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13 mai 2010 4 13 /05 /mai /2010 20:02

PETE KELLY BLUES (1)S’il faut une raison de voir « LA PEAU D’UN AUTRE », ce sera uniquement du côté d’Ella Fitzgerald et Peggy Lee qu'il faudra chercher. Si la première apparaît le temps de deux PETE KELLY BLUESchansons plaquées sur l’action, la seconde est tout bonnement extraordinaire en chanteuse alcoolique aux fêlures béantes. Son jeu un peu gauche, incroyablement sincère, donne son âme au film tout entier. Et sa séquence à l’asile où elle a régresséPETE KELLY BLUES (2) mentalement à l’âge de cinq ans, est extrêmement touchante.

Car il faut bien dire que le scénario n’est qu’un (vague) prétexte à filmer des séquences de jazz et à mettre en valeur les deux stars du 78-Tours : le leader d’un orchestre est confronté à un gangster-imprésario qui lui prend 25% de ses gains et l’oblige à trimer, quitte à abattre les musiciens récalcitrants. C'est à peu près tout pour l’histoire.

Platement mis en scène par Jack Webb, acteur célèbre pour son inébranlable inexpressivité, PETE KELLY BLUES (4)« LA PEAU D’UN AUTRE » (encore un titre français qui n’a strictement rien à voir avec le contenu du film !) exploite l’ambiance des « roaring twenties » avec ses ‘speakeasies’, son alcool de prohibition, sans éveiller le moindre intérêt. À peine pourra-t-on retenir un excellent dialogue ‘hard boiled’ émaillé de répliques qui tuent et une jolie photo en CinémaScope.

Dans un cast assez riche, on reconnaît la délicieuse Janet Leigh (dont on passe tout le film à se demander ce qu'elle peut bien trouver à Webb !), le récemment oscarisé Edmond O’Brien en horrible caïd, Martin Milner futur héros de la série « ROUTE 66 », la toute jeune Jayne Mansfield en ‘cigarette girl’ et le fordien Andy Devine en flic obstiné. Sans oublier Lee Marvin, excellent dans un bon rôle de clarinettiste qui sert de mauvaise conscience au héros et vient lui remonter les bretelles au moment où il en a besoin.

La vraie grande réussite du film est qu'il donne une envie pressante : réécouter les chansons de Peggy Lee !

PETE KELLY BLUES (3)

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15 avril 2010 4 15 /04 /avril /2010 19:28

BIG HEAT« RÈGLEMENT DE COMPTES » est un classique du ‘film noir’ sur lequel tout a été dit et répété. Ce qui n’ôte rien à sa force et son efficacité, revu avec des yeux d’aujourd'hui. Le BIG HEAT (1)film apparaît comme l’évident point de départ de toute une mouvance du polar américain (voire italien) qui transgresse les règles manichéennes habituelles et plonge dans la corruption. Fritz Lang n’hésite pas à mouiller des policiers haut-placés, des politiciens avec d’infâmes gangsters, ce qui n’était pas si courant à l’époque, et à présenter un héros calciné de l’intérieur, pour lequel – et malgré ses malheurs – il est difficile d’éprouver beaucoup d’empathie.

Le flic joué par Glenn Ford rend sa plaque pour assouvir une vengeance personnelle et ne doit qu’au sacrifice d’une « poule à gangsters » de se sortir du guêpier les mains propres. Un coup de chance, rien de plus.

Tout n’est qu’ambiguïté, refus du cliché : la veuve d’un ripou, malgré son physique de ménagère, est encore plus corrompue que son mari. La « mauvaise fille » défigurée ne rêve que de respectabilité et de rédemption. Quant aux malfrats, ce sont de richissimes notables ou des bêtes humaines. Gloria Grahame est fabuleuse dans le rôle de Debby, au visage atrocement brûlé par son amant. Celui-ci est campé par Lee Marvin, qui fait preuve d’une extraordinaire assurance, surtout si on considère qu'il s’agit là de son premier rôle important. Le cheveu gras, la lippe pendante, flottant dans ses costumes trop grands pour lui, il crève l’écran et fait de Vince Stone un psychopathe parfaitement haïssable.

BIG HEAT (2)

« RÈGLEMENT DE COMPTES » a vieilli par certains aspects, comme ces décors de studio qui semblent trop inhabités ou des seconds rôles exagérément simplistes comme l’épouse idéale de Ford sortie d’une sitcom ou le gros garagiste suant et fumant le cigare. Ceci mis à part, il règne pendant tout le film une vraie noirceur, une tension extrême qui ne se relâche jamais.

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10 avril 2010 6 10 /04 /avril /2010 19:27

Diffusé le 20 septembre 1957, le ‘pilote’ de la série policière « M-SQUAD » intitulé « THEM SQUAD pilote GOLDEN LOOK » se voulait un rival direct de « DRAGNET » qui triomphait depuis trois ans. À la place de l’impassible Jack Webb, les producteurs ont engagé l’impassible Lee Marvin, connu alors pour ses rôles de ‘bad guys’. Dans « M-SQUAD » il devient Frank Ballinger, un lieutenant de Chicago, un solitaire mal embouché, mais dissimulant un cœur d’or sous une façade de dur à cuire.

La série s’ouvre sur un braquage de banque qui tourne mal, une fuite en voiture qui finit par un accident où un enfant trouve la mort. Seul signalement du voleur : ses dents en or que tout le monde a remarqué. Marvin enquête, mais comprend vite qu’en collant du papier alu sur ses vraies dents, le braqueur a faussé le signalement.

Rapide, sans chichi, le pilote promet deux éléments qu’on ne verra plus dans la série : Bruce Gordon en co-équipier branché « police scientifique » et Morris Ankrum dans le rôle du chef. L’un disparaîtra, l’autre sera remplacé. Pour ‘guest’ on a droit à Henry Brandon, « L’Indien préféré de John Ford » jouant le méchant et John, le frère de Robert Mitchum.

Lee Marvin quant à lui, en sous-jeu permanent, il compose une silhouette immédiatement identifiable de flic besogneux et tenace au sourire parcimonieux.

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1 avril 2010 4 01 /04 /avril /2010 15:42

Épisode de la 1ère saison de « ROUTE 66 », « SHEBA » est un des deux auquel participa Lee Marvin.

Écrit par le prolifique Stirling Silliphant et tourné à El Paso, c'est une étouffante histoire de harcèlement dans lequel notre acteur n’a vraiment pas le beau rôle. Marvin joue Woody Biggs, un riche éleveur qui a assassiné le mari d’une jeune femme, puis envoyé celle-ci en prison en l’accusant d’un vol qu'il a lui-même commis. À sa sortie, il se débrouille pour devenir son officier de tutelle et ne la lâche pas d’une semelle. Un personnage de macho cynique et cruel, affectant un accent « plouc », un pervers au comportement révoltant (« Dites-lui de s’en aller », dit-il en parlant d’une de ses ex, « Sa seule vue m’insupporte »).

ROUTE 66 sheba

Inutile de dire que le grand Lee connaît ce genre de rôle par cœur depuis « RÈGLEMENT DE COMPTES » et qu'il se déballonnera à la fin comme une baudruche, avouant ses crimes. À ses cotés, l’inconnue mais intéressante Whitney Blake en victime acculée.

À noter qu’au début des sixties, il ne semblait pas bizarre que les héros d’une série TV soient ainsi inséparables, au point de partager la même chambre d’hôtel et surtout… le même lit. Le spectateur devait probablement avoir l’esprit moins mal tourné qu’aujourd'hui.

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30 mars 2010 2 30 /03 /mars /2010 18:06

POUR QUE VIVENT... (2)À dire vrai, il n’y aurait pas de quoi s’attarder une seconde sur ce vieux mélo médical de plus de deux heures, réalisé par le généralement lourdingue Stanley Kramer, s’il n’avait cet incroyable générique. Et surtout des idées de casting aussi farfelues. En fait, pratiquement POUR QUE VIVENT...tous les comédiens sont des piliers du ‘film noir’ : Robert Mitchum, Frank Sinatra, Broderick Crawford, Lon Chaney, Jr., Lee Marvin, Gloria Grahame. La seule qui semble évoluer dans son élément naturel dans « POUR QUE VIVENT LES HOMMES » est la larmoyante Olivia de Havilland, tout de même déconcertante en infirmière suédoise peroxydée, à l’accent fluctuant.

Elle n’est d'ailleurs pas la seule à être distribuée en dépit du bon sens : tous les acteurs ont au moins dix ans de trop pour leurs rôles : il faut avoir vu les trentenaires Mitchum, Sinatra et Marvin avec leurs trognes de boucaniers, en étudiants en médecine ! Le troisième hélas, n’apparaît que fugitivement dans le premier tiers.

Le film suit le parcours d’un jeune homme pauvre, obsédé par son seul et unique but, celui de devenir docteur. Pour cela il est prêt à tout, même à épouser une infirmière qu'il n’aime pas pour qu'elle paie ses études. C'est Mitchum qui tient ce rôle avec un petit air gêné qui ne le quitte jamais. Difficile de ne pas sourire quand il affirme « se réserver pour la femme de sa vie » et refuse d’aller draguer avec les copains… Les épreuves lui apprendront à devenir plus humain. Et à draguer !

POUR QUE VIVENT... (1)

Simpliste, longuet, sentimental, le film sombre parfois dans le ridicule comme dans cette séquence inouïe où Mitchum saute littéralement sur une veuve joyeuse (Grahame, bien sûr), encouragé par la vue d’un étalon en rut hennissant de désir devant une jument tout aussi agitée. Ou encore ce moment sidérant où De Havilland désespérée déchire sa layette en roulant des yeux de possédée.

« POUR QUE VIVENT LES HOMMES » n’est regardable aujourd'hui qu’au second degré, pour se souvenir que nos acteurs préférés n’ont pas tourné que des classiques et à l’extrême rigueur comme aïeul poussiéreux de séries TV comme « URGENCES ».

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18 mars 2010 4 18 /03 /mars /2010 18:23

La série « ROUTE 66 » était basée sur le concept simplissime de deux copains partant à l’aventure dans l’Amérique des sixties, acceptant toutes sortes de jobs pour subsister. À chaque étape bien sûr, ils faisaient des rencontres qui donnaient lieu à un épisode.

« MON PETIT CHOU », un des films de la 2ème saison est notable pour son exceptionnel générique : Sam Peckinpah à la réalisation, le scénariste Stirling Silliphant (qui retrouvera ‘Bloody Sam’ pour « TUEUR D’ÉLITE ») et Lee Marvin et… Macha Méril en ‘guest stars’.

L’épisode, tourné en extérieurs à Pittsburgh, conte la relation difficile entre une chanteuse française et son manager-pianiste, qui mal remis d’une rupture, refuse toute relation intime avec elle, mais la tyrannise. Un des héros de la série tentera de draguer la jeune femme, mais ne récoltera que quelques gnons dans la figure.

MON PETIT CHOU
Dans un rôle de « tough guy » cynique et amer, plutôt brutal avec les dames, Marvin compose un personnage qui n’est pas sans évoquer Bogart dans « CASABLANCA » : un homme rendu amer par le départ de la femme qu'il aimait, et dissimulant ses plaies derrière un masque de brute insensible. Il est vraiment excellent dans cet emploi et ses scènes avec l’actrice française fonctionnent parfaitement et sont même écrites de façon assez adulte, surtout pour un produit de cette époque.

On notera quelques tentatives de caméra à l’épaule de la part de Peckinpah, des bagarres étonnamment violentes, et un ton dans certains moments entre Marvin et deux prostituées qui n’est pas sans évoquer le « HUSBANDS » de Cassavetes.

Une vraie curiosité donc, réunissant deux légendes hollywoodiennes qui ne se croisèrent qu’à la télévision et se loupèrent au grand écran.

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2 mars 2010 2 02 /03 /mars /2010 11:23

MISSOURI TRAVELER (1)Entre deux saisons de « M-SQUAD », Lee Marvin trouva le temps de tourner un film pour le cinéma, réalisé d'ailleurs par un des metteurs en scène de sa série, Jerry MISSOURI TRAVELERHopper. « THE MISSOURI TRAVELER » est un petit film familial contant l’histoire d’un jeune fugueur adopté par une ville tout entière. C'est Brandon de Wilde, l’ex-garçonnet de « L'HOMME DES VALLÉES PERDUES » qui tient le rôle principal, mais le charme du film provient de ses seconds rôles : le sympathique Gary Merrill incarne un journaliste généreux, Mary Hosford MISSOURI TRAVELER (2)(éleveuse de chevaux de courses dans la région où fut tourné le film) tient son unique rôle à l’écran, tandis que Lee Marvin trouve le personnage le plus intéressant, un riche fermier misanthrope et revanchard haï par tous, qui s’attache malgré lui à l’adolescent qu'il éduque « à la dure » pour devenir fermier. On aperçoit également un très jeune (et très mince) Roy Jenson en garçon de ferme.

« THE MISSOURI TRAVELER » est une toute petite production à peine supérieure à un téléfilm lambda, MISSOURI TRAVELER (3)qu’on sent très influencée par l’univers de John Ford, de l’utilisation de certains comédiens à l’interminable bagarre finale entre Marvin et Merrill, directement calquée sur celle de « L'HOMME TRANQUILLE ».

La seconde place au générique de Marvin prouve que son statut avait alors évolué dans la profession grâce à sa série. D'ailleurs, c'est la première fois qu'il finit avec la jeune première dans les bras !

La démarche chaloupée, n’hésitant jamais à se montrer odieux (lorsqu’il frappe le cheval à coups de massue, par exemple) et provocateur, mais plus humain qu'il ne voudrait le laisser paraître, Tobias Brown fait tout à fait partie de la galerie de portraits d’hommes rudes et autoritaires dont Lee Marvin s’était fait une spécialité.

 

À NOTER : le film est disponible en zone 1, dans des copies plus que moyennes mais qui sont la seule façon de découvrir l’œuvre.

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27 février 2010 6 27 /02 /février /2010 14:49

BIFF BAKER USA (1)Dans la série des « raretés de chez raretés », « WWW » a déniché « ALPINE ASSIGNMENT », un épisode de la série « BIFF BAKER U.S.A. » datant de 1952.

Cette courte (26 épisodes) série d’espionnage située en pleine Guerre Froide, met en vedette un couple d’Américains moyens, le replet Alan Hale, Jr. et sa femme Randy Stuart, œuvrant incognito pour les services secrets de l’Oncle Sam, et traquant le ‘rouge’ à travers l’Europe. L’épisode qui nous intéresse ici se déroule en Autriche, où un espion américain est abattu par un chasseur. Nos héros viennent enquêter et découvrent un réseau d’espions cherchant à détourner la sacro-sainte émission de radio « Voice Of America ». Inadmissible !

L’unique intérêt de ce petit film de 26 minutes est d’avoir réuni deux de nos acteurs-culte : Lee Marvin et Charles Bronson. Le premier traîne un air menaçant et renfrogné pendant toute l’action, laissant soupçonner qu'il fait partie des félons. Le second est un dénommé Wilhelm, un des comploteurs à la gâchette sensible et à l’accent germanique désopilant. En fait, Marvin s’avèrera être un agent secret U. S. et il descendra Bronson qui s'apprêtait à exécuter notre héros.

BIFF BAKER USA
Tout cela est bien naïf, le dialogue semble sorti d’un vieux Hergé des familles, et nos « tough guys » préférés n’apparaissent que trop rarement, le plus long temps de métrage étant occupé par les tourtereaux en goguette dans les Alpes (reconstituées dans les extérieurs de western autour de L.A.).

Un petit morceau d’Histoire pour cette série, dont on peut trouver quelques épisodes édités en zone 1.

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13 février 2010 6 13 /02 /février /2010 18:17

LE RAID (1)« LE RAID », basé sur des évènements réels survenus pendant la guerre de Sécession, est un excellent film, grâce à un scénario aux enjeux complexes, à l’ambiguïté fondamentale de ses protagonistes.

Des Sudistes évadés s’infiltrent dans une petite ville du Nord, pour fomenter un raid meurtrier, piller les banques et brûler les bâtiments. Autrement dit, on est censé sympathiser avec des traîtres, des usurpateurs, des menteurs profitant de la crédulité d’autrui. Le choix de Van Heflin, remarquable acteur mais totalement dénué de charisme, renforce la sensation de malaise : à l’instar du gamin qui le choisit comme idole, le public prend fait et cause pour le personnage fictif qu'il feint d’être, mais ignore tout de sa vraie nature.

LE RAID
Rondement mené, très bien filmé et photographié, « LE RAID » vaut aussi pour son formidable casting, alignant quelques grands noms du western des fifties : Peter Graves parfait en capitaine efficace, Anne Bancroft en jeune veuve craquant pour le félon qui vit sous son toit, Claude Akins, James Best, John Dierkes, et même le garçonnet qui sera plus LE RAID (2)tard le héros de la série TV « RINTINTIN » qui apparaît dans une séquence.

Deux grands acteurs sortent du rang : Lee Marvin, extraordinaire en « chien de guerre » haineux, incapable de réfréner son goût du sang. Sa dernière séquence à l’église est d’une incroyable tension. Il meurt hélas, bien avant la fin. Et Richard Boone qui compose un beau personnage de planqué aigri, s’éveillant sur le tard à l’héroïsme.

Œuvre sous-estimée, « LE RAID » est un superbe exemple de cinéma d’action ultra-professionnel, qui sans en avoir l’air, fait se poser de bonnes questions sur la guerre et ce qu'elle fait des hommes qui y participent.

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10 janvier 2010 7 10 /01 /janvier /2010 20:34

GORILLA AT LARGE
Il y a des films comme ça, qui sont complètement irrésistibles. Par exemple ? Une série B GORILLA AT LARGE (4)de 1954 inédite en France, racontant par le menu l’enquête au sein d’un cirque à la suite d’une série de meurtres dont le suspect n°1 est…GORILLA AT LARGE (1) un gorille !

« GORILLA AT LARGE » est un splendide nanar, tourné en 3-D, avec un casting ahurissant : Lee J. Cobb et Raymond Burr (qui se ressemblent tellement, qu’on les confond pendant tout le film), Anne Bancroft qui a longtemps ramé avant son Oscar, Cameron Mitchell, Lee Marvin et Billy Curtis, le nain de « L'HOMME DES HAUTES PLAINES ». Sans oublier l’anonyme figurant dans son piteux costume de grand singe, qui GORILLA AT LARGE (3)n’est pas pour rien dans le charme kitsch de la chose.

« GORILLA AT LARGE » (s’il était sorti en France, « GARE AU GORILLE ! » aurait été le titre rêvé), c'est vraiment tout ce qu’on aime dans le film « so bad it’s good » : un whodunit absurde, des rebondissements tirés par les cheveux, des couleurs criardes, et quelques moments culte, comme ce face à face à travers les barreaux d’une cage, entre le flic Lee Marvin et le « gorille » dont il imite les mouvements. Du pur plaisir de connaisseur !

Le film est sorti il y a quelque temps en zone 1, dans la collection « MIDNITE MOVIES », en double-programme avec un autre nanar beaucoup moins rigolo : « MYSTERY ON MONSTER ISLAND ».
GORILLA AT LARGE (2)

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