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2 novembre 2012 5 02 /11 /novembre /2012 08:10

Katharine Isabelle est une comédienne canadienne à fort tempérament, découverte enfant dans le téléfilm « LE MESSAGER DE L’ESPOIR » où elle écrivait au journaliste Bronson pour lui demander si le Père Noël existait.

Adulte, elle éclate en ado lycanthrope dans l'intéressante trilogie « GINGER SNAPS » où elle est parfaite. Elle a un tout petit rôle dans « INSOMNIA », joue la peste du lycée dans le remake télé de « CARRIE ».

Elle tourne énormément (déjà presque 100 films) sans parvenir à percer vraiment. Dommage…

Aujourd'hui, elle fête ses 31 ans. Happy birthday, Ginger.

KISABELLE

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1 novembre 2012 4 01 /11 /novembre /2012 21:58

HELL CITY (1)Avant tout et comme d'habitude, le titre français « UN HOMME POUR LE BAGNE » n’a strictement rien à voir avec le film. Mais alors RIEN ! Il y a bien un homme, mais il est bon pour l’échafaud. Bref !

Ce polar anglais produit par la Hammer, s’il est extrêmement classique et sans surprise, peut intéresser aujourd'hui pour sa volonté de réalisme dans la description d’une chasse àHELL CITY (2) l'homme. L’action se déroule dans un Manchester populaire, qu’on peut voir tel qu'il était dans les sixties.

Le solide et imperturbable Stanley Baker incarne un HELL CITYflic sans aucun glamour. Un fonctionnaire de police obsédé par son job, qui délaisse sa femme et refuse de lui faire l’amour parce qu'elle ne veut pas d’enfant (sic !). Il n’est pas plus sympathique ou attachant que le tueur psychopathe qu'il traque et qu'il connaît depuis l’enfance. Dommage d'ailleurs que cet élément soit si peu utilisé par le scénario qui demeure toujours en surface.

On retrouve Donald Pleasence en ‘bookie’ dévalisé, mais ce sont les comédiennes qui tirent leur épingle du jeu, dans des rôles originaux et bien écrits : Vanda Godsell en barmaid aguicheuse bien qu'elle n’ait rien d’une pin-up, Billie Whitelaw étonnamment sexy en épouse adultère et Maxine Audley, ravissante en sourde-muette.

Le rythme est languissant, c'est ce qui a le plus vieilli dans le film et l’enquête n’est jamais très palpitante. Mais Baker imprime sa marque à ce rôle de flic sans humour ni joie de vivre et l’ambiance générale vaut le coup d’œil.

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1 novembre 2012 4 01 /11 /novembre /2012 17:53

Faut-il l’aimer la divine Barbara Stanwyck, pour s’avaler cul-sec un mélodrame aussi ahurissant que « ADIEU POUR TOUJOURS » !ALWAYS GOODBYE

Elle joue ici une fille-mère qui est sauvée du suicide par un brave médecin. Elle donne son fils à l’adoption et devient une reine de la mode à New York. Cinq ans plus tard, elle tombe par hasard – et ce ne sera pas le dernier de ce scénario ! – sur l'ex-bébé, devenu un horrible petit cabotin hollywoodien tout en grimaces. Notre héroïne va tout faire pour épouser le père adoptif (veuf, ça tombe bien), même si c'est le médecin qu'elle aime.

Il faut admettre que c'est joliment filmé et photographié, que les décors de studio sont de bon goût et que ‘the Queen’ est bien mise en valeur. Elle a quelques excellentes scènes et parvient à donner une certaine épaisseur à ce rôle impossible. À côté de cela, il faut se goinfrer Cesar Romero, insupportable en comte italien dragueur et virevoltant, le très fatigué Herbert Marshall, qui traverse le film comme un spectre somnambule. Ça, plus le moutard à la voix suraiguë, c'est quand même beaucoup !

Mais bon… Cela ne dure pas très longtemps, c'est parfois amusant au second degré et Miss Stanwyck était vraiment très séduisante. Un cinéma complètement désuet à voir d’un œil d’archéologue patient et curieux.

ALWAYS GOODBYE (1)

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1 novembre 2012 4 01 /11 /novembre /2012 10:39

CB PET2« WWW » profite des jours fériés pour poursuivre son exploration des us et coutumes de sa mascotte Charley Bronson. Nous avons déjà étudié son talent de danseur, son affection pour les enfants, son goût pour les ice creams. Aujourd'hui, nous nous pencherons sur son faible pour les animaux.

Il a un chien appelé ‘Jazz’ dans « DE LA PART DES COPAINS », qui est tué par Jean Topart (bad idea, Jean !), il adopte un autre chien dans « CHASSE À MORT » qui sera également tué, ce qui énervera Charley. Il préfère un chat qu'il adopte dans « LE BAGARREUR ». Par contre il aura la trouille d’un puma en cage dans « MITRAILLETTE KELLY ».

PETS CHARLEY

Un peu moins classique : il élève des mustangs dans « CHINO », s’est fait copain avec un gros poisson appelé ‘Quasimodo’ dans « L’ENFER DE LA VIOLENCE », il possède un perroquet dans « CABO BLANCO ». Il se nourrit de serpents dans « LES COLLINES DE LA TERREUR », rêve toutes les nuits d’un gros ‘buffalo’ dans « LE BISON BLANC », s’achète un beau gros bœuf dans « LE SOLITAIRE DE L’OUEST », laisse une tarentule lui grimper dessus dans « CITÉ DE LA VIOLENCE ».

Lui-même fut souvent comparé par la critique à un « fauve », un « tigre » et le Web regorge d’images de chiens lui ressemblant plus ou moins !

Oui, définitivement, Charley était un ami de nos 30 millions d’amis.

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31 octobre 2012 3 31 /10 /octobre /2012 22:08

COUNTERPOINT (2)« LA SYMPHONIE DES HÉROS », c'est « LA GRANDE ÉVASION » tourné de nuit avec un orchestre classique à la place des POW anglo-U.S. du film de John Sturges. Pour la faire courte !

Si l’idée de départ est intrigante et plutôt bonne, le scénario apparaît rapidement comme COUNTERPOINT (1)très tiré par les cheveux. L’affrontement entre le ‘maestro’ Charlton Heston et le général allemand Maximilian Schell dont il est prisonnier, n’est basé que sur une lutte d’egos pas toujours très compréhensible. Les enjeux demeurent donc un COUNTERPOINTpeu flous, les péripéties « guerrières » sont un brin plaquées.

Malgré cela, le film se laisse regarder sans déplaisir, grâce d’abord à une photo magnifique de Russell Metty, qui est à la fête et profite des nombreuse scènes nocturnes pour sculpter les visages en clair-obscur et façonner des atmosphères quasi-gothiques dans l’unique décor du film.

Il y a aussi Heston, en bonne forme dans un personnage semi-odieux de chef d’orchestre égocentrique  et hautain que les circonstances transforment en héros indomptable. Il est rétrospectivement amusant de le voir à la fin, incapable de se servir d’une arme à feu. Schell apporte son ambiguïté naturelle à un rôle de répertoire. Et on a le plaisir toujours renouvelé de retrouver Leslie Nielsen (période pré-ZAZ) en bras-droit du maître.

COUNTERPOINT (3)

Trop lent pour passionner vraiment, trop confus dans les motivations des protagonistes pour fasciner durablement, « LA SYMPHONIE DES HÉROS » vaut d’être vu pour quelques trouvailles (la fausse-piste habilement gérée du traître au sein de l’orchestre) et pour quelques confrontations entre les deux ennemis, dont la dernière particulièrement bien écrite, qui n’est pas sans annoncer « LE PIANISTE » de Polanski.

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31 octobre 2012 3 31 /10 /octobre /2012 05:51

Carlo Pedersoli, alias ‘Bud Spencer’, c'est davantage un personnage de BD incarné, qu’un comédien à proprement parler. Mélange détonnant du capitaine Haddock et d’Obélix, il a formé un tandem mythique et populaire avec son compatriote ‘Terence Hill’ dans une vingtaine de films italiens exportés partout dans le monde.

Aujourd'hui, il est toujours grand, gros, barbu et il fête ses 83 ans. Happy birthday, Bambino.

BUD

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31 octobre 2012 3 31 /10 /octobre /2012 05:44

« LA HORDE SAUVAGE » est traversé d’images marquantes de violence et de sang. Mais curieusement c'est surtout un son qui reste en mémoire : le hurlement à la mort que pousse Warren Oates, déjà criblé de balles, alors qu'il continue d’arroser les soldats mexicains à la mitrailleuse.

MOMENT OATES

À faire froid dans le dos. Et un des grands « Warren moments » de la longue et fructueuse carrière du grand acteur.

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30 octobre 2012 2 30 /10 /octobre /2012 09:20

AVENTURES (3)Sur presque 2 H 30, « AVENTURES DE JEUNESSE » compile plusieurs nouvelles d’Ernest Hemingway consacrées à son avatar littéraire ‘Nick Adams’. C'est un film AVENTURESambitieux, picaresque, inégal comme tous les films à sketches auxquels il s’apparente malgré tout.

Un jeune homme quitte son Wisconsin natal, traverse les U.S.A. vers New York et fait des rencontres plus ou moins folkloriques. Il finira dans l'armée italienne, comme ambulancier pendant les combats et achèvera dans les larmes son parcours initiatique pour devenir écrivain.

C'est très joliment filmé en extérieurs, les comédiens sont AVENTURES (1)plus ou moins bons selon les scènes, mais tous habités par la « Méthode » de l’Actors Studio. D'ailleurs, Susan, la fille de Lee Strasberg tient un rôle central.

Le jeune Richard Beymer n’a rien d’exceptionnel, mais il ne gâche pas le film, ce qui est déjà pas mal. Parmi ses partenaires de rencontre : Paul Newman, méconnaissable sous une tonne de maquillage dans un rôle de vieux boxeur abruti et à moitié fou. Quelle idée de l’avoir casté là-dedans ! Il n’a jamais autant cabotiné et semble être la vedette d’un « film dans le film » complètement déconnecté du reste, même dans un filmage en studio pas très heureux.

Certains passages sont à peine survolés (l’épisode Music-Hall), mais à l’arrivée en Italie, le film trouve enfin sa vitesse de croisière et son émotion. Ricardo Montalban est excellent en officier raffiné et généreux, Eli Wallach drôle et animé en caporal italo-américain.

C'est son élan romanesque et biographique qui donne tout son intérêt à cette œuvre un peu bourrative et pas toujours bien équilibrée. On fait automatiquement le rapprochement entre les expériences du jeune Nick et les romans de « Papa » Hemingway, surtout « L’ADIEU AUX ARMES ».

AVENTURES (2)

Pas vraiment un grand film donc, mais pas la catastrophe dénoncée par la critique de l’époque. À voir donc, sauf pour le fan de Newman, qui risque une grosse désillusion…

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30 octobre 2012 2 30 /10 /octobre /2012 05:41

La carrière de James Coburn regorge de « moments » chers à « WWW ». Mais il en est un tout particulièrement qui vient en mémoire dès qu’on pense à lui.

Dans « IL ÉTAIT UNE FOIS… LA RÉVOLUTION », alors que le ‘peone’ Rod Steiger vient de crever le pneu de sa moto d’une balle bien sentie, James/Sean quelque peu agacé, mais tout à fait impassible, se rend dans la caravane dérobée par le Mexicain. Il semble prier et même allumer un cierge. Il fait sortir les moutards endormis à l’intérieur. Tout cela sans un mot.

MOMENT JAMES

Quand il repasse devant Steiger, il lui adresse un grand sourire coburnien et dit : « Planque-toi, connard ». Juste avant que la caravane – qu'il vient de piéger – n’explose dans une gerbe de feu.

Vive James !

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29 octobre 2012 1 29 /10 /octobre /2012 17:58

L’édition en Blu-ray de la version intégrale et restaurée de « LE QUAI DES BRUMES » va-t-elle permettre un regard nouveau, voire une réévaluation du film sept décennies après sa sortie en salles ?

Œuvre importante historiquement, le film fait partie de ces chefs-d’œuvre vénérés et intouchables qu'il serait fort mal élevé de critiquer voire de ne pas aimer. Heureusement – QUAIpour une fois ! – « WWW » ne trouve rien à redire à l’aura qui entoure « LE QUAI DES BRUMES » et ne va pas s’amuser à jouer les iconoclastes retardataires.

C'est indéniablement un beau film. Beau parce qu’étrange, poisseux comme un cauchemar, désespéré à l’extrême, poétique bien sûr, même si le dialogue appuie un peu trop ostensiblement sur cette corde-là. Marcel Carné est beaucoup plus doué pour décrire les laissés-pour-compte lyriques, les crapules visqueuses que pour filmer les scènes d’amour. C'était également le défaut de « HÔTEL DU NORD ».

Les répliques entre le beau déserteur et la jeune fille abusée (« T’as d’beaux yeux, tu sais ») font partie du patrimoine cinématographique hexagonal, mais pour être honnête, la plupart de leurs scènes sont bavardes, répétitives, larmoyantes. Que n’ont-elles le relief des moments anthologiques de Michel Simon, abject pervers pépère mélomane ou de Pierre Brasseur, prodigieux en demi-sel efféminé et fielleux !

Jean Gabin a une présence inimitable, à la fois terre-à-terre et héroïque. Il balance quelques baffes mémorables à Brasseur ! Michèle Morgan a la fraîcheur des débutantes, un peu comme Lauren Bacall dans « LE PORT DE L’ANGOISSE » (tiens, encore un port !).

L’aspect artificiel des décors, la présence constante de la mort qui plane au-dessus de tous les personnages, ce chien certes très mignon, mais qui finit par symboliser la poisse qui suit partout le pauvre ‘Jean’, l’ambiance suffocante de no man’s land, finissent par laisser imaginer un sous-texte fantastique au film. Comme si le soldat avait été tué au combat et qu'il errait à présent comme une âme en peine dans ce Havre improbable.

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