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25 août 2011 4 25 /08 /août /2011 17:42

DARK OF THE SUNRéalisé par le grand chef-opérateur Jack Cardiff, « LE DERNIER TRAIN DU KATANGA » est un film « de mercenaires » tourné en Afrique et auréolé d’une belle réputation de film-DARK OF THE SUN (3)culte, probablement enjolivée par la nostalgie et les souvenirs de jeunesse.

Ce qui surprend d’emblée en le revoyant aujourd'hui, c'est sa facture un peu cavalière : les transparences sont systématiquement moches, la direction d’acteurs est flottante, les faux-raccords de montage sont innombrables et les coupes dues à la censure trop visibles. De plus, le scénario très linéaire prend sur la fin un drôle de chemin deDARK OF THE SUN (2) traverse, en adoptant un ton moralisateur incongru, voire franchement ridicule : quand le héros Rod Taylor (attention : petit SPOILER !) finit par massacrer l’abominable ex-nazi tueur d’enfants et assassin de son meilleur pote, le voilà subitement pris de remords et plongé dans des abimes de réflexion quant à la contagion de la violence. Après 1 H 40 de fusillades, de bagarres à la tronçonneuse, de carnages à la grenade !

Bref, tout ceci est bancal et manque cruellement du ‘star power’ du plus récent « LES OIES SAUVAGES » par exemple. Rod Taylor est crédible en mercenaire sans foi ni loi (malgré une ressemblance parfois confondante avec…Robin Williams !) mais ne dégage aucun charisme. Même chose pour Jim Brown qu’on a du mal à prendre pour un congolais pure-souche. Yvette Mimieux est bien jolie mais n’a rien à faire dans cette histoire à laquelle elle ne s’intègre jamais. Et comment ne pas sourire quand, lors de son agression DARK OF THE SUN (1)par l’horrible nazi, celui-ci s’évertue à lui arracher ses vêtements alors qu'il cherche à la noyer ?

« LE DERNIER TRAIN DU KATANGA » reste visible par son dynamisme décomplexé, ses clichés assumés (le « toubib » alcoolique présent à l’appel !) et une certaine sauvagerie dans les séquences d’attaques ou de pillage. Mais tant d’années après, sa vision réclame une bonne dose d’indulgence.

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25 août 2011 4 25 /08 /août /2011 06:27

Apparu dès les sixties, Tom Skerritt méritait mieux que sa carrière en demi-teinte trop engluée dans les seconds rôles et guests TV.

Comédien plein d’humour, il évoque Jack Nicholson et marque de bons films de sa présence électrique : un des médecins de « M*A*S*H* », le fils obsessionnel dans « DEUX HOMMES DANS L’OUEST », le flic rebelle dans « LES POULETS », l’ex-danseur dans « LE TOURNANT DE LA VIE », le barbu capitaine Dallas de « ALIEN », le shérif de « DEAD ZONE », l’épicier devenu justicier de « FIGHTING BACK », l’entraîneur de « TOP GUN », l’oncle de la fillette dans « POLTERGEIST 3 », le père farfelu de « POTINS DE FEMMES » où il est remarquable, le père milliardaire dans « LA RELÈVE » et le prêcheur amateur de pêche au lancer dans « ET AU MILIEU COULE UNE RIVIÈRE ».

Skerritt apparaît dans une scène de « SINGLES » en maire et se retrouve en patron mégalo mais lucide de Jodie Foster dans « CONTACT », en colonel bourru dans « LES LARMES DU SOLEIL », en camionneur séduisant dans « BONNEVILLE », en médecin ambigu dans « WHITEOUT ».

SKERRITT anniv

À la TV, il apparaît en shérif-adjoint dans un « FUGITIF », il tient la vedette de la série « RYAN’S FOUR » en médecin, joue l’avocat pris entre trois femmes dans « GETTING UP AND GOING HOME », en mari d’une mourante dans « MILES TO GO », il joue le shérif de « THE CHINA LAKE MURDERS ». C’est un autre rôle de shérif, le Mormon de la série « PICKET FENCES » qui apporte à Skerritt un regain de popularité à la fin des nineties. Il réalise lui-même « DIVIDED BY HATE » où il incarne un prophète fanatique. Il reprend le rôle créé par Gary Cooper dans un remake de « HIGH NOON », apparaît dans « PATH TO WAR », joue le père rapidement décédé dans la série « BROTHERS & SISTERS ».

Aujourd'hui, il fête ses 78 ans. Et il ne les fait pas ! Happy birthday, Tom.

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25 août 2011 4 25 /08 /août /2011 06:26

« THE BROTHER-IN-LAW » est un épisode assez banal de « L'HOMME À LA CARABINE », dont le principal intérêt est de dévoiler des petites failles dans la personnalité de ‘mensch’ de l'Ouest de Chuck Connors.

RIFLEMAN courtland

Il reçoit la visite de son beau-frère (le frère de sa femme défunte, donc), qui est l’idole du jeune Mark. Quand celui-ci déclare : « Il est l'homme auquel je rêve de ressembler un jour ! », Chuck prend un petit coup au moral. Serait-il même légèrement jaloux sur les bords ? Aussi, quand il apprend que le beauf (Jerome Courtland) est un hors-la-loi recherché, il le prend mal. Et quand celui-ci accepte le pari de chevaucher un mustang réputé indomptable, pour une grosse poignée de dollars, Chuck n’apprécie pas du tout que le dit-beauf fasse un deal pourri entre deux groupes de parieurs. C'est le regard idolâtre du petit garçon qui va réformer le voyou et le pousser à la jouer régulière puis à se rendre au shérif.

Tout ceci est un brin couillon et moralisateur, mais la complexité des relations entre notre héros et ce beau-frère encombrant est assez finement observée.

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24 août 2011 3 24 /08 /août /2011 12:52

BIG VALLEY jones (1)« AMBUSH » est un épisode de la 3ème saison de « LA GRANDE VALLÉE » qui a pour principal intérêt d’offrir le rôle central à Barbara Stanwyck, elle qui ne faisait souvent que passer en touriste dans la série.

Ici, notre héroïne se rend dans une mission pour retrouver un ami prêtre. Elle est accueillie par un ex-ivrogne (le truculent James Gregory) plus ou moins amoureux d'elle, qui lui apprend que des Indiennes yaqui se trouvent là, à l’abri des chasseurs de scalps. Trois d’entre eux surviennent et veulent les femmes. Abandonnée par Gregory, Stanwyck va devoir affronter seule les fripouilles. Il est d'ailleurs étonnant de voir la vénérable comédienne effectuer elle-même toutes ses cascades, qu'il s’agisse des fusillades ou d’un passage à tabac brutal que lui inflige L.Q. Jones.

BIG VALLEY jones

Crasseux, balafré, torse-nu sous un poncho déchiré, une dent en moins, celui-ci compose une silhouette incroyable. Avec ses deux complices, on les croirait tout droit sortis d’un ‘spaghetti western’ ou d’un album de « BLUEBERRY » !

Mais l’épisode est surtout un face à face entre Stanwyck qui porte une tenue de cuir noire étonnante et lâche quelques gros rires de soudard dont elle a le secret et Gregory très amusant dans un rôle à la Victor McLaglen. Entre ces deux-là et L.Q. Jones, c'est vraiment la fête !

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24 août 2011 3 24 /08 /août /2011 07:47

Mais enfin… ILS NE PEUVENT PAS LUI LÂCHER LA GRAPPE, AU VIEUX SAM ???

Franchement, il y a de quoi s’agacer ! Après avoir refait (pourquoi ?) son « GUET-APENS » STRAW DOGSen 1994, avec Alec Baldwin à la place de Steve McQueen et des scènes de lit un peu plus explicites, voilà que l’œuvre de ‘Bloody Sam’ est à nouveau prise d’assaut : nous allons bientôt avoir droit à un nouveau « CHIENS DE PAILLE » signé Rod Lurie, avec James Marsden en lieu et place de Dustin Hoffman et uneSTRAW DOGS (1) action resituée dans le Sud des États-Unis. Quelle drôle d’idée… L’original n’a pas pris une ride.

Et maintenant, le mouvement s’intensifie : Tony Scott – que nous aimons plutôt bien, pourtant – annonce sans complexe qu'il va remaker rien moins que « LA HORDE SAUVAGE », l’œuvre fondatrice de Peckinpah. Encore une fois… Pourquoi ?

Ils devraient plutôt s’attaquer à « CONVOI » ou « TUEUR D’ÉLITE » que le réalisateur avait éhontément bâclés. Là, personne n’ira râler…

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24 août 2011 3 24 /08 /août /2011 06:51

Le film d’arnaque a ses lettres de noblesse. De « GROS COUP À DODGE CITY » à « ENGRENAGES », en passant par « L’ARNAQUE » et bien sûr l’intégralité de la série TV « MISSION : IMPOSSIBLE » et plus récemment « LES ARNAQUEURS V.I.P. », le mécanisme est maintenant connu : une bande d’escrocs ferre un gros poisson, l’entraîne dans un piège d’autant plus fatal qu'il est indécelable et finit par lui dérober tout ce qu'il a. À la fin, pour le plus grand plaisir de tous, les masques tombent, les « acteurs » viennent saluer.

Le film argentin « LES NEUFS REINES » s’insère parfaitement dans ce sous-genre du polar. D'ailleurs, le film tout entier baigne dans une ambiance froide et désincarnée à la David Mamet et l’acteur principal Ricardo Darin (qu’on reverra dix ans plus tard dans 9 REINESl’excellent « DANS SES YEUX ») lui-même n’est pas sans évoquer Joe Mantegna, l’acteur-fétiche de l’auteur américain.

« LES NEUF REINES » (le titre se réfère à une planche de timbres rarissimes que nos héros tentent de vendre à un milliardaire), comme tout bon film d’arnaque permet de s’identifier à un des protagonistes, celui qui est apparemment le moins pourri, le plus candide. Et le défi des auteurs est non seulement de blouser la « proie » choisie par les voleurs, mais le spectateur par la même occasion. Celui-ci, s’il est un peu expérimenté, pourra deviner la chute une bonne demi-heure avant le dénouement, mais… cela demande de l’entraînement !

« LES NEUF REINES » est une jolie réussite dans son créneau et Darin compose un beau personnage de prédateur complètement amoral et corrompu jusqu'à l’os, pour qui la fin justifie TOUS les moyens. Surtout les pires. Mais – et c'est ce qu’on aime dans ces films-là – à saligaud, saligaud et demi…

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24 août 2011 3 24 /08 /août /2011 06:30

« ONE WENT TO DENVER » est un épisode de « L'HOMME À LA CARABINE » qui révèle quelques détails sur le passé de Lucas McCain. Recevant la visite d’un vieil ami (Richard Anderson), on apprend que les deux gaillards étaient jadis de joyeux fêtards et des tueurs d’Indiens. Unis par une camaraderie « virile », ils s’affrontent d’emblée dans un bras-de-fer apache, autrement dit debout et face à face, jusqu'à ce qu’un des deux mette un genou à terre. Comment ne pas penser aux retrouvailles anthologiques de Schwarzie et Carl Weathers dans « PREDATOR » ? Les auteurs devaient être fans de la série…

RIFLEMAN anderson

L’épisode confronte Chuck Connors à un dilemme, puisque son vieux pote a l’intention de braquer la banque de North Fork. Comment Chuck va-t-il l’arrêter sans le tuer ? Il découvrira ainsi que sa carabine peut avoir plusieurs usages : au lieu de faire feu, il la balance dans le dos du hors-la-loi ! Ceci dit, c'était l’attaque de banque la moins bien préparée de l’Histoire de l'Ouest.

Un épisode sympathique, avec un Richard Anderson à contremploi, jouant une tête brûlée amorale et cynique, bien loin de ses rôles de business men impavides.

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24 août 2011 3 24 /08 /août /2011 06:18

Belle actrice au visage sensible, Anne Archer paraît toujours au bord des larmes. Elle a dû attendre la quarantaine pour trouver la voie des premiers rôles grâce à son personnage d’épouse trompée dans « LIAISON FATALE » qui rend encore plus stupide par sa seule séduction, l’adultère de Michael Douglas.

Elle est une Indienne dans « LES CENTAURES », joue la girl friend de Chuck Norris dans « GOOD GUYS WEAR BLACK » et d’Armand Assante dans « LA TAVERNE DE L’ENFER », la journaliste de « CAPTAIN AVENGER ».

Dans les années 90, Anne Archer tient des rôles principaux dans « L’AMOUR POURSUITE » où elle engage un privé, « LE SEUL TÉMOIN » où elle est protégée par Gene Hackman, « BODY » où elle est une secrétaire jalouse, « LA GUERRE DES NERFS » en épouse d’un leader d’Europe de l’Est, « NAILS » en femme maltraitée de Dennis Hopper.

ARCHER anniv

Archer incarne deux fois l’épouse de l’agent Ryan de la CIA dans « JEUX DE GUERRE » puis « DANGER IMMÉDIAT ». Elle se grime en clown dans « SHORT CUTS », apparaît brièvement en épouse de l’ambassadeur dans « L’ENFER DU DEVOIR ».

À la TV, elle apparaît dans des sagas comme « SEPTIÈME AVENUE » et « HAROLD ROBBINS’ THE PIRATE ». On la voit dans la sitcom « BOB & CAROL AND TED & ALICE ». Elle tient le rôle de Teresa dans « THE MARK OF ZORRO », de Carol dans « A MATTER OF WIFE… AND DEATH ». Elle est la mère actrice has-been d’une des lesbiennes de « THE L WORD », celle de la médium dans quelques « GHOST WHISPERER ».

Aujourd'hui, elle fête ses 64 ans. Happy birthday, Anne.

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23 août 2011 2 23 /08 /août /2011 06:24

Étrange comédien anglais, Peter Wyngarde connut son heure de gloire en jouant Jason King, le super-agent d’Interpol au look insensé (et à L’ÉNORME moustache !) dans la série TV des sixties « DÉPARTEMENT S ». Il reprit d'ailleurs ce même rôle dans le ‘spin-off’ intitulé « JASON KING ». Pour la petite histoire, il est le neveu de… Louis Jouvet !

On l’aperçoit en ‘guest’ dans un épisode du « PRISONNIER ». Il a fait l’essentiel de sa carrière au petit écran, hormis une apparition dans le rôle de Quint dans « LES INNOCENTS » et en méchant dans « FLASH GORDON ».
Aujourd’hui, il fête ses 78 ans. Happy birthday, Mr King.

WYNGARDE anniv

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23 août 2011 2 23 /08 /août /2011 06:18

C'est son message antiraciste qui rend l’épisode de « L'HOMME À LA CARABINE » : « THE INDIAN » sympathique et prenant.

Chuck Connors et son fils croisent la route d’un Apache qui en tient un autre prisonnier. Premier réflexe du ‘rifleman’, il parle à l’Indien comme à un débile et lui ordonne de se plier aux lois de l'homme blanc. Ce à quoi le guerrier lui répond dans un anglais impeccable qu'il est shérif et qu'il a fait ses études à Harvard ! Excellente introduction pour le personnage joué par Michael Ansara, qui à la suite de ce film aura sa propre série « LAW OF THE PLAINSMAN » où il jouera le même personnage.

RIFLEMAN ansara

Dans « THE INDIAN », la habitants de North Fork sont tellement racistes qu'ils détruisent tous les verres du saloon en apprenant qu'ils ont bu un pot avec un « peau rouge ». Et quand ils décident de lyncher celui-ci, notre héros trouvera un stratagème psychologique inattendu : il se montre encore plus virulent, raciste, fasciste et haineux que les villageois, les poussant à pendre l’Indien mais également le vieux shérif Paul Fix qui tente de les stopper ! Mis ainsi en face de leur propre ignominie, les « braves gens » se dégonfleront. Bonne idée de scène !

Si Ansara est très bien dans son rôle de ‘lawman’ à cheveux longs, c'est Connors qui a les meilleurs moments dans cet épisode. Il se montre même paternaliste et mesquin, à certains moments… Intéressant héros de western, décidément !

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