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24 février 2013 7 24 /02 /février /2013 19:19

Notre ami ‘Marc’ nous ayant donné envie d’en savoir plus sur « DEUX GRANDES2 GG GUEULES », une coproduction italo-française de 1974, réalisée par le très inégal Sergio Corbucci, « WWW » s’est penché sur la question.

Le film raconte l’histoire de deux copains camionneurs, un napolitain et un milanais qui décident de s’associer pour devenir leurs propres patrons. S’ensuit une série d’aventures à la mode ‘road movie’ qui leur fera traverser l’Europe.

Écrit par les célèbres duettistes Sergio Donati et Luciano Vincenzoni, oui : ceux de « IL ÉTAIT UNE FOIS DANS L’OUEST », le film dure 1 H 40 et il est interprété par un tandem peu assorti : Giancarlo Giannini alors porte-drapeau d’un cinéma plus politisé et aujourd'hui acteur international et Michel Constantin, ex-sportif reconverti dans les rôles de durs-à-cuire plus ou moins comiques en France et ailleurs. À leurs côtés Giuseppe Maffioli, la belle Dalila Di Lazzaro, Enzo Fiermonte, Philippe Hersent.

La photo était signée Giuseppe Rotunno et la BO était l’œuvre de Guido & Maurizio De Angelis.

Le film a plutôt bonne réputation et donne bien envie d’y jeter un coup d’œil.

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23 janvier 2013 3 23 /01 /janvier /2013 08:50

En hommage à Michael Winner qui vient de partir pour un monde meilleur, « WWW » exhume le film qu'ilGAMES tourna en 1970, juste avant de quitter son sol natal pour se lancer dans les copros internationales : « THE GAMES ».

Ce film suit le destin de quatre marathoniens s’entraînant pour les Jeux Olympiques : un Anglais, un Tchèque, un Américain et un… Aborigène d’Australie. Comme « LOVE STORY », le film était écrit par Erich Segal et musiqué par Francis Lai.

Mais c'est son casting qui intrigue le plus : Michael Crawford, Ryan O’Neal (qui sera également dans « LOVE STORY », tiens…), Charles Aznavour (qui joue le coureur tchèque ! On veut voir ça !), le vétéran Stanley Baker, les américains Kent Smith, le tout jeune Sam Elliott sans sa légendaire moustache, la belle Leigh Taylor-Young et la débutante Stephanie Beacham que Winner réutilisera de très érotique façon dans « LE CORRUPTEUR » l'année suivante.

Le film est tourné en format Scope, ce qui est quasi-unique dans la carrière du réalisateur qui privilégiait l'image carrée plein-écran, il dure 1 H 40, il est introuvable en DVD et il est noté 5,9/10 sur IMDB.

Probablement pas un chef-d’œuvre, mais c'est intrigant…

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25 octobre 2012 4 25 /10 /octobre /2012 08:40

DURSEn 1974, c'est-à-dire entre « L’EMMERDEUR » et « LA GIFLE », Lino Ventura a tourné un film très peu connu, à peu près introuvable en vidéo et oublié de tout le monde ou presque. Il faut dire que c'est un produit pour le moins atypique et inclassable, puisqu’il s’agit d’un ‘blaxploitation’ tourné à New York mais produit par l’Italie.

« LES DURS » est signé Duccio Tessari, habile faiseur transalpin, et raconte l’enquête menée par un ex-flic (le musicien Isaac Hayes qui a également signé la BO) épaulé par un curé, le père Charlie (Ventura !), pour retrouver le butin d’un braquage qui lui a coûté sa plaque.

Aux côtés de cet improbable – mais alléchant – duo, on retrouve Fred Williamson, la star de ‘spaghetti western’ William Berger, les habitués des copros que sont Jess Hahn et Jacques Herlin, sans oublier les italiens Vittorio Sanipoli et Guido Leontini.

C'est une production Dino De Laurentiis, l’image est signée Aldo Tonti (« REFLETS DANS UN ŒIL D’OR »). « LES DURS » n’a pas, et c'est même le moins que l’on puisse dire, la réputation d’être un chef-d’œuvre, mais il s’inscrit dans le parcours passionnant du grand Lino et pour cela, devrait être édité proprement en DVD. Au même titre que le remarquable « CADAVRES EXQUIS », lui aussi inédit en France. On attend !

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7 octobre 2012 7 07 /10 /octobre /2012 11:14

« WWW » n’étonnera personne en avouant que le cinéma de Claude Pinoteau, qui vient de mourir à l’âge de 87 ans, n’était pas exactement sa « cup of tea ». Cela n’empêche pas de COLEREreconnaître d’énormes qualités à « LA GIFLE » et « LE SILENCIEUX » deux œuvres très différentes, qu'il tourna avec Lino Ventura.

Nous en profitons donc pour nous étonner de l’absence en DVD (français, en tout cas) d’un autre film du tandem : « L'HOMME EN COLÈRE ».

C'est une copro franco-canadienne tournée en 1979, dans laquelle le grand Lino part à Montréal retrouver son fils disparu. Un suspense, un thriller, aujourd'hui bien oublié, mais qu’on aimerait bien revoir pour s’en faire une idée.

Aux côtés de la star hexagonale, rien moins que Angie Dickinson, Donald Pleasence, Lisa Pelikan, Chris Wiggins et Laurent Malet dans le rôle du fils.

Le scénario est signé Jean-Claude Carrière, la BO est de Claude Bolling et la photo de Jean Boffety.

Le film n’a pas la réputation d’être un chef-d’œuvre, mais est-ce une raison pour qu'il demeure ainsi invisible depuis si longtemps ? Allez, les éditeurs, en hommage posthume à M. Pinoteau !

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5 septembre 2012 3 05 /09 /septembre /2012 09:33

Kirk Douglas créa le rôle de ‘McMurphy’ au théâtre lors de la création de « VOL AU-DESSUS D’UN NID DE COUCOU », une pièce tirée du roman de Ken Kesey. Il tenta longtemps de monter le film, en vain. C'est son fils Michael, une dizaine d’années plus tard, qui parvint à produire le classique qu’on connaît aujourd'hui. Mais il jugea son père trop âgé et... le remplaça par Jack Nicholson !  Dans ses mémoires, Kirk admet que la pilule fut dure à avaler et qu'il regretta toujours cette opportunité.

Cette introduction pour parler de « AMOS », un téléfilm de 1985, qui attira l’acteur par sa ressemblance évidente avec le roman de Kesey. Également tiré d’un livre, « AMOS » transposait l’action d’un hôpital psychiatrique à une maison de retraite. Douglas joue ‘Amos Lasher’, un vieil homme (de dix ans plus âgé que l’acteur quand il tourna le film) qui vient de perdre sa femme et se retrouve « chez les vieux », face à une terrifiante infirmière-chef incarnée par Elizabeth Montgomery, qui maltraite ses pensionnaires, telle une émule de Louise Fletcher. Spartacus rhumatisant mais insoumis, Amos va mener la révolte des seniors.

AMOS

Réalisé par Michael Tuchner, photographié par Fred Koenekamp, musiqué par rien moins que… Georges Delerue et produit par Peter, un autre fils de Kirk (affaire de famille, décidément), « AMOS » est également interprété par Dorothy McGuire, Pat Morita, Ray Walston, Jerry Hausner et Don Keefer.

Dans « LE FILS DU CHIFFONNIER », Kirk Douglas considère que c'est un de ses meilleurs rôles et affirme que le film changea la perception qu'avait le public des maisons de retraite.

 

Alors pourquoi pas une sortie en DVD ?

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20 juillet 2012 5 20 /07 /juillet /2012 07:44

Il y a des films comme ça, dont personne n’a JAMAIS entendu parler. Des mystères sur GOLDFARBcelluloïd qui ont pourtant bénéficié de budgets importants, sur lesquels des professionnels ont œuvré, qui avaient même des stars à leur générique… Un exemple ? « L’ENCOMBRANT MONSIEUR JOHN ».

Inconnu au bataillon. C'est une comédie de 1965, réalisée en CinémaScope par J. Lee-Thompson et qui racontait l’histoire d’un ex-joueur de foot (Richard Crenna) se retrouvant dans le royaume de ‘Fawzia’ pour coacher le fils du roi (Peter Ustinov). Le casting est aussi riche qu’étonnant, puisqu’on retrouve Shirley MacLaine en journaliste intrépide, Wilfrid Hyde-White, Scott Brady, Jim Backus, Harry Morgan, Jerry Orbach, Jackie Coogan, Barbara Bouchet, les débutants James Brolin et Teri Garr. Et même – non-mentionné au générique – ce vieux Telly Savalas en « recruteur du harem » !

La BO était assurée par John Williams et, cerise sur le gâteau, le scénario était l’œuvre de William Peter Blatty, l’auteur de « L’EXORCISTE » qui apparaissait également dans le film dans un rôle de… derviche !

Noté 5.3/10 sur IMDB, jamais édité en vidéo, jamais diffusé à la TV, ce film introuvable titille la curiosité du cinéphile excavateur. Alors, et à ses risques et périls, « WWW » le réclame !

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15 juillet 2012 7 15 /07 /juillet /2012 13:22

SANCTUARYEn hommage au producteur Richard D. Zanuck, fils de Darryl, à qui nous devons « L’ARNAQUE » et « LES DENTS DE LA MER » et qui vient de nous quitter, « WWW » s’empresse de réclamer à cor et à cri un de ses premiers films : « SANCTUAIRE », réalisé en 1961 par Tony Richardson et absolument introuvable en DVD.

Inspiré de William Faulkner, le scénario suit le destin de la fille (Lee Remick) d’un gouverneur du vieux Sud, jadis violée par un cajun (Yves Montand, ce n’est pas une blague !), qu'elle voit ressurgir dans sa vie, alors qu'elle est mariée et veut oublier le passé. Un passé particulièrement sordide…

Outre les deux vedettes, on a également droit à Bradford Dillman, Harry Townes, Strother Martin, Odetta et Reta Shaw. La BO est signée Alex North, le film fut tourné en CinémaScope et en noir & blanc.

Alors, est-ce un bon film ? Il n’a pas mauvaise presse, il est noté 6.7/10 sur IMDB et il faut avouer que la curiosité est titillée. Après tout, l’interprète de Claude Sautet ne s’y appelle-t-il pas ‘Candy Man’ ?

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9 juillet 2012 1 09 /07 /juillet /2012 08:38

CHINAQui donc est ‘Hu Chang’ ? C'est le patron chinois d’un tripot à Shanghai, le « Dragon Vert ». Une crapule vénale qui n’a de cesse de mettre la main sur des pierres précieuses. Et alors, me direz-vous ? Pourquoi « WWW » s’intéresse-t-il à ce fourbe ? Mais parce qu'il s’agit du tout premier rôle au cinéma d’Ernest Borgnine qui nous a quittés hier ! Et qu’en plus, c'était apparemment un rôle assez central et important. Pour être plus précis, c'était son troisième tournage, mais le premier film à être sorti en salles.

Il s’agit de « CORSAIRE DE CHINE », une série B tournée en 1951 par Ray Nazzaro. Les vedettes (enfin – les têtes d’affiche, plutôt !) en étaient Jon Hall, Lisa Ferraday, Ron Randell, Douglas Kennedy. Parmi les seconds rôles, on reconnaît tout de même John Dehner, Philip Ahn, Angela Loo.

Aucun autre nom familier au générique. Le film dure 1 H 16, il est en noir & blanc. Dans ses mémoires, l’acteur en gardait un souvenir ému : « Ils me collaient des bandes adhésives pour étirer mes yeux. Je les portais pendant toute la journée. Je ne voyais foutrement pas où je mettais les pieds ».

Évidemment, tout ça n’a rien de particulièrement attractif pour un éditeur (ou même un acheteur, pour être tout à fait franc !), mais quoi, c'est le premier film d’Ernie. Et il joue un Chinois ! ON VEUT VOIR ÇA !!!

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1 juillet 2012 7 01 /07 /juillet /2012 10:40

« WWW » garde un lointain mais plaisant souvenir de « DÉTECTIVE COMME BOGARTBOGART », un film de 1980 dans lequel un ex-flic devenu ‘privé’ et obsédé par Humphrey Bogart, se faire refaire le visage pour lui ressembler et ouvre une agence de détectives sous le pseudonyme de ‘Sam Marlow’. Une double nostalgie donc, puisque les déjà lointaines années 80 se souvenaient des antédiluviennes années 40 !

Robert Sacchi qui s’était fait connaître dans un ‘one-man-show’ où il imitait Bogie, tient le rôle principal et ressemblait vraiment beaucoup à son modèle. Son personnage se retrouve plongé dans une ambiance truffée de clins d’œil à la carrière de la star de la Warner.

Autour de lui, on voit Franco Nero, Olivia Hussey, Michelle Philips, Victor Buono en ‘fat man’ de service, Herbert Lom, Sybil Danning, Philip Baker Hall et en clin d’œil à l’âge d’or hollywoodien : Yvonne de Carlo, George Raft (qui fut le rival de Bogart dans les années 40), Mike Mazurki, Henry Wilcoxon.

C'était écrit par Andrew J. Fenady, d'après son propre roman, qui produisit également le film et réalisé par Robert Day, un vétéran de la série télé.

« DÉTECTIVE COMME BOGART » fut édité en zone 1, il y a une dizaine d’années, mais on aimerait bien y jeter un coup d’œil, un de ces jours, dans de bonnes conditions éditoriales. Quelqu’un ?

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31 mai 2012 4 31 /05 /mai /2012 11:28

Tout le monde sait que « LES SORCIÈRES » n’est pas une grande réussite. D'ailleurs, peu de films à sketches des sixties le sont. Alors pourquoi le réclamer ? Tout simplement parce que SORCIERESc'est le dernier film – ou presque – avec Clint Eastwood à son générique qui demeure inédit en DVD. Et aussi en hommage au grand homme pour son 82ème anniversaire.

Tourné en 1967 par rien moins que Mauro Bolognini, Luchino Visconti, Pier Paolo Pasolini, Franco Rossi et Vittorio De Sica, ce film est un écrin à la comédienne Silvana Mangano, offert par son producteur d’époux Dino De Laurentiis.

Présente dans tous les sketches, méconnaissable d’une historiette à l’autre, l’ex-star des années 50 trône au-dessus d’un cast comprenant les noms de Annie Girardot (eh oui !), Francisco Rabal, Marilù Tolo, Alberto Sordi (quand même !), Totò, Laura Betti, Massimo Girotti, les débutants Helmut Berger et Dino Mele (qui jouera le jeune ‘Harmonica’ l’année suivante dans « IL ÉTAIT UNE FOIS DANS L’OUEST »). Et Clint Eastwood, donc ! Sans oublier que la BO est cosignée par Piero Piccioni et… Ennio Morricone.

Eastwood apparaît dans le sketch réalisé par De Sica et incarne ‘Carlo’ le mari binoclard et pantouflard de la Mangano. Déçue par sa vie, celle-ci s’évade dans les fantasmes et la rêverie. Un contremploi pour Clint donc, qui n’a vraiment rien d’inoubliable, mais qui lui permet d’apparaître en costume-cravate (une première !), bien rasé et d’enfiler le temps d'un plan, une tenue de cowboy en cuir noir du plus bel effet.

Alors, ce DVD ?

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