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23 novembre 2009 1 23 /11 /novembre /2009 13:37

Comédien distingué, très « british » d’allure, le pourtant très Américain John Dehner a tourné pas moins de… 486 films et téléfilms, durant sa longue carrière, le plus souvent dans des rôles de méchants élégants, ou de militaires austères. Mais on s’en souvient essentiellement pour son rôle de Pat Garrett, face à Paul Newman dans « LE GAUCHER ».

Il est un hors-la-loi dans « BANDITS OF EL DORADO », le bandit John Wesley Hardin dans « THE TEXAS RANGERS », un avocat dans « DESERT PASSAGE », un des hommes de Butch Cassidy dans « LA RIVIÈRE DE LA POUDRE », l’esclavagiste odieux de « BRONCO APACHE », le lieutenant de Broderick Crawford dans « LA PREMIÈRE BALLE TUE », le cousin méfiant de Gary Cooper dans « L'HOMME DE L’OUEST », le joueur dans la série TV « THE WESTERNER », un pistolero (non-mentionné au générique) dans « ATTAQUE AU CHEYENNE CLUB », le brigadier-général dans « UN BEAU SALAUD », le colonel dans « TUEUR MALGRÉ LUI ».

Dehner fut bien sûr, extrêmement actif dans les séries TV : il joua le vice-roi dans « ZORRO », apparut dans trois « AU NOM DE LA LOI », quatre « ZANE GREY THEATER » et « L'HOMME À LA CARABINE », cinq « RAWHIDE » et pas moins de douze « GUNSMOKE ».

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21 novembre 2009 6 21 /11 /novembre /2009 09:45

On se souvient surtout de Robert Preston pour son époustouflante interprétation du vieux travesti Toddy dans « VICTOR/VICTORIA », qu'il offrit en fin de carrière. Pourtant, cet acteur massif, jovial, et extraverti, rompu à toutes les disciplines, avait plutôt marqué les esprits dans des rôles virils, à l’exact opposé de cette performance.

Il tourna quelques westerns, qu'il marqua de son énergie, dans des rôles de types intelligents, à la morale élastique : il est un joueur dans « PACIFIC-EXPRESS », une « tunique rouge » qui déserte pour Paulette Goddard (on peut comprendre) dans « LES TUNIQUES ÉCARLATES », un méchant particulièrement odieux dans « CIEL ROUGE » (où sa bagarre à poings nus avec Robert Mitchum est encore impressionnante), il joue le hors-la-loi « Kid Wichita » dans « THE SUNDOWNERS », dirige une agence de détectives dans « PLUS FORT QUE LA LOI », campe un shérif dans « FACE TO FACE », organise des pillages de trains dans « SMITH LE TACITURNE », joue un colonel trop ambitieux dans « LA CHARGE DES TUNIQUES BLEUES », un chef de convoi brutal dans « LA CONQUÊTE DE L’OUEST ».


Après une décennie loin des plateaux, Preston revient, vieilli et buriné, mais toujours d’attaque, pour jouer l’ex-champion de rodéo, père de Steve McQueen dans « JUNIOR BONNER, LE DERNIER BAGARREUR ». Il est le patriarche d’une famille en route vers l'Ouest dans la série TV « THE CHISHOLMS », et un vieux pistolero chargé d’escorter des orphelins dans le téléfilm « SEPTEMBER GUN ».

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20 novembre 2009 5 20 /11 /novembre /2009 19:38

« Un cavalier qui surgit hors de la nuit… », ces premiers mots de la chanson du générique-début de la série « ZORRO », sont encore dans la tête de tous les enfants (et vieux enfants) du monde entier. Ou presque.

Le personnage double de ce gentilhomme espagnol mondain, féru de poésie et pas très dégourdi, qui se transforme en invincible vengeur masqué, pour défendre les opprimés de Monterey, avait déjà été incarné par de nombreux comédiens bookcomme Douglas Fairbanks ou Tyrone Power, mais aucun n’avait su incarner aussi parfaitement que Guy Williams, le héros dans toute sa splendeur. Choisi en 1957 par Walt Disney, pour devenir Zorro, cet inconnu au physique avantageux, est subitement devenu un mythe.

On avait aperçu le sémillant Guy en joueur français dans « LE GENTILHOMME DE LA LOUISIANE », en capitaine dans « LE DÉSERTEUR DE FORT ALAMO », en frère de Jeffrey Hunter dans « SEVEN ANGRY MEN », en shérif dans un épisode du « LONE RANGER » à la TV, en lieutenant dans « LA CHARGE DES TUNIQUES BLEUES » (c'est le figurant au centre, sur la photo du bas).

Il tourna deux saisons de « ZORRO », avant de reprendre le rôle trois ans plus tard (et quelques kilos en plus, alors que le sergent Garcia lui, en avait perdu vingt !), le temps de quatre téléfilms. On le revit en cousin Cartwright dans cinq épisodes de « BONANZA », et il acheva sa carrière en tournant les trois saisons de la série de SF « PERDUS DANS L’ESPACE », avant de s’exiler en Argentine, où il devint ranchero, et continua de perpétuer l’image de Zorro dans des émissions télé, ou des spectacles.

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19 novembre 2009 4 19 /11 /novembre /2009 20:35

Gary Cooper a commencé à apparaître dans des westerns à partir de… 1925, il fut cascadeur, figurant, avant d’émerger progressivement grâce à sa longue silhouette élégante et son physique de jeune premier gauche et sympathique.

Il commence à se faire un nom en jouant le contremaître d’un ranch dans « LE VIRGINIEN », il confirme son vedettariat en tournant avec Frank Capra ou Josef Von Sternberg et revient au western avec le rôle de Wild Bill Hickok dans « UNE AVENTURE DE BUFFALO BILL ». Si ses rôles de grand dadais irrésistible dans « MADAME ET SON COWBOY » ou « LE CAVALIER DU DÉSERT » sont toujours efficaces, il faut attendre l’âge mûr et les années 50, pour que Cooper se révèle comme un grand comédien, capable de remettre son image en question.

Il tient le rôle-titre des « AVENTURES DU CAPITAINE WYATT », entre dans l’anthologie du western, avec le rôle du shérif Kane dans « LE TRAIN SIFFLERA TROIS FOIS », où loin de ses personnages de benêts invincibles, Gary Cooper, le visage marqué, le corps efflanqué, sue la trouille par tous les pores de sa peau. Cette obsession du courage et de la lâcheté refait surface dans « LA MISSION DU COMMANDANT LEX », où il se fait passer pour un couard, et se laisse dégrader pour la bonne cause. Dans « LA LOI DU SEIGNEUR », il refuse de se battre, pour respecter ses convictions religieuses. Dans « CEUX DE CORDURA », il enquête justement sur l’héroïsme, auprès de soldats qui vont se retourner contre lui.

On le voit également en chasseur de trésor dans « LE JARDIN DU DIABLE », en médecin dans « LA COLLINE DES POTENCES », en ex-colonel sudiste devenu hors-la-loi dans « VERA CRUZ », où il se montre étonnamment cynique. « L'HOMME DE L’OUEST » lui offre un rôle magnifique, pour lequel il est hélas, déjà trop âgé, mais cela demeure un de ses meilleurs films.


Adulé par les foules pendant plusieurs décennies, idole jadis d’un jeune homme nommé Clint Eastwood, symbole du cowboy simple et courageux, Gary Cooper a su faire évoluer son image cinématographique pour créer sur la fin, une galerie d’hommes las et meurtris par la vie, finalement plus mémorables que les héros de sa jeunesse.

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19 novembre 2009 4 19 /11 /novembre /2009 08:58

Il fut un incontournable second rôle du western des années 70, traînant ses guêtres dans tout ce qui se passait dans l'Ouest (le vrai), toujours dans des rôles de cowboys plus ou moins couards. On reconnaissait Matt Clark à sa silhouette malingre, son visage tourmenté, et son expression perpétuellement embarrassée.

Il est un des collègues de Charlton Heston dans « WILL PENNY, LE SOLITAIRE », de Lee Marvin dans « MONTE WALSH », joue le gardien de prison dans « MACHO CALLAHAN », un soldat dépenaillé dans « LES PROIES », il est un des vachers qui laisse tomber le Duke dans « LES COWBOYS », joue à nouveau du lasso dans « LA POUSSIÈRE, LA SUEUR ET LA POUDRE », incarne le hors-la-loi Bob Younger dans « LA LÉGENDE DE JESSE JAMES », le shérif-adjoint abattu lors de l’évasion de Billy dans « PAT GARRETT & BILLY THE KID » (la scène la plus mémorable de la carrière de Matt Clark), il est un des compagnons de Clint dans « JOSEY WALES, HORS-LA-LOI », joue le bandit « Bitter Creek » dans le téléfilm « THE LAST RIDE OF THE DALTON GANG », le shérif dans « LE JUSTICIER SOLITAIRE », un chef de bande infâme dans le téléfilm « THE QUICK AND THE DEAD », un barman dans « RETOUR VERS LE FUTUR III », un révérend dans la minisérie « LONESOME DOVE – THE OUTLAW YEARS », un homme de main dans « SOUTH OF HEAVEN, WEST OF HELL ».

Il a bien sûr tourné dans de nombreuses séries TV, et s’est particulièrement montré mémorable dans un « KUNG FU », en bonimenteur bossu.

Matt Clark n’a jamais vraiment eu de rôle proéminent, mais sa présence fébrile apporte toujours une note d’authenticité aux films où il apparaît.

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18 novembre 2009 3 18 /11 /novembre /2009 12:21

Son visage d’Indien, ses petits yeux cruels, son rire volontiers menaçant, ont permis à Rodolfo Acosta, de toujours travailler en abondance, tout particulièrement dans le domaine du western, où il alterna les rôles de guerriers malveillants et d’officiers mexicains ricanants. Il tint le plus souvent de tout petits rôles, mais il fait partie de ces « supporting characters » qu’on est toujours content de croiser au détour d’un cactus.

Il figure dans « LE FUGITIF » et « LA DAME ET LE TORÉADOR », joue un général corrompu dans « LE TRAÎTRE DU TEXAS », un « peau-rouge » dans « HONDO, L'HOMME DU DÉSERT » (où il combat John Wayne au couteau) et « L’AIGLE SOLITAIRE », « LES RÔDEURS DE LA PLAINE », il joue les méchants « chicanos » dans « BANDIDO CABALLERO » et « LE SHÉRIF », un rurale qui arrête Brando dans « LA VENGEANCE AUX DEUX VISAGES », il vient – évidemment – ferrailler dans deux épisodes de « ZORRO », il joue le bras-droit du hors-la-loi Eli Wallach dans « LA CONQUÊTE DE L’OUEST », joue un chef Apache dans « RIO CONCHOS », un homme de main dans « LES 4 FILS DE KATIE ELDER » et « L'HOMME EN FUITE », un bandido dans « LE RETOUR DES 7 », il apparaît en vaquero dans une vingtaine d’épisodes de la série TV « CHAPARRAL », joue un officier mexicain rapidement descendu dans « LA VENGEANCE DU SHÉRIF », un des vieux de la réserve dans le téléfilm « LA JUSTICE DE SIMON L’INDIEN », le chef des pillards dans « LA CHEVAUCHÉE DES 7 MERCENAIRES » (non-mentionné au générique).


À noter qu'il apparaît parfois orthographié Rudolpho Acosta, et parfois « Rudolph » et même « Rudy ».

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17 novembre 2009 2 17 /11 /novembre /2009 21:19

Avec son corps malingre, ses yeux globuleux, son sourire oblique, John Davis Chandler a créé quelques silhouettes marquantes dans le polar et le western des années 70, même s’il est toujours actif aujourd'hui, à soixante-dix ans passés. Hormis un de ses premiers film « LE MANIAQUE À LA MITRAILLETTE », où il incarne le gangster « Mad Dog » Coll, il n’a eu que des rôles secondaires.

Il est un des frangins prospecteurs dégénérés dans « COUPS DE FEU DANS LA SIERRA », un Sudiste prisonnier dans « MAJOR DUNDEE », il incarne le Sundance Kid dans « LE JUSTICIER DE L’ARIZONA », une pâle crapule dans « UN HOMME FAIT LA LOI », un hors-la-loi terrorisé dans « BARQUERO » et « QUAND SIFFLE LA DERNIÈRE BALLE », un chasseur de primes collant dans « PAT GARRETT & BILLY THE KID ».

Il a une excellente scène dans « JOSEY WALES, HORS-LA-LOI », où à nouveau chasseur de primes, il affronte Eastwood dans un saloon. « Mourir, ce n’est pas une façon de gagner sa vie, petit », le prévient le grand Clint, avant de se voir obligé de le descendre.

Chandler est un chasseur de trésor dans « L’OMBRE DE CHIKARA », et il est apparu dans de nombreuses séries TV comme « LE VIRGINIEN » ou « L'HOMME À LA CARABINE ».

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5 novembre 2009 4 05 /11 /novembre /2009 15:26

Tout le monde connaît Henry Calvin, sa moindre mimique, son air pataud, son rire gêné, sa naïveté, sa bêtise. Mais personne ne sait qui c'est ! En fait, il a tellement bien incarné son personnage-fétiche, qu'il est devenu à jamais, le légendaire sergent Garcia. Oui, Demetrio Lopez Garcia, le gros sergent de la garnison de Monterey, partageant son existence entre la cantina, et de poussives poursuites derrière le renard masqué.

Un critique a dit une fois que Garcia avait « l’air de partir dans trois directions en même temps ». Magnifique description du jeu cabotin et unique d’Henry Calvin ! Homme d’un seul rôle, il a créé un personnage d’une incroyable richesse, une sorte d’Oliver Hardy mal rasé et au cheveu gras, dans ce « ZORRO » à la longévité proprement extraordinaire. D'ailleurs, sa relation avec le caporal abruti qui le suit partout, n’est pas loin d’être un clin d’œil au tandem Laurel & Hardy.

On a sporadiquement revu Calvin dans des épisodes de « MANNIX » ou « DES AGENTS TRÈS SPÉCIAUX » (en moine, sur la photo), et au cinéma dans un petit rôle de paysan à bord de « LA NEF DES FOUS », mais force est de constater, que 35 ans après sa mort, Henry Calvin est bel et bien oublié de tous, alors que son alter-ego le sergent Garcia, n’a pas fini de ravir des générations de bambins. Étrange destinée…

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31 octobre 2009 6 31 /10 /octobre /2009 12:02

Dans son premier film, « BUTCH CASSIDY & LE KID », Sam Elliott n’apparaît que dans la première séquence, au fond du cadre. Ce qui ne l’a pas empêché d’épouser la vedette féminine Katharine Ross, et de devenir quelques années plus tard une sorte de symbole vivant du cowboy façon « Marloboro », avec son visage étroit barré d’une énorme moustache et sa voix tellement grave, qu'elle ferait passer Lee Marvin pour Kaliméro.


Il est un prisonnier dont tombe amoureuse la femme du shérif dans « MOLLY AND LAWLESS JOHN », le plus sauvage des trois frères dans la minisérie « THE SACKETTS », un hors-la-loi recherché dans « WILD TIMES », un des frères dans une autre adaptation télé de Louis L’Amour : « SHADOW RIDERS », le général en personne dans le téléfilm « HOUSTON : THE LEGEND OF TEXAS », l’étranger protecteur dans « THE QUICK AND THE DEAD » (téléfilm encore d'après L’Amour, à ne pas confondre avec le film de Sam Raimi du même titre), un brigadier-général dans « GETTYSBURG », l’aîné des frères Earp dans « TOMBSTONE », où il se montre particulièrement excellent.

Sam Elliott poursuit sa galerie de figures historiques en jouant Wild Bill Hickcok dans « BUFFALO GIRLS », un capitaine dans « ROUGH RIDERS », il est un rancher dans l'Ouest moderne de « HI-LO COUNTRY ». Habillé en cowboy d’opérette, il assure la voix « off » et joue les mentors dans « THE BIG LEBOWSKI », un de ses rôles les plus mémorables. Il reprend les colts pour « À LA CROISÉE DES MONDES – LA BOUSSOLE D’OR ».
 

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27 octobre 2009 2 27 /10 /octobre /2009 10:33

Si Robert J. Wilke, qui compte 300 films à son palmarès, doit rester dans les mémoires, ce sera pour sa brève apparition dans « LES 7 MERCENAIRES ». C'est lui qui joue le cowboy qui provoque James Coburn endormi, pour l’affronter dans un duel couteau-revolver. Il finira bien évidemment avec une lame de cran d’arrêt en plein cœur.

Grand, blond, l’œil clair et cruel, la peau abimée, les rides profondes, Wilke fut un second rôle prolifique dans le western, alternant les rôles importants avec les simples silhouettes. Dans les années 40, il apparaît dans des dizaines de films, en cowboy, en figurant dans des scènes de saloon, en membre d’une milice.

Il est vacher dans « LA VALLÉE DE LA VENGEANCE », il est un des quatre hors-la-loi qui veulent la peau de Gary Cooper dans « LE TRAIN SIFFLERA TROIS FOIS », un sergent dans « LE SORCIER DU RIO GRANDE », un bandit dans « COUP DE FOUET EN RETOUR », un des hommes de Lee J. Cobb (le plus bête) dans « L'HOMME DE L’OUEST », il joue le méchant capitaine Mendoza dans quelques épisodes de « ZORRO », il apparaît plusieurs fois dans « RAWHIDE » et « AU NOM DE LA LOI », joue un chef indien dans « SUR LA PISTE DE LA GRANDE CARAVANE », une brute aimant frapper les femmes dans « ATTAQUE AU CHEYENNE CLUB », le shérif dans « DIALOGUE DE FEU ».


Il trouve le rôle de sa vie dans le magnifique « LES MOISSONS DU CIEL », en contremaître attentif du ranch. Jamais son incroyable faciès parcheminé, ne fut aussi bien mis en valeur que par Terrence Malick.

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