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19 février 2013 2 19 /02 /février /2013 08:44

DRAGNET marvinEn 1951, Lee Marvin débutait au cinéma dans « LA MARINE EST DANS LE LAC ». Un an plus tard, un de ses partenaires dans ce film, Jack Webb, l’invitait dans sa série TV « DRAGNET » et le dirigea lui-même.

L’épisode « THE BIG CAST », est un festival Marvin. Le scénario est en fait un long interrogatoire, qui commence dans une chambre d’hôtel, se poursuit au commissariat et s’achève par la confession du tueur, dans un restaurant où Marvin insiste pour manger bio. Dans le rôle de ‘Henry Elsworth Ross’, Lee Marvin est fascinant en serial killer des autoroutes. Un sociopathe décontracté et plutôt heureux de s’être fait arrêter, qui se confesse sans trop de difficulté aux deux flics venus l’interroger sur la disparition d’un automobiliste. D’abord dans le déni, Marvin se soumet à un détecteur de mensonge, pour finir par avouer douze meurtres totalement gratuits. Pourquoi a-t-il tué ? Pour l’argent bien sûr, mais aussi pour prouver que tuer quelqu’un était « no big deal ». Pas comme au cinéma ou dans les romans policiers. « On donne un ou deux coups sur un type et puis voilà… ».

DRAGNET marvin (1)

Visiblement captivé par son acteur, Webb filme Marvin en gros-plans, allant jusqu'à isoler sa bouche, ses yeux, voire un seul œil ! Étonnant de voir à quel point, même si tôt dans sa carrière, ‘Big Lee’ était déjà en complète possession de ses moyens et de sa technique de jeu.

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26 décembre 2012 3 26 /12 /décembre /2012 16:29

LIFE BALANCE (2)-copie-1Inspiré d’un roman de Georges Simenon, « A LIFE IN THE BALANCE » est une coproduction américano-mexicaine tournée en extérieurs à Mexico. C'est un petit suspense en noir & blanc, concentré sur une seule nuit : un musicien sans le sou (Ricardo Montalban) est soupçonné d’avoir assassiné plusieurs femmes. Mais son fils le petit Paco, a repéré le tueur en série (Lee Marvin) et le piste à travers la ville, laissant des indices aux policiers, afin d’innocenter son père.

L’idée est ingénieuse, mais le film, s’il ne manque pas de charme, peine à décoller et à passionner vraiment. Le dialogue est lourd et moralisateur, les personnages sont tout d’unLIFE BALANCE (1)-copie-1 bloc et la love story entre Montalban et Anne Bancroft (qui joue une Mexicaine !) n’est guère crédible. D'ailleurs, hormis Marvin, tout le monde joue des « locaux » et parle un parfait… anglais. Ce qui n’aide évidemment pas à s’immerger dans l’action. Éternel problème de langage des copros !

Reste qu’un film où Lee Marvin joue un serial killer ne peut pas être complètement mauvais. Sorte de monstre de Frankenstein sans les boulons, le tueur est singulièrement inquiétant. Il se prend pour « la colère de Dieu » et cherche à se rapprocher du gamin qu'il prend en otage. Par quelques touches assez subtiles, Marvin donne vie à ce personnage anonyme et le rend même pathétique. Ce tueur de femmes œuvrant au cran d’arrêt apparaît soudainement comme un vieil enfant égaré, hanté par de terribles démons. Il faut l’avoir vu à l’Église, prier les yeux fermés ou supplier le petit garçon d’être son ami.

Bien sûr, on aurait aimé voir un peu moins Montalban et beaucoup plus Marvin au cours du film, mais ce dernier trouve tout de même l’occasion de moments mémorables et de gros-plans sur son visage en sueur, tourmenté, très frappants.

Bancroft dans la période la moins faste de sa grande carrière, n’a pas grand-chose à faire, Rodolfo Acosta est très bien en flic bienveillant.

LIFE BALANCE-copie-1

Un suspense ramassé et dépaysant, qui aurait certainement gagné à être moins bavard et à perdre moins de temps en scènes mélodramatiques et en justifications inutiles.

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4 décembre 2012 2 04 /12 /décembre /2012 18:28

De « EIGHT IRON MEN » à « THE BIG RED ONE », les films de guerre avec Lee Marvin ont toujours eu une saveur particulière. Certainement parce que l'homme était un authentique héros de la WW2 et qu'il semblait traîner derrière lui ses années de combat. Dans « THE BRIDGE AT CHALONS », un épisode de la série « COMBAT ! » réalisé par Ted Post (« LE MERDIER »), c'est exactement la même chose : Marvin y joue un expert en démolition chargé de faire sauter un pont. Et l’acteur semble être né avec ce casque sur la tête, ce fusil dans les mains qu'il tient avec une curieuse délicatesse. Le sergent ‘Turk’ est un odieux personnage, un soldat hautain, cassant et désagréable, qui se fait haïr de l’équipe chargée de l’escorter au bout de quelques minutes. L’ambiguïté du scénario réside dans le fait que Marvin, pour antipathique qu'il soit, n’a pas complètement tort quant aux critiques qu'il adresse aux G.I.s

COMBAT marvin

Seul Vic Morrow semble comprendre que ce qui ronge le dynamiteur, après des centaines de missions, c'est la peur. Marvin compose un fascinant personnage, constamment à cran, aussi explosif que le matériel qu'il transporte. On ne voit pratiquement jamais ses yeux pendant tout l’épisode, qu'ils soient cachés par l’ombre de son casque ou qu'il les tienne baissés, évitant les contacts avec ses congénères. En fait, il fait penser au célèbre héros de BD de Joe Kubert, le « SERGENT ROCK ». Et parce qu'il est Lee Marvin jusqu'au bout, il refusera de s’excuser à la fin, de remercier l'homme qui lui a sauvé la vie et même de se fendre d’un sourire qui pourrait confirmer qu'il fait partie de l’espèce humaine. Au contraire, sa personnalité aura déteint sur Morrow, qui engueulera ses hommes pour leur comportement pendant la mission !

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28 janvier 2012 6 28 /01 /janvier /2012 11:22

TZ marvin« REAL STEEL » est un gros ‘blockbuster’ bourré de F/X sorti des usines Spielberg. Mais il n’est pas la première adaptation de la nouvelle du grand Richard Matheson, puisque il fut déjà tourné en 1963 par le téléaste Don Weis sous forme d’un court-métrage de 26 minutes en noir & blanc, sous le titre « STEEL ».

C'est un épisode de la 5ème et dernière saison de « THE TWILIGHT ZONE », qui – s’il n’a aucune chance de concurrencer le film de 2011 – bénéficie tout de même d’un atout de poids : Lee Marvin. Celui-ci est absolument remarquable dans le rôle de ‘Steel’ Kelly, un ex-champion de boxe devenu depuis l’interdiction des combats, le manager d’un robot-boxeur qu'il balade de ville en ville pour décrocher de minables combats. C'est le futur (nous sommes en… 1974 !) et le vieux robot de Marvin ne fonctionne plus très bien. Aussi, pour ne pas perdre sa paie de la soirée, quand la machine tombe définitivement en panne, Marvin convainc-t-il son soigneur-mécano de le laisser combattre sur le ring à la place du robot. Il sera bien sûr salement massacré pour un salaire de misère.

TZ marvin (1)

Fauché et tourné dans quelques décors minimalistes, « STEEL » tient tout entier par la performance de Lee Marvin, qui incarne ce ringard malchanceux, ce ‘loser’ né, avec une émotion inattendue et plutôt rare chez lui. La scène après le match, où maquillé pour ressembler à un cyborg, il est étendu sur le sol du vestiaire et refuse de perdre espoir, envers et contre tout, est tout simplement magistrale. Oui, un bon Marvin vaut bien tous les F/X numériques du monde…

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27 janvier 2012 5 27 /01 /janvier /2012 12:22

« ROBBER’S ROOST » est un épisode de la 2ème saison de la série « M-SQUAD » et compte parmi les plus banals qu'il soit donné de voir.

Enquêtant sur un braquage, le lieutenant Ballinger (Lee Marvin) tombe sur un jeune homme chargé de livrer un paquet suspect. Celui-ci n’a rien à voir avec le hold-up, mais pour ne pas finir en prison, il va se démener et conduire les flics jusqu'aux véritables coupables, au prix de sa vie.

MSQUAD

L’épisode est poussif, les comédiens sont routiniers, hormis la logeuse-complice dont la logorrhée verbale égare Marvin et son (très vieux et très fatigué) capitaine pendant qu'ils visitent son immeuble. À noter pour le pinailleur professionnel : les extérieurs ont été filmés en hiver, dans la neige alors que les plans « de coupe » de Marvin en voiture issus d’une banque d’images réutilisés dans tous les épisodes, sont très visiblement tournés en été.

Le marvinophile attentif pourra déceler dans le jeu de l’acteur une évidente lassitude proche de la démission. Mais vu le scénario, il a des excuses…

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7 janvier 2012 6 07 /01 /janvier /2012 22:48

DELTAFORCE (3)En 1977, Menahem Golan réalisait « OPÉRATION THUNDERBOLT », un des trois films DELTAFORCE (2)consacrés au raid israélien sur Entebbe. Pourquoi a-t-il ressenti le besoin d’en faire un quasi-remake (la réalité historique en moins) dix ans plusDELTAFORCE (1) tard ? Car tout sonne faux dans « DELTA FORCE ». Tout est confit de clichés, tout est bidonné, prévisible, jusqu'à la BO d’une ringardise à faire dresser les cheveux sur la tête.

Pour traiter d’un détournement d’avion de ligne sur Beyrouth par des terroristes palestiniens, Golan engage un casting de has-beens vétérans des films-catastrophe et tente de crédibiliser son film avec de grands noms comme Lee Marvin et – encore plus incongru – Hanna Schygulla qui a bien du DELTAFORCEmérite d'avoir survécu à ce rôle complètement grotesque d’hôtesse de l’air allemande qui essaie de faire sa mea culpa pour les nazis. Ainsi, alors que les pauvres Martin Balsam (qui tenait rigoureusement le même rôle dans un des téléfilms sur Entebbe !)Robert Vaughn, George Kennedy, l’inévitable Shelley Winters ressortent leur vieille routine d’un œil blasé en pensant au chèque, le premier rôle est tenu par le décourageant Chuck Norris. Il faut l’avoir vu en ‘commando’, avec ses cheveux longs et sa barbe, sa moto lance-roquettes, ses poses guerrières et son regard vide. Seul Robert DELTAFORCE (4)Forster semble faire son travail avec un tant soit peu de sérieux. Il est étonnamment crédible en leader des terroristes, même si le rôle est écrit avec un total manichéisme. Au moins ne se ridiculise-t-il pas. Enfin... Pas trop. 

Quant à Marvin, seule et unique raison d’avoir vu « DELTA FORCE » jusqu'au bout, disons qu'il n’a hélas, pas réussi sa sortie. C'est en effet son dernier film et il faut beaucoup d’indulgence et de crédulité pour imaginer une seconde que l’U.S. Army enverrait un vieillard aussi délabré physiquement pour mener une attaque commando. On est tout de même content de le revoir une dernière fois et d’entendre cette voix inimitable beugler ses ultimes ordres à ses troupes. La multitude de personnages et d'actions parallèles fait qu'on ne le voit pas très souvent... 

Malgré sa débauche de moyens, sa pyrotechnie élaborée, « DELTA FORCE » est un vrai, un pur nanar. Durant toute la projection, on ne cesse de penser à « Y A-T-IL UN PILOTE DANS L’AVION ? », tant le film de Golan frise involontairement le pastiche.

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7 janvier 2012 6 07 /01 /janvier /2012 16:05

8 IRON MEN (2)Le principal intérêt de « EIGHT IRON MEN » est d’être le tout premier rôle principal de 8 IRON MEN (1)Lee Marvin, à peine une année après ses débuts à l’écran. Il n’y tient pas vraiment la vedette, puisque tous les personnages ont un temps de présence à peu près équivalent, mais il occupe tout de même l’écran du début à la fin. Et avec une présence et une autorité que devraient lui envier bien des novices !

Réalisé par l’inégal Edward Dmytryk, ce film de guerre raconte la journée d’une escouade planquée dans les ruines d’une ville bombardée. Les hommes s’ennuient, radotent, perdent la boule et la tension monte quand l’un d’eux ne rentre pas de patrouille, coincé dans un trou plein d’eau par un sniper. Faut-il désobéir aux ordres et aller le8 IRON MEN (3) chercher ? Faut-il l’abandonner à son sort ? Le scénario tiré d’une pièce de théâtre est terriblement statique. Ça parle sans discontinuer et les rares aérations sont affligeantes : on voit les fantasmes de deux des soldats, des saynètes ridicules et se voulant comiques, les montrant aux bras de pin-ups énamourées. Une abomination certaine-ment due à la patte de quelque ‘executive’ exigeant des femmes au générique (et sur l’affiche !).

Si les ‘comic reliefs’ – l’aldrichien Nick Dennis inclus – cabotinent à outrance et rendent le film légèrement pénible, Richard Kiley est très bien en soudard rendu cinglé par l’attente, à l’extrême limite de 8 IRON MENdevenir psychopathe. Et Marvin se taille la part du lion en sergent rugueux et discipliné, tiraillé entre l’obéissance aveugle et la camaraderie. Le film se clôt sur un gros-plan de l’acteur, jetant un dernier coup d’œil à cette maison dévastée où il vient de passer deux semaines et crachant un grand jet de salive en direction de la caméra. Du grand Lee Marvin.

Les décors sont minimalistes mais évocateurs, quelques répliques font mouche, le dilemme parvient à maintenir l’attention jusqu'au bout, mais « EIGHT IRON MEN » peine à décoller et à passionner vraiment. À ranger néanmoins dans la filmo WW2 du grand Lee, avec « ATTAQUE », « 12 SALOPARDS » et « THE BIG RED ONE ».

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17 décembre 2011 6 17 /12 /décembre /2011 09:22

« THE JOSE MORALES STORY » est le 1er épisode de « LA GRANDE CARAVANE » auquel participa Lee Marvin. Dirigé par Virgil Vogel, l’acteur qui ne refusait jamais aucun défi, joue ici le rôle-titre : un bandido mexicain qui attaque une partie de la caravane avec sa bande et tombe, par un hallucinant hasard, sur Lon Chaney, Jr. qu’il n’a pas vu depuis 30 ans. Marvin était alors un soldat de l’armée du général Santa Anna et Chaney un déserteur de Fort Alamo qui l’avait blessé pour s’enfuir. Assiégé par les Mescaleros, les deux ennemis jurés vont devenir amis et même sacrifier leur vie pour sauver celle de leurs compagnons d’infortune. C'est la première vraie confrontation entre ces deux « tronches » qui n’avaient fait que se croiser de loin dans « LA PEUR AU VENTRE » ou « POUR QUE VIVENT LES HOMMES ».

WAGONTRAIN marvin

Enduit d’un épais maquillage luisant, enterré sous des moustaches et sourcils postiches, Marvin en fait – évidemment ! – des kilos, jouant de la machete avec un accent étonnamment convaincant, mais ajoutant une touche d’humanité à son personnage, qui affirme plusieurs fois que tuer le rend physiquement malade. Immanquable pour le marvinophile !

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18 août 2011 4 18 /08 /août /2011 16:48

AVALANCHE EXPRESS (2)Quelle misère… Réunir deux monstres sacrés comme Robert Shaw et Lee Marvin pour les faire jouer dans « AVALANCHE EXPRESS ». Et quel mystère surtout, qu'ils aient accepté AVALANCHE EXPRESS (1)d’apparaître dans un machin pareil !

Ersatz des films d’espionnage des années 60 scénarisé par le pourtant estimable Abraham Polonsky, ce film n’est qu’une masse inerte et flasque, qui s’étire de trajets en train en fusillades, d’explosions en simili films-catastrophe (l’avalanche du titre, l’attaque maritime à la fin, l’explosion d’un pont, etc.), sans jamais éveiller le moindre soupçon d’intérêt. Shaw – dont ce fut le dernier rôle, hélas – joue un haut responsable russe qui fuit à l'Ouest. Il est protégé par Marvin, un as de la CIA flanqué de son « ex » Linda Evans, par ailleurs très en beauté. Ensemble, ils traversent une bonne partie de l’Europe en train, traqués par Maximilian Schell qui se déguise avec une fausse barbe (on se demande encore pourquoi !) et des skieurs en passe-montagne plus ou moins terroristes.

C'est d’un ennui titanesque, la réalisation est obsolète, les héros sont très fatigués. Marvin en particulier ne fait même pas l’effort de faire semblant d’y croire : il traîne une expressionAVALANCHE EXPRESS (3) lasse et polie, probablement conscient qu'il a vingt ans de trop pour ce genre de rôle, bref qu'il est « too old for this shit ». Idem pour Shaw, dont le personnage n’a strictement aucune épaisseur. On croise de vieilles connaissances comme Mike Connors ou Horst Buchholz, venus pour la balade touristique probablement très grassement rémunérée.

On se souvient que Robert Shaw était devenu une star aux U.S.A. grâce au rôle du pêcheur dans « LES DENTS DE LA MER », un personnage écrit pour Lee Marvin. Cette rencontre entre vieux ‘tough guys’ aurait pu générer quelques étincelles. Là, c'était déjà un peu tard…

AVALANCHE EXPRESS

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13 août 2011 6 13 /08 /août /2011 16:52

RACK (1)Adapté d’un téléfilm ‘live’ de Rod Serling, « THE RACK » (litt. : « LA TORTURE ») est un film de prétoire dans la lignée de « OURAGAN SUR LE CAINE », mais annonçant plutôt par RACKson thème « UN CRIME DANS LA TÊTE ».

Torturé pendant la guerre de Corée, le capitaine Paul Newman aRACK (2) collaboré avec l’ennemi. À son retour au pays, il passe en cour martiale et doit expliquer pourquoi et dans quelles circonstances il a craqué. Le sujet est intéressant, le cast composé du haut-du-panier de l’époque, mais le film – malgré de nombreuses qualités – peine à enthousiasmer. D’abord, le personnage de l’accusé est peu sympathique, c'est un geignard sans caractère, que Newman incarne avec toute la panoplie « Actors Studio » dont il était coutumier dans les années 50. Il a d’excellents moments, comme son interrogatoire, mais n’arrive pas à donner vraiment vie à son rôle. Les enjeux du procès lui-même s’effilochent petit à petit. Le problème n’est plus RACK (3)de savoir s’il est coupable ou non, s’il a des excuses ou non, mais d’analyser s’il a réellement « craqué » ou a seulement eu peur de craquer. C'est un peu alambiqué et tiré par les cheveux et le film s’en trouve dévitalisé quand il arrive à son terme.

Walter Pidgeon est remarquable dans le rôle du père, un colonel incapable d’exprimer ses sentiments. Edmond O’Brien et Wendell Corey sont également parfaits en avocats opposés. Anne Francis est très touchante en belle-sœur, veuve de guerre, Lee Marvin apparaît dans trois séquences en officier horriblement torturé lors de sa détention, qui témoigne à charge et finit par ôter sa chemise pour dévoiler son corps mutilé. Marvin se retrouvera dans la position de Newman quelques années plus tard, pour un téléfilm. Et on aperçoit quelques figurants qui feront leur chemin comme Dean Jones ou Robert Blake.

 

À NOTER : Pidgeon et Anne Francis jouaient un père et sa fille dans le légendaire « PLANÈTE INTERDITE ». Newman et Marvin se retrouveront quinze ans plus tard pour « LES INDÉSIRABLES ».

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