Pour toujours, et quoiqu’elle puisse faire, Angie Dickinson restera Feathers, la joueuse-entraîneuse de « RIO BRAVO », qui parvient à faire craquer l’incorruptible shérif John T. Chance, par la seule perfection de ses jambes gainées de bas noir, et la douceur de son sourire. Hormis la série policière « SERGENT ANDERSON », qui fit sa gloire cathodique dans les années 70, la comédienne ne parvint jamais à faire oublier ce premier rôle principal.
En 1958, la belle Angie n’en était pourtant pas à son coup d’essai, et avait déjà tenu ce genre de personnages dans des westerns moins marquants comme « LE MARIAGE EST POUR DEMAIN » ou « L'HOMME AU FUSIL ». Elle trahit son fiancé James Arness dans « GUN THE MAN DOWN », puis joue à ses côtés une Indienne dans un « GUNSMOKE ». Elle prête sa voix à Sarita Montiel pour « LE JUGEMENT DES FLÈCHES », et joue une obsédée de vengeance dans un « HAVE GUN, WILL TRAVEL ».
Elle apparaît en « guest star » dans un nombre considérable de séries western, souvent en femme fatale, mais ne revient au grand écran que pour « LE PISTOLERO DE LA RIVIÈRE ROUGE », où elle tente de stopper un duel à mort. Elle retrouve son rôle d’entraîneuse, cette fois battue par son amant dans « LA VENGEANCE DU SHÉRIF », puis plus légèrement dans « SAM WHISKY LE DUR ».
Elle est partagée entre Willie Nelson et Richard Widmark dans le téléfilm-hommage au genre : « LE DERNIER WESTERN », qui marque d'ailleurs, sa dernière intrusion au Far West.