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21 juillet 2010 3 21 /07 /juillet /2010 20:00

Très curieux épisode de la 3ème saison de « ROUTE 66 », « SUPPOSE I SAID I WAS THE QUEEN OF SPAIN » suit la relation entre un des héros de la série (l’autre, George Maharis, est totalement absent) et une fascinante jeune femme protéiforme.

Est-elle mythomane ? Souffre-t-elle d’une personnalité multiple comme Joanne Woodward dans « LES TROIS VISAGES D’ÈVE » ? Aucune réponse ne sera donnée. Toujours est-il que Lois Nettleton, comédienne-fétiche de Burt Kennedy commence le film en arnaqueuse sexy et mystérieuse qui envoûte le naïf Martin Milner, le poursuit en missionnaire candide au cœur pur et le finit en étudiante exaltée, férue de romans russes et de théâtre. Une vraie prouesse d’actrice qui justifie à elle seule l’existence de ce téléfilm complètement déconnecté du reste de la série.

ROUTE 66 Nettleton

L’ambiance sixties est très bien capturée, les extérieurs habilement exploités et on notera la présence d’un accessoire manifestement encore très rare et « exotique » : une carte de crédit ! Après s’être montré extraordinaire dans un autre épisode de cette série, Robert Duvall affublé d’une perruque noire, apparaît brièvement en collègue de Milner sur le chantier pétrolier où il travaille. Un petit rôle anodin qui « remplace » plus ou moins Maharis le temps de quelques échanges donnant à Milner l'occasion d'exprimer ses sentiments à un tiers.

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17 juillet 2010 6 17 /07 /juillet /2010 18:13

« ROUTE 66 » fut vraiment une série à part, traitant toutes sortes de sujets et explorant tous les genres, selon l’humeur des auteurs.

« WELCOME TO THE WEDDING », épisode de la 3ème saison, est signé George Sherman, réalisateur de westerns et ami de John Wayne, et interprété par Rod Steiger. Ce qui fait quand même un joli générique pour un téléfilm de 52 minutes.

ROUTE 66 Steiger

Si le sujet est tiré par les cheveux, ce qui intéresse ici, c'est le portrait d’un homme. Un tueur enfermé depuis ses 17 ans, qui profite d’un transfert pour s’évader et prend – bien sûr – un de nos héros en otage. Comédien souvent irritant, Steiger joue ici de la « Méthode » à fond : souriant à contretemps, parlant à voix basse, se malaxant la figure à la moindre occasion, il parvient à composer un fascinant sociopathe manipulateur, qui passe son temps à se demander pourquoi il n’a jamais ressenti le moindre sentiment. Vêtu d’un manteau noir, les tempes blanchies, Steiger a rarement été aussi intrigant que dans ce personnage complètement opaque, qui refuse qu’on l’appelle ‘monstre’.

Le scénario peine à intégrer les deux personnages récurrents, et le subplot du mariage d’une de leurs amies semble plaqué, mais cet épisode fait partie des belles réussites de la série et réconcilie avec Rod Steiger, acteur souvent mal dirigé et erratique, qui donne le meilleur de lui-même. À ses côtés, on reconnaît Ed Asner dans un rôle de flic que sa compassion perdra.

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15 juillet 2010 4 15 /07 /juillet /2010 18:09

Le concept de base de la série « ROUTE 66 » était suffisamment flou et flexible, pour se permettre de temps en temps des digressions proches de l’école buissonnière. Ainsi « LIZARD’S LEG AND OWLET’S WING » est-il un épisode de la 3ème saison qui frise la totale pantalonnade et l’hommage à trois légendes du cinéma d’horreur.

Nos deux héros sont engagés comme assistants dans un hôtel de luxe qui accueille un séminaire de secrétaires. Dans le même temps, Boris Karloff, Peter Lorre et Lon Chaney, Jr. se réunissent pour discuter d’un projet de série à soumettre aux networks. Mais pour ce faire, ils doivent d’abord prouver qu'ils font encore peur. Donc, déguisés en monstres, ils entreprennent de terroriser les secrétaires. Elles s’évanouissent toutes à leur vue. Sauf une : elle est amoureuse et n’a pas la tête à autre chose. Voilà pour le sujet !

ROUTE 66 Lorre

C'est tout le charme de ces vieilles séries, que de découvrir des perles pareilles. Le scénario de Stirling Silliphant et aussi absurde qu’idiot, mais les trois vieilles stars visiblement heureuses de se revoir, s’amusent beaucoup à se moquer d’elles-mêmes. Lorre est particulièrement drôle. Alors qu'il signe le registre de l’hôtel sous un faux nom, le concierge lui trouve une incroyable ressemblance avec… Peter Lorre. « C'est extrêmement insultant, non ? » rétorque ‘M’, imperturbable ! Quant à Karloff, il endosse – pour la dernière fois – le masque du monstre de Frankenstein qui fit sa gloire trente ans plus tôt.

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7 juillet 2010 3 07 /07 /juillet /2010 18:00

Ce qui est bien avec les grands acteurs, c'est qu'ils ont été bons tout de suite. Dès leurs débuts. Ainsi, Robert Duvall avait-il à peine trente ans et n’avait pas encore fait ses premiers pas au cinéma, qu'il se montrait déjà extraordinaire dans « BIRDCAGE ON MY FOOT », un épisode de la 2ème saison de la série « ROUTE 66 ».

Pas évident en 1961 et surtout à la TV, de traiter frontalement des problèmes de la drogue. ROUTE 66 Duvall

Dans ce film, Duvall est un junkie complètement à l'Ouest, pris en charge par les deux héros de la série, qui l’enferment un week-end et l’obligent à se sevrer. Peu vraisemblable évidemment, mais ce qui l’est davantage, c'est le jeu de Duvall. Chantonnant d’une voix aiguë, crispé de souffrance, suant et sale, il est saisissant de réalisme. La longue séquence l’opposant à George Maharis qui l’accompagne dans son calvaire est remarquable. On sent une vraie préparation, digne d’un long-métrage.

Écrit avec rigueur et sans pathos par Stirling Silliphant, réalisé par Elliott Silverstein (« UN HOMME NOMMÉ CHEVAL »), cet épisode s’il paraît aujourd'hui un peu simpliste et moralisateur, n’en demeure pas moins un bel effort remis dans son contexte. On notera également une scène de dialogue sur le toit d’un immeuble entre Martin Milner et une jeune femme, philosophant sur la solitude dans le monde moderne et l’indifférence aux autres. Naïf, mais là encore souvenons-nous qu'il s’agit d’une série grand public des sixties !

Quant à Robert Duvall, rien d’étonnant qu'il soit encore, cinquante ans plus tard, un des plus grands comédiens U.S.

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20 juin 2010 7 20 /06 /juin /2010 17:39

ELVIS (1)L'idée a priori surprenante d'opter pour John Carpenter comme réalisateur de ce biopic de Presley se justifie complètement après quelques minutes, par le choix délibéré qu'il fait de tourner le dos à la ELVISmise en scène télévisuelle avec sa photo criarde et ses champs/contrechamps. « LE ROMAN D’ELVIS » ressemble à un film de cinéma, avec ses plans-séquences, ses mouvements de caméra élégants, le soin apporté à l’image et aux décors, son sens de l’ellipse.

Malgré sa longueur de presque trois heures, ce téléfilm vaut bien les « RAY » ou « WALK THE LINE » qui lui succèderont des années plus tard, et le scénario prend une option particulière en axant la destinée d’Elvis sur l’absence de son frère jumeau décédé pendant l’enfance. Les scènes où le chanteur discute avec « Jesse Garon » (en fait son ombre portée sur un mur) sont très bien imaginées et donnent une certaine profondeur au personnage.

Car en dehors de cela, le portrait est très superficiel et ripoliné, omettant la face sombre du rocker, pour le présenter comme un fils-à-maman naïf et légèrement narcissique. C'est l’interprétation extraordinaire de Kurt Russell qui emporte l’adhésion : il s’est tellement immergé dans sonELVIS (2) rôle, qu’à la fin on ne se demande plus s’il ressemble vraiment à Elvis, mais on regrette qu’Elvis n’ait pas davantage ressemblé à Kurt Russell ! Normal que ce rôle l’ait propulsé vedette et qu'il ait ensuite continué son travail avec Carpenter sur plusieurs films devenus des classiques. À ses côtés, Pat Hingle incarne un Colonel Parker étrangement effacé, Season Hubley est une Priscilla moyennement convaincante et on aperçoit Joe Mantegna (‘Mategna’ au générique !) dans le rôle d’un des parasites agglutinés autour de la star. Shelley Winters est irritante comme elle seule sait l’être, en môman larmoyante et adulée.

« LE ROMAN D’ELVIS » devient quelque peu ennuyeux à partir du mariage, mais c'est peut-être aussi parce que la vie de Presley n’avait plus rien de très exaltant. Pour de la télé, c'est de la très grande télé !

ELVIS (3) 

 

À NOTER : Une version de 1 H 45  fut exploitée dans les salles de cinéma. Le petit Kurt Russell était apparu brièvement aux côtés d’Elvis dans « BLONDES, BRUNES, ROUSSES ». L’acteur Bing Russell jouant le père d’Elvis est le propre père de Kurt Russell. Celui-ci incarna un sosie du ‘King’ en 2001 dans « DESTINATION GRACELAND » !

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18 juin 2010 5 18 /06 /juin /2010 10:26

À l’instar de « THE SHIELD » série perverse par excellence, qui poussait le spectateur à prendre fait et cause pour un ripou sans foi ni loi, quand ce n’était pas à encourager ses pires méfaits, « DEXTER » propose comme héros un serial killer sociopathe. Sa seule « qualité », il agit selon un code rigoureux et n’assassine que les criminels qui ont échappé au système judiciaire. Notons au passage que la réussite de la série doit énormément à DEXTER 3 l’acteur Michael C. Hall (le frère homo de « SIX FEET UNDER »), qui parvient à mixer candeur, sadisme, naïveté et machiavélisme avec une maestria inouïe.

La première saison était surprenante, déstabilisante. La seconde un peu plus « raisonnable ». Mais la troisième décolle totalement, en confrontant Dexter à un disciple à l’âme bien plus noire que la sienne. Au sein même de ce fameux ‘système’, un procureur va devenir le pire cauchemar de notre aimable tueur en série. Campé par Jimmy Smits – qu’on n’a jamais vu meilleur – ce D.A. monte progressivement en puissance, devient une sorte de bête fauve incontrôlable, aussi tordu et malin que Dexter, mais sans aucun garde-fou.

La série évolue avec une rare finesse, donne de nouvelles facettes à ses personnages récurrents au lieu de les enfermer dans une routine. Ainsi, Jennifer Carpenter irritante gaffeuse jalouse des premières saisons, devient une belle héroïne imparfaite mais terriblement attachante et le rôle du père qu’on ne voyait qu’en flash-backs illustratifs, apparaît maintenant en « ami imaginaire » de Dexter, incarnation de sa conscience. Une sorte de Geminy Cricket virtuel.

« DEXTER » est une série vraiment à part, qui joue avec les codes de la télévision et parvient à nous faire gober sans aucun mal qu'il peut exister des bons et des méchants serial killers. Rien que ça…

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4 juin 2010 5 04 /06 /juin /2010 11:23

GEEKS (2)Grande angoisse à la vision de la 10ème saison de l’excellente série « NEW YORK – UNITÉ SPÉCIALE » : l’arrivée d’un technicien des ‘forensics’ nommé Stuckey. Un blondinet bavard et gaffeur, une impossible caricature de ‘geek’ qui (heureusement !) n’apparaîtra pas dans la saison suivante. D'ailleurs le flic Chris Meloni – à l’instar du spectateur – n’a jamais pu l’encaisser.

Ce genre de personnage se voulant manifestement un ‘comic relief’ est devenu un fléau dans les séries américaines récentes, depuis l'abominable Marshall dans la série « ALIAS ». Informaticien asocial, probablement puceau, bégayant et en perpétuelle GEEKSdiarrhée verbale, ce second rôle prenait une place tellement importante, qu'il pouvait décourager le public le plus persévérant. Même les fans de Jennifer Garner. C'est dire !

On a revu une version du même archétype dans les premières saisons de « BONES », avec le personnage de Zack un surdoué de l’équipe de Temperance Brennan, au comportement bizarroïde qui fera un tour en Irak, avant de revenir et finir serial killer ! Bon débarras…

Il y a d’autres exemples tout aussi irritants, comme l’exaspérant lieutenant Disher dans « MONK », faire-valoir crétin et envahissant, de plus en plus présent au fil des saisons. En fait la seule qui ait su s’en sortir et créer un personnage intéressant, c'est encore Mary Lynn Rajskub qui a fait de Chloe O’Brian l’informaticienne géniale et ado attardée, une des attractions de la série « 24 HEURES CHRONO » dont elle est pratiquement devenue l’héroïne principale. L’exception qui confirme la règle.

Espérons que cette mode passera vite !

GEEKS (1)

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1 juin 2010 2 01 /06 /juin /2010 19:01

La série « ALFRED HITCHCOCK PRÉSENTE » a tenu plusieurs années sur le principe de l’histoire ‘à chute’. Le problème est que le systématisme de la chose rend les scénarios de plus en plus prévisibles quand ce n’est pas carrément répétitifs.

« A MAN WITH A PROBLEM » propose une situation simple : un homme sur une corniche, au 17ème étage d’un hôtel, prêt à sauter. Et un flic qui vient tenter de l’en dissuader. Le tout est saupoudré de trois flash-backs où le candidat au suicide se remémore sa jeune épouse en train de le quitter pour un autre homme. Seule originalité : le regard nettement misanthrope des auteurs montrant la foule, en bas, implorant le malheureux de sauter pour avoir du spectacle.

HITCHCOCK Montgomery

Deux bons comédiens s’affrontent : Gary Merrill (Mr Bette Davis à la ville) et Mark Richman. Ils sont tous deux intenses et donnent le maximum. Mais le vrai plaisir vient des petites scènes avec l’épouse infidèle, jouée par une débutante très charmante nommée Elizabeth Montgomery. Elle a tellement été marquée par la suite, par son rôle dans « MA SORCIÈRE BIEN AIMÉE », que la voir dans un autre emploi est toujours un plaisir mêlé de surprise.

Par contre, il faut vraiment n’avoir jamais vu le moindre épisode de cette série pour être surpris par la fin de celui-ci. Mais malgré tout, la nostalgie – et Elizabeth Montgomery – aidant, cela n’a rien de désagréable. Et ça a le tact de ne durer que 26 petites minutes.

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31 mai 2010 1 31 /05 /mai /2010 20:22

POODLE SPRINGSIl y a vraiment du beau linge au générique de « POODLE SPRINGS » un téléfilm HBO inspiré d’une aventure de Philip Marlowe signée Raymond Chandler : Bob Rafelson à la réalisation, Sydney Pollack à la production, le dramaturge Tom Stoppard au scénario, Michael ‘Klute’ Small à la BO, sans oublier un casting de premier choix. De fait, le film se suit avec plaisir, un certain détachement aussi, tant l’action est embrouillée, voire confuse et l’époque à laquelle se situe l’action un peu imprécise. Ce sont les sixties (clins d’œil à 007 et à l’assassinat de JFK), mais l’ambiance est toujours celle des forties.POODLE SPRINGS (1)

Succédant à Bogart, Mitchum, Elliott Gould, James Garner, James Caan n’est pas – malgré la sympathie qu’on a pour lui – un Marlowe idéal. Un peu raide et trop âgé, il propose un ‘privé’ préretraité au physique d’ancien sportif et son couple avec la sublime Dina Meyer est totalement invraisemblable. D'ailleurs, le vrai mystère du film n’est pas l’identité de l’assassin (dont on se fiche), mais pourquoi Marlowe marié à une fille de rêve qui a la moitié de son âge et un père milliardaire, préfère sa vie minable et ses enquêtes à deux balles qui ne lui valent que des gnons dans la figure !

POODLE SPRINGS (2)

Dans un excellent casting de seconds rôles, on retrouve avec plaisir les vétérans Brian Cox et Joe Don Baker en richards pourris jusqu'à l’os et Julia Campbell très bien en héritière maniaco-dépressive.

Marlowe a déjà eu bien des visages, mais celui de Caan ne restera pas comme le plus marquant. « POODLE SPRINGS » est un honnête téléfilm, soigné et léché, évoquant parfois « CHINATOWN ».

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28 mai 2010 5 28 /05 /mai /2010 18:10

Tournée entre 1965 et ’66, la série TV « THE LEGEND OF JESSE JAMES » était – comme son titre l’indique – une extrapolation du mythe du hors-la-loi Jesse James, revu et corrigé en Robin de Bois de l'Ouest. Une vision naïve et très loin de la réalité, mais indispensable pour faire de ce ‘desperado’ un héros positif. La série ne dura qu’une unique saison de 34 épisodes et fut produite par le vétéran Don Siegel qui en réalisa lui-même quelques uns.

LEGEND JESSE JAMES

Jesse et son frère Frank étaient incarnés par Christopher Jones et Allen Case, qui fut déjà le protagoniste de la série « THE DEPUTY » quelques années plus tôt. À leurs côtés, le buriné Robert J. Wilke était un shérif et John Milford leur cousin Cole Younger.

Parmi les réalisateurs : Robert Totten, Joseph Pevney, Richard A. Colla, Christian Nyby ou Tay Garnett. La BO était l’œuvre de Jerry Goldsmith.

Parmi les ‘guest stars’ accueillies dans « THE LEGEND OF JESSE JAMES » : Jack Elam (incontournable), Gene Evans, John Cassavetes, Marie Windsor, Royal Dano, John Marley, Harry Carey, Jr., Ann Sothern, Claude Akins, l’ado Kurt Russell, George Kennedy, Strother Martin, le bientôt biker Dennis Hopper, Sally Kellerman, Charles Bronson en affreux lyncheur, John Carradine, Joseph Wiseman, le fordien Jeffrey Hunter, Slim Pickens, Mariette Hartley.

Il serait amusant de comparer cette version des frères James avec des longs-métrages comme « THE GREAT NORTHFIELD MINNESOTA RAID », « LONG RIDERS » ou le récent « L’ASSASSINAT DE JESSE JAMES… » qui donnaient du hors-la-loi une image nettement moins glorieuse.

La série fut partiellement diffusée en France en 1968, sous le titre simplifié de "JESSE JAMES".

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