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1 avril 2010 4 01 /04 /avril /2010 15:42

Épisode de la 1ère saison de « ROUTE 66 », « SHEBA » est un des deux auquel participa Lee Marvin.

Écrit par le prolifique Stirling Silliphant et tourné à El Paso, c'est une étouffante histoire de harcèlement dans lequel notre acteur n’a vraiment pas le beau rôle. Marvin joue Woody Biggs, un riche éleveur qui a assassiné le mari d’une jeune femme, puis envoyé celle-ci en prison en l’accusant d’un vol qu'il a lui-même commis. À sa sortie, il se débrouille pour devenir son officier de tutelle et ne la lâche pas d’une semelle. Un personnage de macho cynique et cruel, affectant un accent « plouc », un pervers au comportement révoltant (« Dites-lui de s’en aller », dit-il en parlant d’une de ses ex, « Sa seule vue m’insupporte »).

ROUTE 66 sheba

Inutile de dire que le grand Lee connaît ce genre de rôle par cœur depuis « RÈGLEMENT DE COMPTES » et qu'il se déballonnera à la fin comme une baudruche, avouant ses crimes. À ses cotés, l’inconnue mais intéressante Whitney Blake en victime acculée.

À noter qu’au début des sixties, il ne semblait pas bizarre que les héros d’une série TV soient ainsi inséparables, au point de partager la même chambre d’hôtel et surtout… le même lit. Le spectateur devait probablement avoir l’esprit moins mal tourné qu’aujourd'hui.

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1 avril 2010 4 01 /04 /avril /2010 13:05

Les éditions « LES FILMS DU COLLECTIONNEUR » viennent de sortir « LE ROMAN D’UN VOLEUR DE CHEVAUX », un film bien étrange sorti en 1971.

« Le duo Birkin-Gainsbourg fait merveille dans ce western au casting international ! » nous invective une phrase entre guillemets sur la jaquette. Bien sûr, le fait que l’action se déroule à la frontière germano-polonaise au début du 20ème siècle, n’est en rien gênant ! Ça ne peut être qu’un western.

Il faut dire que les têtes d’affiche peuvent prêter à confusion : Yul Brynner et Eli Wallach, réunis onze ans après « LES 7 MERCENAIRES ». À leurs côtés, outre le couple déjà cité plus haut, un autre chanteur : Mort Shuman (également auteur de la BO). Et puis aussi l’Italienne Marilù Tolo, le bellâtre anglais Oliver Tobias, le second rôle américain David Opatoshu (également scénariste du film, d'après un roman de son père). Ajoutons que c'est réalisé par Abraham Polonsky scénariste blacklisté, réalisateur trois ans plus tôt de « WILLIE BOY ».

C'est donc cet OVNI qui est aujourd'hui disponible dans une copie 16/9 présentée en v.f. uniquement. Nous y reviendrons…

HORSE THIEF (1)

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1 avril 2010 4 01 /04 /avril /2010 09:14

ÇA Y EST !!! LE CHEF DE GARE EST ENFIN OFFICIELLEMENT IDENTIFIÉ !

Cet acteur anonyme qui jouait au début de « IL ÉTAIT UNE FOIS DANS L’OUEST », qui avait un rôle important dans « MON NOM EST PERSONNE » et apparaît dans la version longue du « BON, LA BRUTE, LE TRUAND », ce vieillard rigolo qui agita le Web voici quelques mois et dont nul n’avait encore trouvé le patronyme, vient d’être démasqué.

Ce n’est autre que… Théo Van Cleef, le père de Lee Van Cleef, que celui-ci imposa amicalement à Sergio Leone alors qu'il était venu lui rendre visite en Espagne. Ce père, ancien fermier de son état, rêvait depuis toujours de faire ses débuts à l’écran. Séduit, Leone le fit tourner plusieurs fois, mais le vieil homme refusa d’être inscrit au générique pour ne pas faire d’ombre à son fils.

THEO 

Poisson d’avril !

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1 avril 2010 4 01 /04 /avril /2010 08:02

BROTHERHOODCréée en 2006, la 1ère saison de « BROTHERHOOD » avait intrigué sans emballer vraiment. La 2ème fait entrer la série dans le cercle très fermé des chefs-d’œuvre télévisuels avec « SIX FEET UNDER », « THE SHIELD », « LES SOPRANO » ou « RESCUE ME ».

D’entrée de jeu, tout est plus direct, plus âpre, et autour des deux frères ennemis, leBROTHERHOOD (1) politicien et le gangster, se greffent des personnages fascinants comme ce cousin irlandais en quête d’un père ou ce flic hébété d’alcool. Le long de ces dix épisodes, les repères s’estompent, la frontière entre bien et mal devient complètement abstraite comme l’expérimente ce flic jouant double, voire triple jeu sans plus savoir exactement dans quel camp il se positionne. Il espionne des malfrats ? C'est pour se rendre compte que son commissaire est pire encore ! Il va se plaindre au FBI ? On le renvoie gentiment chez lui avant de le balancer.

Outre l’aspect policier, c'est l’étude d’une famille qui passionne le plus dans « BROTHERHOOD ». De cette matriarche qui refuse la vieillesse, à cette femme obligée d’avorter, jusqu'au plus horrible des chefs de bande qui en privé est un charmant papa gâteau… Là encore, on ne sait jamais sur quel pied danser, ni pour qui prendre parti. Côté casting, c'est une vraie fête : Jason Isaacs est prodigieux en caïd diminué par une fracture crânienne, mais encore capable des pires horreurs. Jason Clarke compose ce politicien avec une totale ambiguïté, Annabeth Gish est renversante et Fionnula Flanagan trouve le rôle de sa vie avec Rose, la grand-mère sexy, dominatrice et tireuse de ficelles.

Sorte de télescopage entre « LES SOPRANO » et « THE SHIELD », cette série addictive et vénéneuse plonge dans les abysses de la corruption humaine sans jamais s’y complaire. « BROTHERHOOD » n’a hélas, connu que trois saisons…

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31 mars 2010 3 31 /03 /mars /2010 18:57

BLACK SHEEP (1)Comme pour « LES OISEAUX », pas question de prendre des bestioles qui font peur d’office. Donc pas de requin, pas de pirañhas, pas de croco : des moutons !

BLACK SHEEPCe petit film néozélandais va assez loin dans le délire en proposant une lecture comico-écolo des films de monstres. « BLACK SHEEP » retrouve plus ou moins le ton de l’excellent « TREMORS », un humour pince-sans-rire souvent efficace, mêlé à du gore bien dégueu et des F/X rudimentaires mais tout à fait réjouissants.

Comment ne pas aimer un film où des ovins-zombies génétiquement modifiés, deviennent de voraces carnivores et mordent les humains qu'ils transforment en sortes de moutons-garous monstrueux ? Ça déborde de tripaille, on arrache bras et jambes, on patauge dans les viscères toxiques. Tout ceci est très ‘ado’, mais il y a une telle énergie qu’on s’amuse de bon cœur. L’équilibre entre le film d’horreur et la grosse farce est constamment maintenu et les personnages farfelus mais pas complètement ridicules, sont attachants.

Bien sûr, comme tous les scénarios bâtis sur une seule et unique idée, le film finit par patiner un peu, par peiner à remplir ses 90 minutes de rigueur, mais dans l’ensemble « BLACK SHEEP » est très sympathique.

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31 mars 2010 3 31 /03 /mars /2010 10:54

OBRIAN (1)Acteur athlétique, aux traits rugueux, au style énergique, Hugh O’Brian a marqué le petit écran par le rôle-titre de la série « THE LIFE AND LEGEND OF WYATT EARP », qu'il tint pendant six saisons et reprit le temps d’un clin d’œil dans « NE TIREZ PAS SUR LE BANDIT », puis en 1994 dans le téléfilm « WYATT EARP – RETURN TO TOMBSTONE », OBRIANdeux épisodes de la série « LE CAVALIER SOLITAIRE », et enfin « THE GAMBLER RETURNS : LUCK OF THE DRAW ». La série des années 50 étant inédite en France, l’acteur est évidemment beaucoup moins célèbre dans nos frontières.

Il s’était pourtant pas mal distingué dans le western : un des frères Younger dans « THE RETURN OF JESSE JAMES », un soldat dans « LITTLE BIG HORN », un des méchants frères de la jeune première dans « LA VALLÉE DE LA VENGEANCE », un hors-la-loi rouquin dans « À FEU ET À SANG », un sergent gueulard dans « AU MÉPRIS DES LOIS », un bandit dans « VICTIME DU DESTIN ». Il était étonnant en Indien emplumé et vindicatif dans « L’EXPÉDITION DU FORT KING », joue un lieutenant dans « LE DÉSERTEUR DE FORT ALAMO », il tient un relais de diligence dans « SOULÈVEMENT EN ARIZONA », joue un voyou vêtu de noir dans « LA RIVIÈRE SANGLANTE », le fils d’un riche rancher dans « LA LANCE BRISÉE », un Indien dans « LA PLUME BLANCHE », un hors-la-loi repenti dans « THE FIEND WHO WALKED THE WEST ».

Après son succès télévisuel, O’Brian délaissa le western, n’y revenant que pour jouer un des ennemis de John Wayne dans « LE DERNIER DES GÉANTS ». Il est général dans le téléfilm « GUNSMOKE – THE LAST APACHE ».

OBRIAN (2)

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31 mars 2010 3 31 /03 /mars /2010 09:10

Depuis sa révélation en champion spectral de roulette russe dans « VOYAGE AU BOUT DE L’ENFER », l’étrange Christopher Walken a tourné une bonne centaine de films, allant du classique instantané au nanar de série Z. Nul n’oubliera son caïd quasi-zombifié dans « KING OF NEW YORK » ou son chef de bande infanticide dans « COMME UN CHIEN ENRAGÉ ».

Il a tourné un western : « LA PORTE DU PARADIS » où il était extraordinaire en tueur à gages angélique, et a flirté avec le genre dans « MILAGRO » et un triptyque de téléfilms entamé avec « SARAH PLAIN AND TALL ».

Aujourd'hui, il fête ses 67 ans. Happy birthday, Chris…

WALKEN anniv

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30 mars 2010 2 30 /03 /mars /2010 18:06

POUR QUE VIVENT... (2)À dire vrai, il n’y aurait pas de quoi s’attarder une seconde sur ce vieux mélo médical de plus de deux heures, réalisé par le généralement lourdingue Stanley Kramer, s’il n’avait cet incroyable générique. Et surtout des idées de casting aussi farfelues. En fait, pratiquement POUR QUE VIVENT...tous les comédiens sont des piliers du ‘film noir’ : Robert Mitchum, Frank Sinatra, Broderick Crawford, Lon Chaney, Jr., Lee Marvin, Gloria Grahame. La seule qui semble évoluer dans son élément naturel dans « POUR QUE VIVENT LES HOMMES » est la larmoyante Olivia de Havilland, tout de même déconcertante en infirmière suédoise peroxydée, à l’accent fluctuant.

Elle n’est d'ailleurs pas la seule à être distribuée en dépit du bon sens : tous les acteurs ont au moins dix ans de trop pour leurs rôles : il faut avoir vu les trentenaires Mitchum, Sinatra et Marvin avec leurs trognes de boucaniers, en étudiants en médecine ! Le troisième hélas, n’apparaît que fugitivement dans le premier tiers.

Le film suit le parcours d’un jeune homme pauvre, obsédé par son seul et unique but, celui de devenir docteur. Pour cela il est prêt à tout, même à épouser une infirmière qu'il n’aime pas pour qu'elle paie ses études. C'est Mitchum qui tient ce rôle avec un petit air gêné qui ne le quitte jamais. Difficile de ne pas sourire quand il affirme « se réserver pour la femme de sa vie » et refuse d’aller draguer avec les copains… Les épreuves lui apprendront à devenir plus humain. Et à draguer !

POUR QUE VIVENT... (1)

Simpliste, longuet, sentimental, le film sombre parfois dans le ridicule comme dans cette séquence inouïe où Mitchum saute littéralement sur une veuve joyeuse (Grahame, bien sûr), encouragé par la vue d’un étalon en rut hennissant de désir devant une jument tout aussi agitée. Ou encore ce moment sidérant où De Havilland désespérée déchire sa layette en roulant des yeux de possédée.

« POUR QUE VIVENT LES HOMMES » n’est regardable aujourd'hui qu’au second degré, pour se souvenir que nos acteurs préférés n’ont pas tourné que des classiques et à l’extrême rigueur comme aïeul poussiéreux de séries TV comme « URGENCES ».

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30 mars 2010 2 30 /03 /mars /2010 13:41

HENRY SILVA dur« LUST IN THE DUST » est une sorte de parodie de western à tendance ‘drag queen’, réalisée par Paul Bartel. L’héroïne est jouée par le travesti obèse connu sous le pseudo de HENRY SILVA dur (1)« Divine » star du cinéma underground, le bel étranger a les traits du has-been des sixties Tab Hunter (également producteur). Mais là n’est pas le plus triste…

Le film n’est déjà pas spécialement drôle en soi, mais voir Henry Silva qui débuta avec Kazan, Sturges, Frankenheimer faire le clown en bandit mexicain excité, bavant de désir devant Divine, apercevoir Woody Strode l’acteur de Ford et Leone, faisant de la figuration muette en hors-la-loi portant un ridicule manteau de fourrure synthétique, et même le vieux Cesar Romero l’ex-capitaine de « VERA CRUZ », ça ce n’est plus drôle du tout !

Comme disait le vieux pistolero de « MON NOM EST PERSONNE » : « Il est plus difficile de finir que de commencer ».

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30 mars 2010 2 30 /03 /mars /2010 10:43

BIG NOSE KATE (1)Mary Katherine Horony (1850-1940), émigrée hongroise installée en Amérique, est essentiellement connue aujourd'hui pour avoir été la compagne de ‘Doc’ Holliday. Elle fit sa connaissance en travaillant dans le saloon tenu par l’épouse de Wyatt Earp, en tant qu’entraîneuse ou prostituée, et resta avec lui jusqu'à sa mort. Célèbre sous le surnom de ‘Big Nose’ Kate, elle s’est également fait appeler Katie Elder.BIG NOSE KATE

À l’écran, Kate a été dignement interprétée par plusieurs excellentes comédiennes : à commencer par Jo Van Fleet dans « RÈGLEMENT DE COMPTES À OK-CORRAL », qui en a donné une interprétation réaliste de femme mûrissante, amère et humiliée. Vint ensuite la plus « glamoureuse » Faye Dunaway dans « DOC », puis pour respecter les origines européennes de la dame : Joanna Pacula dans « TOMBSTONE » et Isabella Rossellini dans « WYATT EARP ».

Le personnage est bizarrement absent de « 7 SECONDES EN ENFER », laissant Jason Robards célibataire. John Ford lui, en avait inexplicablement fait une chanteuse Mexicaine nommée 'Chihuahua' et campée par Linda Darnell dans « LA POURSUITE INFERNALE ».

Dans la série TV « THE LIFE AND LEGEND OF WYATT EARP », Carol Stone l’incarne pendant 7 épisodes, mais – télé oblige – devient alors « Kate Holliday », dûment mariée à l’Église.

BIG NOSE KATE (2)
Quoiqu’il en soit, aucune de ces comédiennes n’avait un appendice nasal particulièrement développé. Le mystère demeure donc entier quant à l’origine du surnom de « Kate au gros pif » !

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