4 juin 2011
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À ne pas confondre avec David Keith, Keith David se distingue depuis les années 80, dans de bons rôles secondaires. Il est joueur de saxo dans « BIRD », G.I. dans « PLATOON » et « SAÏGON : L’ENFER POUR DEUX FLICS », viet-vet amputé des jambes dans « ARTICLE 99 », flic dans « SANG CHAUD POUR MEURTRE DE SANG-FROID », méchant vaudou de « DÉSIGNÉ POUR MOURIR », pompier dans « ALWAYS ». C'est lui qui finit avec un gros trou dans la tête après un duel dans « MORT OU VIF ».
Keith David excelle en patrouilleur intraitable dans « CLOCKERS », en garagiste justicier dans « AU-DELÀ DES LOIS », en général sceptique dans « ARMAGEDDON », en flic dans « VOLCANO », il est drôle en beau-père de Cameron Diaz dans « MARY À TOUT PRIX » (il faut l’avoir vu avec sa perruque afro !). Il est photographe de supermarché dans « OÙ LE CŒUR NOUS MÈNE », imam en route pour la Nouvelle Mecque dans « PITCH BLACK » (rôle qu'il reprend brièvement dans « THE RIDDICK CHRONICLES »), dealer obsédé sexuel dans « REQUIEM FOR A DREAM », commissaire lucide dans « COLLISION ».
C’est John Carpenter qui lui offre ses rôles les plus mémorables : un des deux survivants de l’expédition dans « THE THING » où son face à face final avec Kurt Russell est devenu anthologique et l’ouvrier bagarreur de « INVASION LOS ANGELES ».
Aujourd'hui, il fête ses 55 ans. Happy birthday, Keith.
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HAPPY BIRTHDAY
3 juin 2011
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Ami et protégé de ‘Duke’ Wayne, second rôle caractérisé par sa haute taille dans les années 50, James Arness a connu la gloire via la télévision grâce au rôle du marshal Dillon dans la série « GUNSMOKE », qu'il tint pendant plus de vingt ans. On l’avait revu dans d’autres séries western comme « LA CONQUÊTE DE L’OUEST ».
Il vient de mourir à l’âge de 88 ans, peu de temps après son frère cadet Peter Graves. R.I.P.
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LE CARNET NOIR
3 juin 2011
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Épisode de la 4ème saison du « VIRGINIEN », « NOBILITY OF KINGS » est un film à part dans la série dans le sens qu'il se focalise complètement sur sa ‘guest’ principale et dresse un portrait psychologique très poussé de son personnage. Au détriment d'ailleurs, des acteurs récurrents de la série qui n’ont que de rapides apparitions comme Clu Gulager par exemple, qu’on entrevoit une minute à peine.
Ben Justin (Charles Bronson) vient d’acheter un ranch près de Shiloh et rêve de devenir un éleveur important. Pour cela, il met jusqu'à son dernier dollar dans l’achat d’un taureau. Mais l'homme est alcoolique, amer et de caractère violent. Il repousse son jeune fils qui veut l’aider et mène une vie infernale à sa seconde épouse (Lois Nettleton) qui en vient à avoir peur de lui et de ses réactions. Même chose pour ses voisins qui finissent par ne plus le supporter. En fait, Justin est hanté par l’échec et se considère lui-même comme un raté pitoyable. Il lui faudra aller jusqu'au fond du fond (abattre tout seul son troupeau infecté et surtout son taureau chéri), pour enfin retrouver l’espoir. Et un meilleur caractère !
Omniprésent, Bronson fait une exceptionnelle composition dans ce téléfilm étonnamment bien écrit. Avec la profondeur et les nuances d’un véritable acteur de composition, il fait de Justin un être complexe et contradictoire, qu’on n’arrive jamais tout à fait à haïr. À ses côtés, Nettleton est formidable d’émotion à fleur de peau, en épouse qui se donne tant de mal pour aimer encore un mari qui n’a plus rien d’aimable. George Kennedy joue un rancher grande-gueule.
Lee J. Cobb, Bronson, Gulager, Kennedy, Nettleton au générique d’un même film : c'était vraiment de la grande télévision…
À NOTER : cet épisode fut monté avec un autre film de la série « DUEL AT SHILOH », pour former une sorte de long-métrage de cinéma intitulé « LE SOLITAIRE DE L’OUEST », dont nous parlons par ailleurs.
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Série : "LE VIRGINIEN"
3 juin 2011
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Camilla Sparv est une belle actrice suédoise qui fit carrière aux U.S.A. pendant les sixties. Elle tourna plusieurs fois pour J. Lee-Thompson dans « L’OR DE MACKENNA », « L’EMPIRE DU GREC » et « CABO BLANCO » (où elle est très bien dans un rôle à la Claire Trevor). Pas que des chefs-d’œuvre, d’accord !
Elle a des rôles importants dans « UN TRUAND » et « LA DESCENTE INFERNALE » en covedette avec Redford.
Aujourd'hui, elle fête ses 68 ans. Happy birthday, Camilla.
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HAPPY BIRTHDAY
2 juin 2011
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Film mythique, parce que très rare depuis sa sortie, « LES HOMMES CONTRE » fait partie des grands accomplissements de Francesco Rosi. Dès les premières images, impossible de ne pas penser à « LES SENTIERS DE LA GLOIRE » et pas uniquement à cause du décor de tranchées de la guerre 14-18. Surtout par la description clinique et atrocement froide d’un carnage organisé et le pouvoir d’indignation que possèdent les deux œuvres.
Ponctué d’assauts absurdes et suicidaires ordonnés par un général fanatique et inhumain, campé par un hallucinant Alain Cuny, le film brosse quelques portraits d’hommes en guerre : l’officier socialiste, proche de ses soldats campé par un Gian Maria Volonte’ prodigieux d’humanité meurtrie, le jeune idéaliste joué à la Montgomery Clift par Mark Frechette, le colonel incompétent…
Sans jamais céder au ‘gore’, Rosi choque par la brutalité de ses combats où la mort est sèche et inévitable. Il réussit quelques séquences saisissantes comme cet assaut tellement sanglant, que les Autrichiens eux-mêmes supplient les Italiens de battre en retraite, tant ils sont écœurés de devoir les supprimer par centaines, comme des bêtes d’abattoir. Et c'est là que Volonte’ lâche le vrai message du film en hurlant que le véritable ennemi n’est pas devant, mais derrière eux : leur propre général.
Rosi utilise avec un certain génie la raideur naturelle de Cuny, son visage ingrat et tourmenté. La scène où Frechette l’emmène à une meurtrière de la tranchée, en espérant qu'il sera fauché par la balle d’un sniper, est magnifique. À la fois drôle et atroce.
« LES HOMMES CONTRE » raconte donc la guerre de l’intérieur. Une guerre où l’ennemi parle la même langue que vous, mais ne vient pas du même milieu. Une guerre sale et sans espoir, puisque comme dans le Kubrick, ce sont toujours les mêmes qui meurent et toujours les mêmes qui collectionnent les médailles.
À NOTER : le film est récemment sorti en DVD en Italie, dans une copie soigneusement restaurée et avec des sous-titres anglais. C'est dans la collection « MINERVA CLASSIC ».
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CINEMAS DE PARTOUT ET D'AILLEURS
2 juin 2011
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Robert Conrad participa en tant que ‘guest star’ à trois épisodes de la série « MISSION : IMPOSSIBLE ». Épisode de la 5ème saison, « THE KILLER » lui offre son rôle le plus proéminent, celui d’Eddie Lorca un tueur à gages assez original. Voyou tatoué (un joli ‘Born to win’ orne son biceps), Lorca a pour particularité de n’agir qu’au petit bonheur, jouant chacun de ses mouvements sur un coup de dés. Nos amis de l’IMF vont devoir être rapides pour le piéger, car leur mission est d’empêcher le meurtre programmé et de démasquer l’employeur du ‘hitman’.
Le premier tiers de l’épisode est particulièrement jouissif, puisque Phelps et sa bande doivent maquiller un hôtel désaffecté en vingt minutes : la façade, la réception, une chambre, etc., le temps du trajet du tueur depuis l’aéroport. C'est tellement tiré par les cheveux et… impossible, qu’on est scotché et amusé en même temps.
Parmi les récurrents de cette saison, Lesley-Ann Warren est très sexy dans ses minijupes d’époque, Leonard Nimoy promène son faciès impavide en taxi driver. Mais c'est le cher Conrad qui se taille la part du lion : bronzé et ultra-cool, il crée un flingueur calme et sûr de lui, qui ne perd son sang-froid que lorsqu’il se sent floué de sa paie. On ne rigole pas avec certaines choses !
2 juin 2011
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« Il est facile de voir que les problèmes de trois petits individus n’ont pas grande importance dans ce monde devenu fou », disait Bogie à Ingrid à la fin de « CASABLANCA ». « Un jour, tu comprendras ça ».
« HERO » se passe en Chine et pas au Maroc, mais cette petite réplique-culte du film de Michael Curtiz résume parfaitement le sujet de ce chef-d’œuvre lyrique.
« HERO » parle de sacrifice, d’amour fou, de mensonge. Le scénario commence à la façon d'un conte des mille et une nuits, évolue comme « RASHOMON » avec une multiplicité de versions des mêmes évènements, puis progressivement, on pénètre l’univers onirique du film pour comprendre son message politique. Le véritable héros saura renoncer à sa vengeance – son unique raison de vivre – pour le bien de son pays. En devinant la destinée du roi qu'il voulait assassiner, il l’épargne pour qu'il puisse l’accomplir.
Déployant des moyens exceptionnels, le réalisateur traite son sujet comme une sorte de western métaphysique, multipliant les duels au sabre, mêlant intimement rêve et réalité, vérité et mensonge, jusqu'au vertige.
Chaque plan pourrait être un tableau de maître, la BO est littéralement envoûtante et les trois acteurs principaux déploient un charisme extraordinaire, tout particulièrement Maggie Cheung en guerrière passionnée et féline et Tony Leung en sabreur à la sagesse universelle. Jet-Li a un rôle plus traditionnel de vengeur obsessionnel dont il s’acquitte fort bien.
Dans ce maelström d’images aux couleurs vives, le ralenti est utilisé avec une intelligence jamais prise en défaut, et si on peut regretter un léger abus de cascades « câblées », la fascination provoquée par « HERO » s’avère totale et durable. On n’oubliera pas ce duel rêvé au-dessus d’un lac-miroir, ces amants embrochés sur le même sabre, ces nuages de flèches mortelles fendant le ciel et tant d’autres images indélébiles.
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LES FILMS-CULTE DE "WWW"
2 juin 2011
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Robert Tessier est un cascadeur des seventies d’origine indienne, au crâne chauve et à l’inamovible sourire menaçant. Il joua essentiellement les gros bras dans des films d’action.
Il est le champion de boxe à poings nus dans « LE BAGARREUR », un des forçats de « PLEIN LA GUEULE ! », le hors-la-loi barbu dans « LE SOLITAIRE DE FORT HUMBOLDT », un Hell’s Angels dans « L’ÉQUIPÉE DU CANNONBALL », l’associé (chevelu !) de Robert Shaw dans « LES GRANDS FONDS », Thor dans « LE CHOC DES ÉTOILES », un bagarreur de saloon dans « LA FUREUR DU DANGER », un Peau Rouge dans « CACTUS JACK ». Il joue Verdugo dans « L’ÉPÉE SAUVAGE ».
À la TV, Tessier joue les Indiens coiffés à la Mohawk dans « THE LAST OF THE MOHICANS » et dans la minisérie « COLORADO ».
Aujourd'hui, il aurait fêté ses 77 ans. Happy birthday, Bob.
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HAPPY BIRTHDAY
1 juin 2011
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Bonne nouvelle ! Klaus va beaucoup mieux.
Après une récente crise aiguë due à une chute dans le classement du Top des Blogs d’Overblog, le voilà remonté à la 613ème position. Et ce n’est pas tout : il a atteint sa meilleure place dans le sous-classement du magazine « Cinéma-Télévision ». Le voilà 30ème !
Il s’est donc offert un chapeau de Napoléon et a inscrit son chiffre porte-bonheur dessus. Sa façon à lui de fêter l’évènement. On préfère le voir comme ça, franchement…
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ACTU DU BLOG
1 juin 2011
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« TREASURY MEN IN ACTION » n’est pas une série dont les héros sont des inspecteurs des impôts, comme pourrait le laisser penser le titre. Il s’agit plutôt des services secrets U.S. ce qui est tout de même plus glamour.
Dans l’épisode « THE CASE OF THE DEADLY DILEMMA » tourné en 1955, Charles Bronson tient son tout premier rôle de flic : un « infiltré » qui s’est immiscé dans un gang et tente d’en savoir plus sur les agissements du caïd. Mais celui-ci, pas tombé de la dernière pluie, veut mettre le jeune ‘Frankie Ames’ à l’épreuve et lui propose un contrat : il doit abattre un homme pour être admis dans la bande. La cible est un vieux type malade que sa femme veut éliminer pour toucher l’assurance-vie.
Pressé de toutes parts, Bronson va devoir reculer le moment de passer à l’action, pour laisser le temps à ses collègues de coincer le gang. Mais le caïd a deviné son double-jeu. À la fin, Bronson enfin libéré de sa fausse identité pourra arrêter le malfrat en disant : « Tu avais raison, je suis un flic. Et je vais enfin pouvoir agir comme tel : tu es en état d’arrestation ! ».
Ce petit film en noir & blanc change agréablement des rôles de méchants habituellement proposés au jeune Bronson à la TV.
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LES FILMS DE CHARLES BRONSON