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30 septembre 2010 4 30 /09 /septembre /2010 08:57

DEPUTY (1)Il y a quelque temps, les éditions « TIMELESS » avaient sorti une sorte de ‘best of’ de la série « THE DEPUTY » diffusée entre 1959 et ’61. Voilà qu’aujourd'hui ils se fendent d’une intégrale (pourquoi ne l’ont-ils pas fait directement ?) comprenant les 77 épisodes composant les deux saisons tournées.

Outre la petite arnaque de base (Henry Fonda n’apparaît que quelques minutes par épisode et parfois pas du tout !), cette sympathique sérieDEPUTY western en noir & blanc de 26 minutes, a accueilli de nombreuses ‘guests’ chères au cœur de « WWW » : Robert J. Wilke, Marie Windsor, Denver Pyle, Clu Gulager, Henry Brandon, George Kennedy (débutant), Edgar Buchanan, Leo Gordon, les belles Jean Willes et Karen Steele, et aussi James Coburn, Richard Crenna, Lee Van Cleef, Don Gordon, Susan Oliver, John Larch, Mary Tyler Moore, Richard Chamberlain, DeForest Kelley, John Marley, Lon Chaney, Jr., Sydney Pollack (alors acteur de second plan), Norma Crane, Elisha Cook, Jr., Claude Akins et… dans l’épisode « THE DEATHLY QUIET » rien moins que Johnny Cash en personne !

Et tout cela doit sortir ce 26 octobre chez l’Oncle Sam, pour la modique somme de 89 $ 98. Bien sûr, l’image est un peu pâle et grisâtre, le son crachotant, mais qu’importe le flacon…

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29 septembre 2010 3 29 /09 /septembre /2010 08:15

Quiconque a jeté un coup d’œil à « 30 ROCK », la série authentiquement déjantée écrite et interprétée par Tina Fey, ne peut résister à l’envie de la revoir ailleurs. Clone miniaturisé de Nana Mouskouri, névrosée, compulsive, insupportable, attachante en diable, la comédienne CRAZY NIGHTvenue du « SATURDAY NIGHT LIVE » s’est imposée comme une personnalité unique, hilarante.

Son film cinéma « BABY MAMA » sur les mères-porteuses, fut une catastrophe de proportion biblique. Aussi peut-on se montrer suspicieux à l’encontre de « CRAZY NIGHT ». À juste titre !

Sorte de remake du « AFTER HOURS » de Scorsese à la sauce tous-publics, cette comédie aux semelles de plomb est une épreuve. Les tribulations de ce petit couple de banlieusards moyens sont convenues et fatigantes, Steve Carell n’est tout simplement pas drôle et Tina elle-même pas au mieux de sa forme. En fait, ce qui fonctionne le mieux dans cette comédie est tout ce qui n’est pas censé faire rire : quelques scènes sur les problèmes de couple, l’usure et la routine, assez bien vues.

Pour le reste, c'est une course-poursuite nocturne, vilainement tournée en HD, complètement arythmée. Quelques copains stars viennent faire leur petit tour comme Mark Ruffalo, Ray Liotta (en quoi ? En mafioso !), Mark Wahlberg et ses abdoms, James Franco.

La délicieuse Tina, dont nous attendrons désormais patiemment la sortie de la 4ème saison de « 30 ROCK » en DVD, confirme cette impasse des stars de télé comme Michael Chiklis, James Gandolfini ou les héros de « FRIENDS », incapables de passer d’un média à l’autre.

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18 septembre 2010 6 18 /09 /septembre /2010 17:05

INFORMERS« J'ai besoin que quelqu’un me dise ce qui est bon », pleurniche un des gosses de riche chnoufés jusqu'à l’os qui fait office de protagoniste, « Et j'ai besoin de quelqu’un qui me dise ce qui est mauvais ».

Eh bien, le spectateur n’aura besoin de personne pour lui dire que « INFORMERS », ce n’est pas bien bon. Cela se voudrait manifestement un « film choral » à la Robert AltmanINFORMERS (1) ou Paul Thomas Anderson, une mosaïque de destins croisés située pendant les années 80, au début du SIDA. Mais on n’a jamais le sentiment de se trouver à cette époque et tous les personnages, absolument tous sont des parasites du showbiz sans substance, du ‘producer’ adultère à la rock star (anglaise, of course) cocaïnée, en passant par l’acteur raté devenu portier. Les jeunes comédiens sont insignifiants et les noms plus connus comme Kim Basinger (qui vieillit décidément très bien), Billy Bob Thornton ou Winona Ryder errent de séquence en séquence, tels des statues de cire anorexiques.

Seul Mickey Rourke, physiquement moins abimé que dans ses derniers films, apporte un peu d’animation dans un rôle de kidnappeur à la petite semaine.

On comprend bien l’ambition de départ du projet, le crépuscule des années d’insouciance, etc. mais seule la toute dernière scène sur la plage à la tombée du jour, avec cette fille malade qui supplie pour quelques minutes de soleil en plus, fait vraiment mouche. Et là, d’un seul coup, on se dit que cela aurait pu être un bon film. Dommage…

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3 septembre 2010 5 03 /09 /septembre /2010 22:06

Le mois d’octobre prochain, la 1ère saison de l’excellente série « LE VIRGINIEN » éditée parSHILOH deutsch Timeless aux U.S.A., est annoncée en Allemagne sous le titre « DIE LEUTE VON DER SHILOH RANCH » (« LES GENS DU RANCH SHILOH », ce qui en fait semble être un titre plus approprié).

On ne sait pas encore si le doublage allemand de rigueur sera accompagné de la v.o., ni quel genre de sous-titres seront disponibles. Généralement, nos voisins d’Outre-Rhin prennent soin d’avoir la version originale.

« WWW » a souvent parlé de ce pilier du western des sixties, qui a admirablement passé l’épreuve des ans. Peut-être qu’un jour, un éditeur français…

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26 août 2010 4 26 /08 /août /2010 10:21

À première vue, on pourrait croire qu'il s’agit d’une hallucination : 40 ans après « MON NOMDOC WEST EST PERSONNE », Terence ‘Trinita’ Hill, alias Mario Girotti revient. Et il n’a pas changé d’un iota ! Même silhouette, même tenue, même chapeau. Et il forme un duo avec un gros barbu. À part que cette fois, c'est Paul Sorvino qui remplace Bud Spencer.

En y regardant de plus près, on s’aperçoit que le blondinet aux yeux bleus a un peu vieilli, que quelques rides viennent buriner son visage souriant. Normal me direz-vous, à 70 ans. Malgré tout, le revoilà dans le rôle de Minnesota West une légende de l'Ouest à la recherche des hors-la-loi qui l’ont détroussé.

« DOC WEST » un téléfilm en deux parties de 90 minutes chacune, coréalisé par il signore Girotti lui-même, sort incessamment en DVD zone 1. Également à l’affiche la toujours belle Ornella Muti et dans un petit rôle, le vieux copain de Terence : le cascadeur Neil Summers. La BO est signé de Maurizio de Angelis (sans son frère Guido), qui assurait déjà celles des « TRINITA ». Ce film est censé être le ‘pilote’ d’une éventuelle série. À suivre, donc.

Pour les nostalgiques des années ‘spaghetti’…

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13 août 2010 5 13 /08 /août /2010 12:29

Les amateurs purs et durs de westerns ne peuvent qu’être interpelés par la sortie enWESTERN BOX Allemagne d’un coffret Blu-ray intitulé « WESTERN BOX » et contenant apparemment des films et serials noir & blanc des années 30 et 40.

La chose dure une trentaine d’heures et on y trouve – selon la jaquette – des stars comme John Wayne, Roy Rogers, George ‘Gabby’ Hayes et… Harvey Keitel et David Bowie ! Cherchez l’erreur.

À vrai dire, ce n’est pas tellement le coffret qui intrigue, mais… le fait qu'il sorte en Blu-ray ! Ceci dit, les commentaires sur Amazon de. Signés de consommateurs mécontents abondent sur le produit.

Bizarre… Bizarre…

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1 août 2010 7 01 /08 /août /2010 16:56

BENJAMENTA (1)Il y a des films – ils sont rares, mais ils existent – dont on ne sait absolument pas quoi dire. Et à peine quoi penser. On les regarde passivement, comme de l’art abstrait, on reçoit des émotions, on peut s’ennuyer, s’agacer.

Que dire alors de « INSTITUTE BENJAMENTA » ? Qu'il ressemble aux premiers opus de David Lynch. Mais pour ce qui est de la bizarrerie, Lynch ressemble à Andrew V. McLaglen, comparé aux frères Quay !

Disons que cela commence par l’arrivée d’un jeune homme dans BENJAMENTAun cours privé pour domestiques. Qu'il y est admis. Qu'il assiste à la première leçon. Après, cela devient plus compliqué à résumer. Le film laisse une sensation de rêve éveillé, indiscutablement envoûtant et on se prend à imaginer qu'il s’agit d’une histoire de fantômes du style « LES AUTRES ». Mais pas du tout… Ce serait trop simple. Vulgaire, presque ! Alors on subit, on admire la magnifique photo noir & blanc, la beauté diaphane d’Alice Krige, les cadres tarabiscotés, on écoute la BO dissonante, hypnotique. Et il y a de fortes chances qu’on s’endorme.

Cet OVNI malgré tout fascinant vient de sortir en Angleterre dans un coffret comprenant le DVD et le Blu-ray. C'est du pur cinéma d’auteur, mais pour qui est prêt à tenter des expériences limite, cela peut valoir le coup d’œil.

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29 juillet 2010 4 29 /07 /juillet /2010 11:59

Les éditions Seven7 annoncent pour le 19 octobre, la sortie de cinq westerns de Budd Boetticher interprétés par Randolph Scott.

Deux chefs-d’œuvre : « L'HOMME DE L’ARIZONA » et « LA CHEVAUCHÉE DE LA VENGEANCE », un grand film : « COMANCHE STATION » et deux plus inégaux : « DÉCISION À SUNDOWN » (préalablement connu sous le titre « LE VENGEUR AGIT AU CRÉPUSCULE ») et « L’AVENTURIER DU TEXAS ».

BOETTICHER SEVEN7

Tous ces films avaient déjà été réunis dans un magnifique coffret en zone 1, il y a quelque temps, agrémentés de suppléments intéressants. Une nouvelle génération de cinéphiles va enfin pouvoir (re)découvrir ce réalisateur unique.

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24 juillet 2010 6 24 /07 /juillet /2010 10:38

« LE DERNIER DES MOHICANS », le chef-d’œuvre de Michael Mann inspiré de l’œuvre de Fenimore Cooper est enfin annoncé en Blu-ray par la Fox.MOHICANS blu

Il est même en pré-commande chez Amazon qui nous apprend qu'il s’agit là d’un ‘Director’s definitive cut’.

On se souvient que le montage « salles » du film sorti en 1992 durait 112 minutes et qu'il satisfaisait tout le monde. Même les chansons a priori incongrues insérées dans l’action, s’harmonisaient étonnamment avec l’ensemble. Cela n’a pas empêché la sortie d’une version ‘extended cut’ de 117 minutes, éditée aux U.S.A. des années plus tard en DVD. Privée des chansons, plombée par des scènes inutilement rallongées, des dialogues redondants, cette version ne fit plaisir à personne, surtout pas aux amoureux du film.

Alors qu’en sera-t-il de ce ‘definitive cut’ ? Un mélange des deux moutures ? Un tout autre re-montage effectué deux décades plus tard par Michael Mann lui-même ? Des séquences inédites ?

Curieux que ce film, qui semblait parfaitement abouti, connaisse aujourd'hui le sort de ces chefs-d’œuvre « instables », éternels ‘work in progress’, tels « IL ÉTAIT UNE FOIS DANS L’OUEST », « PAT GARRETT & BILLY THE KID », alors que personne ne demandait rien… Wait and see.

De toute façon, rien qu’imaginer la photo de Dante Spinetti en HD…

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23 juillet 2010 5 23 /07 /juillet /2010 17:45

RAMBO blu (1)Deux bonnes nouvelles : la version « extended cut » de « JOHN RAMBO » est sortie aux U.S.A. en Blu-ray et le film rallongé de sept minutes est infiniment meilleur.

Nous avions déjà dit tout le bien qu'il fallait penser de la version originelle, donc ce n’est RAMBO blupas une métamorphose : c'est le même film, mais plus fignolé, moins hystérique. Un peu comme si un vieux monteur était sorti de sa retraite, avait repris les plans des mains d’un jeunot hyperactif spécialisé dans les ‘teasers’ stroboscopés et avait redonné au travail de Stallone des airs plus « normaux ». Bien sûr, l’action démarre plus lentement, bien sûr le rôle de Julie Benz prend de l’épaisseur et Rambo s’explique un peu plus. Mais une quantité de petites séquences de liaison, de répliques infiltrées par-ci par-là redonnent de l’âme et de la chair à ce (déjà) grand film d’action. L’apparition de Ken Howard par exemple, jouant le pasteur qui envoie Sly sauver les missionnaires, ne dure qu’une minute de plus, mais elle prend tout son sens, quand elle n’était précédemment qu’une vignette superflue.

« JOHN RAMBO » gagne  donc grandement à être revu. Car au-delà de la sauvagerie insensée des séquences de bataille perce maintenant une réelle émotion. Les personnages ayant plus de caractère et de densité, leur sort nous importe davantage. Ainsi le carnage orgiaque de la fin qui n’était jusqu'ici que choquant, se teinte de pathétique.

Il faudra attendre un peu pour déterminer si la 4ème aventure de John J. Rambo est une pierre blanche du film d’action, un point de non-retour du film de guerre, mais… On n’en serait pas étonné.

 

À NOTER : le film a été discrètement réétalonné et paraît moins monochrome que l’édition DVD.

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