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3 mars 2012 6 03 /03 /mars /2012 05:32

Avec ses presque 170 films et téléfilms au compteur, Harold J. Stone est forcément, mathématiquement, un visage familier du cinéma U.S. des années 50 et 60. On se souvient qu'il apparut six fois dans la série « LES INCORRUPTIBLES » dans des rôles à chaque fois différents. Il s’était spécialisé dans les nationalités et accents les plus divers.

Il joue le père de Paul Newman dans « MARQUÉ PAR LA HAINE », un flic dans « LE FAUX COUPABLE », un gladiateur dans « SPARTACUS », un mafieux dans « LIQUIDEZ L’INSPECTEUR MITCHELL ». Il a fini sa carrière en multipliant les ‘guests’ à la TV.
Aujourd'hui, il aurait fêté ses 99 ans. Happy birthday, Harold.

STONE

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2 mars 2012 5 02 /03 /mars /2012 16:32

AMANTI (2)Que dire de « LE AMANTI DEL MOSTRO », sinon qu'il se classe à égalité avec « FOU À TUER » dans le cercle très fermé des nanars les plus kinskiens de la filmo délirante de Klaus AMANTI (1)Kinski ? Pourquoi ? Parce que le film n’existe que par et pour, à cause ou grâce, à travers le numéro hallucinant de l’acteur le plus démentiel de l’Histoire du 7ème Art.

Impossible de résumer le scénario : disons que nous sommes au 19ème siècle, Kinski qui ressemble au début à un sosie du sympathique chanteur Dave doté d’une belleAMANTI (3) mise-en-plis, arrive dans la maison de sa femme. Il a ruiné leur vie de couple à cause de sa jalousie. Sur place, il découvre les manuscrit de son défunt beau-père (qui se nomme Ivan Rassimov, comme l’acteur de ‘spaghetti western’) et décide de… réanimer les cadavres. Ça ne marche apparemment pas, mais subitement, Klaus ne ressemble plus du tout à Dave : il se met à suer abondamment, à respirer comme Dark Vador, il est tout décoiffé et va arpenter la campagne pour violer des filles et tuer des innocents. Bref, il devient… Klaus Kinski ! Pourquoi ? Ce n’est pas très clair. On sent des tentatives d’immiscer la mythologie de Frankenstein et Dr. Jekyll & AMANTI (4)Mister Hyde, mais l’important est de laisser la bride sur le cou de l’acteur.

Et là, on est gâté ! Complètement libre de ses mouvements, Kinski éructe, se contorsionne par-terre, roule des yeux, se met du coton dans la bouche pour avoir l’air encore plus monstrueux (franchement, ce n’était pas la peine !) et vampirise goulument tout le film, ne laissant aucune chance à ses partenaires d’exister. C'est mal photographié, pourri de coups de zoom, la BO semble sortie d’un mauvais pastiche de Visconti et la fin, bâclée en quelques plans et un arrêt sur image fort cavalier, est très frustrante.

Mais bon… Impossible de ne pas aimer « LE AMANTI DEL MOSTRO » (litt : « LES MAÎTRESSES DU MONSTRE »), parce qu'il permet de profiter pleinement des délires du maestro polonais qui a réinventé le sens du mot cabotinage et s’est mué en F/X de chair et de sang.

AMANTI

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2 mars 2012 5 02 /03 /mars /2012 09:26

Il faut bien le reconnaître : on a du mal à s’habituer à son 007. Daniel Craig peine à remplir les smokings de l’agent secret tant il s’est éloigné du stéréotype installé dans les sixties.

Ça n’enlève rien à son talent d’acteur de composition, mais on préfère se souvenir de ses bons rôles : le fils dégénéré de Paul Newman dans « LES SENTIERS DE LA PERDITION », l’ouvrier sensuel dans « THE MOTHER », le gangster de « LAYER CAKE », le sociopathe emprisonné dans « SCANDALEUSEMENT CÉLÈBRE » ou l’amant sulfureux de Francis Bacon dans « LOVE IS THE DEVIL ».

Aujourd'hui, il fête ses 44 ans. Happy birthday, Daniel.

CRAIG

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2 mars 2012 5 02 /03 /mars /2012 08:41

Si on est dans un mauvais mood et qu’on commence à en avoir marre des séries de flics, on va dire que la petite nouvelle « RIZZOLI & ISLES » ne casse pas trois pattes à un canard. On va dire qu’on n’en peut plus des histoires de serial killers, que le personnage de la légiste rappelle furieusement « BONES », que les deux héroïnes – héritières des « CAGNEY & LACEY » du temps jadis – ressemblent plus à des top models qu’à des représentantes de l’ordre.

Tout cela n’est pas faux, certes. Mais par on ne sait quel miracle, « RIZZOLI & ISLES » parvient à s’élever au-dessus du tout-venant des séries policières U.S. et ce, grâce à une RIZZOLImystérieuse et inexplicable alchimie entre les deux comédiennes principales. Angie Harmon et Sasha Alexander, la fliquette d’origines italiennes à la famille nombreuse et la légiste venue d’un milieu aisé de Boston sont extraordinairement complices et complémentaires. Au point d'ailleurs, que la série est très populaire dans la communauté lesbienne américaine ! Les épisodes cultivent une subtile ambiguïté dans leur relation et ce sont les échanges drolatiques entre les comédiennes qui font tout le prix de la série et créent une réelle et rapide addiction. Angie Harmon est particulièrement efficace en tête brûlée à la voix cassée.

Dommage par contre que Chazz Palminteri et Lorraine Bracco, incarnant ses parents, soient si mal utilisés. Le premier n’a rien à faire et semble bien fatigué en papa plombier râleur et la seconde exagère sa diction traînante qui tape vite sur les nerfs. À noter dans deux épisodes, la présence du très glauque Michael Massee, en Némésis de l’héroïne, un tueur en série calqué sans vergogne sur Hannibal Lecter.

Ne rien attendre d’original donc, des dix épisodes constituant la 1ère saison de « RIZZOLI & ISLES », mais se préparer à être séduit presque malgré soi, par un tandem d’actrices à la présence et à l’humour indéniables.

À noter dans les premiers épisodes, le personnage de Donnie Wahlberg, visiblement prévu pour être le « love interest » de Rizzoli et qui disparaît subitement des radars. Pourquoi ? Pour devenir un des rôles principaux de la série « BLUE BLOODS », tiens ! Et notons aussi que le générique rappelle, en plus rapide, celui d'une vieille série anglaise avec Tony Curtis et Roger Moore. Comment s'appelait-elle, déjà ?

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1 mars 2012 4 01 /03 /mars /2012 06:04

À l’heure où nous écrivons ces lignes, nous ne savons toujours pas quel âge a réellement Konrad Falkowski, alias Robert Conrad. La plupart des sources indiquent 1929, alors que d’autres indiquent 1935. Notre ami serait donc septuagénaire ou octogénaire ! Il faut dire que ces mêmes sources contradictoires affirment qu'il mesure 1 m 73, ce qui semble très optimiste…

Qu’importe ! Robert est encore et toujours l’acteur préféré des visiteurs de « WWW », celui qui attire régulièrement et quotidiennement le même nombre de curieux et de fans. Rien que pour ça, et quel que soit ton âge : Happy birthday, Bob !

CONRAD

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29 février 2012 3 29 /02 /février /2012 18:01

JONGLEURSoyons clairs : malgré l’intérêt des évènements décrits par le scénario, malgré un tournage sur les lieux mêmes de l’action (Israël en 1949), malgré la signature de l’inégal mais souvent magistral Edward Dmytryk, « LE JONGLEUR » ne vaut d’être vu aujourd'hui, et probablement hier, que pour la prestation de Kirk Douglas sur lequel le projet est entièrement bâti.

Rescapé des camps nazis, un grand jongleur allemand dont la famille a été exterminée, arrive en Israël. Traumatisé au dernier degré, il est devenu paranoïaque et dangereux. IlJONGLEUR (1) s’en prend à un policier qu'il blesse gravement et va se réfugier dans un kibboutz. Mais les autorités le recherchent.

L’histoire hélas, ne va pas beaucoup plus loin que cela. Une fois posé, notre héros n’a plus rien à faire qu’à étaler ses névroses, qu’à revivre ses cauchemars et accessoirement, à tomber amoureux d’une belle et accueillante jeune femme. C'est là que « LE JONGLEUR » devient un ‘vanity project’ pour sa star masculine. Présent à l’image pendant les trois-quarts des scènes, Douglas s’en donne à cœur-joie : il jongle avec maestria (ce qu'il refera dans plusieurs films d'ailleurs, même des westerns !), fait un numéro de ventriloque, puis de clown. La caméra s’attarde complaisamment sur ses shows très élaborés, au détriment de l’action et du rythme. Visiblement fasciné par son acteur, le réalisateur le filme en gros-plans expressifs, sculpte son visage anguleux par des jeux d’ombres savants, ne le lâche pas d’une semelle. Il faut dire que le Kirk était un sacré comédien et qu'il a quelques moments de grandeur. Ainsi la scène du début, où il croit reconnaître sa famille morte dans la foule à Haïfa, est-elle vraiment poignante.

JONGLEUR (2)

Mais les seconds rôles sont faiblards, l’écriture flottante (le gentil peuple est involontairement décrit comme une sacrée bande de délateurs !) et le mélo dégoulinant pointe son nez plus d’une fois. Mais l’intérêt documentaire de voir un pays au début de son Histoire, un magnifique noir & blanc et l’affection qu’on a envers et contre tout, pour Mr Douglas, rendent la vision du « JONGLEUR » plutôt agréable.

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29 février 2012 3 29 /02 /février /2012 10:17

Si aujourd'hui William L. Petersen est universellement connu pour son rôle de ‘Grissom’ dans la série « LES EXPERTS », on sait moins qu'il eut le rôle principal du « SIXIÈME SENS » de Michael Mann. Et on sait encore moins que celui-ci l’avait testé quelques années plus tôt dans « LE SOLITAIRE ».

James Caan a donné rendez-vous à Tuesday Weld dans une boîte de nuit. Il arrive avec deux heures de retard, le ton monte. Le barman – un jeune type barbu à la coupe de cheveux contestable – intervient : « Eh toi ! C'est à toi que je parle ! » balance-t-il virilement à Caan. Mais l’autre sort son flingue et le barman s’éclipse discrètement. Le peu téméraire barman armé d’une matraque n’était autre que le jeune Petersen !

PETERSEN dur

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29 février 2012 3 29 /02 /février /2012 04:51

Dennis Farina est un ex-flic de Chicago découvert par Michael Mann qui en fait la vedette de sa série TV « LES INCORRUPTIBLES DE CHICAGO ». Il le réutilise en garde du corps dans « LE SOLITAIRE » puis en chef du FBI dans « LE SIXIÈME SENS », qui sera son premier vrai rôle.

Farina prête ses traits grêlés à l’ignoble mafieux de « MIDNIGHT RUN ». On le retrouve en capo dans « MEN OF RESPECT », en flic oncle du héros dans « PIÈGE EN EAUX TROUBLES », en voisin dépassé dans « INDISCRÉTION ASSURÉE ». Il apparaît non mentionné au générique de « MAC » en mauvais payeur et en témoin abattu au début de « ROMEO IS BLEEDING ». Farina est désopilant en caïd constamment maltraité par Travolta dans « GET SHORTY » et apparaît dans « C’EST ÇA, L’AMOUR ? » dans le rôle de l’ex-flic devenu romancier. Il campe fugitivement un lieutenant-colonel dans « IL FAUT SAUVER LE SOLDAT RYAN » et joue le papa de Jennifer Lopez dans « HORS D’ATTEINTE ».

FARINA

On le revoit en chef de « THE MOD SQUAD », en gangster coléreux dans « SNATCH », en tueur à gages dans « BIG TROUBLE », en caïd irlandais dans « YOU KILL ME ».

À la TV, Dennis Farina réintègre les rangs de la police dans « THE CASE OF THE HILLSIDE STRANGLERS », il tient un club de sport dans « EMPIRE FALLS », tient un rôle récurrent (de flic !) dans « NEW YORK – POLICE JUDICIAIRE ».

Aujourd'hui, il fête ses 68 ans. Happy birthday, Dennis.

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28 février 2012 2 28 /02 /février /2012 18:56

« ATTACK THE BLOCK » est un film d’ados pour ados. Il a beau avoir les mêmes producteurs que l’ineffable « SHAUN OF THE DEAD », il ne vise – et n’atteint – pas le même public. Le ‘pitch’ est simplissime : une bande de ‘djeuns’ « issus de l’émigration » de laBLOCK banlieue sud de Londres, assiste à l’arrivée d’extra-terrestres hargneux. C'est grâce au chef de gang de 15 ans nommé Moses que l’invasion sera repoussée.

Si le pitch est rudimentaire, le scénario l’est plus encore. Et l’énergie forcenée, le montage frénétique, l’agitation des interprètes peinent à masquer l’absence de vraies péripéties, d’un semblant de développement de personnages. Le film arrive à bout de carburant à mi-chemin et on assiste à la seconde partie d’un œil morne et indifférent, d’autant que les F/X ne sont franchement pas terribles et que les aliens ne sont pas du tout convaincants avec leurs dents vertes fluo.

« ATTACK THE BLOCK » n’en demeure pas moins et très miraculeusement sympathique, par le regard positif qu'il porte sur les loubards des cités, par le charisme de son jeune héros qui ressemble de façon frappante à Denzel Washington en culottes courtes et par son amateurisme généralisé qui incite à l’indulgence. On se souviendra de quelques bonnes séquences d’action, d’inserts ‘gore’ surprenants et de seconds rôles bien croqués.

À noter que la v.o. uniquement parlée en argot est quasiment incompréhensible, quel que soit le niveau d’Anglais qu’on peut avoir. Ça tient quasiment du patois !

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28 février 2012 2 28 /02 /février /2012 13:48

« THE GAMBLE » est un épisode de la 1ère saison de « POLICE STORY », qui donna naissance à la série « SERGENT ANDERSON » avec Angie Dickinson en vedette. Curieusement, si elle joue exactement le même personnage, elle ne porte pas le même nom. Ici elle est ‘Lisa Beaumont’ et dans sa série elle se nommera ‘Pepper Anderson’. Alors que son co-équipier Charles Dierkop s’appelle déjà ‘Royster’ dans ce « pilote ». Mystère…

POLICE STORY angie

Alors âgée de 43 ans, Angie paraît un peu mûre pour jouer cette fliquette novice qui s’infiltre chez des joueurs de haut-niveau, pour coincer les patrons d’un circuit de casinos clandestins. Se faisant passer pour une prostituée, elle va séduire un des boss. Le scénario est banal, les détails font aujourd'hui sourire : le supérieur d’Angie, Bert Convy, la suit à quelques mètres avec un énorme sonotone à l’oreille, sans que personne n’y prête attention. Quant à Angie, l’essentiel de sa mission semble être d’échapper aux assauts sexuels des diverses crapules qui l’entourent. Rassurons-nous : elle y parvient !

La lumière est moche, les décors d’un goût très seventies, les coupes de cheveux sont un régal. On reconnaît quelques comédiens des décennies précédentes comme Corinne Calvet en maquerelle, Jay Adler en micheton et des seconds rôles peu passionnants comme Cesare Danova ou Joseph Campanella.

Mais que voulez-vous… Il y a Angie !

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