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27 octobre 2011 4 27 /10 /octobre /2011 06:22

Leif Erickson est un second rôle immédiatement repérable par sa haute taille et son allure « sérieuse », qui débuta dans les années 30, tourna pas loin de 150 films et téléfilms avant de trouver le succès sur le tard grâce à la série TV « CHAPARRAL » où il jouait un rancher marié à la jeune Linda Cristal.

Au cinéma, on le voit en flic dans « SUR LES QUAIS », en notable dans « LA PREMIÈRE BALLE TUE », en général dans « LE TÉLÉPHONE ROUGE ».

Aujourd'hui, il aurait fêté ses 100 ans tout ronds. Happy birthday, Leif.

ERICKSON

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26 octobre 2011 3 26 /10 /octobre /2011 18:48

WALDO PEPPER (2)« LA KERMESSE DES AIGLES » n’est pas le plus célèbre des films de George Roy Hill, mais c'est certainement celui qui gagne le plus à être revu aujourd'hui, hors du contexte de sa sortie. Car le public s’attendait à une comédie rétro en costume 1920, un véhicule pour WALDO PEPPER (1)Robert Redford alors au faîte de sa gloire. Mais le film vaut beaucoup mieux que cela.

Comme souvent dans les seventies, il traite de la fin d’une époque, celle des pionniers. Pas du Far-West comme il étaitWALDO PEPPER alors de mise dans le western, mais des casse-cous de l’aviation. Des pilotes de la WW1 revenus du front avec l’envie de voler pour le plaisir, quitte à prendre des risques insensés. Quitte à mourir. Car si Hill démarre effectivement son film en comédie enjouée, le ton s’assombrit progressivement. Ainsi, la mort de deux personnages principaux assez tôt dans le scénario est-elle brutale et même atroce. Non : « LA KERMESSE DES AIGLES » n’est définitivement pas une fable joyeuse. Et la vie telle que la voyait l’immature et irresponsable Waldo Pepper n’a jamais existé.

WALDO PEPPER (3)

Très bien photographié, impressionnant au niveau des cascades aériennes (pas de plans numériques, alors !), le film prend son envol lorsque Waldo rencontre son idole de toujours, son modèle : un grand pilote allemand dont les combats sont entrés dans la légende. Les deux hommes réalisent alors qu'ils sont aussi inadaptés l’un que l’autre au monde moderne qui se dessine, à la médiocrité de leurs frères humains et ils vont se lancer dans un ultime tournoi dans les airs. Un duel qui n’aura qu’une issue possible.

Hormis quelques fondus au noir assez laids, qui font penser aux coupures-pub dans les téléfilms, « LA KERMESSE DES AIGLES » est un petit bijou d’émotion. Redford a rarement été plus charismatique, bien entouré par Bo Svenson, Geoffrey Lewis et la jeune Susan Sarandon en bécasse inconsciente. Et s’il est moins clinquant que « BUTCH CASSIDY & LE KID » ou « L’ARNAQUE », ce film n’en mérite pas moins sa place dans les grandes réussites du réalisateur.

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26 octobre 2011 3 26 /10 /octobre /2011 05:57

Bob Hoskins est un acteur anglais au physique trapu et sympathique, à la carrière incroyablement variée, allant du ‘blockbuster’ américain au petit film d’auteur britannique.

Dans une filmo riche de plus de 100 titres, on se souvient du caïd dans « DU SANG SUR LA TAMISE » et du chauffeur amoureux dans « MONA LISA » (le rôle de sa vie), mais aussi du ‘privé’ dans « QUI VEUT LA PEAU DE ROGER RABBIT ? », du plombier dans « BRAZIL » ou du prof Challenger dans « LES AVENTURIERS DU MONDE PERDU » à la télé.

Aujourd'hui, il fête ses 69 ans. Happy birthday, Bob.

HOSKINS

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26 octobre 2011 3 26 /10 /octobre /2011 05:50

Quand on a une carrière aussi riche et variée que Barbara Stanwyck, il est normal, voire mathématique qu'il y ait des déchets. Un film comme « THE BRIDE WORE BOOTS » par BRIDE BOOTS (1)exemple, ne présente strictement aucun intérêt : en tant que comédie, il n’est pas drôle, les personnages sont ineptes et les enjeux à peu près nuls.

La miss est mariée à un conférencier. Elle adore les chevaux, lui les hait. Ils finissent par divorcer, mais il concourt dans une course prestigieuse en tant que... jockey, pour la reconquérir. Voilà pour le ‘pitch’. Et le film n’offre pas beaucoup plus que cela. Pas très à l’aise dans un rôle mal écrit et pas fait pour elle, Stanwyck se laisse piquer la vedette par son partenaire Robert Cummings qui parvient à arracher quelques sourires, mais lui-même est éclipsé par le cheval « Albert », le seul à s’en sortir réellement.

La direction d’acteurs est flottante : tous les membres du cast passent le film à éclater du même rire forcé qui finit par devenir crispant. On aurait préféré rire plus fréquemment nous-mêmes plutôt que de voir tous ces braves gens en train de se bidonner entre eux ! Ne parlons même pas du personnage du palefrenier noir, décrit et joué avec la finesse et la subtilité de « TINTIN AU CONGO ».

BRIDE BOOTS

Pas grand-chose à dire de plus sur « THE BRIDE WORE BOOTS » (litt. : « LA MARIÉE PORTAIT DES BOTTES », joli titre !), ce qui nous oblige à parler un peu ‘pipole’ : dans ses mémoires, Robert Wagner raconte qu’à l’âge de 20 ans, il eut une liaison avec Miss Stanwyck rencontrée sur le tournage de « TITANIC ». Et en regardant bien, on s’aperçoit que la petite comédienne jouant la fille de la star dans « THE BRIDE WORE BOOTS », n’est autre que… Natalie Wood, future épouse de… Robert Wagner. Étonnant, non ?

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25 octobre 2011 2 25 /10 /octobre /2011 16:11

NY CONF (2)« NEW YORK CONFIDENTIAL » est un film sur la mafia, même si le mot n’est jamais prononcé et plutôt remplacé par « Syndicat ». Ça n’a l’air de rien, mais ce n’était pas si NY CONF (1)courant en 1955. Le scénario nous plonge dans une pègre en costard-cravate, déjà en quête de respectabilité, et suit tout spécialement le destin de Richard Conte, un petit malfrat venu de Chicago et qui fait son chemin auprès du ‘capo’ Broderick Crawford.

Embryonnaire dans son approche de la ‘piovra’, ce film n’en contient pas moins pas mal d’éléments annonçant « LES FRÈRES SICILIENS » et même « LE PARRAIN » avecNY CONF quinze ans d’avance. Ne serait-ce que par ses réunions au sommet de tous les chefs de familles du pays, le personnage de la fille du chef ou même par la présence de Conte qui devait incarner un ‘Don’ dans le film de Coppola.

Excellent scénariste, Russell Rouse filme assez platement, mais dirige fermement ses acteurs. En tête, Conte dans un de ses meilleurs rôles, joue un ‘hitman’ glacial et ambitieux avec une espèce d’élégance décadente. Anne Bancroft est excellente dans le rôle de la fille honteuse cherchant à fuir son milieu et Crawford, bouffi, sanguin, est parfaitement crédible en parrain acculé. En homme de main, l’inimitable Mike Mazurki a beaucoup plus de répliques que d’habitude. Un évènement !

Loin d’être un chef-d’œuvre, « NEW YORK CONFIDENTIAL » n’en demeure pas moins une étape dans la dramatisation de la mafia italienne, au sein du cinéma américain.

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25 octobre 2011 2 25 /10 /octobre /2011 06:37

SKULLBurt Reynolds a tourné beaucoup de nanars avant d’accéder au vedettariat grâce à « DÉLIVRANCE ». Et il en tourné beaucoup aussi après. Mais ce n’est pas une raison pour se décourager et ne pas reconnaître que « SKULLDUGGERY » est un film extrêmement intrigant.

Inspiré du roman de Vercors « LES ANIMAUX DÉNATURÉS », ce film relate la découverte par une expédition de scientifiques en Nouvelle-Guinée d’une espèce humanoïde qui pourrait bien être le chainon manquant. Nos savants en ramènent quelques spécimens à la civilisation.

C'est réalisé en 1970 par le généralement efficace Gordon Douglas (« RIO CONCHOS », « LE DÉTECTIVE »), photographié en CinémaScope et interprété outre notre ami Burt, par Susan Clark actrice très active au début des seventies, Roger C. Carmel, Alexander Knox, l’excellent Edward Fox, Pat Suzuki en femme-guenon très velue et Wilfrid Hyde-White.

Burt Reynolds ne tient pas le film en grande estime, IMDB le note à peine au-dessus de 4/10. Mais qui sait ? Ce genre de rareté réserve parfois de bonnes surprises. Pas toujours… Il y a le facteur risque ! Nous demandons donc à voir.

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25 octobre 2011 2 25 /10 /octobre /2011 05:53

Leo G. Carroll fut un grand second rôle anglais à la distinction naturelle, à l’humour on ne peut plus ‘british’. Familier de l’univers d’Hitchcock, il fut aussi le savant mutant dans « TARANTULA » et trouva la popularité sur le tard en jouant Alexander Waverly, le chef de l’U.N.C.L.E. dans les séries « DES AGENTS TRÈS SPÉCIAUX » et « ANNIE, AGENT TRÈS SPÉCIAL ».

Aujourd'hui, il aurait fêté ses 125 ans. Happy birthday, Sir.

LEOGCAROLL

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24 octobre 2011 1 24 /10 /octobre /2011 16:13

MONTE WALSH (1)Bon ! On ne va pas encore s’agacer de la nécessité de remakes de bons films relativement récents, d’autant que « MONTE WALSH » est un pur chef-d’œuvre du crépuscule du MONTE WALSH (2)western. Pourquoi l’avoir refait trente ans plus tard ? On se dit d’abord que les auteurs sont peut-être repartis du roman. Et puisMONTE WALSH (3) les noms de Simon Wincer (« LONESOME DOVE ») et Tom Selleck sont tout de même des gages de qualité.

Mais non ! Le nouveau « MONTE WALSH » ressemble énormément au film de William Fraker. En moins lyrique, en moins débraillé, en plus scolaire pour tout dire, mais ce sont les mêmes films. La seule vraie – mais profonde – différence est que le second n’a pas la chance d’avoir Lee Marvin à son générique. Celui-ci trimbalait avec lui son grain de folie, son désespoir truculent qui manquent cruellement à son successeur.

Pourtant, ce remake ne manque pas de qualités. La photo est splendide, les décors sont extrêmement réalistes et Wincer traduit avec émotion les ultimes soubresauts du Far-West de légende. Mais on aurait aimé de vraies variantes, des options scénaristiques MONTE WALSH (4)radicalement différentes pour prendre ce téléfilm en considération. Séquence après séquence, dialogue après dialogue, on a toujours la sensation de revoir le film de ’71. En moins bien.

Selleck, sobre et massif, est impeccable, mais comment lutter contre le fantôme de Marvin ? Isabella Rossellini vaut bien Jeanne Moreau par contre et Keith Carradine est d’une justesse épatante. On reconnaît également George Eads, futur héros des « EXPERTS » dans le rôle du trop nerveux ‘Shorty’.

Le seul conseil qu’on pourrait donc donner à l’amateur curieux de westerns, incapable de résister à des paysages grandioses et de belles chevauchées, est de n’avoir jamais vu le « MONTE WALSH » original. Là, peut-être qu'il pourra goûter pleinement les indéniables plaisirs de ce remake soigné mais… résolument inutile.

MONTE WALSH

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24 octobre 2011 1 24 /10 /octobre /2011 09:25

Entre 1966 et ’68, et le temps d’une centaine d’épisodes de 26 minutes, la série « BATMAN » créa une addiction à travers le monde. Traitée sur un mode délibérément comique et BATMANclownesque (ce que n’a jamais été la BD d’origine de Bob Kane), la série créa un univers coloré, les bagarres étaient émaillées de grosses onomatopées en surimpression et nos héros Batman (Adam West) et Robin (Burt Ward) étaient deux idiots sentencieux et ultra-sérieux, parfaitement hilarants.

Lisible à deux niveaux, pour les gamins amateurs de comics et leurs parents sensibles à l’humour ‘camp’, la série accueillit de nombreux invités qu’on ne s’attendait certes pas à trouver là et qui donnèrent par leur seule caution, du cachet à l’entreprise : Frank Gorshin (inoubliable Sphynx), Burgess Meredith (le Pingouin), Cesar Romero (le Joker), George Sanders, Otto Preminger et Eli Wallach (jouant tous trois Mr. Freeze), Anne Baxter, Julie Newmar (magnifique Catwoman), Victor Buono, Roddy McDowall, Van Johnson, James Brolin, Bruce Lee (dans son rôle de ‘Cato’), Shelley Winters, Vincent Price, le pianiste Liberace, Woody Strode, Carolyn Jones, le récemment disparu Cliff Robertson, Andy Devine, Michael Rennie, Rob Reiner, Elisha Cook, Jr., Joan Collins, Ertha Kitt (autre version de Catwoman), Pierre Salinger, Ida Lupino et son mari Howard Duff, Zsa Zsa Gabor, William Smith (dans le rôle de… Adonis !). Parmi les réalisateurs, retenons les noms de Tom Gries et Richard C. Sarafian. On soupçonne la chose d’avoir très bien vieilli… au énième degré.

Alors pourquoi n’aurait-on pas droit à une intégrale en DVD, un de ces jours ? WHAM !!!

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24 octobre 2011 1 24 /10 /octobre /2011 06:14

Des Anglais en Italie… Comment ne pas penser à « CHAMBRE AVEC VUE » ? D’autant que « L’AMOUR EN LARMES » est également tiré d’un roman d’E.M. Forster et que Helena Bonham-Carter fait partie du casting.

Le mélange de la glace et du feu est toujours intrigant et parfois cocasse. Ces personnes bienANGELS nées qui se laissent gagner par la langueur latine sont à la fois touchantes et ridicules et le film met longtemps à trouver sa tonalité finale. Car en fait de comédie douce-amère, l’affaire s’achève en tragédie, même si elle n’est pas totalement dénuée d’espoir. C'est joliment photographié, ‘british’ jusqu'au bout des ongles, mais il manque quelque chose, peut-être un peu de causticité, un vrai désespoir, pour égaler les grands films d’un James Ivory, par exemple.

Outre les magnifiques paysages italiens, le film vaut le déplacement pour sa distribution féminine, de tout premier ordre : Judy Davis est extraordinaire dans son emploi habituel de femme coincée, névrosée, frustrée jusqu'à la psychose. Elle est celle par qui le malheur arrive, celle qui s’est refusée à être autre chose qu’une caricature d’aristo fermée à toute rencontre, à toute remise en cause. Helen Mirren n’apparaît que pendant la première demi-heure du film, en veuve qui tente de retrouver le bonheur dans les bras d’un garçon beaucoup plus jeune qu'elle. C'est le discret et très juste Rupert Graves qui tient le film sur les épaules, dans un rôle complexe mais attachant. « L’AMOUR EN LARMES » (encore un titre français aberrant) se différencie à peine d’un téléfilm BBC particulièrement soigné, mais s’il ne laisse pas grand souvenir, demeure tout à fait agréable le temps qu'il dure.

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