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29 janvier 2011 6 29 /01 /janvier /2011 19:35

Comique célèbre des clubs de Las Vegas, Charlie Callas était un familier du clan Sinatra. Il a tourné avec Jerry Lewis, apparaît dans plusieurs films de Mel Brooks. On s’en souvient dans une séquence du « GRAND FRISSON » où il se prend pour… un Épagneul.

CALLAS RIP

Son rôle le plus important fut celui d’un des trois compères dans la série TV « SWITCH », aux côtés d’Eddie Albert et Robert Wagner.

Il vient de mourir à l’âge de 86 ans. R.I.P.

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29 janvier 2011 6 29 /01 /janvier /2011 18:27

BEAU GESTE (2)Inspiré d’un roman célèbre déjà adapté par Hollywood, « BEAU GESTE » tente manifestement de réitérer le succès des « TROIS LANCIERS DU BENGALE » avec ses extérieurs exotiques, son trio de héros (des frères, cette fois-ci) et bien sûr Gary Cooper enBEAU GESTE tête d’affiche.

Grosse production aux décors magnifiques, « BEAU GESTE » laisse curieusement sur sa faim. D’abord, le gros vice de forme est que ‘Coop’ malgré son rôle-titre, a du mal à vraiment émerger comme le héros du film. Son seul… geste admirable, il le commet hors du champ de la caméra et on n’en comprend la motivation qu’à l’épilogue. Le reste du temps, il demeure en retrait, comme effacé et William Wellman semble peu soucieux de le mettre en valeur. Il filme beaucoup mieux Brian Donlevy, qui s’accapare voracement la vedette dans un rôle de sergent sadique et retors. Même Robert Preston et Ray Milland, jouant les frangins, ont des personnages mieux dessinés. Il faut donc accepter de voir un film de Cooper dans lequel celui-ci apparaît en touriste, l’air détaché, rendossant sa vieille défroque de légionnaire de « CŒURS BRÛLÉS ». À peine peut-on retenir la très anecdotique séquence au début, quand il épargne la souris dans sa chambre au château familial. Du pur Cooper !

Le scénario est adroitement construit en flash-back, les scènes de bataille dans le fort sont réglées au cordeau. On peut même déceler une séquence qui a influencé Sergio Leone dans « LE BON, LA BRUTE, LE TRUAND » : celle où Donlevy vient voir son supérieur agonisant dans son lit de souffrance, avant de prendre sa place. Lee Van Cleef fera exactement la même chose avec son capitaine atteint de gangrène. Une référence-hommage de plus dans l’œuvre du signore Leone.

BEAU GESTE (1)

« BEAU GESTE » est un beau film, romanesque à souhait, parsemé de scènes frappantes comme celle où le sergent oblige ses hommes harassés à rire aux éclats, pour tromper l’ennemi. Parmi les seconds rôles, on reconnaît les visages familiers d’Henry Brandon ou Broderick Crawford. La toute jeune Susan Hayward fait acte de présence. À noter qu’une bizarrerie de casting fait jouer à Donald O’Connor le rôle Cooper à l’âge de douze ans…

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29 janvier 2011 6 29 /01 /janvier /2011 11:45

BASSETT (1)Angela Bassett est une actrice des années 90 aux allures de panthère, aux muscles d’acier, à la fracassante présence physique, entraperçue en reporter dans une figuration de « F/X : EFFETS DE CHOC », en hôtesse de l’air dans « UN FLIC À LA MATERNELLE » etBASSETT (3) revue de façon plus conséquente en procureur dans « INNOCENT BLOOD ». On peut apprécier son énergie féroce dans « CRITTERS 4 » en cosmonaute sexy, dans « BOYZ N THE HOOD » en mère divorcée, « MALCOLM X » en épouse du grand homme, « PASSION FISH » en actrice de sitcom.

Angela Bassett explose grâce au rôle-titre de « TINA » où elle incarne Tina Turner avec une crédibilité inouïe. Elle est extraordinaire de présence en garde du corps balèze mais amoureuse de « STRANGE DAYS » qui reste son meilleur rôle. Elle joue un flic vampirisé dans « UN VAMPIRE À BROOKLYN », une des bourgeoises à la langue bien pendue de « OÙ SONT LES HOMMES ? », une conseillère du BASSETTPrésident dans « CONTACT » où elle fait de la figuration intelligente. L’amorce d’un problème qui allait plomber son parcours : le sous-emploi.

Bassett commet un faux-pas en tenant le rôle d’une wonder woman se régénérant avec un bellâtre de vingt ans dans l’abominable « HOW STELLA GOT HER GROOVE BACK », le genre de nanar à couler définitivement une carrière. D'ailleurs, son film suivant, « SUPERNOVA » où elle est un docteur galactique, mettra des années à sortir. Elle joue une SDF dans la production française « BOESMAN ET LENA », une actrice ratée visitant sa mère dans « THE SUNSHINE STATE », une mère de famille allant enterrer son père qu'elle n’a jamais connu dans « MEET THE BROWNS ».

BASSETT (2)

Son rôle de girl friend de De Niro dans « THE SCORE » tient une fois encore de la figuration décorative, sans parler de son petit rôle de prostituée dans « MASKED & BASSETT (4)ANONYMOUS », de la proviseur dans « LA MUSIQUE DE MON CŒUR », de la rédac-chef dans « LE PRIX DU SILENCE », d’une scientifique dans « GREEN LANTERN ». Un gâchis…

À la TV, Bassett apparaît en prostituée dans un « FRANK JANEK » et tâte déjà de la bio musicale dans « THE JACKSONS : AN AMERICAN DREAM » en incarnant la maman de Bambi. Elle tient le rôle-titre dans « THE ROSA PARKS STORY », dirige l’hôpital à la fin de « URGENCES », apparaît en espionne en chef dans la série « ALIAS ». Elle prête sa voix à Michelle Obama dans « LES SIMPSON ».

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29 janvier 2011 6 29 /01 /janvier /2011 09:41

Un visage extrêmement familier des séries TV des années 60 et 70, Richard Bakalyan a fait l’essentiel de sa carrière en jouant les gangsters à tête de boxeur et les hommes de main. On l’aperçoit par exemple dans plusieurs rôles différents au fil des épisodes des « INCORRUPTIBLES ».

Il apparaît dans plus de 140 téléfilms et tient de tout petits rôles au cinéma auprès de Sinatra ou Jerry Lewis.

Aujourd'hui, il fête ses 80 ans. Happy birthday, Dick.

BAKALYAN anniv

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29 janvier 2011 6 29 /01 /janvier /2011 09:37

Surtout ne pas se laisser influencer par le titre inepte (en v.f. comme en v.o., d'ailleurs), ne pas tenir compte des acteurs de séries télé qui donnent l’impression d’une minisérie et oublier qu'il y a Matt Dillon au générique, généralement synonyme de ratage.

« LE PRIX DU SILENCE » est un vrai film politique, qui parle de démocratie, de liberté de la presse, de secret-défense, des pleins-pouvoir de l’État et d’intégrité. Cela fait beaucoup de choses pour un seul scénario, mais Rod Lurie – habitué aux longs-métrages et séries surNOTHING la Maison Blanche – parvient à centrer l’intérêt sur le combat d’une journaliste sacrifiant tout pour protéger ses sources : sa liberté, sa famille, son métier. Le combat est admirable certes, mais le film par la bouche de l’avocat Alan Alda (excellent !) pose un regard lucide sur le monde des années 2000 : à une époque, la jeune femme aurait été une héroïne aux yeux du monde. Aujourd'hui, elle passe à la télé pendant 48 heures et elle finit à la trappe. On n’est définitivement plus à l’époque de Frank Capra ! La séquence où elle passe en direct à la TV, interviewée par une sorte d’Oprah Winfrey blanche, est à ce titre admirablement écrite.

Kate Beckinsale trouve son meilleur rôle dans un personnage complexe d’héroïne dont le combat finit par sembler dérisoire. Vera Farmiga – décidément une grande comédienne – est un agent de la CIA exposée au grand jour. Noah Wyle (« URGENCES ») et David Schwimmer (« FRIENDS ») sont utilisés à contremploi, le premier en avocat déplaisant et inopérant et le second en époux pleutre et peu fiable. La toujours magnifique Angela Bassett est une fois de plus sous-utilisée en rédac-chef sans relief.

Il faut donc oublier que le film date de 2008, qu'il sort seulement maintenant en France et directement en DVD (généralement un mauvais signe !), et plonger dans ce suspense psychologique éprouvant et réaliste, dont la chute qu’on peut sentir venir grâce à quelques indices, remet tout ce qu’on vient de voir en lumière. En un mot comme en cent : un vrai bon film.

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28 janvier 2011 5 28 /01 /janvier /2011 09:23

On a découvert Rosamund Pike (quel nom formidable !) dans le 007 « MEURS UN AUTRE JOUR », ce qui n’est pas forcément annonciateur d’un brillant avenir. Pourtant, à chaque fois qu’on la revue depuis, que ce soit dans « ORGUEIL & PRÉJUGÉS », « ROCHESTER », « CLONES », « LA FAILLE » ou récemment dans « UNE ÉDUCATION », on remarque son humour, sa personnalité singulière et décalée. À quand le vrai grand rôle qui fera d'elle une star ‘bankable’ ?

Aujourd'hui, elle fête ses 32 ans. Happy birthday, Rosamund.

PIKE anniv

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27 janvier 2011 4 27 /01 /janvier /2011 10:17

Acteur de second plan au long visage impavide, pouvant aisément paraître menaçant comme le révèle son extraordinaire numéro de flic bonasse mais corrompu dans « L.A. CONFIDENTIAL » où James Cromwell fait froid dans le dos.

On l’avait découvert grâce à son rôle de fermier dans « BABE » où il partage la vedette avec… un porcelet. Il reprendra son rôle dans la sequel.

On l’aperçoit en S.S. dans « LE PRIVÉ DE CES DAMES », en chauffeur de maître dans « UN CADAVRE AU DESSERT », en flic dans « UN SACRÉ BORDEL ! » puis « ROMEO IS BLEEDING ». Il est un religieux dans « THE BABE » (rien à voir avec « BABE » qui fera son succès), tient le rôle du puritain Keating dans « LARRY FLYNT » et joue un gouverneur victime de « LA MUTANTE 2 », le vice-président de « DEEP IMPACT », le général dans « LE DÉSHONNEUR D’ELISABETH CAMPBELL », le juge dans « LA NEIGE TOMBAIT SUR LES CÈDRES », le directeur de bagne miné de « LA LIGNE VERTE », l'homme de la NASA corrompu de « SPACE COWBOYS », le créateur des cyborgs dans « I, ROBOT ».

CROMWELL anniv

Il est étonnamment drôle en prêtre stoïque dans « LE CÉLIBATAIRE ».

À la TV, on le voit dans le rôle de Stretch dans la sitcom « ALL IN THE FAMILY », en frère aîné puritain dans « THE RAINMAKER », en évêque dans un épisode de « LA VILLE DU GRAND SECRET », en juge dans « INDICTMENT : THE McMARTIN TRIAL » et absolument remarquable dans le rôle de Hearst dans « R.K.O. 281 ». Il est général dans le remake de « POINT LIMITE », apparaît en homme d’Église dans quelques épisodes de « URGENCES » et dans le remake de « SALEM’S LOT ». Il est médecin dans « ANGELS IN AMERICA », paranoïaque aigu dans « 6 FEET UNDER », campe le père monstrueux de Jack Bauer dans « 24 HEURES CHRONO ».

Aujourd'hui, il fête ses 71 ans. Happy birthday, Mr Cromwell.

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27 janvier 2011 4 27 /01 /janvier /2011 07:13

TOUT VA BIEN (1)Annette Bening se fait rare ces dernières années et Julianne Moore connaît un regain de beaux rôles, après un enchaînement de mauvais choix. Aussi est-il difficile de résister à l’appel de « TOUT VA BIEN ! », présenté comme une comédie de mœurs mettant en scène un couple de lesbiennes et leurs deux enfants.

En fait de comédie, il s’agit plutôt d’une étude douce-amère sur la famille et l’usure du TOUT VA BIENcouple (homosexuel ou pas) et si on sourit peu, on ne peut que reconnaître l’acuité du regard de l’auteur. « TOUT VA BIEN ! » est un film très écrit, peut-être même trop, car s’il développe clairement ses thèmes, le scénario paraît parfois mécanique et sans réelle surprise. De plus – et c'est le vrai défaut du film – l’image est étonnamment terne, voire souvent laide, lorgnant vers la technique du téléfilm lambda.

Heureusement, Bening est exceptionnelle dans ce rôle de « control freak » aussi touchante qu’exaspérante, de mère étouffante, de compagne dominatrice qui sent son clan lui échapper peu à peu, à l’arrivée d’un corps étranger : le donneur de sperme, contacté par ses enfants et qui fait irruption dans leur vie. Moore est elle aussi surprenante en velléitaire à côté de ses pompes, comme anesthésiée par sa routine. Mark Ruffalo compose un joli personnage de mâle indolent et hédoniste, un emploi qu’aurait pu tenir Jeff Bridges il y a quelques années.

Hésitant entre un traitement franchement grand public et une humeur de film d’auteur à la ‘Sundance festival’, « TOUT VA BIEN ! » laisse sur sa faim, malgré d’excellentes scènes dialoguées et de jolis numéros de comédiens visiblement à leur aise. À noter l’inattendue crudité avec laquelle sont filmées les séquences de lit. On avait perdu l’habitude !

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26 janvier 2011 3 26 /01 /janvier /2011 15:39

DESPERADOS (1)Pauvre Henry Levin ! S’il signa jadis un intéressant « JICOP LE PROSCRIT » avec les mêmes Jack Palance et Neville Brand, il semble avec « LA HAINE DES DESPERADOS »DESPERADOS complètement chamboulé par les changements qui ont entretemps défiguré le bon vieux western traditionnel : le ‘spaghetti western’ est passé par là, Peckinpah aussi.

Levin tente d’intégrer la violence, la nudité et le « réalisme » dans ses vieilles recettes d’honnête faiseur. Et le résultat est un peu pathétique. Filmé comme un épisode particulièrement bâclé de « BONANZA », pourri de coups de zoom, baignant dans une musique épouvantable (ah ! ces effets sonores DESPERADOS (2)pendant les flash-backs !), ce western-tragédie est un festival de mauvais goût, d’acteurs innommables. Les séquences d’action font irrésistiblement penser à ces spectacles de cascadeurs donnés dans les villages western pour touristes et le héros, le transparent Vince Edwards est un sosie du chanteur yéyé Richard Anthony. Ce serait désopilant, si ce n’était si ennuyeux.

S’il existe une raison et une seule de voir « LA HAINE DES DESPERADOS » jusqu'au bout, ce sera – mais au troisième degré, au moins – pour la performance inouïe de Palance. Arborant la plus horrible barbe de sa carrière, l’acteur parfois génial révélé par Elia Kazan, n’a peut-être jamais autant cabotiné. C'est dire ! Absolument déchaîné, Palance brame sesDESPERADOS (3) répliques comme un prédicateur dopé aux amphétamines. Il grince des dents, psalmodie en titubant dans la rocaille et campe ce clone du fameux Quantrill, comme une espèce de vampire de l'Ouest. C'est du n'importe quoi à grande échelle, certes, mais cette exhibition hors-contrôle est ce qu'il y a de plus réjouissant dans ce film. Parmi les indigents seconds rôles, Neville Brand, étonnamment obèse, campe un marshal débonnaire et pochetron.

Introuvable depuis des années, le film vient de sortir en DVD en zone 2 et quoiqu’on puisse en penser, c'est une bonne chose. Il s’inscrit dans une période-charnière où le western U.S. subissait toutes les influences extérieures et perdait progressivement son identité. La présence de Palance, pilier du western italien revenu « au pays » ne fait qu’ajouter à la confusion générale.

 

À NOTER : on ne sait si les deux productions partageaient la même costumière, mais Vince Edwards porte exactement la même tenue (chemise rouge, jeans noirs, gilet de cuir) que James Drury dans la série TV « LE VIRGINIEN » !

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26 janvier 2011 3 26 /01 /janvier /2011 09:22

Second rôle des années 50, Walter Barnes apparaît dans d’innombrables westerns TV. Grand, corpulent, truculent, il joue souvent les méchants et se met à tourner en Europe, particulièrement en Allemagne et en Italie.

On s’en souvient en barman dans « RIO BRAVO », en politicien véreux dans le ‘spaghetti western’ « COLORADO », il joue énormément de shérifs et tourne avec Eastwood dans « L'HOMME DES HAUTES PLAINES », « DOUX, DUR ET DINGUE » et « BRONCO BILLY ».

Aujourd'hui, il aurait fêté ses 93 ans. Happy birthday, Walter.

BARNES anniv

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