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11 avril 2010 7 11 /04 /avril /2010 11:08

LES CHEYENNES navajosAnecdote amusante, glanée dans un documentaire sur les Indiens d’Amérique. Pardon – les « Native Americans » !

Pendant son tournage des « CHEYENNES », John Ford dut engager des Navajos de la réserve où il filmait les extérieurs, pour incarner les guerriers cheyennes en figuration. Les rôles « parlants » étant tenus comme il se doit, par des ‘hispanos’ comme Gilbert Roland ou Dolores Del Rio et des ‘italo’ comme Sal Mineo.

Personne dans l'équipe ne comprenant un traître mot de Navajo (c'est même pour ça que l’U.S. Army les enrôla comme messagers pendant la WW2), les figurants en question ne racontèrent que des âneries et des blagues pendant les prises.

Ce qui fait que si « LES CHEYENNES » est une œuvre grave et émouvante pour le commun des mortels, c'est un film hautement comique pour le spectateur Navajo qui hurle de rire à chaque projection.

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11 avril 2010 7 11 /04 /avril /2010 08:56

On connaît quelques films – rarement des classiques – constamment réédités partout dans le monde, sous divers visuels, qui ne cessent de ressurgir sur les sites de vente, changeant même parfois de titre pour attirer le gogo.

Nous avons déjà parlé de « L’ANGE ET LE DÉMON » et « LA VENGEANCE AUX DEUX VISAGES ». Voici maintenant « ADIOS SABATA » qui, outre son escroquerie de base (pas question de Sabata dans le film, Yul Brynner se nomme Indio Black), a connu un nombre impressionnant de titres et d’affiches différentes à travers le monde.

Première constatation : ça n’a pas rendu le film meilleur. Voici quelques uns de ces visuels, dans lesquels sont fréquemment utilisées des images des « 7 MERCENAIRES ».

ADIOS SABATA visuels

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11 avril 2010 7 11 /04 /avril /2010 08:15

KINSKI CDOn connaît Klaus Kinski pour ses polars tournés en Allemagne d'après les romans d’Edgar Wallace, pour ses ‘spaghetti western’ fauchés, pour ses films avec Werner Herzog, pour sa tentative de carrière française et finalement son exil dans la série B U.S.

Ce qu’on sait moins, c'est que dans sa jeunesse, il fut une vedette de ‘one man show’ en Allemagne, où il donnait des récitals en lisant des extraits de romans et de poèmes, essentiellement Goethe, Rimbaud et tout particulièrement François Villon (dont il pensait être la réincarnation !). Kinski enregistra une vingtaine de disques à cette époque pré-spagh’ aujourd'hui disponibles dans un coffret intégral comprenant 20 CD (quand même !) édité par Universal et intitulé « KINSKI SPRICHT WERKE DER WELTLITERATUR ».

Seul minuscule souci : pour profiter de cette facette méconnue du cher Klaus, il faut évidemment, parler Allemand… Ou investir dans des cours Assimil.

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10 avril 2010 6 10 /04 /avril /2010 19:27

Diffusé le 20 septembre 1957, le ‘pilote’ de la série policière « M-SQUAD » intitulé « THEM SQUAD pilote GOLDEN LOOK » se voulait un rival direct de « DRAGNET » qui triomphait depuis trois ans. À la place de l’impassible Jack Webb, les producteurs ont engagé l’impassible Lee Marvin, connu alors pour ses rôles de ‘bad guys’. Dans « M-SQUAD » il devient Frank Ballinger, un lieutenant de Chicago, un solitaire mal embouché, mais dissimulant un cœur d’or sous une façade de dur à cuire.

La série s’ouvre sur un braquage de banque qui tourne mal, une fuite en voiture qui finit par un accident où un enfant trouve la mort. Seul signalement du voleur : ses dents en or que tout le monde a remarqué. Marvin enquête, mais comprend vite qu’en collant du papier alu sur ses vraies dents, le braqueur a faussé le signalement.

Rapide, sans chichi, le pilote promet deux éléments qu’on ne verra plus dans la série : Bruce Gordon en co-équipier branché « police scientifique » et Morris Ankrum dans le rôle du chef. L’un disparaîtra, l’autre sera remplacé. Pour ‘guest’ on a droit à Henry Brandon, « L’Indien préféré de John Ford » jouant le méchant et John, le frère de Robert Mitchum.

Lee Marvin quant à lui, en sous-jeu permanent, il compose une silhouette immédiatement identifiable de flic besogneux et tenace au sourire parcimonieux.

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10 avril 2010 6 10 /04 /avril /2010 18:10

AEON FLUXIl y a des films dont sait pertinemment qu'ils sont mauvais. C'est manifeste, inéluctable, inscrit dans leurs gènes pour ainsi dire. Alors on décide sagement de les éviter. Jusqu'au AEON FLUX (1)jour où l’œil accroche sur la jaquette d’un DVD une silhouette de Charlize Theron moulée dans du cuir noir, et qu’en faisant la bêtise de parcourir le générique, on s’aperçoit qu'il comprend aussi Frances ‘Fargo’ McDormand et Pete Postlethwaite. Automatiquement, on commence à se dire que « AEON FLUX » n’est finalement peut-être pas si catastrophique et qu'il pourrait même constituer une bonne surprise. Un peu comme « SOLDIER » en son temps.

Eh bien… Non ! Enfant bâtard de « ZARDOZ », « MATRIX » et « DEMOLITION MAN », cette adaptation de BD accumule à peu près tout ce qu’on déteste dans le cinéma d’action décérébré : bastons câblées au ralenti,AEON FLUX (2) fusillades interminables, décors numérisés sans aucune consistance, dialogue emphatique et niaisement solennel… Le plus rageant est que la base du scénario est loin d’être inintéressante, et cette approche de l’immortalité via le clonage est même assez passionnante. Pourquoi avoir opté pour un traitement aussi infantile et pyrotechnique ? Mystère.

Que reste-t-il alors ? Charlize bien sûr, qui arrive à n’être pas totalement ridicule avec ses tenues absurdes, ses postures guerrières et ses regards par en-dessous. Elle parvient par instants à donner chair à l’affaire. À ses côtés, McDormand et Postlethwaite mériteraient tous deux de figurer dans notre rubrique « C'EST DUR PARFOIS DE GAGNER SA VIE ». On a même la surprise de découvrir dans un rôle de botaniste malchanceux Nikolai, le propre fils de... Klaus Kinski !

AEON FLUX (3)

La SF est un art difficile et la maîtrise technique ne suffit pas. Le second degré avait presque sauvé « DEMOLITION MAN » du naufrage, les innovations visuelles avaient fait paraître « MATRIX » plus passionnant qu'il n’est réellement. Pour « AEON FLUX » pas de bouée : il coule à pic.

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10 avril 2010 6 10 /04 /avril /2010 11:28

Créée en 2007 par l’auteur de « MILLION DOLLAR BABY » et annulée en… 2007 par la chaîne qui la diffusait, la série « THE BLACK DONNELLYS » va rejoindre bien d’autres au cimetière des grandes occasions manquées.

À l’instar de « BROTHERHOOD », les 13 épisodes parlent de fraternité et de malfrats irlandais. Ici les frères sont jeunes, ils sont quatre, dominés par une mère autoritaire, hantés par l’image d’un père assassiné quand ils étaient gamins. D’abord petits voyous à peu près inoffensifs, ils mettent le doigt dans l’engrenage de la violence et commencent à prendre de l’importance dans leur quartier, suscitant rivalités et alliances.

C'est excellemment écrit, les personnages sont parfaitement dessinés, les enjeux haletants et l’idée de faire raconter le parcours des Donnelly par un second couteau emprisonné, qui « balance » leur histoire à divers interlocuteurs, est magistrale. D’autant que le garçon est mythomane !

BLACK DONNELLYS

D’un casting exceptionnel de jeunes inconnus, se détachent particulièrement Tom Guiry dans le rôle du frère junkie, boiteux, absolument incontrôlable et Peter Greene avec sa silhouette squelettique et sa tête de mort, incarnant ‘Dokey’ le caïd qui coupe à la hache les orteils de ceux qui le contrarient.

« THE BLACK DONNELLYS » avait vraiment tous les atouts pour se développer sur plusieurs saisons, mais après un dernier épisode en queue de poisson, laissant de nombreuses questions en suspens, on ne verra jamais l’ascension du gentil Tommy jusqu'aux sommets de la hiérarchie criminelle. Et ça, franchement, c'est criminel…

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10 avril 2010 6 10 /04 /avril /2010 09:28

Il est certain qu’aujourd'hui, « WWW » ne va pas perdre son temps à fêter l’anniversaire de petits comédiens quasi-anonymes et oubliés de tous après avoir tourné quelques (rares) séries Z, comme Max Von Sydow ou Omar Sharif. Non ! Aujourd'hui, nous revenons aux fondamentaux (c'est à la mode), en ayant une pensée émue pour Chelo Alonso, ancienne danseuse exotique des Folies Bergères, qui marqua l’Histoire avec les chefs-d’œuvre que sont « LA TERREUR DES BARBARES » et surtout « MACISTE CONTRE LE CYCLOPE ». Sans oublier ses apports essentiels au western dans « SALUDOS, HOMBRE », « UN TUEUR NOMMÉ LUKE » et « LE BON, LA BRUTE, LE TRUAND » où dans le rôle de ‘la femme de Steven’, elle tombe dans les pommes en voyant Sentenza tuer son époux.

Aujourd'hui, retirée des écrans depuis plus de quatre décennies, la classieuse Cubaine fête ses 77 ans. Happy birthday, Chelo.

ALONSO CHELO anniv

 

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9 avril 2010 5 09 /04 /avril /2010 19:28

Comme « LOST IN LA MANCHA », « L’ENFER D’HENRI-GEORGES CLOUZOT » est leENFER making-of d’un film mort-né que nul ne verra jamais.

Autant Terry Gilliam avait joué d’une phénoménale malchance avec son tournage, autant pour Clouzot l’ennemi venait de l’intérieur. De l’intérieur de lui-même. Préparant un scénario somme toute assez banal sur la jalousie, le grand réalisateur de « QUAI DES ORFÈVRES » ou « LE SALAIRE DE LA PEUR » s’est mis en tête de créer des effets visuels inédits. Il se lança donc dans des essais – dont certains assez extraordinaires – qui durèrent des mois. Et quand les producteurs américains les virent, ils furent suffisamment impressionnés pour lâcher la phrase fatale : « Budget illimité ».

À partir de là, les portes de l’enfer se sont effectivement ouvertes et Clouzot a entraîné son équipe dans un tournage apocalyptique, boursouflé de dollars, auquel nul ne comprenait rien. Jusqu'au départ de la vedette Serge Reggiani, jusqu'à l’infarctus du réalisateur qui mit fin à l’aventure.

Le film, mi-docu, mi-fiction, comprend de banales interviews façon talk-show, des séquences recréées par deux comédiens d’aujourd'hui, des scènes d’époque plus ou moins montées, des plans volés, des instants de vie figés pour l’Éternité. C'est fascinant et triste, magnifique et pathétique. Quelle serait la morale de l’histoire ? Pas d’Art sans contrainte ?

Le pire est que Romy Schneider n’a jamais été aussi lumineuse que dans ces lambeaux de film !

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9 avril 2010 5 09 /04 /avril /2010 16:39

RIO CONCHOS (3)Quatre ans après « LES 7 MERCENAIRES », deux ans avant « LES PROFESSIONNELS », « RIO CONCHOS » apparaît aujourd'hui comme le chaînon manquant entre les deux films. RIO CONCHOSLà encore, quelques aventuriers disparates s’associent de plus ou moins bon cœur et partent en mission-suicide au Mexique. Le prétexte (un ex-officier sudiste montant une armée composée d’Apaches armés jusqu'aux dents) n’a que peu d’importance : seul compte vraiment le trajet et l’évolution des relations entre personnages.RIO CONCHOS (1)

Dès la première séquence, assez choquante, celui qui est censé être le héros du film abat plusieurs Indiens venus pacifiquement enterrer un des leurs. Bien sûr, on avait déjà vu des protagonistes violemment racistes dans le western, ne serait-ce que John Wayne dans « LA PRISONNIÈRE DU DÉSERT », mais Ethan Edwards gardait une dimension héroïque grâce à la seule présence de la star. Richard Boone ne dégage pas du tout la même chose. Lassiter est un homme détruit, amer et haineux qui ne supporte pas qu’un Indien parvienne à le décrypter en quelques secondes : « Tu es pareil que moi. Dans ton cœur, il n’y a que la haine. L’envie de tuer et de mourir ». C'est probablement cette absence totale de héros positif qui a empêché « RIO CONCHOS » d’être aussi populaire que les deux œuvres citées plus haut : le capitaine Stuart WhitmanRIO CONCHOS (2) n’a aucune personnalité, son sergent noir Jim Brown n’est pas suffisamment développé pour devenir attachant et le Mexicain (sur)joué par Tony Franciosa est une planche pourrie. Ne parlons même pas d’Edmond O’Brien, plus gâteux que véritablement nocif.

Gordon Douglas a habillé ses personnages du même ton ocre-brun que les rochers, les fondant littéralement au paysage et ne cède jamais au sentimentalisme hollywoodien : si un bébé est sauvé in extremis, il succombera quelques heures après, ce que n’aurait jamais permis John Ford. La bataille finale, dans cette caricature de plantation sudiste perdue au milieu de nulle part, finit dans le désordre et la confusion. On ne voit même pas mourir les acteurs principaux !

« RIO CONCHOS » est un drôle de western, curieusement froid et désincarné, à l’image de son antihéros Richard Boone, mort-vivant torché de whisky, ne rêvant qu’à la balle libératrice qui lui fera retrouver sa famille massacrée.

RIO CONCHOS (4) 

À NOTER : la belle copie 16/9 éditée en zone 2, même si le réalisateur se voit rebaptisé Douglas Gordon sur la jaquette !

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9 avril 2010 5 09 /04 /avril /2010 12:51

SORTIES DVD MAI JUINPlusieurs westerns U.S. et italiens sont annoncés pour les semaines à venir en zone 2. Quasiment un déluge !

D’abord (et enfin !) « RIO CONCHOS ». Puis «  CHEVAUCHÉE AVEC LE DIABLE » avec le petit Audie Murphy, la piquante Susan Cabot et l’inévitable Jack Elam, « L’ATTAQUE DE LA MALLE-POSTE » de Hathaway avec Tyrone Power et un des meilleurs – et plus longs – rôles de ‘bad guy’ de la carrière d’Elam, « LES CAVALIERS DE L’ENFER » encore avec Murphy, mais aussi la belle Zohra Lampert et John Saxon, Vic Morrow et Lee Van Cleef, « LA DERNIÈRE CARAVANE » avec Richard Widmark en Comanche blond et « LES FORBANS » avec Jeff Chandler et Anne Baxter.

Pour ce qui est des ‘spaghetti western’ parus chez Seven7, hormis « CIAK MULL » de E.B. Clücher, intrigant par la présence de Woody Strode, on attend « DJANGO LE BÂTARD », « DJANGO DÉFIE SARTANA » et « LES VENGEURS DE L’AVE MARIA » avec une impatience toute contenue. Si quelque visiteur a un avis sur ces films, il est le bienvenu…

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