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31 décembre 2009 4 31 /12 /décembre /2009 18:13

VOEUX NOUVEL AN 2010

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31 décembre 2009 4 31 /12 /décembre /2009 17:47

MEPRISE (1)
Inspiré du beau roman de L.P. Hartley, « LA MÉPRISE » est un chef-d’œuvre du cinéma anglais, qui malgré un prix à Cannes, est aujourd'hui pratiquement oublié. Le film vient MEPRISEheureusement d’être édité en DVD dans son pays d’origine, permettant à un nouveau public de le découvrir enfin.

« LA MÉPRISE » narre la rencontre entre une lady qui a sombré dans la dépression après la mort de son mari, et un chauffeur deMEPRISE (3) maître.

Parce qu'elle trouve en lui une oreille attentive, elle devient familière, s’assied même à côté de lui. Grâce à cette amitié singulière, elle va de mieux en mieux, mais lui… se méprend. D’une incroyable finesse, pratiquement écrit entre les lignes, de non-dits en malentendus, ce film magnifiquement photographié, parle du fossé infranchissable entre les nantis et les prolos, de ces places qu'il faut « savoir garder », sous peine d’impardonnable transgression.

Dans le rôle du chauffeur, le fabuleux Robert Shaw donne sa meilleure prestation. Ex-militaire, boxeur, célibataire endurci, on le voit évoluer, s’enfoncer lentement dans une MEPRISE (2)illusion fatale, que Shaw traduit par des gestes inachevés, une façon de sourire. Sa déclaration d’amour au passage à niveau, fait carrément peur, tant l'homme est devenu une bombe à retardement, et toute la fin du film est extraordinaire. On imagine mal un autre acteur dans ce personnage. Sarah Miles lui donne une réplique idéale, jamais mièvre ni stupide, odieuse sans même s’en rendre compte, attirante comme un fruit défendu.

« LA MÉPRISE » cristallise vraiment ce que les Britanniques savent faire de mieux : les drames feutrés, les passions réprimées, les sentiments embarrassants, le choc de mondes parallèles qui ne devraient jamais se croiser.

Maintenant que le master vidéo (excellent par ailleurs) existe quelque part, il serait de bon ton que le film sorte enfin en France, où il est invisible depuis trois décades.
MEPRISE (4)

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31 décembre 2009 4 31 /12 /décembre /2009 13:47

THE RAIDD'après le livre de R.J. Lentz consacré à Lee Marvin, « THE RAID » est « un petit bijou oublié ».

Inédit en France (hormis un unique passage à la télévision), mais sorti en Belgique sous le titre « PAR LE FEU ET PAR L’ÉPÉE », ce western signé Hugo Fregonese se déroule pendant la guerre de Sécession.

Quelques prisonniers sudistes évadés fomentent l’attaque d’une ville nordiste, depuis le Canada où ils se sont réfugiés, menés par l’officier Van Heflin.THE RAID (1)

Hormis son excellente réputation, « THE RAID » intrigue déjà par la richesse de son casting : outre le toujours irréprochable Heflin, on retrouve en effet Anne Bancroft qui n'avait pas encore trouvé les rôles qui allaient faire d'elle une Grande Dame d'Hollywood, Richard Boone, Peter Graves, James Best, Claude Akins, et bien sûr Lee Marvin, qui est une des grandes attractions du film, dans le rôle de l’incontrôlable lieutenant Keating.

Distribué par la 20Th Century-Fox, « THE RAID » est récemment sorti en DVD en Espagne sous le titre « FUGITIVOS REBELDES », mais demeure encore inédit aux U.S.A. et en France.

L’exemple-type du western qui mérite d’être exhumé…

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31 décembre 2009 4 31 /12 /décembre /2009 11:43

HARD WAY (1)« THE HARD WAY » est un téléfilm anglais, réalisé par l’assistant de John Boorman (qui apparaît ici en tant que producteur) en Irlande, et qui confronte deux grands mythes européens des années 60 : « LE PRISONNIER » Patrick McGoohan et le « cattivo » Lee Van Cleef.

Pour corser le tout, l’auteur-réalisateur Michael Dryhurst à l’instar de John Woo ou Johnnie To, est un fan éperdu de Jean-Pierre Melville, et son film est littéralement truffé d’hommages : l’hôtel parisien où descend McGoohan s’appelle « Jenner », comme les studios de Melville, et le directeur de la photo n’est autre que Henri Decae, qui signa « LE SAMOURAÏ » !

Au résultat, un drôle de polar hivernal et pluvieux, au rythme exagérément lent, aux personnages à peine silhouettés. Fidèle à sa légende, McGoohan est un tueur à gages qui cherche à démissionner pour redevenir « un homme libre ». Il joue tellement en retrait, que ce héros en devient franchement antipathique. Quant à Van Cleef, sa présence est presque perturbante : le voir sans sa tenue de cowboy, le crâne chauve, vieilli avant l’âge (il n’avait guère que 54 ans, et en faisait quinze de plus), portant un duffle-coat provoque le même choc que découvrir John Wayne dans ses polars de fin de carrière. Quelque chose cloche ! Il est pourtant très bien en mafioso nouveau genre, traitant ses « dossiers » comme un banal business man. Sa confrontation finale avec McGoohan, au fusil de chasse, renvoie en clin d’œil aux duels de westerns italiens.

HARD WAY
Si on parvient à surmonter l’ennui que provoque trop souvent ce film noir un brin prétentieux, « THE HARD WAY » ne manque pas de charme, et son étrangeté même finit par tenir lieu de style.

Un film de, et pour cinéphile, en somme. Et une authentique curiosité…

 

À NOTER : le film est sorti en France en DVD, sous le titre « LE DERNIER CONTRAT ».

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31 décembre 2009 4 31 /12 /décembre /2009 08:44

RALPH TAEGER
Un récent message de notre ami Lemmy, nous a rappelé l’existence d’un mystérieux comédien inconnu de tous, oublié de la plupart, et pourtant apparemment toujours de ce monde, et âgé de 73 ans.RALPH TAEGER (1)

Ralph Taeger, qui s’était fait connaître en reprenant le rôle de Hondo Lane dans la série inspirée du succès de John Wayne « HONDO, L'HOMME DU DÉSERT », a pris sa retraite en 1983, après une petite trentaine de films ou téléfilms.

Il a tourné deux courtes séries jumelles : «  KLONDIKE » et « ACAPULCO », aux côtés de James Coburn, et au cinéma est apparu dans « LES AMBITIEUX » et « X-15 » de Richard Donner, aux côtés de deux des « 7 MERCENAIRES » : Brad Dexter et Charles Bronson.

La série « HONDO », tournée en 1967 demeure clairement ce qu'il a fait de plus marquant pendant sa carrière.

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30 décembre 2009 3 30 /12 /décembre /2009 18:51

JOUR JUGEMENT
Dans la lignée de « ET LE VENT APPORTA LA VIOLENCE », « LE JOUR DU JUGEMENT » tente de mêler un bête scénario de vengeance à une atmosphère quasi-fantastique, présentant le héros comme un spectre, un mort-vivant animé par la seule envie de tuer ceux qui l’ont offensé.JOUR JUGEMENT (3)

Pourquoi pas ? À condition d’avoir une bonne histoire, un héros attachant et/ou fascinant, une ambiance baroque. Rien de tout cela ici. « LE JOUR DU JUGEMENT » est d’une pauvreté absolue, que ce soit au niveau du scénario et du dialogue qui atteint certaines cimes : « Le malheur s’est abattu sur moi ! Un homme a tué mes patrons. Un étranger… », « Quoi ? Un étranger ? », « Oui, je l’avais jamais vu avant ! ».

Le héros se déguise en croque-morts ou en Indien avec d’horribles perruques et fausses barbes, sans que nul ne le reconnaisse, les squaws ont des têtes de starlettes siciliennes (Rosalba Neri n’apparaît que dans des flash-backs muets, ce qui lui évite des répliques JOUR JUGEMENT (2)mortelles) et le shérif celle du pauvre Rossano Brazzi qui a connu des jours meilleurs.

C'est un acteur américain, Ty Hardin connu pour la série TV « BRONCO », qui tente de relancer sa carrière en Italie, battant des records d’inexpressivité et le très culte Gordon Mitchell apparaît peu, en faux-méchant péroxydé.

Mal cadré, mal monté, truffé d’arrêts sur image hideux et de plans flous, « LE JOUR DU JUGEMENT » représente le tout-venant du « spaghetti western ». L’amateur pourra passer éventuellement le temps à comptabiliser les emprunts à Leone : le jouet remplaçant la montre à gousset, la corde du pendu tranchée au fusil, le fabricant de cercueils débordé, etc. Il pourra aussi, éventuellement, regarder autre chose. Un bon film, par exemple !

JOUR JUGEMENT (1) 

À NOTER : le film est sorti il y a déjà quelque temps, édité par Seven7, dans une copie Scope 4/3, mais de bonne qualité.

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30 décembre 2009 3 30 /12 /décembre /2009 12:08

Puisque nous parlions tout récemment des débuts communs de Terence Hill et Bud Spencer, qui survinrent dans « DIEU PARDONNE… MOI PAS », nous avons – au prix d’efforts surhumains – exhumé leur véritable première rencontre dans un même générique, huit ans plus tôt, dans « HANNIBAL » de Edgar G. Ulmer, avec le délicat Victor Mature dans le rôle-titre.

HILL SPENCER HANNIBAL (1)
Terence Hill y joue un éphèbe en jupette brodée, luttant contre la tyrannie en fronçant les sourcils. Quant à Bud Spencer, moins facile à repérer, il est un grand barbare rouquin, enterré sous des tonnes de postiches, et ressemble à un gnome du « SEIGNEUR DES ANNEAUX ». Mais… c'est bien lui !

Il faudra encore quelques années de parcours du combattant, pour que l’éphèbe et le barbare trouvent enfin la voie du succès.
HILL SPENCER HANNIBAL

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30 décembre 2009 3 30 /12 /décembre /2009 09:34

LORD WARD anniv
Il fut un « méchant » particulièrement inquiétant à ses débuts, et marqua l’Histoire en jouant le hors-la-loi psychopathe de « L'HOMME DE L’OUEST ». Mais Jack Lord a fini sa carrière en s’enterrant dans la série « HAWAII, POLICE D’ÉTAT » qui dura fort longtemps, et le figea dans un emploi de superflic psychorigide, en-deçà de ses capacités.

Il aurait eu 89 ans, aujourd'hui.

LORD WARD anniv (1)
Il débuta au cinéma auprès de Clint Eastwood, faillit devenir vedette dans les années 80, grâce à « L’ÉTOFFE DES HÉROS », « REMO – SANS ARME ET DANGEREUX » ou les deux premiers « TREMORS », mais Fred Ward est retourné aux seconds rôles. Il n’a pas tourné énormément de westerns, malgré une « tronche » à la Bronson qui s’y prêtait tout à fait.

Il fête aujourd'hui ses 67 ans.

Happy birthdays, Jack and Fred…

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29 décembre 2009 2 29 /12 /décembre /2009 19:59

DIEU PARDONNE (1)Si on oublie « HANNIBAL » où il ne se croisaient pas, « DIEU PARDONNE… MOI PAS » marque la première rencontre à l’écran de Terence Hill et Bud Spencer, en 1967. Bien qu’on ait voulu faire croire par la suite qu'il s’agissait d’une aventure de Trinita et de son gros frangin, le film de Giuseppe Colizzi n’a rien de drôle : il est violent, bourré de tortures diverses, les hommes y tombent comme des mouches. Du spaghetti pur et dur. 

Les deux acteurs italiens reprendront ces personnages dans « LES QUATRE DE L’AVE MARIA » et « LA COLLINE DES BOTTES », mais leur tandem ne se cristallisera vraiment qu’avec « ON L’APPELLE TRINITA ». Ensuite, chacun ses goûts bien sûr, et les ragazzi ont leurs fans dévots, mais on ne peut pas dire que leurs produits se soient améliorés avec le temps.

La chaîne Paris Première diffuse donc ce soir à 22 H 40, leur premier essai, où ils côtoient Frank Wolff, qui a déjà la teinture rousse qu'il arborera un an plus tard dans « IL ÉTAIT UNE FOIS DANS L’OUEST ».

Tout cela a-t-il bien vieilli ? Pas sûr…
DIEU PARDONNE

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29 décembre 2009 2 29 /12 /décembre /2009 17:30

DIERKES (2)
Ce géant efflanqué, au visage creusé, au cheveu blond, à la barbe souvent broussailleuse, fut une figure familière de nombreux westerns des années 50 et 60, sans jamais trouver de DIERKES (1)rôle réellement proéminent.

John Dierkes fut un des soldats dépenaillés dans « LA CHARGE VICTORIEUSE », un prospecteur dans « SILVER CITY », le frère du méchant en chef dans « L'HOMME DES VALLÉES PERDUES », un général dans « LA VILLE SOUS LE JOUG », un berger dans « BATAILLE SANS MERCI », le forgeron dans « QUATRE ÉTRANGES CAVALIERS », un caporal dans « LE RAID », le fidèle bras-droit du héros dans « TORNADE », le shérif dans « LA LOI DU PLUS FORT » et « COLORADO SALOON », un des cowboys d’Ernest Borgnine dans « L'HOMME DE NULLE PART », un joueur dans « LA PREMIÈRE BALLE TUE », un boutiquier dans « LE FORT DE LA DERNIÈREDIERKES CHANCE », un lyncheur dans « THE RAWHIDE TRAIL », un ami du Kid dans « LE GAUCHER », un villageois dans « LA COLLINE DES POTENCES ».

On le remarque dans un rôle d’assiégé dans « ALAMO », il fait à peine une figuration dans « LA VENGEANCE AUX DEUX VISAGES », « LES COMANCHEROS » et « BUCK ET SON COMPLICE », joue un fermier dans « L’OR NOIR DE L’OKLAHOMA ».

Curieusement, l’importance de ses rôles a décru avec les années…

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