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14 septembre 2009 1 14 /09 /septembre /2009 10:06

Richard « Dick » Farnsworth est vraiment un cas à part dans l’Histoire du cinéma, puisque pour le grand public, il n’a réellement commencé à exister que dans son ultime film, le magnifique « UNE HISTOIRE VRAIE » de David Lynch, où l’émouvant et fragile vieux monsieur sur son tracteur, affichait déjà 80 ans au compteur. L'homme se donna la mort peu de temps après, se sachant atteint d’un cancer.

Farnsworth était d’abord et avant tout, un cascadeur réputé, qui tourna des centaines de film comme doublure, avant d’apparaître peu à peu dans des petits rôles, et en vieillissant de se voir offrir de vrais personnages étoffés.


On l’aperçoit très tôt en soldat dans « AUTANT EN EMPORTE LE VENT », en vacher dans « LA RIVIÈRE ROUGE », en homme de troupe dans « LE SORCIER DU RIO GRANDE » et « LA BATAILLE DE LA VALLÉE DU DIABLE » (où il joue du fouet) ou « FUREUR APACHE », il campe un sorcier comanche dans « TEXAS, NOUS VOILÀ ! », un cowboy anonyme dans « MONTE WALSH », un voleur de bétail dans « LES COWBOYS », un desperado dans « JUGE ET HORS-LA-LOI », le shérif dans « LE SHÉRIF EST EN PRISON », un comanchero dans « JOSEY WALES, HORS-LA-LOI », un trafiquant d’esclaves dans la minisérie « RACINES ».

C'est son beau rôle d’employé de ranch âgé et fidèle dans « LE SOUFFLE DE LA TEMPÊTE », qui l’installe subitement comme « grand second rôle », après des décennies de silhouettes imprécises. À 58 ans, Farnsworth s’y révèle instantanément comme un acteur réaliste et émouvant, avec lequel il faudra compter.

Il est touchant en protecteur impuissant de McQueen dans « TOM HORN », apparaît en vétéran des Rangers dans le téléfilm « THE TEXAS RANGERS », joue un shérif dans « RUCKUS », incarne Wild Bill Hickcock lui-même dans « LE JUSTICIER SOLITAIRE ».

« THE GREY FOX » lui offre son premier rôle en vedette. Farnsworth y incarne un braqueur de diligences qui, à sa sortie du bagne, décide d’attaquer les chemins de fer. Il est à nouveau shérif dans le téléfilm « DESPERADO : THE OUTLAW WAR ».
À noter qu'il apparaît dans le remake de « GUET-APENS », et qu’en hommage à Slim Pickens qui tenait le même rôle dans l’original, Farnsworth s’y nomme… Slim.
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13 septembre 2009 7 13 /09 /septembre /2009 09:29

Excellent acteur de second plan des années 70, repéré grâce son rôle dans « EASY RIDER » et qui a hanté quelques westerns de son physique inquiétant, au regard impavide, faisant toujours preuve d’une grande présence à l’image.

Luke Askew s’est distingué dans « WILL PENNY, LE SOLITAIRE » en cowboy, il incarne le pistolero Johnny Ringo dans un épisode de « CHAPARRAL », s’exile temporairement en Italie pour tourner un « spaghetti » : « UN TUEUR NOMMÉ LUKE », où il incarne – et en vedette – un tueur à gages peroxydé se retournant contre ses employeurs.

Il s’appelle à nouveau Luke dans « LA POUSSIÈRE, LA SUEUR ET LA POUDRE », où il campe un cowboy à la gâchette sensible, joue un shérif dans un « BONANZA », un des frères Younger dans « LA LÉGENDE DE JESSE JAMES », le plus sympathique des ex-taulards dans « LA CHEVAUCHÉE DES 7 MERCENAIRES » (il est d'ailleurs un des rares à s’en sortir vivant), il est Eno, un des complices du Kid dans « PAT GARRETT & BILLY THE KID », un adjoint du marshal ripou dans « LA BRIGADE DU TEXAS », un autre adjoint dans « THE INVASION OF JOHNSON COUNTY » à la TV.

Plus récemment, on a retrouvé Luke Askew, vieilli mais toujours d’attaque en patriarche malveillant dans « SOUTH OF HEAVEN, WEST OF HELL », et en leader mormon dans l’excellente série « BIG LOVE ».

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12 septembre 2009 6 12 /09 /septembre /2009 11:58

Le nom de Martin Landau évoque immanquablement la série TV « MISSION : IMPOSSIBLE » et son personnage-frégoli, ainsi que la très kitsch série de SF « COSMOS 1999 », également tournée avec son épouse d’alors, Barbara Bain. Acteur prolifique, peu regardant sur la sélection de ses films, qui relèvent parfois du n'importe quoi, Landau est pourtant un comédien surdoué, d’une remarquable intelligence, comme l’a montré le « INSIDE THE ACTORS STUDIO » qui lui était consacré.
Avec son visage extraordinairement expressif, ses yeux fous, son timing jamais pris en défaut, il a créé une galerie de personnages excentriques, mais jamais caricaturaux, et a su rebondir au fil d’une longue et chaotique carrière. Touche-à-tout par excellence, Landau a donc – forcément – touché au western, et signé quelques compositions étonnantes.

À la TV, il incarne quelques personnages célèbres comme Bob Ford, l'homme qui tua Jesse James dans « LAWMAN », Booth l’assassin de Lincoln dans « LE PROSCRIT » ou Doc Holliday dans « TALES OF WELLS FARGO ». Il est dresseur d’éléphant dans « AU NOM DE LA LOI », joue un prêcheur dans « LA GRANDE CARAVANE » et se spécialise dans les Mexicains dans « L'HOMME À LA CARABINE », « BONANZA », « LA GRANDE VALLÉE » ou « LES VOYAGES DE JAMIE McPHEETERS ».

Au cinéma, Martin Landau apparaît en joueur dans « STAGECOACH TO DANCER’S ROCK », il est très drôle dans le sur-cabotinage outrancier dans « SUR LA PISTE DE LA GRANDE CARAVANE », en chef Indien imbibé de whisky. Il est positivement monstrueux dans « NEVADA SMITH », en tueur qui écorche vive la mère du héros, joue un colonel mexicain (encore) dans « LES BRUTES DANS LA VILLE ».
Mais c'est dans le rôle de Bela Lugosi dans « ED WOOD », qu'il trouve le rôle de sa vie, qui lui vaudra un Oscar amplement mérité.
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12 septembre 2009 6 12 /09 /septembre /2009 08:56

Entamée au début des années 30, la filmographie de John Carradine frise les 400 titres, dont beaucoup dans le domaine de l’horreur. Avec son long visage émacié, sa diction théâtrale, son œil perçant, le patriarche du « clan » Carradine a connu une carrière riche et variée, alternant sans complexe les classiques (« LES RAISINS DE LA COL­ÈRE ») et les séries Z et ce jusqu'à un âge avancé et malgré une arthrite qui déformait cruellement ses mains.

Carradine a tourné énormément de westerns, et parmi ceux-ci, on pourra se souvenir de « DANIEL BOONE », où il est l’ennemi juré du héros, « LE BRIGAND BIEN-AIMÉ », où il campe Bob Ford, l’assassin de Jesse James, rôle qu'il retrouve dans « LE RETOUR DE FRANK JAMES ».

« LA CHEVAUCHÉE FANTASTIQUE » lui offre un de ses rôles les plus connus, avec Hatfield, le gentleman du Sud déchu. Il est le fidèle cuistot dans « JOHNNY GUITARE », un barbier-médecin dans « SHOWDOWN AT BOOTHILL », un politicien verbeux dans une séquence de « L'HOMME QUI TUA LIBERTY VALANCE ». Il joue le général McCord, père du héros dans 6 épisodes de la série « LE PROSCRIT », apparaît en chef de train dans « UN HOMME FAIT LA LOI » (où joue également son fils David), incarne un prêcheur dans « LE CLAN DES McMASTERS », un révérend dans « THE GATLING GUN ».

John fait trois apparitions dans « KUNG FU », la série de son fils, où il joue à nouveau un révérend, mais aveugle cette fois-ci. Il apparaît fugitivement en croque-morts dans « LE DERNIER DES GÉANTS » et « LE BISON BLANC ».

John Carradine a bien évidemment participé à toutes les séries western des années 50 et 60, et on l’a vu aux côtés de ses trois fils David, Keith et Robert, dans un épisode de « L'HOMME QUI TOMBE À PIC », en 1984.

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11 septembre 2009 5 11 /09 /septembre /2009 11:17

Vétéran de la WW2, ce géant blond au physique de bûcheron a percé grâce à la télévision et s’est imposé comme « grand second rôle » à partir de l’Oscar qu'il obtint pour son rôle de forçat dans « LUKE LA MAIN FROIDE » en ’67.

Comédien un peu routinier mais toujours efficace, George Kennedy est devenu l’acteur-fétiche de réalisateurs comme Robert Aldrich, Andrew V. McLaglen ou Burt Kennedy et a connu une longue et fructueuse carrière, pas encore achevée à l’heure où sont écrites ces lignes.

Dans le western, on l’a vu dans sept épisodes de « HAVE GUN – WILL TRAVEL » et autant de « GUNSMOKE », il apparaît brièvement en colonel compréhensif dans « LES PRAIRIES DE L’HONNEUR », en tueur vêtu de noir dans « LES 4 FILS DE KATIE ELDER », il est éleveur dans « LE RANCH DE L’INJUSTICE », joue un shérif traquant les hors-la-loi qui ont kidnappé la femme qu'il aime en secret, dans « BANDOLERO ! ». À la suite de son Oscar, Kennedy hérite du rôle de Chris le leader des pistoleros dans « LES COLTS DES 7 MERCENAIRES », un emploi qui lui convient mal.

Il apparaît considérablement vieilli par le maquillage en « gunman » de légende dans « UN HOMME FAIT LA LOI », il est nommé shérif dans « UN BEAU SALAUD », et trouve un de ses rôles les plus mémorables dans « LES CORDES DE LA POTENCE » où face à John Wayne, il crée un « bad guy » très proche de l’ogre des contes de fées. On le revoit en méchant rancher dans le téléfilm « THE GUNFIGHTERS », il incarne un juge dans la série inspirée de « LONESOME DOVE » et apparaît en clin d’œil dans « DON’T COME KNOCKING » de Wim Wenders en réalisateur de… westerns.

On le voit dans « LE SOLITAIRE DE L’OUEST », film de montage tiré de la série TV « LE VIRGINIEN », où il a le (rare) privilège de casser la figure à Charles Bronson dans un saloon (photo). Il y portait le surnom parfaitement approprié de "Bear".

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10 septembre 2009 4 10 /09 /septembre /2009 09:31

À l’instar de deux autres habitués de « l’écurie » Sergio Leone, Frank Wolff et Al Mulock, dont nous avons récemment parlé, l’Italien Luigi Pistilli a connu une carrière décevante, et a fini par se donner la mort, à l’âge de 67 ans.

Avec son visage naturellement sinistre, son regard pénétrant, sa silhouette élégante, Pistilli a tourné quelques westerns « spaghetti », pendant la grande vogue du genre, et son premier rôle marquant, fut celui de « Groggy », le bras-droit d’El Indio dans « …ET POUR QUELQUES DOLLARS DE PLUS » : c'est lui qui se fait descendre en dernier par Eastwood, avant d’aller rejoindre les autres cadavres dans la charrette.

Son rôle le plus mémorable, Pistilli le trouve dans « LE BON, LA BRUTE, LE TRUAND », où dans une séquence magistrale, étonnamment émouvante, il joue Pablo, le frère de Tuco devenu moine. Le face à face entre les deux hommes, en dit plus long sur la personnalité d’Eli Wallach, que tout le reste du film.

Pistilli joue un méchant dans « TEXAS, ADIOS » et « 100.000 $ POUR LASSITER », le chef des hors-la-loi devenu un politicien respectable dans « LA MORT ÉTAIT AU RENDEZ-VOUS », il incarne l’infâme Pollicut, ex-chasseur de primes dirigeant à présent une petite ville dans « LE GRAND SILENCE ». On le revoit encore dans « UN TUEUR NOMMÉ LUKE », et il achèvera sa carrière dans le polar et les séries sur la mafia, à la TV italienne. On remarquera son visage anxieux dans de bons films comme « CADAVRES EXQUIS », « À CHACUN SON DÛ », et dans le polar franco-italien « DE LA PART DES COPAINS ».

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9 septembre 2009 3 09 /09 /septembre /2009 18:29

Formé au théâtre, où il fut paraît-il, le meilleur interprète de « MORT D’UN COMMIS-VOYAGEUR », Lee J. Cobb a poussé loin l’appellation « acteur de composition », puisqu’il a toujours joué des personnages plus âgés que lui, porté les plus incroyables postiches, et endossé toutes les nationalités imaginables, jusqu'au Chinois.

Comédien volontiers excessif, souvent puissant, enclin aux colères homériques, aux coups de sang intempestifs, Cobb marqua surtout les esprits, pour ses prestations dans « 12 HOMMES EN COLÈRE », « SUR LES QUAIS » ou « L’EXORCISTE », mais il fut une figure du western : il possède des charriots dans « BUCKSKIN FRONTIER », joue un ex-capitaine au long cours dans « LES DÉMONS DU TEXAS », un méchant dans « COLORADO SALOON ».
Il fait oublier son maquillage outrancier, pour créer un monstre shakespearien dans « L'HOMME DE L’OUEST », chef d’un gang de hors-la-loi dépassé par son époque, et à moitié dément. Un énorme numéro !

Cobb apparaît en shérif dans « LA CONQUÊTE DE L’OUEST », il tourne pas moins de 120 épisodes de la série TV « LE VIRGINIEN », où il incarne le juge Garth, patron d’un ranch, un rôle qui lui apporte la popularité.

Il apparaît non-mentionné au générique dans « LE JOUR DES APACHES », toujours en rancher, ne fait également que passer dans « L’OR DE MACKENNA », en éditeur âpre au gain, rapidement éliminé. Il est lynché par David Janssen, qu'il avait envoyé en prison dans « MACHO CALLAHAN », se montre remarquable dans « L'HOMME DE LA LOI », en puissant propriétaire terrien, forcé de recourir à la violence qu'il abhorre.

Cobb ne fait qu’un numéro routinier, en flic de la Pinkerton dans « LE FANTÔME DE CAT DANCING », et apparaît en colonel dans un épisode de « GUNSMOKE », la même année.

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9 septembre 2009 3 09 /09 /septembre /2009 10:49

Malgré son nom de famille, John Doucette n’avait rien d’une petite nature, et sa silhouette trapue, son visage buriné, le rapprochaient plutôt d’un Ernest Borgnine. Mais il n’a jamais eu les opportunités de carrière de celui-ci, et s’est le plus souvent contenté de rôles minuscules, d’apparitions de quelques secondes, de silhouettes à peine identifiables. Dans son imposante filmo de près de 300 titres, Doucette a heureusement quelques rôles plus proéminents, essentiellement à la télévision.

Doucette fut pendant des années, un pilier du western : il est barman dans « LA CITÉ DE LA PEUR », client d’un coiffeur dans « LE DÉMON DE L’OR », joue un tireur dans « WINCHESTER 73 » (il apparaîtra également dans le remake télé), un muletier dans « LA FLÈCHE BRISÉE », il incarne Butch Cassidy dans « THE TEXAS RANGERS », joue un homme de main dans « VENGEANCE INDIENNE », un hors-la-loi dans « L’ANGE DES MAUDITS », un villageois dans « LE TRAIN SIFFLERA TROIS FOIS », il tient le bar dans « LES FORBANS DU DÉSERT », fait acte de présence dans la scène du saloon de « RIVIÈRE SANS RETOUR », joue un mineur dans « JE SUIS UN AVENTURIER », on l’aperçoit dans onze épisodes de la série « THE LONE RANGER » et huit de « LA GRANDE CARAVANE ». Il joue le shérif dans « LE BRIGAND BIEN-AIMÉ », le fermier qui tente d’aider « NEVADA SMITH », un général dans « LA BRIGADE DES COWBOYS », un shérif dans « 100 $ POUR UN SHÉRIF » et « LE DERNIER TRAIN POUR FRISCO », le capitaine des rangers dans « BIG JAKE ». Sans oublier les dizaines d’apparitions qu'il fit dans les séries western des années 50 à 70.

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7 septembre 2009 1 07 /09 /septembre /2009 19:45

Grand second rôle des années 60 et 70, R.G. Arsmtrong a souvent été employé dans des personnages de fermiers têtus ou de patriarches bigots, qu'il tenait avec sa silhouette imposante, son visage épais aux petits yeux vifs et intimidants. Sam Peckinpah lui a donné son rôle le plus mémorable dans « PAT GARRETT & BILLY THE KID », où il est Bob Ollinger, le shérif-adjoint obsédé par la Bible, qui meurt criblé de dollars qu'il avait lui-même fourrés dans son fusil.

R.G. Armstrong joue un rancher sadique dans « LA FUREUR DES HOMMES », il apparaît en shérif dans deux épisodes de « L'HOMME À LA CARABINE », joue le père fouettard de la jeune première dans « COUPS DE FEU DANS LA SIERRA », le révérend de « MAJOR DUNDEE », le fermier intraitable dans « EL DORADO », il tient le rôle de Quittner dans « UN NOMMÉ CABLE HOGUE », joue un des racistes dans « LE CLAN DES McMASTERS », un hors-la-loi dans « LA LÉGENDE DE JESSE JAMES ».
Armstrong apparaît au début de « MON NOM EST PERSONNE », dans le rôle d’un des traîne-savates qui demandent à Terence Hill d’apporter une bombe à Jack Beauregard. Il joue un shérif dans le téléfilm « THE SHADOW RIDERS ».
À la télévision, il a joué les « guest stars » dans plusieurs épisodes de « GUNSMOKE », « RAWHIDE » ou « LARAMIE », toujours plus ou moins dans le même emploi de brute fanatique.

Pour la petite histoire, James Coburn souffrant atrocement de rhumatismes qui l’ont tenu éloigné des plateaux pendant des années, affirmait avoir été littéralement sauvé par R.G. Armstrong, qui venait le masser quotidiennement, jusqu'à le remettre sur pieds.

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7 septembre 2009 1 07 /09 /septembre /2009 13:43

Récemment disparu, l’excellent acteur de composition Pat Hingle n’a pas tourné beaucoup de westerns, et reste plutôt dans les mémoires pour son rôle du commissaire Gordon dans les premiers « BATMAN », du terrifiant caïd dans « LES ARNAQUEURS », ou pour avoir tourné plusieurs films de Clint Eastwood, comme « L’ÉPREUVE DE FORCE » ou « SUDDEN IMPACT ».

Comédien massif, mais d’une grande subtilité, à l’impressionnant registre, capable de jouer les timides comme les brutes épaisses, Hingle s’est distingué dans quelques westerns, dont le plus mémorable reste le juge Fenton dans « PENDEZ-LES HAUT ET COURT », ce magistrat souffrant d’un « God Complex » dévorant, et capable des pires injustices pour faire régner la Justice. Une magnifique interprétation d’une belle complexité, qui parvenait presque à éclipser celle de Clint Eastwood.

À la TV, on l’aperçoit dans les séries « RAWHIDE » (où il fit la connaissance de son ami Clint, donc), « DANIEL BOONE », « CIMARRON » et dans six épisodes de « GUNSMOKE », où il joue un médecin remplaçant, il est un shérif dans « KUNG FU », un suspect dans « HEC RAMSEY ».

Au cinéma, Pat Hingle apparaît en notable ignoble dans « LE MERCENAIRE DE MINUIT », en gardien de bagne dans « NEVADA SMITH », en capitaine dans « ONE LITTLE INDIAN », en propriétaire du saloon dans « MORT OU VIF ».

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