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18 avril 2010 7 18 /04 /avril /2010 11:09

La légende de Pat Garrett & Billy the kid, les amis-ennemis de l'Ouest mythique, a été célébrée dans de nombreux films et par de multiples acteurs : Paul Newman et John Dehner dans « LE GAUCHER », Kris Kristofferson et James Coburn dans « PAT GARRETT & BILLY THE KID », Emilio Estevez et William L. Petersen dans « YOUNG GUNS 2 » et même Clu Gulager et Barry Sullivan dans la série TV « THE TALL MAN ».

On connaît moins l’interprétation qu’en ont donnée Robert Walker, Jr. et Allen Case dans « BILLY THE KID », un épisode de la série « AU CŒUR DU TEMPS ». Nos héros en costard-cravate et col roulé caca d’oie atterrissent à Lincoln et assistent à l’évasion du Kid. Costard-cravate pense même l’avoir tué ! Col roulé lui, tombe entre les mains des adjoints de Garrett qui le prennent pour le Kid. Pas facile la vie des voyageurs temporels…

TIME TUNNEL Billy the kid

Quelques chassés-croisés dans des décors fauchés, des stock-shots empruntés à d’autres films, des machines « ultra-modernes » à mourir de rire, et le brushing inaltérable de nos héros font tout le charme de cette série qui a donc offert à nos pistoleros deux visages de plus. Pas les plus inoubliables, il est vrai…

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18 avril 2010 7 18 /04 /avril /2010 09:02

KERMESSE bisDans une interview accordée à la sympathique revue « MAD MOVIES » pour son excellent numéro hors-série « L’ÂGE D’OR DU CINÉMA DE GENRE ITALIEN » sorti en 2003, Franco Nero révèle que lorsqu’il tournait le musical « CAMELOT », sous la direction de Joshua Logan, Clint Eastwood vint rendre visite à celui-ci sur le tournage.

Là, Logan annonça à Clint qu'il allait bientôt enchaîner sur « LA KERMESSE DE L’OUEST » un autre musical tiré d'un succès de Broadway, pour lequel il allait réembaucher Franco Nero dans le rôle d’un jeune Mexicain nommé ‘Pardner’ aux côtés de James Stewart en prospecteur ronchon et Natalie Wood.

Au bout du compte, et après quelques mois de tractations diverses, le destin en décida autrement, et c'est Eastwood qui hérita du personnage de ‘Pardner’ (qui pour le coup en oublia d’être mexicain !), Lee Marvin prit la place de Jimmy (son vieil ennemi de « L'HOMME QUI TUA LIBERTY VALANCE ») et Natalie Wood fut remplacée par la non moins ravissante Jean Seberg.

Le film aurait-il été meilleur avec le cast d’origine ? Aurait-il mieux marché commercialement ? Peut-être… Pas sûr… Mais le monde aurait dans ce cas été privé de « I was born under a wanderin’ star » chanté par Marvin. Alors c'est sans regret…

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18 avril 2010 7 18 /04 /avril /2010 08:06

Si sa carrière marque le pas depuis quelques années et s’est diluée en téléfilms insipides et seconds rôles dans des films de moindre importance, il faut se souvenir que James Woods a connu un départ fulgurant. Acteur d’une rare intensité, d’une intelligence abrasive, il a surmonté un physique de ‘méchant’ pour tourner avec Elia Kazan, David Cronenberg, Robert Aldrich, Sergio Leone, Arthur Penn, Oliver Stone, Martin Scorsese. Le voyou de « TUEURS DE FLICS », le Max de « IL ÉTAIT UNE FOIS EN AMÉRIQUE » sont encore dans toutes les mémoires.

Récemment sa série TV « SHARK » fut une déception et ne dura que deux saisons. Il vient de tourner dans le remake des « CHIENS DE PAILLE », le genre de film qu’on n’a pas forcément envie de voir.

Il fête aujourd'hui ses 63 ans. Happy birthday, James…

WOODS anniv

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17 avril 2010 6 17 /04 /avril /2010 18:59

Pour le plaisir, un petit festival de « visuels » d’affiches et de jaquettes totalement différentes pour un même film : « DE LA PART DES COPAINS », véhicule franco-italien de Charles Bronson datant de 1970 qui sort et ressort perpétuellement en DVD, pays après pays, master après master. Et ce n'est qu'un mince échantillon...

Le film s’intitule « SUEUR FROIDE » aux U.S.A. et en Allemagne et « L'HOMME AUX DEUX OMBRES » en Italie.

Curieux comme très peu de jaquettes utilisent des photos réellement issues du film !

DE LA PART DES COPAINS

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17 avril 2010 6 17 /04 /avril /2010 17:28

GAMES (1)Un jeune couple d’oisifs vivant dans une grande maison, une étrangère qui s’insinue dans GAMESleur foyer et les initie à des jeux pervers qui commencent comme des farces élaborées et deviennent de plus en plus dangereux.

Le sujet n’a a priori rien à voir, mais au fur et à mesure qu'il se développe il devient difficile de ne pas penser aux « DIABOLIQUES » de Clouzot, impression évidemmentGAMES (3) renforcée par la présence de Simone Signoret dans un rôle assez proche.

« LE DIABLE À TROIS » est un huis clos plutôt bien construit, élégamment photographié par William Fraker, mais une grande partie du plaisir est gâchée par la comparaison avec le classique français : pour qui a vu « LES DIABOLIQUES » (ce qui inclue tout de même une bonne partie de la population cinéphilique), le fin-mot de l’histoire est vraiment trop facile à deviner et la machination GAMES (2)« machiavélique » devient beaucoup trop naïve et convenue.

L’élément de surprise étant pratiquement inexistant, on se console avec Katharine Ross – dans le rôle de Vera Clouzot – qui est toujours un plaisir pour l’œil de l’honnête homme, James Caan étrangement casté en marchant d’Art mondain. Et bien sûr Signoret, impériale malgré le handicap de la langue, qui compose une tireuse de ficelles vieillissante au regard de chat et domine le film.

Une distribution hétéroclite, une ambiance très sixties, font du « DIABLE À TROIS » une vraie curiosité qu’on recommandera en priorité à tous ceux qui n’ont jamais vu « LES DIABOLIQUES ». Pour les autres, on frise le remake-hommage-plagiat.

GAMES (4) 

 

À NOTER : le film est disponible en DVD en Allemagne sous le titre « SATANISCHE SPIELE » avec une v.o. mais sans sous-titres.

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17 avril 2010 6 17 /04 /avril /2010 13:07

BARRY SULLIVANActeur des années 40 et 50, au visage buriné et peu expressif au jeu ‘viril’, à la personnalité ombrageuse, Barry Sullivan fut une figure omniprésente du cinéma de genre, et particulièrement du western, sans jamais parvenir à réellement s’imposer en tant que star.

Il est le célèbre pisteur Tom Horn dans « J'AI ÉPOUSÉ UN HORS-LA-LOI », un prisonnierBARRY SULLIVAN (1) sudiste évadé dans « LE CONVOI MAUDIT », un flic de la Pinkerton infiltré dans un gang dans « LA HORDE SAUVAGE » (pas celui de Peckinpah, celui de 1954), un officier de cavalerie survivant d’un massacre dans « LA POURSUITE FANTASTIQUE », un shérif dans « THE WAY TO THE GOLD », un marshal implacable calqué sur Wyatt Earp dans « 40 TUEURS », son rôle le plus mémorable.

Il apparaît dans trois « ZANE GREY THEATER », joue le méchant dans « LES 7 CHEMINS DU COUCHANT », incarne Pat Garrett pendant trois saisons dans la série TV « THE TALL MAN », joue deux fois les ‘guests’ dans « BONANZA » et « LE VIRGINIEN ». Il est un des traqueurs nostalgiques de « WILLIE BOY ».

Il apparaît dans la version longue de « PAT GARRETT & BILLY THE KID » dans le rôle du rancher John Chisum, qui enrôle Garrett. Clin d’œil amusant, Garrett est joué ici par James Coburn qui jouera également Chisum dans « YOUNG GUNS 2 » ! On revoit brièvement Sullivan dans « LA CHEVAUCHÉE TERRIBLE » où il est assassiné au début du film.

BARRY SULLIVAN (2)

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17 avril 2010 6 17 /04 /avril /2010 10:28

La 2ème saison de « MAD MEN » marque déjà un net changement de ton dans la série.MAD MEN saison 2 Moins abrasive, offensive et stylisée que la première, elle humanise son propos, fouille les personnages au-delà de leur archétype et enrobe le tout de la menace atomique anxiogène de l’affaire de la Baie des Cochons.

Pendant ces 13 épisodes, l’accent est mis sur les femmes et plus généralement sur la condition féminine : du déni de grossesse d’une jeune célibataire ambitieuse à l’humiliation d’une « desperate housewife » trop belle pour être vraie, en passant par la « bimbo » violée par son propre fiancé, jusqu'aux épouses larguées par des quinquas cardiaques, le panorama est cruel, lucide et d’une intelligence dénuée de tout sentimentalisme. Et nous fait évidemment poser des questions sur notre époque et nos mentalités.

Le scénario suit également en parallèle les problèmes d’identité du héros, le formidable Jon Hamm (ne ferait-il pas un parfait Bruce Wayne/Batman ?), qui ne sait – au sens propre de l’expression – plus comment il s’appelle. Son séjour à L.A. ressemble à un drôle de rêve intoxiquant. Tous les acteurs sont triés sur le volet, avec en tête la radieuse Elisabeth Moss, la tête-à-claques Vincent Kartheiser qui devient presque touchant à la fin, et John Slattery en ‘boss’ rattrapé par l’âge.

Si l’écriture est moins satirique qu'à l'origine et adopte par moments un ton de ‘soap opera’ de luxe, « MAD MEN » s’inscrit indéniablement dans la lignée des séries anthologiques de ces dernières années, dans le sillage de « SIX FEET UNDER ».

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17 avril 2010 6 17 /04 /avril /2010 09:30

Acteur de comédies, jeune premier un peu fade dans les années 50, William Holden doit à ses tardives apparitions dans le western de n’être pas oublié aujourd'hui. Essentiellement grâce à « LA HORDE SAUVAGE » dont il tint brillamment la vedette, après la défection de Lee Marvin pour qui le film avait été écrit.

On revit le visage buriné et intelligent de Holden dans « DEUX HOMMES DANS L’OUEST », « LA POURSUITE SAUVAGE », « ALVAREZ KELLY », il tourna sous la direction d’Eastwood dans « BREEZY », se perdit dans des films-catastrophe et mourut accidentellement.

Aujourd'hui, il aurait fêté ses 92 ans. Happy birthday, Bill…

HOLDEN anniv

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16 avril 2010 5 16 /04 /avril /2010 20:22

Encore un film, certainement libre de droits, édité, réédité, ré-réédité en zone 1, zone 2, zone All, à travers le monde, sous toutes les jaquettes possibles et imaginables. Seul point commun de toutes ces éditions : la copie est invariablement pourrie, aucune n’a été re-mastérisée, et toutes présentent une image floue et délavée.

VENGEANCE VALLEY

« LA VALLÉE DE LA VENGEANCE » n’a rien d’un chef-d’œuvre (nul besoin de l’espérer comme « LA VENGEANCE AUX DEUX VISAGES »), mais c'est le premier western de Burt Lancaster, et il serait bien de le sortir une bonne fois pour toutes dans un état à peu près décent.

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16 avril 2010 5 16 /04 /avril /2010 18:24

QUICKSAND (1)À première vue, on dirait un téléfilm produit par FR3-Régions, tourné par un réalisateur QUICKSANDoctogénaire de « DERRICK », avec en vedettes Julien Lepers, Sophie Marceau, Jean-Pierre Castaldi et un sosie étonnamment ressemblant de Michael Caine qui s’amuse à le caricaturer grossièrement. Le tout filmé à Monaco par une équipe venue du documentaire.

À seconde vue, il s’agit en fait d’un film de nationalitéQUICKSAND (3) indéterminée, tourné par le réalisateur de l’excellent « DU SANG SUR LA TAMISE », avec Michael Keaton (on se disait bien que Julien Lepers parlait drôlement bien Anglais !), Judith Godrèche et… Castaldi (difficile de se tromper, là). Le sosie de Caine n’est finalement que… Caine lui-même. Et on en est navré pour lui.

« QUICKSAND » est-il le plus mauvais film de la carrière de l’acteur-fétiche de « WWW » ? Malgré une forte concurrence, ce n’est pas impossible. Sur un scénario décourageant, montrant un banquier yankee piégé par la mafia russe sur le sol monégasque, John Mackenzie filme avec une QUICKSAND (2)mollesse effarante d’interminables poursuites touristiques, de flasques fusillades et torche un épilogue encore plus consternant que le reste du chef-d’œuvre.

Si on n’attendait rien des acteurs-vedettes, on ne peut qu’être sidéré par la présence de Michael Caine, qui joue une « action star » (quel bon casting…) capricieuse et pénible qui vient caqueter ses répliques pendant quatre ou cinq séquences à griller définitivement une carrière. Sans doute a-t-il signé pour « QUICKSAND » par amitié pour le réalisateur avec lequel il avait déjà travaillé à plusieurs reprises ? Il faut bien lui trouver des excuses… On aperçoit Kathleen Wilhoite en assistante enceinte et l’étrange Elina Löwensohn en maîtresse russe de Caine.

Après le mot « FIN » on a envie de réévaluer « L’INÉVITABLE CATASTROPHE » et « LE DERNIER SECRET DU POSEIDON » à la hausse…

 

À NOTER : le film fut apparemment diffusé à la TV française sous le titre « UN TUEUR AUX TROUSSES ».

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