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8 mai 2013 3 08 /05 /mai /2013 10:24

Bien avant qu’on ait imaginé les effets spéciaux numériques, qu’on ait envisagé qu’un jour on pourrait créer des décors, des animaux réels ou imaginaires, voire des êtres humains à base de pixels sur ordinateur, il est un homme qui donna vie, image par image, à des dinosaures, à des cyclopes, à des squelettes belliqueux, à des singes géants et tant d’autres créatures improbables.

HARRYHAUSEN

Cet homme il se nommait Ray Harryhausen et il vient de nous quitter à l’âge de 92 ans. Une légende du 7ème Art qui disparaît. R.I.P.

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8 mai 2013 3 08 /05 /mai /2013 06:30

Épisode de la 4ème et dernière saison de la belle série ‘road movie’ « ROUTE 66 », « KISS THE MONSTER – MAKE HIM SLEEP » est basé sur un très étrange scénario qui se veut psychologique, voire psychanalytique, mais se perd quelque peu en route et complique ses personnages jusqu'à la confusion totale.

En résumé, nos deux héros bossent sur un chantier et Glenn Corbett – toujours aussi inexpressif – tombe amoureux de la sœur (Barbara Mattes) de leur boss James Coburn. Ces derniers entretiennent une relation malsaine de dépendance teintée de sadomasochisme depuis la mort de leurs parents quand ils étaient enfants. Dans le même temps, la mère de Corbett vient lui rendre visite pour qu'il se réconcilie avec son père à qui il n’a pas parlé depuis des années. La sœurette de Coburn s’avérant nympho et probablement bipolaire, Corbett finira par appeler son pôpa. Confus ? Un peu, oui.

ROUTE 66 coburn

Bien dialogué, filmé comme toujours en extérieurs, le film vaut un coup d’œil curieux pour l’impérial Coburn dans un rôle de faux salopard qui accepte toutes les humiliations de sa sœur, quitte à enfermer celle-ci dans ses névroses. À noter qu'il a une bagarre assez (involontairement) drôle avec Corbett, vu que le cascadeur qui le double est loin d’avoir les bras interminables de l’ami Jimmy et que la différence saute aux yeux.

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8 mai 2013 3 08 /05 /mai /2013 06:07

INDEX CB (3)L’image de Charles Bronson braquant son index en guise de revolver, à la fin de « UN INDEX2JUSTICIER DANS LA VILLE », est une des plus célèbres et iconiques de la carrière de l’acteur. On peut presque dire que c'est celle qui lui assura la postérité.

Ce n’est pourtant pas la seule fois au cours de sa longue carrière que Bronson utilisa son doigt pour exprimer ses sentiments. Loin de là ! C'est même un de ses tics de jeu les plus visibles et récurrents.

Qu'il soit menaçant, didactique, indicatif, dénonciateur, impérieux, l’index de Charley a bien souvent remplacé le dialogue dans les films du taciturne comédien. La preuve en images…

INDEX CB

INDEX CB (1)

INDEX CB (2)

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7 mai 2013 2 07 /05 /mai /2013 06:43

CHEYENNE russell« THE EMPTY GUN » est un épisode de la 3ème saison de « CHEYENNE » et un digne représentant de l’excellence de cette série, dont chaque scénario de 52 minutes pourrait pratiquement donner lieu à un film de long-métrage.CHEYENNE russell (1)

Ici, Clint Walker croise la route d’un ‘gunman’ renommé, John Russell, qui l’engage comme garde-du-corps pour quelques jours, car sa main droite est paralysée suite à une réaction psychosomatique. De retour dans sa ville natale, Russell retrouve Audrey Totter qu'il aimait jadis et dont il tua l’époux en état de légitime défense. Il veut lui remettre 6000 dollars, mais le fils de la jeune femme a juré d’avoir la peau du pistolero. Celui-ci sacrifiera sa vie pour éviter que l’ado sombre dans la violence et le meurtre.

CHEYENNE russell (2)Une édifiante histoire, dans laquelle ‘Cheyenne’ sert de faire-valoir à John Russell, très impressionnant en homme seul, usé avant l’âge, en quête désespérée de rédemption. L’amitié naissante entre les deux hommes est finement détaillée et s’avère même assez touchante.

À noter plusieurs seconds rôles attachants comme ce fossoyeur noir qui creuse en chantant les tombes des hommes qui « meurent par l’épée » ou ce vieux barman grec généreux et courageux.

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7 mai 2013 2 07 /05 /mai /2013 06:09

Ivan Rassimov est un acteur italien qui fit une courte carrière d’à peine 45 titres, exclusivement consacrée à la série B et au cinéma populaire.

Les titres parlent d’eux-mêmes : « DJANGO NE PRIE PAS », « AU PAYS DE L’EXORCISME », « LA POSSÉDÉE ». Il était très bien en gangster marseillais dans « SECTION DE CHOC ».

Aujourd'hui, il aurait fêté ses 75 ans. Happy birthday, Ivan.

RASSIMOV

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6 mai 2013 1 06 /05 /mai /2013 06:44

GAMMA (1)Second film réalisé par Paul Newman, « DE L’INFLUENCE DES RAYONS GAMMA SUR LE COMPORTEMENT DES MARGUERITES » est l’adaptation d’une pièce de théâtre et cela se ressent par une surabondance de dialogue et par l’effacement de la mise en scène tout au service de ses actrices : Joanne Woodward, Nell Potts (respectivement épouse et fille du réalisateur) et Roberta Wallach (fille d’Eli et d'Anne Jackson).

Dès ses premières scènes, le film fait penser à ceux que John Cassavetes tourna avec Gena Rowlands. C'est le portrait impitoyable d’une maniaco-dépressive odieuse et pathétique, moulin à paroles égotique, mauvaise mère, « foldingue » GAMMA (2)moquée par tout le quartier, qui fait vivre ses deux filles dans un gourbi infâme de crasse et les embarrasse en public. Si la facture est plus soignée, la démarche des deux auteurs est la même. C'est un cinéma exigeant, parfois ingrat, entièrement focalisé sur la performance d’une grande comédienneGAMMA lâchée en roue-libre. À ce jeu-là, Woodward est exceptionnelle. Sans aucune concession à l’humanité ou à l’émotion, elle tient son rôle jusqu'au bout, jusqu'à l’écœurement, jusqu'au dégoût. Le regard que portent sur leur mère les deux fillettes à la fin, est d’une terrible cruauté. Sur ce terrain, Newman se montre encore plus dur que Cassavetes qui laissait malgré tout filtrer une certaine chaleur, un embryon d’empathie pour ses « femmes sous influence ».

Le film par sa forme même, n’est pas toujours passionnant et finit même par soûler, quand la voix de crécelle ininterrompue de Woodward devient insupportable. Mais quelques plans laissent filtrer une émotion terrible : le visage de cette vieille dame muette à la merci d’une étrangère, le discours de Nell Potts sur l'estrade de son école, la scène où Roberta Wallach imite sa mère dans un sketch devant toute sa classe…

Le titre, le thème de cette mère élevant seule ses deux filles, tout laisse à imaginer une comédie dramatique lacrymale. On en est vraiment loin ! Cette œuvre âpre et sans complaisance laisse sur un vrai malaise.

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6 mai 2013 1 06 /05 /mai /2013 06:19

Malgré son nom français, Lucien Ballard est un directeur de la photographie tout ce qu'il y a d’américain. Il est principalement célèbre pour ses collaborations régulières avec Tom Gries et surtout Sam Peckinpah dans « COUPS DE FEU DANS LA SIERRA » ou « LA HORDE SAUVAGE ».

On lui doit également les magnifiques images de « 100 DOLLARS POUR UN SHÉRIF » et « NEVADA SMITH » de Hathaway, dans une carrière de plus de 140 films.

Aujourd'hui, il aurait fêté ses 109 ans. Happy birthday, Lucien.

BALLARD

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5 mai 2013 7 05 /05 /mai /2013 19:41

Nous apprenons la mort à l’âge de 87 ans, de l’actrice italienne Rossella Falk, qui n’avait tourné que 27 films au cours d’une carrière commencée dans les années 60.

RFALK

On la voit tout de même dans « HUIT ET DEMI », « LA TARENTULE AU VENTRE NOIR ». Elle tourne avec des réalisateurs américains comme Joseph Losey pour « MODESTY BLAISE » et Robert Aldrich dans « LE DÉMON DES FEMMES ». R.I.P.

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5 mai 2013 7 05 /05 /mai /2013 06:16

Revoir « MADAME CLAUDE » aujourd'hui, c'est comme retrouver un vieil exemplaire du magazine « LUI » dans un grenier, tout corné et jauni. Érotique, plus vraiment, mais on peut y trouver un charme désuet et un peu ridicule assez touchant.MME CLAUDE

Le scénario d’André Brunelin, qui signa les intéressants « LA TRAQUE » et « LE DÉSERT DES TARTARES » mêle des éléments « policiers » inspirés de faits réels à des séquences purement « de charme » et le mélange ne se fait pas très harmonieusement. C'est même le moins qu’on puisse dire ! Il y a un vague discours sur les relations entre prostitution de luxe et hautes sphères du pouvoir, mais c'est noyé dans une terrible approximation générale : nullité de la post-synchro de non-acteurs comme Dayle Haddon ou Murray Head (épouvantable en paparazzo maître-chanteur), musique d’ascenseur hululée par Jane Birkin, scènes érotiques à mourir de rire et voyeurisme tous-publics.

Il faut reconnaître à Just Jaeckin le tour-de-force d’avoir réuni un tel casting pour un tel pudding : Françoise Fabian, belle, digne et glacée dans le rôle-titre ou Maurice Ronet en virtuose chaud-lapin semblent échappés d’un autre film. Klaus Kinski gominé et en nœud-pap’ joue les milliardaires partouzeurs avec une sorte d’exaspération douloureuse. Sa grande scène où il demande à une « fille » de déniaiser son fiston joué par Pascal Greggory, vaut son pesant de cacahuètes. Le vétéran Robert Webber apparaît brièvement en barbouze U.S. Le seul à faire un travail à peu près honorable est encore le toujours fiable François Perrot dans un rôle presque intéressant de flic blasé et tireur de ficelles.

MME CLAUDE (1)

Seul intérêt à jeter un coup d’œil à « MADAME CLAUDE », de belles filles filiformes, des décors kitsch à souhait et une distribution surqualifiée venue s’offrir des vacances de luxe sûrement très grassement rémunérées. Comment leur en vouloir ?

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5 mai 2013 7 05 /05 /mai /2013 06:12

Will Hutchins est un sympathique acteur de TV des années 50, dont le principal titre de gloire est d’avoir tenu la vedette de la série western « SUGARFOOT » où il jouait un antihéros non-violent.

Il fut aviateur dans « BOMBARDIER B-52 » et « LAFAYETTE ESCADRILLE », G.I. dans « LES MARAUDEURS ATTAQUENT » et tient un des rôles principaux de « LA MORT TRAGIQUE DE LELAND DRUM ».

Aujourd'hui, il fête ses 83 ans. Happy birthday, Will.

HUTCHINS

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