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8 juin 2011 3 08 /06 /juin /2011 19:00

Jorge Semprún, romancier, scénariste et homme politique espagnol, vient de mourir à l’âge de 87 ans.

SEMPRUN RIP

Si « Z » est édité en DVD, quelques-uns des grands films qu'il signa demeurent inexplicablement introuvables comme « L’AVEU », « SECTION SPÉCIALE » de Costa-Gavras ou « L’ATTENTAT » d’Yves Boisset. Espérons que le Blu-ray saura réparer cette anomalie. R.I.P.

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8 juin 2011 3 08 /06 /juin /2011 18:00

RAWHIDE SAISON 4Après de longues années d’interruption, l’eastwoodien de base (vous, moi) avait fini par admettre la déprimante nouvelle : la Paramount avait cessé d’éditer la série « RAWHIDE » en zone 1, après seulement trois malheureuses saisons.

La récente sortie de la 1ère saison en zone 2 ne fit rien pour soulager les désespérés : les épisodes n’étaient qu’en v.f. !

C'est alors que sans prévenir est arrivée la désormais mythique 4ème saison. Enfin… Les quinze premiers films de la saison. Ce qui est toujours mieux que rien. Comme la perfection n'est pas de ce bas-monde, cette euphorie est bientôt tempérée par uneRAWHIDE SAISON 4 (1) triste constatation : le transfert est de bien moins bonne qualité que les saisons précédentes. L’image manque de contraste, elle est grisâtre, très bruitée, parfois comme tramée. On croirait voir le travail des éditions ‘Timeless’ sur de vieilles séries complètement oubliées. Que s’est-il passé entretemps ? La restauration a été jugée trop onéreuse ? Le public potentiel trop restreint ? Probablement.

Toujours est-il qu’on peut tout de même voir cette demi-saison avec quelques ‘guest stars’ comme Richard Basehart, Darren McGavin, Claude Akins, Burgess Meredith, Ed Wynn, George Kennedy et last but not least, Mme Barbara Stanwyck herself. Ça console… Un peu.

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8 juin 2011 3 08 /06 /juin /2011 06:00

Troisième couteau incontournable des seventies au physique ingrat, au regard fuyant et aux lèvres minces, Charles Tyner a souvent été cantonné aux rôles de bigots ou de détraqués en tous genres. On se souvient de lui en frère du ‘bad guy’ de « ATTAQUE AU CHEYENNE CLUB », dans le rôle de l’oncle Victor dans « HAROLD & MAUDE », en médecin dans « MONTE WALSH », en chômeur dans « L’EMPEREUR DU NORD », en prêtre faux-jeton dans « L’HOMME DE LA LOI ».

TYNER anniv

C'est lui qui indique son chemin à Redford dans « JEREMIAH JOHNSON », il incarne le croque-mort dans « LES COWBOYS », le psy dans « LE CERCLE NOIR ». Charles Tyner joue les matons dans « LUKE LA MAIN FROIDE » et les taulards dans « PLEIN LA GUEULE ! ».

On le revoit peu dans les décennies suivantes. À peine peut-on le reconnaître dans « UN TICKET POUR DEUX » et en père à moitié gâteux de James Woods dans « PACTE AVEC UN TUEUR ».

Aujourd'hui, il fête ses 86 ans. Happy birthday, Charles.

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7 juin 2011 2 07 /06 /juin /2011 07:48

AWAY WE GOSam Mendes est un réalisateur intéressant qui s’applique à toucher à tous les genres et a signé des œuvres souvent osées et marquantes. Après l’exceptionnel « LES NOCES REBELLES », « AWAY WE GO », aimable ‘road movie’ sentimental, peut sembler légèrement décevant. Ça n’en demeure pas moins une sympathique comédie douce-amère sur la vie à deux, la famille, les apparences, dont la morale est peut-être qu’on ne peut compter que sur soi-même et que seuls les défunts ne nous déçoivent jamais.

Porté par deux jeunes comédiens au charme singulier, le film peine à trouver une vraie consistance et son scénario épisodique lui donne des allures de film à sketches. Les chapitres – comme souvent, dans ce genre difficile – valent en fait ce que valent les comédiens apparaissant en ‘guest’. Les comédiennes, surtout : Allison Jenney (inoubliable C.J. de la série « À LA MAISON BLANCHE ») est extraordinaire de vulgarité réjouie et exubérante, Melanie Lynksey émouvante en mère de famille nombreuse (adoptée) minée par ses fausses-couches à répétition et Maggie Gylenhaal crève l’écran dans un rôle de post-hippie complètement ravagée et tête-à-claques.

AWAY WE GO (1)

Le petit couple trentenaire et immature va de ville en ville, observe plusieurs modèles de vie familiale, cherchant un endroit où se poser pour élever leur future progéniture. Pour finir par comprendre, comme Dorothy à la fin du « MAGICIEN D’OZ », qu'il n’y a pas meilleur endroit que sa propre maison. Et ici, en l’occurrence, son propre passé.

Le message de « AWAY WE GO » n'arrive pas à trouver une dimension universelle, mais le film tout en frisant parfois la mièvrerie et l’insignifiance, demeure constamment plaisant, avec des pointes de cruauté qui maintiennent l’intérêt. Disons que c'est à voir pour le « complétiste » de l’œuvre de Sam Mendes.

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7 juin 2011 2 07 /06 /juin /2011 06:00

Comédien trapu dans le style d’un James Cagney, cantonné aux rôles de méchants, William Forsythe est un des copains d’enfance de Noodles dans « IL ÉTAIT UNE FOIS EN AMÉRIQUE », un forçat évadé dans « ARIZONA JUNIOR », un gangster dans « LE BATEAU-PHARE », un terroriste dans « PATTY HEARST », un taulard dans « SANS RÉMISSION », un des commandos de « EXTRÊME PRÉJUDICE », le bras-droit au crâne plat d’Al Pacino dans « DICK TRACY », le parrain cajun de « UN FLINGUE POUR BETTY LOU ».

FORSYTHE anniv

Forsythe est un des malfrats de « DERNIÈRES HEURES À DENVER ». On le voit très aminci en mercenaire de la bande de Tom Berenger dans « THE SUBSTITUTE » et en représentant du gouvernement dans « ROCK », en sergent hurleur dans « LE RÉVOLTÉ », en taulard évadé dans « FIRESTORM », en dealer dans « PÈRE & FLIC ».

À la TV, il est excellent en demeuré dans « LES FEUX DE L’ÉTÉ » et parfaitement distribué dans le rôle d’Al Capone, dans la nouvelle série « LES INCORRUPTIBLES ». Il apparaît en vieux copain de James Woods dans un « SHARK ».

Aujourd'hui, il fête ses 56 ans et enchaîne téléfilms et séries B. Happy birthday, Bill.

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6 juin 2011 1 06 /06 /juin /2011 06:00

Robert Englund connaît des années de galère et de rôles de ‘white trash’, tel le loubard de « MONSIEUR ST. IVES », un fan agressif dans « UNE ÉTOILE EST NÉE », une victime du saurien dans « LE CROCODILE DE LA MORT ». C’est tout de même lui qui descend Burt Reynolds à la fin de « LA CITÉ DES DANGERS » !

Il tient un rôle central de prof de gym bagarreur dans « STAY HUNGRY » et trouve enfin le succès avec « LES GRIFFES DE LA NUIT » et ses innombrables dérivés, où il incarne le monstrueux Freddy Krueger, assassin au faciès de grand brûlé, qui attaque dans les rêves. Le paradoxe est qu’on voit finalement très peu Englund dans ces films et presque toujours à contrejour, à peu près méconnaissable. Depuis, il n’a fait qu’enchaîner les séries B d’horreur, la plupart du temps masqué ou défiguré comme dans « LE FANTÔME DE L’OPÉRA ». Il est un gardien de prison sadique dans « THE KILLER TONGUE » et apparaît en prof soupçonné à tort dans « URBAN LEGEND ».

ENGLUND anniv

À noter qu’Englund joue son propre rôle dans « FREDDY SORT DE LA NUIT » et apparaît brièvement dans « WISHMASTER ».

À la TV, il connaît un avant-goût de vedettariat en jouant le sympathique alien de la série « V ».

Aujourd'hui, il fête ses 64 ans. Happy birthday, Freddy.

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5 juin 2011 7 05 /06 /juin /2011 13:02

WAGON TRAIN borgnine (1)Un grand acteur est et reste toujours un grand acteur, quelles que soient les circonstances. Ainsi, dans l’épisode « THE ESTEBAN ZAMORA STORY » de la 3ème saison de « LA GRANDE CARAVANE », Ernest Borgnine joue-t-il un émigré… basque ! Un berger jovial mais fier, à l’accent prononcé, qui vient rejoindre ses grands fils en Amérique. Et il s’y montre non seulement excellent, mais aussi parfaitement crédible, ce qui n’était quand même pas vendu d’avance.

Arrivé au pays, Borgnine découvre que son fils cadet est mort. Ce qu'il ignore encore, c'est que c'est un de ses frères qui l’a tué !

Le scénario est bien mené, la réalisation de Bretaigne Windust mixe habilement les quelques plans d’extérieurs avec les raccords tournés en studio, mais c'est vraiment la personnalité de Borgnine qui cimente le film. La scène par exemple, où il parle au shérif des cadeaux qu'il fabriquait pour ses fils, quand ils étaient enfants, est un joli moment d’émotion.

WAGON TRAIN borgnine

Autour du grand ‘Ernie’, plusieurs seconds rôles indispensables : Leonard Nimoy joue le fils-assassin, bourrelé de remords (même s’il n’a fait que se défendre) et qui finira… moine. On aperçoit Roy Jenson alors cascadeur, en méchant cowboy dans une scène de bagarre de saloon.

Un des très bons épisodes de cette série d’anthologie, dont Ernest Borgnine tourna plusieurs films en ‘guest star’.

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5 juin 2011 7 05 /06 /juin /2011 06:00

Acteur de théâtre au physique massif, à la voix sépulcrale, Daniel Von Bargen est révélé par Clive Barker qui lui fait incarner Nix le magicien dans « LE MAÎTRE DES ILLUSIONS » où l’acteur, à demi décomposé, est terrifiant.

Il apparaît en vedette dans « COMPLEX WORLD » en candidat fasciste à la présidence des U.S.A. On revoit Von Bargen en militaire dans « BROKEN ARROW ». Parmi ses rôles : un commando dans « LE SILENCE DES AGNEAUX », le commissaire qui interroge Wesley Snipes dans « SOLEIL LEVANT », un flic new-yorkais dans « 6 DEGRÉS DE SÉPARATION », l’homme des Services Secrets dans « L’AMOUR EN ÉQUATION ». Il a un rôle assez important dans « BASIC INSTINCT » en inspecteur mystérieusement assassiné. Dans « U.S.S. ALABAMA » il apparaît en rebelle russe. Il est Secrétaire de la Marine dans « G.I. JANE », shérif héroïque dans « POSTMAN », réalisateur faisant un casting dans « UNE VRAIE BLONDE », prof inquiétant dans « THE FACULTY », shérif mal embouché dans « LE DÉSHONNEUR D’ELISABETH CAMPBELL », fermier honnête dans « LA NEIGE TOMBAIT SUR LES CÈDRES », flic dans « S1MØNE ».

Son rôle de policier à lunettes noires traquant les fugitifs dans « Ô’ BROTHER ! » est un évident clin d'œil à « LUKE LA MAIN FROIDE ».

Aujourd'hui, il fête ses 61 ans. Happy birthday, Daniel.

VON BARGEN anniv

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4 juin 2011 6 04 /06 /juin /2011 17:42

VIRGINIEN cassavetesNous avons souvent dit tout le bien qu'il fallait penser de la série « LE VIRGINIEN ». Mais, on le sait, nul n’est parfait. Et il arriva parfois qu’un épisode ne soit pas tout à fait à la hauteur des autres. « LONG RIDE TO WIND RIVER » fait partie de ceux-là. Et ce, malgré la présence de Paul Henreid à la mise en scène et surtout de John Cassavetes en ‘guestVIRGINIEN cassavetes (2) star’.

Il faut dire qu’on aimerait savoir qui a bien pu avoir l’idée saugrenue de caster l’acteur new-yorkais de 35 ans dans ce rôle de patriarche d’une famille de trappeurs des montagnes ! Affublé d’une abominable barbe-postiche et d’une veste à franges sortie d’un western-house, Cassavetes en fait d’abord des tonnes pour composer un personnage qui tienne debout, puis il se laisse porter, bâillonné qu'il est la plupart du temps.

Le scénario envoie le Virginien à la rescousse d’un ami condamné à mort pour un meurtre qu'il n’a pas commis. Notre héros part dans les montagnes chercher le véritable assassin qui n’est autre que John. Le chemin du retour sera VIRGINIEN cassavetes (1)bien sûr semé d’embûches. Apparemment, l’histoire n’était pas assez riche pour tenir 75 minutes, aussi doit-on subir au bout d’une heure, un épisode complètement hors-sujet : nos fugitifs sont capturés par des Indiens ! Le Virginien (dont la barbe a incroyablement poussé en 24 heures !) connaît une love story-express avec une gentille squaw qui l’aide à s’évader et parviendra à soigner le frère blessé de Cassavetes, qui décidera à son tour de lui prêter main forte. Ouf !

Tout ceci est convenu, pas très bien écrit, languissant. On passe le temps avec quelques « tronches » comme Dub Taylor, Richard Devon ou le futur réalisateur Hal Needham. On notera qu’à la fin, Cassavetes retrouve le temps d’une séquence Clu Gulager qui l’avait froidement descendu un an plus tôt dans « À BOUT PORTANT ».

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4 juin 2011 6 04 /06 /juin /2011 12:17

« THE MAGGIE HAMILTON STORY » est un épisode de la 3ème saison de la série « LA GRANDE CARAVANE ». Écrit et réalisé par Allen H. Miner, il ne fait pas partie des grandes réussites de la collection. C'est même le moins qu’on puisse dire. Le scénario plat, linéaire, épouvantablement machiste, la direction d’acteurs flottante rendent l’épisode très difficile à suivre jusqu'au bout. À la base, le rôle de ‘Maggie’ est impossible à tenir : mélange de petite fille gâtée-pourrie de huit ans et de chat sauvage, elle serre les dents, crache et mord, puis prend des airs boudeurs. Elle ne mûrit enfin qu’après une bonne nuit d’amour au coin du feu avec le héros Robert Horton, qui conclut l’affaire par une bonne fessée, le lendemain matin ! Et ensuite, tout rentre dans l’ordre. Ce n’était pas à proprement parler une série féministe…

WAGON TRAIN nimoy

La jolie et vive Susan Oliver fait ce qu'elle peut de ce personnage ingérable, mais ne s’en sort pas très bien. Qui l’aurait pu ? On peut s’amuser par contre à reconnaître des seconds rôles qu’on aime comme Leonard Nimoy en pisteur indien alcoolique, constamment humilié par ses acolytes hors-la-loi. Leur chef – le célèbre Sam Bass ! – est incarné par Frank Wolff, futur pilier du ‘spaghetti western’ pas encore exilé en Italie.

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