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26 mai 2010 3 26 /05 /mai /2010 13:21

Rendu célèbre par la série western « TALES OF WELLS FARGO », le suave Dale RobertsonIRON HORSE endosse un autre rôle dans une série ayant également trait au transport dans l'Ouest : « LE CHEVAL DE FER » tournée en 1966. Il y incarne cette fois l’élégant Ben Calhoun, un joueur professionnel qui a gagné une ligne de chemin de fer au poker et a décidé de la mener d’une côte à l’autre, malgré d’énormes problèmes financiers qu'il n’avait pas prévu. Il est épaulé par son ingénieur Gary Collins, le jeune Bob Random et Ellen Burstyn qui apparut dans quatre épisodes.

La série connut deux saisons et 47 épisodes de 52 minutes, réalisés entre autres par Leo Penn, Laslo Benedek, Paul Henreid, Jesse Hibbs et… Samuel Fuller qui en signa six, et elle se déroule dans le Wyoming dans les années 1870.

Parmi les ‘guest stars’ cherchant généralement à freiner l’avancée des rails sur la prairie : Gene Hackman, Warren Oates, Gloria Grahame, Ed Asner, James Best, G.D. Spradlin, Victor Jory, Rodolfo Acosta, Royal Dano, Kelly Jean Peters, Sheree North, Charles Grodin, Anthony Zerbe, John Ireland, Michael Rennie, Russ Tamblyn, Linda Cristal, Strother Martin, Karen Black.

« LE CHEVAL DE FER » fut diffusé en France il y a bien longtemps, mais la BO  de Dominic Frontiere hante encore bien des mémoires… Voir le lien ci-dessous :

 

http://www.youtube.com/watch?v=TyyaLdKhjRs

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23 mai 2010 7 23 /05 /mai /2010 18:03

« A QUESTION OF ANSWERS » est l’épisode double qui ouvrit la 3ème saison de la série « KOJAK ». Écrit sur 100 minutes, le scénario a la richesse et la complexité d’un long-métrage de l’époque dans la lignée des « SERPICO » ou « LE PRINCE DE NEW YORK » et n’est pas très loin de pouvoir rivaliser avec eux sur pas mal de points.

KOJAK wallach

Kojak associé à un procureur, utilise un ami d’enfance comme « chèvre » pour coincer un pro de l’extorsion. Le deal tournera mal et l’ami perdra la vie. Sur cette trame, « A QUESTION OF ANSWERS » brosse une belle galerie de crapules, qu'elles soient du bon ou KOJAK wallach2du mauvais côté de la loi. L’épisode bénéficie d’un casting extraordinaire : Eli Wallach, le seul, l'unique, joue ce petit trafiquant (grec comme Kojak), magouilleur mais sympathique, un peu minable mais capable d’héroïsme. Ses scènes avec Telly Savalas sont extrêmement bien écrites et leur relation est touchante. La scène où Kojak revalorise Wallach aux yeux de son fils, est même un petit bijou de finesse. Outre Jennifer Warren en avocate, on reconnaît Michael V. Gazzo, Jerry Orbach en D.A. planche pourrie et le futur Salieri de « AMADEUS », F. Murray Abraham excellent en gros bras très immonde.

On retrouve là-dedans tout le charme des polars des seventies : la photo crue, le dialogue du tac-au-tac enregistré en direct, New York et ses extérieurs incomparables et même une poursuite de voiture, figure obligée de cette période. Dans ses bons jours – comme c'est le cas ici – « KOJAK », c'était presque du Sidney Lumet.

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22 mai 2010 6 22 /05 /mai /2010 20:31

STONEY BURKE (1)« STONEY BURKE » est une série western « contemporaine », située dans les sixties et narrant les aventures d’un champion de rodéo vaquant d’un concours à l’autre. Un par épisode, en fait ! Les 32 épisodes en noir & blanc furent tournés entre 1962 et ’63 et comptèrent Tom Gries, Leslie Stevens et Laslo Benedek parmi les réalisateurs.STONEY BURKE

C'est Jack Lord, jusque là plus connu comme « bad guy » et récemment apparu dans « JAMES BOND 007 CONTRE DR NO », qui interprète le viril Stoney. À ses côtés en semi-récurrents les indispensables Warren Oates et Bruce Dern tournèrent quelques épisodes en collègues.

Parmi les ‘guest stars’ : Ina Balin, Ben Johnson (qui fut réellement champion à ce sport), Harry Dean Stanton, Michael Parks, Strother Martin, le vénérable James Mason, Robert Webber, Mariette Hartley, Cloris Leachman, Jim Davis, Dyan Cannon, Simon Oakland, Jeanne Cooper, Carroll O’Connor, William Smith, le très prolifique Robert Duvall (sans son casque), Henry Silva, Elizabeth Ashley, Ed Asner, Harry Carey, Jr. et – last but not leastJames Coburn.

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22 mai 2010 6 22 /05 /mai /2010 12:21

Quand on pense à l’association des mots Stallone et flic, on pense instantanément à l’inénarrable « COBRA ». Mais c'est oublier un peu vite que juste avant de tourner le premier « ROCKY », l’acteur apparut dans un épisode de la série « KOJAK » intitulé : « MY BROTHER, MY ENEMY ».

Stallone y joue Daley, un policier de base qui lors d ‘une mission abat un enfant dans un mauvais réflexe et couvre lâchement le meurtre. Tiraillé entre le besoin de protéger les siens et la volonté de justice, le lieutenant Kojak ira jusqu'au bout de l’enquête.

C'est un excellent épisode d’une série ancrée dans les seventies, mais qui n’a rien perdu de son authenticité « new-yorkaise ». Telly Savalas y est formidable de charisme moqueur, de cynisme aigre-doux.

KOJAK Stallone

Stallone lui, commence déjà à émerger de son état de semi-figurant : son premier gros-plan le montre avec une casquette de laine, un crayon sur l’oreille (?), ensuite il change de tenue à chacune de ses apparitions. Si on le voit relativement peu au cours de l’épisode, il a une grosse scène à la fin, sur le toit de l’immeuble où eut lieu le drame. Un monologue « à la Rambo » où gesticulant tel un disciple de Lee Strasberg, il tente de justifier son acte face à Kojak. Criant, moulinant, agitant une branche feuillue trouvée là, l’acteur nous offre un bel échantillon de ce qui fera bientôt la gloire du futur ‘Sly’.

À noter – pour rester dans le domaine de la prémonition – que le malfrat que poursuivait Daley, est incarné par Charles Napier, qui sera sept ans plus tard le saligaud qui enverra Rambo à la mort dans « RAMBO 2 – LA MISSION ».

Historique, donc…

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18 mai 2010 2 18 /05 /mai /2010 19:00

Un des premiers épisodes de la série « TWILIGHT ZONE » fut un western de 26 minutes écrit par Rod Serling : « MR. DENTON ON DOOMSDAY » prend pour (anti)héros un ancien as de la gâchette devenu l’ivrogne du village. Moqué et humilié par les fiers-à-bras du coin, il croisera la route d’un étrange bonhomme dans sa carriole qui lui offrira une fiole contenant une potion magique capable de refaire de lui le meilleur tireur de l'Ouest… pendant dix secondes.

T. ZONE M. Denton on doomsday

Cette gentille petite fable à la morale sympathique, se déroule dans des décors vus et revus mille fois dans « GUNSMOKE » ou « AU NOM DE LA LOI » et vaut surtout pour la richesse de son casting. En clochard crasseux retrouvant sa dignité, Dan Duryea vétéran du genre est excellent, impliqué et intense comme s’il s’agissait du rôle de sa vie. Autour de lui, de futurs piliers des séries TV comme Martin Landau toutes dents dehors, en crétin odieux qui trouve une juste punition et se prend même une baffe magistrale, Jeanne Cooper en entraîneuse de saloon émue par la déchéance de Denton et un tout jeune Doug McClure en pistolero pressé d’en découdre.

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15 mai 2010 6 15 /05 /mai /2010 16:39

DESPERATE TRAIL (2)L’influence du « BONNIE & CLYDE » d’Arthur Penn se fait ressentir dès les premières séquences, et la construction du scénario ne fait que confirmer l’analogie : le film débute DESPERATE TRAILcomme une sorte de parodie de western avec ses personnages archétypiques se jouant de leurs poursuivants, puis le ton s’assombrit progressivement pour devenir franchement noir, puis très noir sur la fin.

« THE DESPERATE TRAIL » est un bon téléfilm qui tient surtout à la qualité de ses personnages, car il est très moyennement filmé (photo excessivement douce et abus de ralentis) et à une façon de montrer la violence qu’on n’avait pas vue depuis les seventies, avec ses impacts de balles bien « hard » et ses giclures de sang. On voit même un pendu s’oublier dans son pantalon ! Un détail tout à fait réaliste, mais jamais vu à l’écran.

Le fan de Sam Elliott sera surpris de le voir endosser un rôle inhabituel de « méchant » particulièrement antipathique. Un marshal traquant la femme qui a tué son fils, même si celle-ci avait de bonnes raisons, vu qu'il la battait comme plâtre.DESPERATE TRAIL (1) On s’attend à un revirement, une seconde couche dans le personnage, mais non : Elliott est et demeure un salopard insensible et sadique qui n’hésite pas à torturer un infirme. Déstabilisant ! Le couple de hors-la-loi est campé par la falot mais plutôt bon Craig Scheffer et surtout par Linda Fiorentino, impeccable en ‘tough girl’ à la gâchette sensible.

Que l’admirateur de Sam Elliott soit donc prévenu : il y joue un personnage peu recommandable et n’a de plus, pas un rôle très développé. Ce qui n’empêche pas « THE DESPERATE TRAIL » d’être un agréable western à l’ancienne à la façon des « CHAROGNARDS ».

 

À NOTER : le téléfilm fut diffusé en France sous le titre des plus étranges de « LA MORT POUR VIVRE ». Décidément, les décennies passent et les traductions de titres de westerns sont toujours aussi obscures !

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12 mai 2010 3 12 /05 /mai /2010 18:41

SABER RIVERInspiré d’un roman d’Elmore Leonard, « LAST STAND AT SABER RIVER » s’inscrit parfaitement dans la filmo western-téléfilm de Tom Selleck, qui incarne un personnage traditionnel de héros revenant de la guerre écœuré par les combats et devant lutter pour récupérer sesSABER RIVER (2) biens.

Mais le scénario esquive à dessein tous les clichés avec une belle maestria : Selleck s’efface derrière sa femme, une dure à cuire habile au fusil, qui lui sauvera la mise à plusieurs reprises. Le visage émacié, endurci, Suzy Amis est remarquable dans ce rôle à la Sissy Spacek, redorant le blason de la femme dans le western. Forte, déterminée, rancunière, ne versant pas une larme, elle endosse magnifiquement le machisme habituellement réservé aux cowboys. Et ses retrouvailles avec ce mari qu'elle croyait mort, ne sont pas aisées. Il en vient à se demander si elle l’aime encore. Même les ‘bad guys’ ne sont pas tout d’un bloc : Keith Carradine finit par retourner sa veste et par aider le héros et on l’entend même dire qu'il avait tort et s’excuser. Une première dans le genre !

Le film prend son temps, laisse exister les personnages sans jamais les caricaturer. Même la fille des puissants ranchers, si elle est quelque peu allumeuse, n’est pas bêtement condamnée par les auteurs. Dans un cast plutôt riche, on reconnaît également le vétéran Harry Carey, Jr. qui aura vraiment tout traversé : de John Ford aux téléfilms, en passant par le spaghetti western. Et puis David Carradine en ex-officier peu sympathique et le petit Haley Joel Osment du « SIXIÈME SENS ».

SABER RIVER (1)

Il est injuste que ce genre de téléfilms, généralement produits par Selleck ou Sam Elliott, ne soient jamais cités dans la pérennité du western américain. Car pour quelques rares films de cinéma, ceux sont véritablement ces modestes artisans qui ont fait perdurer notre genre préféré.

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11 mai 2010 2 11 /05 /mai /2010 17:47

Qui sait qu’en 1966, l’année où il tourna ses deux westerns avec Monte Hellman, Jack Nicholson apparut dans quatre films intitulés « A PATIENT LOST / UN PATIENT PERDU », « WHAT HAPPENED TO ALL THE SUNSHINE AND ROSES ? / QUE SONT DEVENUS LES RAYONS DE SOLEIL ET LES ROSES ? », « THE TASTE OF CROW / LE GOÛT DU CORBEAU » et « OUT OF A CONCRETE TOWER / SORTI D’UNE TOUR DE BÉTON », avec à ses cotés Joanna Pettet, Martin Balsam et William Shatner ?

Personne ? Normal. Il s’agit de quatre épisodes de la série TV médicale « LE JEUNE DOCTEUR KILDARE », qui révéla Richard Chamberlain, au côté du vétéran Raymond Massey. Tous réalisés par l’ex-acteur Alf Kjellin, ces films de 52 minutes offraient au futur Joker le rôle de Jaime Angel, un ‘hispano’ apparemment.KILDARE-copie-1

À moins d’une réédition-miracle en zone 1, il y a peu de chances qu’on découvre un jour cette série. C'est l’ahurissante richesse de son casting de « guest stars » qui nous fait oublier qu'il ne s’agit pas d’un western : Anne Francis, Ellen Burstyn, Joseph Cotten, Dorothy Malone, Mary Astor, nos duettistes préférés : Lee Marvin (deux fois en médecin) et Charles Bronson (en malade), Robert Redford, Carolyn Jones, Steven Hill, Bill ‘Hulk’ Bixby, Claire Trevor, Olympia Dukakis (débutante), James Caan et Tom Tryon partenaires avant « LES COMPAGNONS DE LA GLOIRE », Henry Silva, Robert Culp, Peter Falk, Brian Keith, Leonard Nimoy, George Kennedy, James Whitmore, Lauren Bacall (pas mal !), Ed Asner, Yvette Mimieux, Gena Rowlands (ah ! Quand même !), Claude Rains, Anne Baxter, Lola Albright, Walter Matthau (bigre !), Mercedes McCambridge, Leslie Nielsen, Angie Dickinson, James Mason (houlà !), Sam Waterston, Teri Garr, Cloris Leachman, Fred Astaire (quoi ???), James Earl Jones, Lesley Ann Warren et George Kennedy. Un vrai who’s who hollywoodien des sixties !

La série dura cinq saisons de 1961 à ‘66 et fit de Chamberlain une star du petit écran. On était bien loin du corrosif « DR. HOUSE » et même du réalisme de « URGENCES », mais le défilé de stars est vraiment intrigant…

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18 avril 2010 7 18 /04 /avril /2010 18:28

BLOOD ORCHIDSSuperbe téléfilm en deux parties, « LA FLEUR ENSANGLANTÉE » est écrit par l’auteur du roman original et foisonne d’intrigues, de sous-intrigues, de personnages intéressants, dans BLOOD ORCHIDS (1)une atmosphère évoquant « TANT QU'IL Y AURA DES HOMMES » et les drames sudistes du genre « DU SILENCE ET DES OMBRES ».

Alors que le scénario se focalise sur un flic d’Hawaii, joué par Kris Kristofferson dans un de ses plus beaux rôles, les vrais protagonistes restent à l’arrière-plan : la patronne d’une plantation, une colonialiste inflexible prête à tout – vraiment tout ! – pour préserver sa position, et la princesse des îles, réduite à l’exil et l’humiliation qui voit dans un procès pour viol, l’occasion de remettre chacun à sa juste place. Le film est autant une leçon d’Histoire qu’un excellent ‘courtroom drama’, qu’un polar palpitant et même une love story émouvante. Autant dire qu’on ne voit pas passer les 3 H 20 de projection.

Kristofferson prête son étrange silhouette filiforme, son visage juvénile mais parcheminé de rides, à un beau personnage de policier taiseux et révolté par l’injustice. Il est entouré d’unBLOOD ORCHIDS (3) extraordinaire panel de comédiennes : la grande Jane Alexander en femme de fer hautaine, Madeleine Stowe dans un rôle difficile de faux-témoin constamment sur le fil, Susan Blakely impeccable en serveuse désabusée. Seule Sean Young paraît un peu gauche en femme fatale mariée à un vieillard. Celui-ci est campé par José Ferrer en requin du barreau, un emploi qu'il connaît par cœur depuis « OURAGAN SUR LE CAINE ».

Tourné en décors naturels, très bien monté, « LA FLEUR ENSANGLANTÉE » fait partie des vrais classiques de la télé U.S. et n’a pratiquement pas pris une ride.

BLOOD ORCHIDS (2) 

 

À NOTER : le film vient de sortir dans la collection « WARNER ARCHIVES » dans un double DVD et mériterait vraiment d’être édité en zone 2.

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18 avril 2010 7 18 /04 /avril /2010 11:09

La légende de Pat Garrett & Billy the kid, les amis-ennemis de l'Ouest mythique, a été célébrée dans de nombreux films et par de multiples acteurs : Paul Newman et John Dehner dans « LE GAUCHER », Kris Kristofferson et James Coburn dans « PAT GARRETT & BILLY THE KID », Emilio Estevez et William L. Petersen dans « YOUNG GUNS 2 » et même Clu Gulager et Barry Sullivan dans la série TV « THE TALL MAN ».

On connaît moins l’interprétation qu’en ont donnée Robert Walker, Jr. et Allen Case dans « BILLY THE KID », un épisode de la série « AU CŒUR DU TEMPS ». Nos héros en costard-cravate et col roulé caca d’oie atterrissent à Lincoln et assistent à l’évasion du Kid. Costard-cravate pense même l’avoir tué ! Col roulé lui, tombe entre les mains des adjoints de Garrett qui le prennent pour le Kid. Pas facile la vie des voyageurs temporels…

TIME TUNNEL Billy the kid

Quelques chassés-croisés dans des décors fauchés, des stock-shots empruntés à d’autres films, des machines « ultra-modernes » à mourir de rire, et le brushing inaltérable de nos héros font tout le charme de cette série qui a donc offert à nos pistoleros deux visages de plus. Pas les plus inoubliables, il est vrai…

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