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26 février 2011 6 26 /02 /février /2011 16:30

DEEP (2)Un exemple-type de film qu’on devrait adorer, chérir, revoir, dont on rêverait de découvrir un jour le ‘director’s cut’ de trois heures. Tout de même : l’auteur et la star des « DENTS DE LA MER » retrouvant leur élément, le réalisateur de « BULLITT », une BO de John Barry, des décors de rêve, des requins et des murènes et pour couronner le tout, le T-shirt mouillé de Jacqueline Bisset et cerise sur le gâteau : Eli Wallach !

Rien n’y fait… « LES GRANDS FONDS » a toujours été, est et restera une vraie cata. C'est DEEP (3)bien simple, RIEN ne fonctionne. Ni le scénario qui n’estDEEP (1) qu’une alternance monotone de dialogues autour d’une carte aux trésors avec des séquences sous-marines soporifiques, ni les personnages complètement transparents et encore moins l’aspect « polar » (une vague histoire de narcotrafiquants haïtiens). Alors on se dit que les tournages trop confortables comme celui-ci doivent être finalement néfastes à l’inspiration ! On s’imagine très bien pourquoi les acteurs ont accepté le film : DEEPvacances aux Bahamas grassement payées, cours de plongée gratos, bronzette, etc. Mais ils auraient peut-être dû lire le scénario. Au moins le feuilleter. D’autant que celui-ci avait certainement des problèmes dès le départ, puisqu’une heure a été coupée du métrage initial et qu’on se demande bien ce qu'elle pouvait contenir, puisque le film est déjà interminable.

Nick Nolte s’est fait une tête de Viking pour tenir un rôle sans aucun intérêt. Bisset est heureusement très décorative. Robert Shaw promène un air désabusé et pas dupe dans un pâle duplicata de son Quint dans le film de Spielberg. Seul Wallach est amusant dans un personnage haut-en-couleurs de vieux marin clochardisé jouant triple-jeu.

Une preuve supplémentaire qu’une accumulation de grands noms à un générique, de gros moyens et d’opportunisme commercial ne sont pas forcément synonymes de succès.

 

À NOTER : dans les suppléments du Blu-ray sorti aux U.S.A., on peut voir quelques séquences coupées. Parmi celles-ci, un prologue montrant le naufrage du bateau et dans laquelle apparaît Cameron Mitchell dans le rôle du capitaine.

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commentaires

V
Tout à fait d'accord, une vraie purge alors qu'on voudrait s'embarquer dans une aventure à la Jules Verne. Le scénario me semble le responsable de ce ratage majeur.<br /> <br /> De Peter Yates, mieux vaudrait exhumer "Robbery", "Les quatre malfrats" ou "Les amis d'Eddie Coyle".
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