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9 mars 2012 5 09 /03 /mars /2012 18:28

« THE ANNIE GRIFFITH STORY » est un épisode de la 2ème saison de « LA GRANDE CARAVANE », réalisé par Jerry Hopper est dont la ‘guest star’ est Jan Sterling.

L’éclaireur Robert Horton tombe dans un guet-apens. Blessé, il parvient à tuer son agresseur. Il est recueilli et soigné par Annie, une jeune femme vivant en ermite dans une cabane isolée en plein territoire shoshone. Il apprend bientôt que c'est son mari qu'il a dû abattre. Mais la brusque Annie va peu à peu craquer pour son protégé et finira par quitter sa solitude pour rejoindre la caravane avec lui. Cette histoire est montée en parallèle avec des séquences au sein du convoi où Ward Bond doit négocier dur avec un des colons (John Dehner) qui veut partir avant l’arrivée de l’hiver et abandonner Horton à son sort.

WAGONTRAIN sterling

L’épisode tient entièrement sur la personnalité de Jan Sterling, étonnante dans ce rôle à la Calamity Jane. Élevée dans le Sud, Annie a toujours été convaincue qu'elle était laide et est donc partie pour l'Ouest, afin d’épouser n'importe quel rustaud et faire des enfants. Elle en a eu trois qu'elle a dû enterrer elle-même. C'est le bel éclaireur qui réveillera sa féminité. Quand il lui dira « Vous êtes jolie, Annie », la dure à cuire fondra littéralement sur place !

À voir impérativement pour l’admirateur de cette comédienne étonnante, qui compose un personnage touchant et inquiétant, qui annonce avec quelques années d’avance, la protagoniste de « MISERY » qui s'appelait d'ailleurs elle aussi Annie. En plus mimi, tout de même…

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9 mars 2012 5 09 /03 /mars /2012 09:26

SUNSETCormac McCarthy avait écrit le roman dont fut tiré « NO COUNTRY FOR OLD MEN » dans lequel jouait Tommy Lee Jones. Celui-ci adapte sa pièce « THE SUNSET LIMITED » pour réaliser lui-même un téléfilm HBO où il retrouve Samuel L. Jackson, son partenaire de « L’ENFER DU DEVOIR », douze ans plus tôt.

En fait d’adaptation, Jones a simplement filmé le texte à huis clos, se refusant courageusement à tout plan d’extérieur, toute aération. On assiste donc au face à face entre un professeur qui a tenté de se suicider en se jetant sous un train (le ‘Sunset Limited’ duSUNSET (1) titre) et un homme de ménage qui l’a sauvé. C'est la confrontation entre un individu cultivé mais athée en proie au plus profond désespoir et un homme simple qui a « découvert Jésus » en prison.

Leur dialogue est d’abord prenant, mais n’apporte rien de particulièrement nouveau à ce débat vieux comme le monde. En fait, Woody Allen disait à peu près la même chose dans ses films des années 70 et 80 avec beaucoup plus de légèreté et d’humour. Ici, les tirades lourdes de sens s’enchaînent sans une seconde de répit et sans que les protagonistes n’arrivent à prendre chair et vie. Ils restent jusqu'au bout des entités symboliques, les deux faces de la même pièce, les deux visages d’une même créature : l’Homme. Avec sa relation ambiguë et complexe à la mort, à Dieu et à l’espoir. Que dit réellement McCarthy ? Que malgré l’enthousiasme et la générosité de l'homme de Dieu, c'est la lucidité extrême du désespéré qui l’emporte à la fin ? Que les mots ont plus d'impact que la Foi ? Qu’à partir d’un certain âge, les illusions se dissipent laissant la place à un sentiment morbide d’inutilité ?

Il faut vraiment aimer ces deux (grands) comédiens pour supporter de les voir assis face à face pendant 90 minutes, autour d’une tasse de café. Jackson se donne beaucoup de mal pour animer le débat – et le film – et apporter un peu de vie au projet. Jones lui, de plus en plus buriné et minéral, reste en retrait, mais sa tirade finale révélant la puissance destructrice du « côté sombre » de l’Humain est un extraordinaire accomplissement.

Pas un spectacle folichon donc, même si sa rigueur force le respect.

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9 mars 2012 5 09 /03 /mars /2012 06:07

Will Geer est un second rôle haut en couleurs, qui débuta dans les années 30 et dont on se souvient pour son personnage de trappeur dans « JEREMIAH JOHNSON ».

Il incarne Wyatt Earp dans « WINCHESTER 73 », un rancher dans « LA FLÈCHE BRISÉE », un politicien dans « TEMPÊTE À WASHINGTON », le boss mystérieux dans « L’OPÉRATION DIABOLIQUE », le procureur dans « DE SANG-FROID », un hors-la-loi dans « BANDOLERO », le patron dans « REIVERS » et le grand-père dans la série TV « THE WALTONS » qui dura dix ans.

Aujourd'hui, il aurait fêté ses 110 ans. Happy birthday, Will.

GEER

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8 mars 2012 4 08 /03 /mars /2012 16:42

BADASSOn n’ose pas espérer un mix entre « MACHETE » et « HARRY BROWN », mais franchement… Un film intitulé « BAD ASS » (quand même !) avec Danny Trejo en pépé justicier et une ‘tagline’ qui annonce : « Ils ont déconné avec le mauvais senior », ça ne peut qu’affoler « WWW ».

Les miracles sont rares dans l’univers de la série B et la présence – quoique toujours bienvenue – de Ron Perlman au générique n’a rien de rassurant, mais quoi ! Avec un peu de chance, on pourrait bien tomber sur un ‘cult movie’ ou au pire un nanar attachant du genre « HOBO WITH A SHOTGUN ». L’avenir nous le dira…

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8 mars 2012 4 08 /03 /mars /2012 15:58

« LE MYSTÈRE DE LA PLAGE PERDUE » est un des premiers films de John Sturges, un polar d’investigation dont le début s’apparente visuellement au ‘film noir’ mais qui évolue M STREET (1)ensuite vers une enquête traditionnelle. Enfin, pas tant que cela en 1950, puisque le scénario – cosigné Richard Brooks – initie le public aux méthodes « modernes » de la médecine légale qui devait aboutir à des séries à succès comme « LES EXPERTS » ou « BONES » six décennies plus tard.

Ici, le meurtre d’une entraîneuse enceinte, voit collaborer un jeune flic (Ricardo Montalban) et un prof de Harvard aux méthodes opposées mais complémentaires. L’histoire est plutôt bien agencée, on retrouve déjà le style sec, efficace, sans chichi inutile de Sturges et son don pour typer ses personnages en quelques traits. Ainsi Elsa Lanchester, l’ex-fiancée de Frankenstein, est-elle délectable en logeuse digne des Thénardier, fielleuse et âpre au gain. Elle vole la vedette à tous ses partenaires avec une rouerie inouïe. On aperçoit aussi Marshall Thompson, futur « DAKTARI » de la TV, en pauvre bougre soupçonné à tort et hélas, la toute jeune Jan Sterling. Pourquoi hélas ? Parce que c'est elle la victime ! Et qu’après quelques minutes où elle crève l’écran en prostituée blasée et endurcie malgré son jeune âge, elle n’apparaît que sous forme de… squelette. Un gâchis…

M STREET

Ce genre de film a beaucoup vieilli par définition, mais Sturges utilise très bien les extérieurs de Boston, offre une visite guidée de Harvard et son talent de conteur fait qu’on suit l’enquête jusqu'à son dénouement, sans s’ennuyer une seconde.

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8 mars 2012 4 08 /03 /mars /2012 08:55

Moins primaire que les adaptations de « CONAN LE BARBARE », moins touffue que la trilogie du « SEIGNEUR DES ANNEAUX », la série HBO « GAME OF THRONES » propose enfin de l’Heroic Fantasy adulte et intelligente, en adaptant fidèlement les romans à succès de George R.R. Martin.

Dès les premières séquences, la richesse des personnages, la multiplicité des intrigues et sous-GAMEintrigues, créent une addiction instantanée. On pénètre avec une facilité déconcertante dans cet univers pourtant complètement dépaysant et baroque dont on assimile aussitôt les codes et le background « historique ». C'est la vraie force de la série, que de mettre sur un pied d’égalité les magouilles politiques de cour, la sorcellerie façon R.E. Howard et l’étude psychologique fouillée de tous les protagonistes, jusqu'au plus modeste.

En voyant la richesse des décors, qu'ils soient réels ou recréés numériquement, l’ampleur des scènes de foule, on ne peut que constater que la frontière entre cinéma et télévision est de plus en plus imprécise. Bien sûr, les producteurs font preuve de ruse pour escamoter des séquences de bataille trop onéreuses (un personnage s’évanouit avant l’affrontement et se réveille juste après !), mais on n’a jamais la sensation d’un film étriqué.

Le premier et grand plaisir de « GAME OF THRONES », c'est son casting : Sean Bean magistral en seigneur noble et vulnérable, Michelle Fairley superbe dans le rôle de sa femme, Peter Dinklage extraordinaire en héritier nain d’un seigneur de la guerre. Il s’impose progressivement comme le vrai héros de la série. Sans parler des « méchants », écrits sans aucun manichéisme : Lena Headey et Nikolaj Coster-Waldau en souverains incestueux et machiavéliques. Il faudrait tous les citer tant le niveau est élevé.

On ne peut jamais prédire ce que deviendra une série et la seconde saison est souvent décisive, mais quoiqu’il en soit la 1ère de « GAME OF THRONES » (également intitulée « LE TRÔNE DE FEU » en v.f.) est d’ores et déjà un modèle du genre.

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8 mars 2012 4 08 /03 /mars /2012 05:40

Pour tous les amateurs de western, Claire Trevor est et restera ‘Dallas’, la prostituée au grand cœur de « LA CHEVAUCHÉE FANTASTIQUE ».

Comédienne réaliste, à fleur de peau, au jeu étonnamment moderne, elle a tourné jusqu'à la fin des années 80. Parmi ses grands rôles : la sulfureuse Velma dans « ADIEU, MA BELLE », la vipère sensuelle dans « NÉ POUR TUER », la poule à gangster imbibée dans « KEY LARGO », l’entraîneuse dans « L'HOMME QUI N’A PAS D’ÉTOILE » et la femme odieuse du réalisateur dans « 15 JOURS AILLEURS ».

Aujourd'hui, elle aurait fêté ses 102 ans. Happy birthday, Miss Dallas.

TREVOR

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7 mars 2012 3 07 /03 /mars /2012 19:09

Le producteur-auteur-réalisateur-monteur de « RED HILL » aime le western et il apprécie également le premier « RAMBO ». Ce qui inciterait donc « WWW » à l’indulgence d’emblée. Donc pour son film, il importe dans l’Australie d’aujourd'hui l’imagerie du Far-West deREDHILL celluloïd, concocte une histoire de vengeance de derrière les fagots avec ligne de chemin de fer, ‘natives’ spoliés, flash-backs dramatiques, shérif pourri, etc., développe le dernier tiers du film de Ted Kotcheff en un long-métrage, pour signer une œuvre bâtarde mais efficace, menée avec sûreté.
À peine pourra-t-on déplorer que, pris dans son enthousiasme westernien, l'homme aille parfois trop loin dans le clin d’œil complice et cinéphilique. Les plans du vengeur en cache-poussière et à cheval, les morceaux musicaux à la Morricone, les plans trop ostensiblement iconiques (la silhouette du shérif se découpant sur un mur de flammes) ont pour effet de dédramatiser le suspense et surtout de le décrédibiliser. Dommage…

Malgré cela, « RED HILL » se laisse regarder avec grand plaisir. Les extérieurs de montagnes et de déserts sont bien exploités, les personnages dessinés avec un grand sens du détail marquant, jusqu'aux plus secondaires et le jeune héros est naïf et attachant. Quant au vengeur au visage brûlé, il a tout du croque-mitaine de ‘slasher’, à part – et c'est ce qui fait tout le prix du scénario – qu'il n’est finalement pas plus nuisible que ceux qu'il assassine systématiquement au fusil à pompe.

Un film un peu sorti de nulle part, ce qui convient parfaitement à son ambition de marcher dans les traces de « L'HOMME DES HAUTES PLAINES » ou « LES COLLINES DE LA TERREUR ».

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7 mars 2012 3 07 /03 /mars /2012 12:33

Le rôle de la sœur de « SCARFACE » dans le film-culte de Brian DePalma a fait connaître instantanément Mary Elizabeth Mastrantonio et c'était sa première apparition à l’écran. Enfin – pas tout à fait ! La même année 1983, elle apparaissait au côté de l’autre géant du cinéma américain de l’époque : Robert De Niro dans « KING OF COMEDY » de Martin Scorsese.

EMASTRAN dur

Bien sûr, elle n’est pas facile à repérer. Elle apparaît trois secondes au début du film et… elle est floue ! Perdue parmi la foule d’admirateurs qui attendent Jerry Lewis à la sortie des studios, la future vedette de « ABYSS » fait tapisserie.

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7 mars 2012 3 07 /03 /mars /2012 08:28

WILDWIND (1)Étonnante tout de même, l’absence en DVD de « CAR SAUVAGE EST LE VENT » (comme dirait maître Yoda) : le film est signé George Cukor et les rôles principaux sont tenus par Anna Magnani et Anthony Quinn.

Celui-ci incarne un rancher d’origines italiennes, qui à la mort de sa femme, fait venir sa belle-sœur du pays pour l’épouser et s’occuper de la maison. Homme rude et insensible, Quinn ne seWILDWIND rend pas compte que la Magnani, frustrée et malheureuse, tombe peu à peu amoureuse d’Anthony Franciosa, son bras-droit basque qui gère le ranch.

Tiré d’un roman de Vittorio Nino Novarese, « FURIA », le film est tourné en noir & blanc, il dure 1 H 54 et il est musiqué par Dimitri Tiomkin. À son générique, on note également les noms de bons comédiens comme Dolores Hart, Joseph Calleia, James Flavin ou Lily Valenty.

Le film a bonne réputation, tourné en 1957, juste après « NOTRE DAME DE PARIS », il marque l’accès au vedettariat américain pour un Quinn de 42 ans, qui apparaît vieilli par le maquillage et des cheveux grisonnants. L’acteur retrouvera Magnani des années plus tard dans « LE SECRET DE SANTA VITTORIA » et Franciosa dans « MEURTRE DANS LA CENT-DIXIÈME RUE ». C'est aussi paraît-il le meilleur rôle d’Anna Magnani, parmi les films qu'elle tourna hors d’Italie.

En voilà un qu’on aimerait bien voir en DVD, un de ces jours…

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