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26 janvier 2012 4 26 /01 /janvier /2012 19:29

PLEASURE GIRLS (3)Quand un film s’intitule « LES FILLES DU PLAISIR » et qu’un des rôles principaux est PLEASURE GIRLS (2)tenu par Klaus Kinski, on sait à peu près à quoi s’en tenir.

Eh bien, pas du tout ! Le film ne ressemble en rien aux nanars semi-porno que l’acteur allemand tourna parfois en Europe ou au Japon. En fait, ilPLEASURE GIRLS s’agit plutôt d’une comédie douce-amère sur la vie quotidienne de quatre colocs délurées dans le ‘swinging London’ des sixties, leurs relations aux hommes. Dire que la chose a vieilli est un doux euphémisme : la découverte de l’homosexualité du frère de l’une des héroïnes est vécue comme un choc traumatique et ne parlons même pas des séquences « orgiaques » où de jolis jeunes gens en costard-cravatePLEASURE GIRLS (1) dansent le twist au son de pickups déchaînés !

Alors que vient faire Kinski là-dedans ? À peine sorti de ses polars allemands et s'apprêtant à tourner son premier ‘spaghetti western’, il incarne un semi-gangster sophistiqué et mielleux, une sorte de racketteur exploitant ses locataires avec l’aide de quelques gorilles. Précieux et délicat, Kinski joue les séducteurs sans grande conviction mais apparaît heureusement dans l’unique séquence d’action du film : quand il se fait copieusement tabasser par quelques-unes de ses victimes dans un parking. À ses côtés, on voit le tout jeune Ian McShane, futur protagoniste de la série « DEADWOOD », en glandeur sympathique séduisant la rondelette Francesca Annis.

On peut à l’extrême rigueur jeter un coup d’œil aux « FILLES DU PLAISIR » pour son aspect documentaire. L’image noir & blanc capture par instant le quotidien de ce monde révolu à jamais, mais le scénario – ou ce qui en tient lieu – ressemble à une improvisation sans la moindre colonne vertébrale. Les déambulations de désœuvrés passant d’une « surboum » à une boîte de nuit, en faisant un crochet par de sinistres salles de jeu. Rien d’indispensable, donc. Sauf pour le fan complétiste de Klaus Kinski, bien sûr.

 

À NOTER : le film est sorti récemment en Angleterre dans une double édition DVD-Blu-ray des plus soignées. Le film le mérite-t-il ? C'est une autre question…

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26 janvier 2012 4 26 /01 /janvier /2012 07:09

Chaque nouvelle saison de la série « MAD MEN » creuse le même sillon. Mais à la façon d’archéologues délicats et précautionneux, au pinceau et au grattoir plutôt qu’au bulldozer. À la fin de la 3ème saison, nos publicitaires ouvraient leur propre boîte et notre « héros » DonMADMEN 4 Draper finalisait son divorce.

Démarrant en ‘success story’, ce nouvel opus parle encore et toujours de la condition féminine, mais celle-ci passe peu à peu à l’arrière-plan pour laisser place à la Crise : les clients qui s’en vont, la ruine qui menace… Draper lui-même perd ses défenses et commence à raconter son passé çà et là. Et ce qui frappe le plus dans ces épisodes, c'est la manière subtile dont les auteurs nous révèlent ce que cachait finalement le mystère de Draper : rien. Le Néant ! L'homme est creux, vide, égoïste, incapable de vrais sentiments. Quand il tombe amoureux de sa secrétaire et va jusqu'à lui proposer le mariage, est-ce réellement parce qu'il l’aime ? Le plan montrant Draper au restaurant, voyant la jeune femme à table avec ses enfants en dit long : c'est l’image de cette famille « parfaite » qui le séduit, pas la personne. Et le dernier plan ne laisse guère de place à l’optimisme. Encore une fois, Jon Hamm confirme qu'il est un grand acteur.

« MAD MEN » est un cas unique dans l’Histoire des séries TV U.S. dans le sens qu'elle n’appartient à aucun genre, oscille en virtuose entre le ‘soap’ intello, le mélodrame familial et la satire sociale, sans jamais céder aux pièges inhérents à ces catégories. Ce n’est souvent qu’après le générique-fin d’un épisode qu’on commence à gamberger et à comprendre de quoi il traitait vraiment. Autrement dit, c'est de la télévision qui fait réfléchir. Et le fait que « MAD MEN » se déroule dans les années 60, aux États-Unis et que ses protagonistes soient des publicitaires alcooliques et accros au tabac, n’ôte rien au fait qu'elle parle de nous, de notre monde d’aujourd'hui, du dérisoire de nos existences. Un chef-d’œuvre, quoi…

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26 janvier 2012 4 26 /01 /janvier /2012 05:29

Comédien au physique frappant, au visage buriné, dans la droite lignée des « tronches » des années 50, Scott Glenn est aujourd'hui revenu aux seconds rôles dans lesquels il débuta. Il tutoya le vedettariat dans les eighties, tout particulièrement avec « SILVERADO », avant de revenir progressivement à des emplois plus effacés ou des œuvres de moindre qualité. On peut le considérer comme l’héritier de James Coburn.

Aujourd'hui, il fête ses 71 ans. Happy birthday, Scott.

GLENN

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25 janvier 2012 3 25 /01 /janvier /2012 17:40

Jeune premier viril des sixties au léger strabisme, James Farentino débute en marine dans « ENSIGN PULVER » et en jouvenceau jaloux dans « LE SEIGNEUR DE LA GUERRE ».

Mais il évolue vers la TV dont il devient un visiteur assidu. Au cinéma, on revoit cet acteur sobre et sympathique en flic dans « RÉINCARNATIONS », en officier dans « NIMITZ : RETOUR VERS L’ENFER ».

FARENTINO

À la TV, Farentino est un flic des Mœurs dans la série « COOL MILLION », puis un commando ambitieux de « POLICE STORY », le pilote d’hélico dans « TONNERRE DE FEU » où il reprend un rôle créé par Roy Scheider. Il est le père d’un garçon autiste dans « SON RISE : A MIRACLE OF LOVE », le dictateur argentin Juan Perón dans « EVITA PERON » et un prêtre défroqué dans « THE POSSESSED ». Il est inattendu en calife dans la minisérie « LE SECRET DU SAHARA » et joue le père du Dr. Ross dans « URGENCES ».

Il vient de mourir à l’âge de 73 ans. R.I.P.

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25 janvier 2012 3 25 /01 /janvier /2012 12:25

POLICEWOMAN S.2Avis à tous les fans et/ou amoureux d’Angie Dickinson : six ans après la parution en DVD POLICEWOMAN S.2 (1)zone 1 de la 1ère saison de la série policière « SERGENT ANDERSON », voici qu’est enfin annoncée la sortie de la seconde saison.

Bien sûr, tout cela est poussiéreux, désuet et parfois abominablement seventies. Bien sûr, ça ne vaut pas « KOJAK ». D'accord !

Mais il y a Angie, plus belle que jamais dans son personnage de fliquette infiltrée qui n’a pas froid aux yeux et qui n’a rien d’une sainte-nitouche.

Espérons maintenant que la 3ème saison ne tardera pas trop à faire son apparition, histoire qu’on profite des charmes d’Angie avant l’Armageddon.

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25 janvier 2012 3 25 /01 /janvier /2012 08:00

Grande femme à la voix grave et au physique particulier, Diane Salinger marque les mémoires en flic de l’espace dans « CRÉATURE », en comtesse excentrique chez qui vient mourir « BIRD », en maîtresse aux dents longues de William Hurt dans « ALICE ». Tim Burton l’utilise en serveuse rêvant de voir Paris dans « PEE WEE’S BIG ADVENTURE » et en mère indigne du Pingouin au début de « BATMAN : LE DÉFI ».

Elle est excellente dans « LE LENDEMAIN DU CRIME » en héritière fêlée et apparaît en vedette dans « THE MAGIC BUBBLE » en quadra miraculeusement rajeunie. Elle est la croqueuse d’artistes exaltée de « LA FEMME DU BOUCHER », une villageoise puritaine dans « LES AMANTS DU NOUVEAU MONDE ». Elle apparaît brièvement en psy à la fin de « GHOST WORLD ».

À la TV, on l’aperçoit en psy dans un « NEW YORK DISTRICT », en mère inquiète dans « URGENCES », en médium paralysée dans la série « CARNIVÀLE ».

Aujourd'hui, elle fête ses 61 ans. Happy birthday, Diane.

SALINGER

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24 janvier 2012 2 24 /01 /janvier /2012 05:06

C'est toujours un immense plaisir que de souhaiter son anniversaire à Ernest Borgnine. D’abord, parce qu'il est génial et ensuite parce qu'il a 95 ans aujourd'hui et qu’on espère le revoir encore souvent sur les écrans.

Happy birthday, Ernie.

BORGNINE

 

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23 janvier 2012 1 23 /01 /janvier /2012 06:19

Il tourne depuis tellement longtemps et enchaîne avec un tel entrain les nanars les plus obscurs, qu’on avait fini par perdre espoir de revoir un jour Rutger Hauer dans des films et des rôles dignes de ses débuts dans « BLADE RUNNER », « LADYHAWKE » ou « LA CHAIR ET LE SANG ».

Et puis, alors qu’on ne l’attendait plus, le revoilà dans le délectable « HOBO WITH A SHOTGUN » et dans le plus sérieux « BRUEGEL, LE MOULIN ET LA CROIX » dont il tient le rôle-titre. Un vrai phénix !

Aujourd'hui, il fête ses 67 ans. Happy birthday, Rutger.

HAUER

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22 janvier 2012 7 22 /01 /janvier /2012 17:56

Et si les films des années 80 étaient ceux qui avaient le plus mal supporté l’outrage des ans ? En revoyant « HAUTE SÉCURITÉ », toutes ses incongruités intrinsèques sautent au visage : LOCKUPla musculature hypertrophiée et absurde de Sylvester Stallone, son brushing impeccable même après six semaines de mitard, la photo très clipée avec ses flots de lumière éclairant des décors enfumés…

Pour ce qui est du scénario, les auteurs ne se sont pas foulés. Ils ont repris celui de « L’ÉVADÉ D’ALCATRAZ » de Don Siegel, qu'ils ont mixé à la sauce « ROCKY » pour un résultat totalement irréaliste et truffé d’énormes invraisemblances. Sly joue un certain ‘Frank Leone’ (clin d’œil à « IL ÉTAIT UNE FOIS DANS L’OUEST » ?) en taule pour une broutille, qui se voit transféré dans le pénitencier de son pire ennemi Donald Sutherland, bien décidé à avoir sa peau. Si Hume Cronyn (« LES DÉMONS DE LA LIBERTÉ ») ou Patrick McGoohan dans le film de Siegel avaient créé des ‘warden’ aussi haïssables qu’inoubliables, Sutherland pas du tout dirigé, se contente du service minimum et connaît quelques dérapages incontrôlés dans le cabotinage. Parmi les seconds rôles, Tom Sizemore amuse en taulard speedé et on aperçoit même très fugitivement notre ami Danny Trejo dans un ou deux plans.

John Flynn a signé plusieurs films intéressants, mais celui-ci porte davantage la griffe de Stallone que du réalisateur en titre. On sourira de la « séquence-montage » où les taulards retapent une voiture, réminiscente des entraînements de Rocky Balboa, on sera gêné par la niaiserie des scènes du début avec Darlanne Fluegel, on pourra se gausser de l’ambiance crypto-gay qui baigne tout le film. Mais hélas, « HAUTE SÉCURITÉ » n’offre aucune surprise dans son déroulement, aucun moment qui rachète sa sympathique ringardise.

 

À NOTER : À ses débuts, Stallone avait fait une figuration – quasiment invisible dans le montage – dans « KLUTE » d’Alan J. Pakula, dont le rôle-titre était tenu par… Donald Sutherland.

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22 janvier 2012 7 22 /01 /janvier /2012 10:49

« ESCAPE TO SONOITA » est un épisode de la 5ème saison de la série « ALFRED HITCHCOCK PRÉSENTE », réalisé par Stuart Rosenberg (« LUKE LA MAIN FROIDE ») et qui offre un de ses premiers rôles principaux à Burt Reynolds.

Celui-ci joue un routier qui traverse le désert avec son vieux père (James Bell) et dont le camion tombe en panne. Ils croisent la route de deux malfrats (Murray Hamilton et Harry Dean Stanton) qui viennent de prendre une jeune femme en otage. Les crapules dérobent les réserves d’eau et prennent la fuite, laissant les autres mourir de soif. Mais le vieux camionneur est rusé : il parvient à appeler du secours et n’a pas donné une info importante aux malfaisants. À l’arrière de son engin se trouve une énorme citerne d’eau ! Et les deux crétins se seront finalement entretués pour quelques gouttes.

HITCH reynolds

L’épisode est bien mené, filmé en studio, et bénéficie d’un joli casting : Reynolds très à l’aise en p’tit gars impulsif et râleur, Hamilton visqueux à souhait en voyou sadique en costard-cravate et Stanton qui pique la vedette à tout ce beau monde dans un personnage d’abruti vicieux.

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