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30 juin 2011 4 30 /06 /juin /2011 06:00

On découvre Vincent Philip D’Onofrio dans le rôle du gros garçon pataud transformé par son sergent en machine à tuer dans « FULL METAL JACKET » où il fait froid dans le dos. De nombreux kilos en moins et des cheveux en plus, il apparaît en champion futuriste dans « LE SANG DES HÉROS », en séducteur ténébreux de « NAKED TANGO » et en soupirant de Julia Roberts dans « MYSTIC PIZZA » et « LE CHOIX D’AIMER ». Il est le scénariste vindicatif assassiné dans « THE PLAYER », le navigateur sexy dans « LES VAISSEAUX DU CŒUR », Robert E. Howard le romancier reclus dans le méconnu « THE WHOLE WIDE WORLD » où il est positivement génial.

DONOFRIO anniv

D’Onofrio joue le pharmacien de « MR. WONDERFUL », le père de famille interviewé dans un plan de « JFK ». Il est parfaitement distribué dans le rôle d’Orson Welles dans une scène magnifique de « ED WOOD » et joue le frère de Keanu Reeves dans « FEELING MINNESOTA ». Il campe un des patrouilleurs assassins de « STRANGE DAYS », un des braqueurs de « LE GANG DES FRÈRES NEWTON » et il est hallucinant dans « MEN IN BLACK » dans le rôle du cafard géant dissimulé dans le peau d’un plouc. À voir pour le croire !

Il refait un grand numéro dans « THE CELL », en serial killer dont Jennifer Lopez explore l’inconscient et joue un superflic tueur d’androïdes dans « IMPOSTOR », un caïd de la drogue au nez mutilé dans « THE SALTON SEA ». Récemment, il apparaît dans « KILL THE IRISHMAN ».

À la TV, il devient Robert Goren, le flic surdoué de la série « NEW YORK : SECTION CRIMINELLE », une série qui démarra très fort, pour s’enliser rapidement dans la routine. D’Onofrio y passa dix ans.

Aujourd'hui, il fête ses 52 ans. Happy birthday, Vincent.

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29 juin 2011 3 29 /06 /juin /2011 17:14

Épisode de la 4ème saison de « LE VIRGINIEN », « MEN WITH GUNS » est une histoire mettant en vedettes Doug McClure et Randy Boone, sans que les autres personnages récurrents de la série n’apparaissent.

Parti acheter des chevaux chez un certain « colonel », Trampas débarque dans une petite ville peuplée d’émigrants, qui sont expulsés un à un et tués par le shérif et ses hommes. Quand le cowboy s’aperçoit que ces tueurs sont au service du colonel et qu'il tombe amoureux de Brenda Scott, la fille du leader pacifiste des villageois, il décide de motiver ces derniers à prendre les armes et à se défendre. Mais la violence, on le sait, a toujours un prix. Et on sait comment finissent les jeunes naïves qui veulent épouser les héros de séries télé... No future ! 

VIRGINIEN savalas

C'est un drôle d’épisode, centré sur sa ‘guest’ Telly Savalas. Barbichu et vêtu en dandy de l'Ouest, il campe ce despote émotif et inculte en s’amusant visiblement beaucoup. On le voit sangloter en écoutant la musique de son piano mécanique, apprendre par cœur le dictionnaire avec son fils et lâcher à tout bout de champ ce même rire dément qui sera sa signature dans « 12 SALOPARDS ». Il a quelques scènes avec McClure qui sera également son partenaire cette même année dans « BEAU GESTE, LE BAROUDEUR » au cinéma.

Le discours violence contre légalité n’est pas spécialement bien développé, par l’absurdité de la position du non-violent qui n’a en fait comme solution, que de se laisser tuer sans résister. Et comme les ‘men with guns’ arrivent tout de même à leurs fins, au prix de quelques sacrifices, on finit par se demander ce que voulaient dire exactement les auteurs !

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29 juin 2011 3 29 /06 /juin /2011 09:17

On peut reprocher beaucoup de choses à Joseph Losey, qui s’est montré capable du meilleur comme du pire, lors de ses carrières américaines, anglaises ou françaises, mais pas son GREEN HAIR (1)manque d’éclectisme. Son premier film en tant que réalisateur : « LE GARÇON AUX CHEVEUX VERTS » se veut une fable charmante sur l’intolérance, voire le racisme.

L’histoire ? C'est celle d’un orphelin de guerre très imaginatif, qu’on retrouve le crâne rasé après une fugue. Il raconte qu'il a dû se résoudre à couper sa chevelure car elle était devenue verte du jour au lendemain, chamboulant ainsi l’équilibre de sa petite ville. Si ce message-là est parfaitement clair et plutôt joliment amené, décrivant les réactions des habitants. « Non, les braves gens n’aiment pas que l’on prenne une autre route qu’eux », chantait Brassens.

Mais la clarté de la fable est polluée par un pamphlet anti-guerre, symbolisé par ces petits orphelins imaginaires qui choisissent le jeune héros comme porte-parole et… tout s’embrouille. Si on ajoute une construction en flash-back, deux numéros musicaux complètement incongrus, on ne peut qu’avoir une opinion mitigée de ce très curieux film truffé d’intentions louables, mais qui finissent par s’annuler les unes les autres.

La bonne surprise vient du jeune Dean Stockwell, excellent dans le rôle-titre, un vrai jeune rebelle, jamais cabotin, émouvant sans pleurnicheries. L’acteur connaîtra une belle carrière en étant une des vedettes de la série TV « CODE QUANTUM » et en tournant plusieurs fois pour David Lynch. À ses côtés, Pat O’Brien joue un vieux cabot irlandais chantant. Venu en voisin, Robert Ryan qui n’a pas dû tourner plus de deux jours sur ce film, incarne un pédiatre compréhensif auquel le gamin raconte son histoire.

GREEN HAIR

Le TechniColor est joli, les idées de mise en scène abondent et le film laisse filtrer de beaux moments de poésie et d’émotion, mais un peu plus de simplicité aurait probablement permis d’être plus profondément touché par ce voyage au pays de l’exclusion et de l’intolérance. Et aussi du monde de l’enfance…

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29 juin 2011 3 29 /06 /juin /2011 06:07

Colosse blond au visage inquiétant, Gary Busey apparaît dans de tout petits rôles au début des seventies : un ouvrier dans « LE CANARDEUR », le voyou qui tue la femme de Chris au début de « LA CHEVAUCHÉE DES 7 MERCENAIRES », un des fils dégénérés dans « UNE FILLE NOMMÉE LOLLY MADONNA ». Il révèle des trésors de finesse dans ses rôles un tant soit peu fouillés, tels le rocker à lunettes de « THE BUDDY HOLLY STORY », le forain de « CARNY », le complice demeuré dans « LE RÉCIDIVISTE » ou l’oncle sympa de « PEUR BLEUE ».

Vedette de série B, Busey continue de jouer les « grands seconds rôles » dans les films à gros budget : le surfer de « GRAFITI PARTY », l’agent du FBI de « POINT BREAK », le chasseur d’extra-terrestres odieux de « PREDATOR 2 », le squatteur de « HIDER IN THE HOUSE », un des terroristes de « PIÈGE EN HAUTE MER » (où il a une scène ahurissante, déguisé en fraulein !), un privé assassiné dans « LA FIRME », le psy ravagé de « QUE LA CHASSE COMMENCE ! ». Il apparaît dans quelques scènes de « LOST HIGHWAY » en père de Balthazar Getty, en colonel réglo dans « SOLDIER ».

BUSEY anniv

Son rôle le plus frappant, c’est dans « L’ARME FATALE » que Busey le trouve en jouant Joshua le mercenaire albinos sadomaso avec une cruauté à faire froid dans le dos.

À la TV, il joue un des fils d’un chômeur longue durée dans la sitcom « THE TEXAS WHEELERS », un des motards vengeurs de « CHROME SOLDIERS », un général dans « ROUGH RIDERS », un trappeur bestial dans une séquence de « INTO THE WEST ».

Aujourd'hui, il fête ses 67 ans. Happy birthday, Gary.

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28 juin 2011 2 28 /06 /juin /2011 19:25

HOUSE OF BAMBOO (1)S’il ne fait pas partie des chefs-d’œuvre de Samuel Fuller, « MAISON DE BAMBOU » est incontestablement son film le plus visuellement soigné. Entièrement tourné au Japon, il annonce des œuvres à venir comme « YAKUZA » ou « BLACK RAIN », en télescopant deuxHOUSE OF BAMBOO cultures : les Américains et les Japonais. Les premiers n’ayant – et c'est plutôt inattendu – pas forcément le beau rôle !

Le scénario est assez bancal, s’attarde beaucoup trop sur l’ennuyeuse love story entre le flic infiltré dans une bande de gangsters et une ‘Kimona girl’. Malgré quelques touches très lisibles, le film ne développe pas assez le personnage le plus intéressant : le chef du gang, joué par Robert Ryan, un type élégant et intelligent, qui s’attache instantanément à un HOUSE OF BAMBOO (2)nouveau-venu, Robert Stack, pour de troubles motivations. D'ailleurs, son lieutenant Cameron Mitchell ne s’y trompe pas, qui lui fait de véritables crises de jalousie. Quand Ryan s’apercevra de la trahison de Stack, il affichera un dépit d’amant bafoué. Le jeu monolithique et sans finesse de Stack empêche (heureusement ?) d’aller trop loin dans l’ambiguïté des relations entre les deux hommes.

De toute façon, on sent que Fuller était plus intéressé par Tokyo que par ses personnages. Il filme la ville avec une passion véritable, choisissant toujours des arrière-plans dépaysants, superbes ou sordides, n’évitant d'ailleurs pas la balade touristique. Mais c'était le premier film U.S. tourné là-bas, aussi a-t-il des excuses.HOUSE OF BAMBOO (3)

« MAISON DE BAMBOU » aurait certainement bénéficié d’un montage plus serré et d’un véritable affrontement entre ses deux protagonistes, qui n’arrive jamais vraiment. Il est néanmoins truffé de morceaux de bravoure encore étonnants comme cette attaque de train en pleine campagne au pré-générique ou le duel final sur cette roue surplombant la ville, à la fin.

La scène où Ryan persuadé que son « ex » Mitchell l’a vendu aux flics, va l’abattre dans sa baignoire et lui parle ensuite avec tendresse, fait regretter que Fuller ne se soit pas plus penché sur ce personnage un peu trop survolé.

Malgré ses défauts, un bon polar exotique et un témoignage visuel aujourd'hui historique d’un Tokyo de l’après WW2, vu par l’œil d’un ancien G.I.

HOUSE OF BAMBOO (4)

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28 juin 2011 2 28 /06 /juin /2011 11:26

Une fois n’est pas coutume : la rubrique « HELLO & GOODBYE » accueille aujourd'hui non pas un comédien, mais un personnage.

Le lieutenant Columbo, bien sûr. Qui a connu une très longue carrière télévisuelle et qu’on a vu passer du jeune flic bien peigné, au vétéran débraillé, jusqu'au quasi-retraité blanchi sous le harnais, entre 1968 et 2003.

Lors de sa toute première apparition, Columbo apparaît après une demi-heure de film lors du premier ‘pilote’ : imper sur le bras, cigare au bec, il surprend Gene Barry, l’assassin soi-disant de retour de voyage et lui « apprend » une mauvaise nouvelle. Sa première réplique ? Il se présente : « Lieutenant Columbo… ».

COLUMBO hello goodbye

35 ans plus tard, lors de l’épisode « COLUMBO LIKES THE NIGHTLIFE », il quitte une boîte de nuit, l’affaire résolue et serre la main d’un imposant garde du corps, Steve Schirripa des « SOPRANO », en lui disant : « Merci… Merci beaucoup ».

COLUMBO hello goodbye (1)

Toute une vie passée dans un même personnage. Oui, merci beaucoup, M. Falk.

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28 juin 2011 2 28 /06 /juin /2011 06:00

Richard Bright est un troisième couteau de polars et de westerns des seventies aperçu chez Peckinpah : en voleur dans « GUET-APENS », en membre du gang de « PAT GARRETT & BILLY THE KID » et en figurant dans le bar au début de « APPORTEZ-MOI LA TÊTE D’ALFREDO GARCIA ».

Malgré sa petite taille et son physique anodin, Bright dégage une aura de brutalité sournoise qui en fait une présence efficace et ce, dès ses débuts à la fin des années 50, en homme de main efféminé dans « LE COUP DE L’ESCALIER ».

On le revoit en frère cambrioleur d’Al Pacino dans « PANIQUE À NEEDLE-PARK », en amant d’un soir dans « À LA RECHERCHE DE MR. GOODBAR », en faux flic dans « MARATHON MAN », en ouvrier improvisé justicier dans « VIGILANTE : JUSTICE SANS SOMMATION », en gangster arrosant Treat Williams d’essence dans « IL ÉTAIT UNE FOIS EN AMÉRIQUE », en coéquipier abattu dans « DOUBLE DÉTENTE », en inspecteur dans « L’AMBULANCE ».

BRIGHT anniv

Richard Bright apparaît en malfrat ivrogne dans « THE REF », en père abruti de télé dans le très joli « BEAUTIFUL GIRLS » et dans un seul plan de « DANS L’OMBRE DE MANHATTAN » en lieutenant de police qui témoigne au procès.

Il a surtout marqué de son empreinte les trois « PARRAIN » en y incarnant Al Neri, garde-du-corps discret mais incontournable de Pacino : il abat Don Barzini dans le n°1, se charge d’exécuter Fredo dans la barque dans le n°2 et descend l’archevêque en plein Vatican dans le n°3 !

Aujourd'hui, il aurait fêté ses 77 ans. Happy birthday, Richard.

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27 juin 2011 1 27 /06 /juin /2011 18:56

HFONDA (1)Henry Fonda fut d’abord et avant tout un homme de théâtre et, selon ses propres dires, il méprisa toujours un peu le cinéma qu'il utilisait pour asseoir sa renommée et gagner sa vie entre deux tournées sur les planches.

Ses films avec John Ford font une icône de Fonda jusque-là spécialisé dans les rôles de HFONDA (2)paysans naïfs comme dans « LA FILLE DU BOIS MAUDIT » ou de jeunes premiers falots. Il devint symbole vivant d’une l’Amérique candide et héroïque. Une image qu’il incarne avec sa longue carcasse élégamment voûtée, sa démarche nonchalante, ses yeux transparents et sa voix aux accents chantants et cultivés.

Chez Ford, il est le courageux pionnier de « SUR LA PISTE DES MOHAWKS » où il raconte une bataille, dans un monologue resté dans les annales, le jeune Abraham Lincoln dans « VERS SA DESTINÉE », un colonel ambitieux inspiré de Custer HFONDA (4)(premier contremploi) dans « LE MASSACRE DE FORT APACHE », le prêtre traqué de « DIEU EST MORT », le chômeur tragique dans « LES RAISINS DE LA COLÈRE » où il atteint à l’universel et le shérif Earp dans « LA POURSUITE INFERNALE », un de ses rôles les plus touchants. Il clôt cette fructueuse collaboration avec « PERMISSION JUSQU’À L’AUBE » dans le rôle du lieutenant de marine qu’il joua des années sur scène. Ford et Fonda se fâchent définitivement à la suite de ce tournage.

‘Hank’ Fonda brille en gentleman du Sud dans « L’INSOUMISE », en héritier coupé des réalités dans « UN CŒUR PRIS AU PIÈGE », en cowboy témoin d’un lynchage dans HFONDA (3)« L’ÉTRANGE INCIDENT », en marshal ambigu dans « L’HOMME AUX COLTS D’OR », en juré tolérant dans « 12 HOMMES EN COLÈRE ». À la cinquantaine, après de longues années exclusivement consacrées au théâtre avec la tournée de « MR. ROBERTS », Henry Fonda varie ses emplois et assume les cheveux gris.

On le revoit en chasseur de primes usé dans « DU SANG DANS LE DÉSERT », en idéaliste russe dans « GUERRE ET PAIX », en musicien injustement accusé de meurtre dans « LE FAUX COUPABLE », en scout ami des Indiens dans « LA CONQUÊTE DE L’OUEST », en président des U.S.A. stressé dans « POINT LIMITE », en commissaire psychorigide dans « POLICE SUR LA VILLE », en psy obstiné dans « L’ÉTRANGLEUR DE BOSTON ». Il s’essaie aux rôles comiques avec le beauf de « VIERGE SUR CANAPÉ » et les cowboys lents d’esprit de « LE MORS AUX DENTS » et « ATTAQUE AU CHEYENNE CLUB » où il est franchement drôle.HFONDA

La dernière partie de sa carrière est plus aventureuse, puisque Fonda tourne avec Sergio Leone, jouant Frank, tueur détestable qui abat les enfants dans « IL ÉTAIT UNE FOIS DANS L’OUEST », puis Jack Beauregard légende vivante du vieil Ouest dans « MON NOM EST PERSONNE ». Deux contremplois qui demeurent pourtant ses prestations les plus connues aujourd'hui.

Il tourne énormément de ‘caméos’ alimentaires dans des films de guerre : « GUERRE SECRÈTE », « LE JOUR LE PLUS LONG », « PREMIÈRE VICTOIRE ». Dans « TROP TARD POUR LES HÉROS » il disparaît avant même le générique-début !

Fonda reparaît égal à lui-même dans « GROS COUP À DODGE CITY » en émigrant cardiaque se révélant être un arnaqueur professionnel, « 5 HORS-LA-LOI » en nettoyeur de villes au bout du rouleau, dans « LE REPTILE » en shérif honnête et austère, « LE CLAN DES IRRÉDUCTIBLES » en bûcheron borné, « LE SERPENT » en patron de la CIA. Il finit son parcours en jouant un bougon dans « LA MAISON DU LAC » où il se réconcilie à l’image avec sa fille Jane, dans une séquence presque « documentaire ».

HFONDA (5)

À noter qu’il apparaît brièvement dans son propre rôle dans « FEDORA » ainsi qu’en prospecteur barbu méconnaissable dans « WANDA NEVADA » réalisé par son fils Peter.

Il fait une jolie carrière TV : le poète altruiste dans le remake de « LA FORÊT PÉTRIFIÉE », le shérif souvent absent de la série « THE DEPUTY », le flic père de famille de la sitcom « THE SMITH FAMILY », le vagabond alcoolique de « STRANGER ON THE RUN », le vieux taulard de « GIDEON’S TRUMPET », le rééducateur débauché de « THE ALPHA CAPER », le général MacArthur de « COLLISION COURSE », un politicien souriant mais froid dans « RACINES : LA NOUVELLE GÉNÉRATION ».

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27 juin 2011 1 27 /06 /juin /2011 07:38

LADY EVE (2)« UN CŒUR PRIS AU PIÈGE » est une fable charmante, mais néanmoins assez caustique, sur les préjugés sociaux et l’hypocrisie des rapports de caste dans l’Amérique des années 40. Le film est construit en deux parties distinctes : la première est une comédieLADY EVE romantique dans la grande tradition. Le riche héritier Henry Fonda, grand nigaud beau comme un dieu, mais distrait et gaffeur, rentre d’Amérique du Sud (où il a étudié les serpents) en paquebot. Là, il est repéré par une arnaqueuse professionnelle (Barbara Stanwyck) et son père, qui entreprennent de le séduire pour le dépouiller. Mais évidemment, l’amour s’en mêle. Apprenant la véritable identité de la sensuelle passagère, Fonda la largue sans autre forme de procès, alors qu'il venait de demander sa main.

Quelques mois plus tard, Stanwyck se faisant passer pour une aristocrate anglaise décide de se venger. Elle séduit à nouveau Fonda – assez naïf pour ne pas voir qu'il s’agit de la même femme – et l’épouse. C'est lors du voyage de noces qu'elle lui révèle son passé : celui d’une vulgaire nymphomane pas bien futée, qui a collectionné les aventures plus ou moins sordides depuis l’adolescence.

Le pauvre héritier comprendra alors qu’une voleuse sincère vaut peut-être mieux qu’une femme du monde dévoyée. C'est une morale comme une autre !

LADY EVE (1)

Si le film fonctionne aussi bien et ravit de bout en bout, c'est par le rythme infernal imposé par Preston Sturges, la vivacité de son dialogue, son refus de la mièvrerie. Dans un emploi de grand dadais maladroit, Fonda endosse magnifiquement un emploi généralement dévolu à Gary Cooper ou James Stewart. Il est d’une grâce inouïe, frôlant constamment le ridicule sans jamais y sombrer tout à fait. Mais le film appartient à Stanwyck dans son (double) rôle le plus pétulant, le plus sexy avec « BOULE DE FEU ». La scène de « confession » dans le train est ce qu'elle a fait de plus virtuose dans le domaine de la comédie. Quel duo époustouflant !

« UN CŒUR PRIS AU PIÈGE » (un titre français qui ne traduit absolument pas l’esprit du film !) est un vrai bijou qui n’a pas pris une ride.

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27 juin 2011 1 27 /06 /juin /2011 06:00

Billy Curtis est un des rares comédiens « de petite taille » à avoir fait une vraie carrière à Hollywood, à l’instar de Michael Dunn.

On s’en souvient essentiellement pour avoir joué Mordecaï le souffre-douleur nommé shérif dans « L'HOMME DES HAUTES PLAINES », mais il a tourné à partir des années 30 dans des films comme « LES FEUX DE LA RAMPE », « L'HOMME QUI RÉTRÉCIT », « LA PLANÈTE DES SINGES » (où il jouait un… enfant-singe !).

Aujourd'hui, il aurait fêté ses 102 ans. Happy birthday, Mordecaï.

BCURTIS anniv

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