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29 avril 2012 7 29 /04 /avril /2012 10:09

Après la récente ressortie de « TITANIC » rebooté en 3D, voici qu’arrive un… Bronson ! Oui, vous avez bien lu ! Un Charles Bronson en 3D ! Pas « L'HOMME AU MASQUE DE CIRE » 3DQDPtourné en relief en 1953, non ! Un film en « real 3D » comme l’annonce fièrement l’affiche. 

Pas de faux espoirs, les amis. On n’aura pas droit à « IL ÉTAIT UNE FOIS DANS L’OUEST » ou aux « 7 MERCENAIRES », mais à… « QUELQU’UN DERRIÈRE LA PORTE » ! Oui, la vieille copro franco-italienne de 1971, avec l’ami Charley, sa femme et Anthony Perkins vient d’être édité aux U.S.A. dans un 3D bricolé à la va-vite. Et... seulement en DVD. Pourquoi ce film-là particulièrement ? Alors qu'il s’agit d’un huis clos plutôt fauché, à peu près dénué d’action et sans aucune séquence spectaculaire ? Il est probable que les droits en soient peu onéreux ou même qu'il soit carrément dans le domaine public.

Alors on trafique la vieille affiche américaine : une porte creusée dans un crâne chauve, dans laquelle une fille se fait violenter par un type blond, on plaque là-dessus un « 3D » bien lisible (on en met même deux, pour faire bonne mesure) et voilà une petite escroquerie à deux balles comme on en raffole à « WWW ».

La seule question qui nous taraude : pourquoi ce genre d’arnaque minable est-elle – et ce, depuis les seventies – si souvent réservée à Bronson ?

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22 avril 2012 7 22 /04 /avril /2012 21:08

En pleine lecture de l’excellente biographie du réalisateur de « UN HOMME EST PASSÉ » : « JOHN STURGES : THE ESCAPE ARTIST », « WWW » ne pouvait que s’amuser du portrait qui est fait à plusieurs reprises de sa mascotte Charles Bronson.

L'homme tourna cinq films avec le réalisateur et celui-ci le décrit comme un « misanthrope narcissique », « marchant avec un nuage noir au-dessus de la tête ». Pendant « LA GRANDE ÉVASION », Sturges lui demanda d’arrêter de bassiner tout le monde avec ses sempiternelles histoires d’enfance malheureuse. Bronson racontait à qui voulait l’entendre que ses parents l’avaient vendu pour quelques dollars, qu'il mangeait de la « soupe aux mauvaises herbes » (c'était d'ailleurs son surnom : ‘Weedsoup’ Charley !).

WEED

Un autre collaborateur le décrit comme « perpétuellement exaspéré » et à l’affût du moindre jupon qui passait à sa portée. Le jeune Vincent Van Patten, son partenaire dans « CHINO » le traite de « Prima Donna ».

Bref, une avalanche de compliments qui nous rendent l’ami Buchinsky encore plus humain et… sympathique. Notons pour faire bonne mesure, que Spencer Tracy ne sort pas grandi non plus de cette lecture !

Nous reviendrons de façon plus précise sur le livre lui-même, parce que – contrairement aux apparences ! – il ne parle pas QUE de Charley Bronson !

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20 mars 2012 2 20 /03 /mars /2012 16:46

Errare humanum est. Oui, l’erreur est humaine. C'est avec amitié pour les éditions Sidonis qui font beaucoup pour le western et sa redécouverte en DVD que nous signalons une petiteNO MARVIN erreur sur la jaquette de « PASSAGE INTERDIT » de Hugo Fregonese qui vient de sortir.

La dernière phrase d’accroche sur le texte au dos du DVD est « Lee Marvin traîne déjà son faciès de crapule. Un film d’hommes ! ». Outre le fait que ce ne soit guère aimable à l’égard de notre ami Marvin, il faut prévenir le visiteur de « WWW » avide de n'importe quelle apparition de son acteur préféré sur de la pellicule, que hélas, Lee Marvin n’apparaît absolument pas dans ce western.

Le rédacteur a probablement confondu avec un autre ‘Lee’ également présent sur le blog : Lee Van Cleef, dont c'est effectivement une des toutes premières apparitions à l’écran.

Que ceci n’empêche pas l’amateur de bon vieux westerns de derrière les fagots de se ruer sur « PASSAGE INTERDIT », mais si c'est uniquement pour Marvin que vous dégainiez le portefeuille, passez votre chemin.

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9 février 2012 4 09 /02 /février /2012 17:13

ICECREAM modifié-1 copieNotre amie ‘Val’ a soulevé un lièvre qui complique encore l’addiction suspecte révélée il y a quelque temps par « WWW » : notre mascotte Charles Bronson avait déjà – c'est maintenant de notoriété publique – une obsession pour les glaces, cônes ou eskimos comme le prouvent des séquences dans « MAN WITH A CAMERA », « LE FLINGUEUR », « LE JUSTICIER DE NEW YORK » ou un épisode du « FUGITIF ».

Mais cela s’avère en fait plus compliqué : car dans trois des cas cités, notre homme mange une glace AVEC UN APPAREIL-PHOTO DANS LES MAINS ! Dans « MAN WITH A CAMERA », c'est à cause de la canicule, dans « LE FLINGUEUR » c'est pour jouer les touristes innocents en mitraillant sa cible avec ses jumelles-caméra et dans « LE JUSTICIER DE NEW YORK » il porte un Nikon en bandoulière pour appâter le loubard.

Cela fait donc DEUX addictions mêlées ! L’ice-cream et l’appareil-photo. Il nous semblait qu'il fallait traiter ce gravissime sujet d’urgence et le soumettre à toute interprétation psychanalytique.

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30 décembre 2011 5 30 /12 /décembre /2011 13:32

TELEFON MANIA (2)Après cette année bousculée (pannes, déménagement…) « WWW » ne pouvait décemment pas clore 2011 sans un nouveau dossier « brûlant » concernant sa mascotte n°1 : notreTELEFON MANIA ami Charley.

Après avoir enquêté sur son addiction aux crèmes glacées et ses talents de danseur, « WWW » se penche sur une autre addiction de Charles Bronson : le téléphone. Combien de temps a-t-il pu passer sur ses tournages à faire semblant de discuter dans un appareil téléphonique factice ? Difficile à dire, mais… longtemps. Très longtemps !

Un rapide coup d’œil non-exhaustif, nous prouve qu'il est passé du combiné en bakélite au téléphone à touches et a même tâté du portable (avec une petite antenne) ! On se souvient qu'il reçoit ses contrats par téléphone dans « LE FLINGUEUR » et que son ultime séquence au cinéma fut un coup de fil à son fils David Morse dans « INDIAN RUNNER ». Avant de se faire sauter le caisson…

Sans oublier qu'il a tourné un film dont le titre original est « TELEFON » et que l’affiche U.S. de « KINJITE » le montre en train de s’adonner à son passe-temps favori. Qui l’eut cru de la part d’un gaillard réputé taciturne ? De nos jours, il aurait passé sa vie à exploser son forfait !

TELEFON MANIA (1)

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3 novembre 2011 4 03 /11 /novembre /2011 07:38

« WWW » se devait de fêter dignement (enfin… façon de parler) les 90 ans de sa mascotte Charles Bronson, en recensant toutes ses scènes d’amour à l’écran. Ce qui fut vite fait, puisqu’il n’y en a pratiquement aucune ! À l’instar de tous les grands machos du cinéma, l’acteur détestait tourner des scènes dénudées ou se retrouver au lit avec une partenaire inconnue. D'ailleurs, il faudrait étudier un jour les raisons de cette phobie !

Nous avons déjà parlé de ses « tentatives » légèrement brutales. Mais en cherchant bien, nous avons découvert que ‘Charley’ était devenu une sorte de spécialiste des scènes « post-coïtum ». Il ne rechignait pas à se montrer dans les bras de ses collègues féminines, APRÈS l’acte, l’air souvent satisfait de lui-même.

POST COITUM

Dans « LE CALIFORNIEN », il est couché dans l’herbe avec Susan Oliver et celle-ci semble positivement enchantée de l’expérience. Il dort grossièrement dans « PROPRIÉTÉ INTERDITE », alors que Natalie Wood paraît moins emballée par la nuit qu'elle vient de passer. C'est plus mignon dans « L’ANGE ET LE DÉMON », où Susan George et Charley portent de jolis pyjamas et discutent devant un horrible poster de pieds.

Dans « CITÉ DE LA VIOLENCE », Bronson a fait connaître le bonheur à Jill Ireland et termine sa nuit en la braquant avec son flingue. Même chose dans « SOLEIL ROUGE » où réveillé en sursaut par Capucine, il sort son colt de sous son oreiller. Dans « C'EST ARRIVÉ… ENTRE MIDI ET TROIS HEURES », tout le monde est ravi du voyage : Jill a des étoiles dans les yeux et Charley s’allume un cigare au lit. Le panorama s’achève avec « MONSIEUR SAINT-IVES » : À l’arrière-plan, Jacqueline Bisset est toute seule dans le grand lit, pendant que Bronson finit sa toilette en s’admirant dans le miroir. La boucle est bouclée : le regard le plus tendre qu'il ait porté à quiconque post-coïtum, c'est… à lui-même.

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7 octobre 2011 5 07 /10 /octobre /2011 10:05

CHINO BRAZIL« CHARLES BRONSON EST CHINO ! » clame fièrement la jaquette brésilienne du DVD de « CHINO », le film franco-italien réalisé en 1973 par John Sturges (et incognito par Duilio Coletti).

Pourtant… Non, justement ! Sur cette photo, Bronson n’est PAS Chino. Désolé… C'est plutôt ‘Harmonica’, le héros de Sergio Leone. Et l’éditeur a pris un photogramme de « IL ÉTAIT UNE FOIS DANS L’OUEST » (séquence du duel pour être précis) auquel – pour notre plus grande joie perverse – il a rajouté une moustache.

Bon, d'accord, les esprits chafouins vont dire qu'elle n’est pas très bien placée, cette moustache, qu'elle est plus longue d’un côté que de l’autre. Mais quelle importance ? Le message passe parfaitement : c'est un western, il y a Bronson dedans (d'ailleurs, sur la jaquette, il n’y a strictement rien d’autre !) et il est moustachu.

Le genre de micro-escroquerie qui ravira toujours « WWW ».

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30 août 2011 2 30 /08 /août /2011 08:43

L’ex-sportif et immense Chuck Connors et l’ex-mineur et moins grand Charles Bronson furent amis dans la vie, comme en témoigne le livre de souvenirs de la première Mrs. Bronson. D'ailleurs, ils étaient nés la même année et avaient le même prénom, ‘Chuck’ étant un des diminutifs de ‘Charles’. Ils s’étaient rencontrés sur le plateau de « MADEMOISELLE GAGNE-TOUT » une comédie de George Cukor dans laquelle Chuck faisait ses débuts à l’écran dans un rôle de policier et où Bronson – alors Buchinski – jouait un racketteur pour rire. Sur la photo, Chuck prend la déposition de Charley qui porte plainte contre Katharine Hepburn pour coups et blessures !

CHUCK CHARLEY

Les deux hommes se retrouvèrent trois ans plus tard dans le film de guerre « DIX HOMMES POUR L’ENFER ». Cette fois, Chuck était un G.I. aux ordres du sergent Bronson.

Ils retravaillèrent ensemble la même année 1955 pour la dernière fois. Mais… à la radio ! Bronson participa à son unique pièce radiophonique au sein la série « FAMILY THEATER », intitulée « YOU REMIND ME OF ME » (litt. : « TU ME FAIS PENSER À MOI ») diffusée le 26 octobre 1955. Présentée par le révérend Patrick Peyton, cette série de programmes mettait l’accent sur la prière et la famille et fut émise sur les ondes de 1947 à 1957, à travers les États-Unis.

Les deux ‘tough guys’ qu’on est surpris de retrouver dans ce contexte, y donnaient la réplique à Marjorie Steele.

Chuck devint célèbre bien avant Charley, grâce à sa série TV « L'HOMME À LA CARABINE », mais était déjà sur la pente descendante quand son copain accéda enfin au vedettariat à la fin des sixties.

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1 juillet 2011 5 01 /07 /juillet /2011 20:05

Après avoir étudié avec le plus grand sérieux la belle carrière de danseur de notre mascotte Charley à l’écran, « WWW » se penche aujourd'hui sur son parcours – trop ignoré – de jeune premier romantique.

Qui a mal démarré, il faut bien le reconnaître : dans « MADEMOISELLE GAGNE-TOUT », il se fait casser la figure par… Katharine Hepburn ! Bien décidé à laver l’affront, Charley malmène Phyllis Kirk dans « CHASSE AU GANG », violente carrément Sarita Montiel dans la rocaille dans « VERA CRUZ », il étrangle sa maîtresse Susan Cabot dans « MITRAILLETTE KELLY », bâillonne de sa main Susan Oliver dans « LE CALIFORNIEN » et arrache ses vêtements à Claudia Cardinale (mais c'est pour son bien) dans « IL ÉTAIT UNE FOIS DANS L’OUEST ».

CB ROMANTIQUE

Marlène Jobert s’en prend plein la poire tout au long du « PASSAGER DE LA PLUIE » : là, Charley lui saute dessus à pieds joints ! Il baffe franchement Michèle Mercier dans « LES BAROUDEURS » (quelque chose contre les actrices hexagonales ?), il bouscule Jill Ireland dans « CITÉ DE LA VIOLENCE », l’étrangle à moitié dans « QUELQU’UN DERRIÈRE LA PORTE », il dévisse la tête d’Ursula Andress dans « SOLEIL ROUGE », prend à nouveau Jill plus ou moins de force dans la rocaille (un fantasme ?) dans « CHINO ». Après quelques années d’accalmie, Charley étrangle Kathleen Wilhoite dans « LA LOI DE MURPHY ».

CB ROMANTIQUE (1)

Alors ! Qu’on ne vienne pas dire ensuite que Charles Bronson n’a joué que dans des films machistes et des rôles de brutes !

À sa décharge, il a su se montrer doux comme un agneau, sans baffe ni rocaille dans « X-15 », « L’ANGE ET LE DÉMON » ou « DE LA PART DE COPAINS ».

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11 juin 2011 6 11 /06 /juin /2011 18:38

Ce long week-end nous laisse le loisir de revenir sur des sujets essentiels, voire cruciaux à la bonne marche du monde. Dans ses mémoires « CHARLIE & ME », Harriett Tendler raconte que son Charles Bronson de mari était un excellent danseur. News très étonnante, car ne correspondant pas vraiment à l’image de ‘tough guy’ rugueux et rustique dégagée par la mascotte de « WWW ».

Pourtant, à bien y regarder, on se rend compte que le justicier a pratiqué le slow et la valse dans quelques films, sans aller jusqu'à interpréter « BLACK SWAN », évidemment… C'est quand même Bronson, quoi !

À ses débuts, on l’aperçoit à l’arrière-plan dans une séquence de bal de « DUEL DANS LA FORÊT », en train de tournoyer au bras d’une anonyme figurante. Pas de quoi l’appeler Noureev.

BRONSON dancing machine (1)

Dans « SHOWDOWN AT BOOTHILL » il se rend – tout endimanché – dans un bal de village avec sa copine Fintan Meyler, mais ils sont rapidement interrompus et jetés à la rue.

BRONSON dancing machine

Dans « PROPRIÉTÉ INTERDITE », il danse avec Natalie Wood, qu'il harcèle peu élégamment, sous l’œil de sa maîtresse Kate Reid, qui n’est autre que la mère de celle qu'il convoite avec insistance. Tss… tss…

BRONSON dancing machine (2)

Dans « 12 SALOPARDS », Charley danse, clope au bec, avec une prostituée peroxydée et plus très jeune, juste avant de partir au combat.

BRONSON dancing machine (6)

Il invite Marlène Jobert à danser lors de leur première rencontre à un mariage dans « LE PASSAGER DE LA PLUIE », mais comme il l’accuse de meurtre, cela ne s’éternise pas !

BRONSON dancing machine (3)

C'est encore dans « C'EST ARRIVÉ… ENTRE MIDI ET TROIS HEURES » que Bronson prouve enfin qu’Harriett disait vrai. Il valse avec une aisance inattendue, en frac et haut-de-forme, mais… avec Jill Ireland, la seconde Mme Bronson !

BRONSON dancing machine (5)

Et c'est finalement avec Dominique Sanda, qu'il arpente la piste, à la fin de « CABO BLANCO », sous l’œil bienveillant d’un perroquet.

BRONSON dancing machine (4)

Oui, on peut le dire haut et fort : Charley fut bel et bien une véritable « Dancing Machine » !

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