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6 février 2012 1 06 /02 /février /2012 09:24

Gayle Hunnicutt est une très belle comédienne des années 70, qui se distingua dans le polar : « LA VALSE DES TRUANDS », « SYNDICAT DU MEURTRE » et le film d’espionnage : « SCORPIO » ou « TARGET ». Elle tourne pour Georges Franju en France et achève sa carrière à la télévision.

Aujourd'hui, elle fête ses 69 ans. Happy birthday, Gayle.

HUNNICUTT

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5 février 2012 7 05 /02 /février /2012 22:34

DENVERSorti en pleine mode post-tarantinienne, « DERNIÈRES HEURES À DENVER » en avait agacé plus d’un à sa sortie. C'était la grande mode des polars à la construction éclatée, aux DENVER (2)dialogues ultra-chics et aux castings affriolants. En fait, les années ont été clémentes envers le film de Gary Fleder et il a pris une jolie patine.

Le scénario – même s’il est construit de façon alambiquée et prend de curieux chemins de traverse – est d’une simplicité biblique : cinq malfrats ringards ratent une opération d’intimidation et sont condamnés à mort par leur employeur. Ce qui intéresse ici, ce sont évidemment les personnages et leur interaction. Ainsi, l’épisode « recrutement » du début, à la façon des « 7 MERCENAIRES », permet-il de retrouver avec bonheur de vieilles connaissances comme Christopher Lloyd en projectionniste porno perdant ses doigts et orteils, Treat Williams hallucinant en boxeur déjanté s’entraînant surDENVER (1) des cadavres (« I’m Godzilla, you’re Japan !!! ») ou William Forsythe en ex-caïd tatoué jusqu'aux yeux.

Mais c'est Andy Garcia qu’on suit du début à la fin. Ancien voyou rangé des voitures, il était alors dans sa bonne période et compose un ‘Jimmy the Saint’ très attachant, à la fois frimeur et sincère, généreux et dangereux. Face à lui, Fairuza Balk compose un très joli personnage de petite pute junkie et Christopher Walken « walkénise » en roue-libre en ‘boss’ tétraplégique et malfaisant. Sans oublier l’inénarrable Steve Buscemi en ange de la mort.

Sous ses allures de polar nocturne et jazzy, « DERNIÈRES HEURES À DENVER » est un exercice de style surfant sur plusieurs genres en même temps, sans jamais en choisir un. Entre réalisme et ultra-stylisation, émotion et humour noir, le film finit par se trouver une véritable identité et ne ressemble finalement à aucun autre. Et surtout pas à Tarantino…

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5 février 2012 7 05 /02 /février /2012 18:00

Le site « WESTERN ALL’ITALIANA » nous apprend aujourd'hui qu'il existerait une fin « alternative » à un quasi-classique du western, très apprécié sur « WWW » : « L'HOMME DE LA LOI ».

LAWMAN NEW END 

En effet, si on en croit l’auteur de l’article, Sheree North abattrait Burt Lancaster (qui venait de tuer son mari de sang-froid, il faut dire…) d’une balle de fusil dans le dos, alors qu'il s'apprêtait à quitter la ville. Une fin somme toute parfaitement logique, vu l’ambiance apocalyptique de ce final sanglant.

LAWMAN NEW END (1)

À noter que si l’info s’avère exacte, cela serait la seconde fois que Burt échappe à cette fin funeste dans un western : dans « BRONCO APACHE » en ’54, c'est Charles Bronson qui était censé le descendre d’une balle dans le dos, alors qu'il venait de se rendre. Là encore, la scène avait été tournée, mais jamais montée.

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5 février 2012 7 05 /02 /février /2012 16:16

Il fallait l'oser : tirer un long-métrage d’un conte pour enfants d’à peine quelques pages ! Évidemment, pour arriver à un tel résultat, les auteurs n’ont pu se contenter d’étirer le HOODmatériau existant, il a fallu puiser ailleurs, aller piller « LA COMPAGNIE DES LOUPS » ou « VAN HELSING » et mixer le tout avec la mythologie du loup-garou. Le résultat ? Difficile à dire, en fait. « LE CHAPERON ROUGE » n’est pas un échec complet, ce n’est pas non plus un très bon film.

Les symboles sexuels étaient déjà présents dans le conte originel, ils sont ici pimentés d’inceste et le scénario pendant une bonne partie de son déroulement, se contente de n’être qu’un ‘whodunit’ des plus banals : lequel des villageois est-il le loup-garou ? L’enquête est menée par une sorte de Grand Inquisiteur incarné avec la sobriété qu’on lui connaît par un Gary Oldman qui fait son numéro habituel avec un panache teinté de lassitude. Si Amanda Seyfried semble déjà un peu trop mûre (et pas très innocente !) dans le rôle-titre, on a plaisir à retrouver des têtes qu’on aime bien comme Lukas Haas, Virginia Madsen et Julie Christie en « mère-grand ». La fameuse scène « Oh ! Mère-grand, comme vous avez de grands yeux ! » est joliment traitée en cauchemar et s’avère la meilleure du film.

La photo est uniformément sombre n’aidant pas à la lisibilité des scènes d’action, les F/X numériques du monstre ne sont pas toujours convaincants, mais le film parvient à n’être pas trop ennuyeux, même s’il rappelle le vieil adage shakespearien : « Beaucoup de bruit pour rien ».

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5 février 2012 7 05 /02 /février /2012 10:02

Jennifer Jason Leigh est la fille de l’acteur Vic Morrow. On la découvre en figurante dans le jeu TV de « MEURTRES EN DIRECT », en lycéenne enceinte dans « FAST TIMES AT RIDGEMONT HIGH ».  Elle subit de mauvais traitements de la part de Rutger Hauer dans « HITCHER » où elle est une gentille serveuse qu’il écartèle entre deux camions. Elle retrouve l’acteur hollandais pour « LA CHAIR & LE SANG » où elle est étonnante de perversité et d’innocence mêlées.

Elle est une aveugle sourde-muette dans « EYES OF A STRANGER », puis délaisse les rôles de victimes pour développer l’aspect angoissant de son visage poupin, mais volontiers inquiétant. Elle s’affirme comme une comédienne courageuse en jouant la prostituée de « DERNIÈRE SORTIE POUR BROOKLYN », la pauvre fille paumée de « MIAMI BLUES », la psychopathe qui vole son identité à Bridget Fonda dans « JF PARTAGERAIT APPARTEMENT ». Elle est sous-employée en girl friend du héros de « BACKDRAFT », mais excellente en flic accro à l’héroïne dans « RUSH » et en journaliste opportuniste dans « LE GRAND SAUT », amusant pastiche des rôles de Katharine Hepburn dans les années 30.

LEIGHJennifer Jason Leigh tient le rôle-titre de « MRS. PARKER ET LE CERCLE VICIEUX » en égérie intellectuelle des années 20, en changeant sa voix et son accent, ce qui lui attire d'ailleurs de fort mauvaises critiques. Elle joue la journaliste désaxée fille de « DOLORÈS CLAIBORNE ». Jennifer confirme son goût de l’extrême : elle est une rock star destroy dans « GEORGIA » écrit par Barbara Turner qui n’est autre que sa propre mère, joue la fille timide d’un médecin au siècle dernier dans « WASHINGTON SQUARE » (elle y est extraordinaire), une prêtresse des jeux vidéo dans « EXISTENZ ».

Elle est très drôle en mère de famille gagnant sa vie au téléphone rose tout en torchant ses gosses dans « SHORT CUTS ». Altman lui offre ensuite un rôle de kidnappeuse monomaniaque, obsédée par Jean Harlow dans « KANSAS CITY » où elle forme un duo sublime avec Miranda Richardson, dans un film qui ne les mérite hélas, pas. Elle est tueuse à gages dans « THE QUICKIE », se retrouve perdue dans le désert africain dans « THE KING IS ALIVE », joue la femme du tueur rapidement éliminée dans « LES SENTIERS DE LA PERDITION », la sœur nympho dans « IN THE CUT », la psy compatissante dans « THE JACKET ».

À noter qu’elle fut évincée du montage de « EYES WIDE SHUT » et même remplacée, lors de ‘retakes’. La presse a, à cette occasion beaucoup plus parlé d’elle, que si elle était restée dans le film !

En 2001, elle coréalise « THE ANNIVERSARY PARTY », tourné en DV et présenté à Cannes et où elle joue une comédienne névrosée. On l’a revue récemment dans des rôles secondaires dans « SYNEDOCHE,  NEW YORK » et « MARGOT VA AU MARIAGE ».

À la TV, elle est une ado anorexique dans « THE BEST LITTLE GIRL IN THE WORLD », une chanteuse à Tokyo dans « GIRLS OF THE WHITE ORCHID » et une mère dérangée dans « THE BASTARD OUT OF CAROLINA ». Elle apparaît dans plusieurs épisodes de « WEEDS ».

Aujourd'hui, elle fête ses 50 ans. Happy birthday, Jennifer.

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4 février 2012 6 04 /02 /février /2012 23:13

À un moment donné dans « JACK LE MAGNIFIQUE », Ben Gazzara raconte l’histoire d’un type qui va voir son médecin parce qu'il a de l’urticaire sur le bras. Le docteur lui demande quel est sonST JACK métier : le patient fait des lavements aux éléphants dans un cirque et doit y mettre tout le bras. Le praticien lui dit alors que s’il change de job, tout rentrera dans l’ordre. « Quoi ? » s'indigne alors le type. « Quitter le show business ? ». La blague n’a aucun rapport avec l’intrigue du film, mais résume assez bien son état d’esprit et son humour singulier.

Signé Peter Bogdanovich – dont c'est probablement le chef-d’œuvre – le film fait penser à une version asiatique et décadente de « CASABLANCA » revisitée par un émule de Cassavetes. Gazzara joue un exilé yankee à Singapour, qui tient un bordel et connaît tout le monde. ‘Jack Flowers’ est un mec cool, sympathique et chaleureux, toujours prêt à rendre service. Il ne juge personne, se fait des amis partout et traîne sa fatigue lors de longues nuits moites. L'homme pourrait être un grenouilleur sordide, un « mac » répugnant, mais Gazzara lui apporte un charisme et une humanité inattendus qui font tout le prix du film. Son amitié naissante avec Denholm Elliott (absolument génial), un comptable anglais cardiaque, est ce qu'il y a de plus touchant dans le scénario. Une fraternité éphémère entre deux hommes totalement différents mais tous deux au bord du gouffre.

La photo très naturaliste et sombre de Robby Müller est pour beaucoup dans l’envoûtement généré par « JACK LE MAGNIFIQUE ». Après les presque deux heures de projection, on jurerait avoir fait le voyage et même senti les odeurs !

Impossible de ne pas faire la relation entre ‘Jack’ et le ‘Cosmo’ de « MEURTRE D’UN BOOKMAKER CHINOIS », l’autre rôle emblématique de Ben Gazzara, d’autant qu'il se retrouve lui aussi face à un dilemme moral à la fin. Au bout de sa nuit, le bonhomme a le choix entre demeurer un brave type envers et contre tout ou devenir un sale type, comme il aurait dû l’être depuis bien longtemps.

ST JACK (1)Oublié et méconnu, ce film produit par Roger Corman est un véritable bijou, finement ciselé, traversé de sensations fortes et diffuses à la fois, d’atmosphères fugaces, de bouffées d’émotion. Et pour le regretté Ben Gazzara, le rôle de sa vie.

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4 février 2012 6 04 /02 /février /2012 18:08

HARRY (1)« HARRY, GENTLEMAN PICKPOCKET » c'est de l’essence de concentré de James Coburn. La synthèse parfaite du personnage qu'il a peaufiné au cinéma d’année en année, HARRYde westerns en comédies en passant par les polars. Élégant, légèrement narcissique, ‘womanizer’, le cheveu argenté coupé façon seventies, le sourire rare mais éclatant, Coburn joue uneHARRY (3) sorte de « roi des pickpockets », un ‘pro’ ultra-discipliné qui a établi ses propres règles et travaille en artiste virtuose à dépouiller les passants. 

Écrit par Bruce Geller, le créateur de « MISSION : IMPOSSIBLE », le film présente plusieurs points communs avec la série : Coburn – dont la chevelure évoque d'ailleurs Jim Phelps ! – est le chef d’une équipe qu'il a formée pour des « missions » dangereuses et illégales. Si l’un d’eux tombe, les autres « nieraient avoir eu connaissance de ses agissements ». Mais « HARRY IN YOUR POCKET » n’est pas un film policier, ni même un HARRY (2)suspense. C'est le portrait d’un solitaire intouchable, qui va tomber de son piédestal pour s’être trop intéressé à ses frères humains. Et être tombé amoureux, cela va sans dire. Tourné avec beaucoup de chichis : ralentis, plans à la longue focale, scènes musicales, fondus-enchaînés, etc., le film n’en souffre étonnamment pas trop et dégage une véritable poésie. Ainsi les séquences montrant le ballet millimétré qu’exécutent les voleurs pour subtiliser les portefeuilles, sont-elles absolument brillantes.

Autour d’un Coburn mystérieux et faillible sous ses dehors de prince en exil, on voit la charmante Trish Van Devere, le toujours bon Michael Sarrazin et le vétéran des années 40 Walter Pidgeon, formidable en vieux voleur cocaïnomane qui fera le « coup de trop ».

Bien ancré dans son époque, « HARRY IN YOUR POCKET » est suffisamment stylisé et bien rythmé pour être encore très appréciable aujourd'hui. Un film curieusement sous-estimé…

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4 février 2012 6 04 /02 /février /2012 12:47

KINGNous apprenons la mort de Zalman King, ex-acteur de télévision reconverti dans la production et la réalisation de films érotiques ‘soft’ dont « NEUF SEMAINES ET DEMI » et « L’ORCHIDÉE SAUVAGE » tous deux avec Mickey Rourke, sont les fleurons les plus renommés.

Il avait trouvé son rôle le plus marquant dans l’étrange film fantastique « LE RAYON BLEU » en 1978. R.I.P.

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4 février 2012 6 04 /02 /février /2012 10:06

Dans une interview, Seymour Cassel traita Ben Gazzara de « salopard égocentrique », ce qui résume assez bien l’emploi de l’acteur à l’écran.

Selon les films, Gazzara peut être le plus pénible cabot comme l’acteur le plus sobre et intelligent. Mais toujours avec cette ironie narcissique qui lui est propre. On l’apprécie en militaire brutal dans « AUTOPSIE D’UN MEURTRE », en G.I. goguenard dans « LE PONT DE REMAGEN ». C’est John Cassavetes qui l’utilise le mieux en patron de boîte de nuit paumé dans « MEURTRE D’UN BOOKMAKER CHINOIS », en mari fugueur dans « HUSBANDS » et en metteur en scène stoïque dans « OPENING NIGHT ».

Gazzara n’a jamais été mieux que dans « JACK LE MAGNIFIQUE » en loser exilé à Singapour. Il est moins à son avantage dans le rôle-titre de « CAPONE », « CONTES DE LA FOLIE ORDINAIRE » en écrivain alcoolique inspiré de Bukowski, « …ET TOUT LE MONDE RIAIT » en séducteur mûrissant, « INCHON » en témoin de la guerre et dans une flopée de nanars italiens alimentaires qu’il enchaîne sans répit à partir des seventies, tel « LA FILLE DE TRIESTE ».

GAZZARA

Redécouvert par la jeune génération formée aux œuvres de Cassavetes, Gazzara connaît un second souffle à la fin des années 90 et on le retrouve vice-président des U.S.A. dans « HAUTE TRAHISON », puis en boss faux-jeton dans « LA PRISONNIÈRE ESPAGNOLE », en beauf scotché à la TV dans « BUFFALO ‘66 », en cabot grandiloquent dans « ILLUMINATA », en retraité quittant sa femme dans « HAPPINESS », en producteur de porno dans « THE BIG LEBOWSKI », en mafieux sentencieux dans « SUMMER OF SAM », en habitant de « DOGVILLE ».

Son rôle d’avocat est si court (et muet) dans « THOMAS CROWN », qu’on ne peut qu’en conclure qu’il a été coupé au montage.

À la TV, Il joue le flic dans la série « ARREST AND TRIAL », le playboy condamné par la maladie dans la série « MATCH CONTRE LA VIE » et le mari d’une femme pétant les plombs dans « WHEN MICHAEL CALLS ». Il tient le rôle de Fred dans « CAROL FOR ANOTHER CHRISTMAS » de J.L. Mankiewicz, joue l’écrivain de la minisérie « QB VII », le père d’un gay mourant du SIDA dans « AN EARLY FROST », un ex fauché de Gena Rowlands venu la taper dans « PARALLEL LIVES ». Il réalise deux épisodes de « COLUMBO » avec son ami Peter Falk, sans apparaître lui-même dedans.

Ben Gazzara vient de mourir à l’âge de 81 ans. R.I.P.

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3 février 2012 5 03 /02 /février /2012 13:47

Il y a bien longtemps que « WWW » ne s’était pas penché sur « IL ÉTAIT UNE FOIS DANS L’OUEST ». Un mois s’est déjà écoulé de l’année 2012 sans que le film ne soit mentionné sur le blog. Disons-le tout net : c'est très grave et surtout TRÈS MAL !

WEST TOURNAGE

Réparons la bévue en proposant quelques images du tournage du chef-d’œuvre de Sergio Leone, un petit florilège où on reconnaît Henry Fonda, Claudia Cardinale, Charles Bronson (faisant un bras de fer avec le chef-op Tonino Delli Colli !) et le directeur de casting en pleine séance.

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