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17 décembre 2011 6 17 /12 /décembre /2011 07:59

balada triste de trompetaOn voit errer les ombres de Terry Gilliam et Tim Burton dans « BALADA TRISTE », mais aussi les fantômes plus tourmentés de Tod Browning et Ingmar Bergman.

Baroque et dangereusement débridé, le film suit le destin d’un enfant de la guerre devenu paillasse par respect des traditions familiales. Engagé dans un cirque pouilleux dans l’Espagne franquiste, il va tomber amoureux d’une belle trapéziste masochiste, affronter un clown brutal et sombrer lui-même dans la bestialité qui le métamorphose en monstre encore plus effrayant que son Némésis.

Techniquement éblouissant, bourré d’idées jusqu’à la gueule, le film a les défauts de ses qualités et part un peu en tous sens, se laisse déraper dans des excès puérils, mais garde une violence et une folie authentiques et morbides. Un grand spectacle glauque et désespéré au final époustouflant de poésie sauvage, à ne pas voir un jour de bourdon.

À noter un hommage-clin d’œil appuyé à… Telly Savalas dont les photos ornent la boîte de strip où officie l’héroïne. Boîte qui s’appelle… « KOJAK » !

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17 décembre 2011 6 17 /12 /décembre /2011 07:27

Il a beau avoir tourné dans plus de 110 films et téléfilms, avoir régulièrement travaillé avec Clint Eastwood et Don Siegel, Bill McKinney ne restera en mémoire que pour un seul et unique rôle : le pécore dégénéré de « DÉLIVRANCE » qui viole le citadin Ned Beatty en l’obligeant à « faire le cochon ». Une postérité comme une autre !

MCKINNEY RIP

Cet excellent second rôle spécialisé dans les personnages de méchants et de ‘rednecks’ vient de nous quitter à l’âge de 80 ans. R.I.P.

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13 décembre 2011 2 13 /12 /décembre /2011 20:20

Adaptation de « CRIME ET CHÂTIMENT » de Dostoïevski dans la France des années 50, ce film glauque et noir peine à s’inscrire dans une veine réaliste par la faute d’une trop grande théâtralité et d’un dialogue très ampoulé. Mais il est difficile de résister à l’incroyable richesse d’un casting où le moindre patron de bar a les traits de Lino Ventura. Même quand CRIME ET...celui-ci se retrouve face à Jean Gabin et que soudain, on ne sait plus très bien quel genre de film on est en train de visionner.

Le film est surtout centré sur le jeune Robert Hossein, qu’une photo dure et contrastée détaille dans d’incessants gros-plans, mettant en valeur son visage osseux et tourmenté. À bien y repenser, il n’a sans doute jamais été aussi intéressant à l’écran. Face à lui, la crème des acteurs de l’époque dont un Gabin étonnamment effacé dans un rôle de flic débonnaire et matois qui joue sur la mauvaise conscience de l’assassin. L’acteur, dont les cheveux ne sont pas encore complètement blancs, passe de temps en temps, en voisin. Bernard Blier lui, nage comme un poisson dans l’eau en pervers pépère amateur de petites filles qui se définit lui-même comme « ignoble ». Pas mieux ! Marina Vlady, Gérard Blain ou Carette en roue-libre dans un rôle d’ivrogne pathétique, ajoutent à la qualité de l’ensemble.

Il n’en reste pas moins que le film peine à décoller et à prendre vie et que la mise en scène excessivement académique provoque souvent l’assoupissement. Changeant de style d’une séquence à l’autre, passant de Carné à Autant-Lara sans réelle cohérence, « CRIME ET CHÂTIMENT » est à voir pour la seule est bonne raison qu’un film réunissant Gabin, Blier et Ventura, ça ne se refuse pas.

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12 novembre 2011 6 12 /11 /novembre /2011 07:34

Mais… Que fait donc Charley, la mascotte historique de « WWW » avec tous ses muscles en action ?

DEMENAGEMENT

Eh bien, il est en train de faire ses cartons, comme tout un chacun, et de préparer son prochain déménagement qui aura lieu à partir du 7 novembre. Ce qui veut dire que dans quelques jours les ‘posts’ vont commencer à se raréfier, puis à s’arrêter pendant quelques semaines sur le « BLOG DU WEST ».

Les choses devraient commencer à rentrer dans la normale vers la fin janvier et les ordinateurs/scanners/bibliothèques seront rebranchés ou réinstallés. Oui, ça fait loin. Mais parfois – et à notre grand étonnement – la « vraie vie » prend le pas sur le CinémaScope, le Far-West et les gros durs bronzés aux yeux clairs suant leur fond de teint sous les sunlights.

« WWW » comptant plus de 3000 articles, les fidèles visiteurs auront donc tout loisir de se mettre à jour et d’aller fouiller dans les recoins inexplorés du blog.

En tout cas, merci de votre fidélité jusqu'ici, n’hésitez surtout pas à repasser dans les parages de temps en temps, à voir des films, à laisser des commentaires (et à discuter entre vous, évidemment !). Charley va faire peau-neuve et… HE WILL BE BACK !!!

 

À très vite. Et d’avance… Bonnes fêtes !

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8 novembre 2011 2 08 /11 /novembre /2011 09:18

Énergique comédienne très active dans tous les médias, Alfre Woodard se fait remarquer en femme de ménage de « MARJORIE », en coloc dans « EXTREMITIES », en secrétaire dans « FANTÔMES EN FÊTE », en fiancée de Danny Glover dans « GRAND CANYON », avant de devenir sa femme dans « BOPHA ! » et surtout en infirmière grande gueule et ex-junkie dans « POISSON D’AMOUR » où elle forme un duo exceptionnel avec Mary McDonnell.

Spike Lee lui offre la vedette de « CROOKLYN » où elle est mère de famille. Elle incarne la mère corrompue d’un des joueurs de « BLUE CHIPS », un spectre dans « DRÔLES DE FANTÔMES » et se retrouve guerrière du futur dans « STAR TREK : PREMIER CONTACT » et juge dans « PEUR PRIMALE ». Elle est la patronne de bar esseulée de « MUMFORD », la technicienne de « FUSION », l’infirmière de « THE SINGING DETECTIVE », la fliquette de « MÉMOIRE EFFACÉE ».

Alfre Woodard apparaît non-mentionnée au générique de « LES ÂMES PERDUES », en psy incrédule, emploi qu’elle retrouve dans « K-PAX : L'HOMME QUI VIENT DE LOIN ».

WOODARD

À la TV, on la voit dans « HILL STREET BLUES » où elle est Mme Robinson et la série « TUCKER’S WITCH » où elle est secrétaire. Elle incarne une ex-esclave dans « FREEDOM ROAD », la mère d’un joueur de basket dans « A MOTHER’S COURAGE : THE MARY THOMAS STORY ». Woodard se bat pour les droits des viet-vets dans « UNNATURAL CAUSES » et joue une fois encore l’épouse de Danny Glover dans « MANDELA ». Elle est une infirmière face à un terrible dilemme dans « MISS EVER’S BOYS », joue la reine dans « GULLIVER’S TRAVELS », la nouvelle voisine dans « DESPERATE HOUSEWIVES ».

Aujourd'hui, elle fête ses 59 ans. Happy birthday, Alfre.

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5 novembre 2011 6 05 /11 /novembre /2011 06:36

Harris Yulin a la réputation d’un grand acteur de théâtre à la carrière discrète, parsemée de beaux rôles mais également de nanars qu’il accepte sans plan de carrière, entre deux pièces.

On le découvre en peu héroïque Wyatt Earp dans « DOC », en amant boiteux de Susan Clark dans « LA FUGUE », en ripou dans « MONSIEUR ST. IVES » et « SCARFACE », en PDG adorateur du Démon dans « LES ENVOÛTÉS », en fabricant de guitares dans « CANDY MOUNTAIN », en juge dans « S.O.S. FANTÔMES 2 », en caïd glacial dans « LE SEUL TÉMOIN », en frère rejeté de Gena Rowlands dans « UNE AUTRE FEMME » (rôle court mais magnifique), en procureur non mentionné au générique dans « SANG CHAUD POUR MEURTRE DE SANG-FROID ». Il est le traître de la CIA de « DANGER IMMÉDIAT » et le pirate de légende mourant au début de « L’ÎLE AUX PIRATES ».

Harris Yulin incarne le savant généticien et son clone dans « MES DOUBLES, MA FEMME ET MOI », le patron arriviste dans « LOCH NESS », un général dans « MEURTRE À LA MAISON BLANCHE », le directeur de galerie de « BEAN », un sénateur dans « BROADWAY, TRENTE-NEUVIÈME RUE » et il apparaît dans « À LA RECHERCHE DE RICHARD » en roi agonisant.

Il est le directeur du chemin de fer dans « AMERICAN OUTLAWS » et un des ripoux du FBI dans « TRAINING DAY ».

YULIN

À la TV, Yulin tient le rôle-titre de « THE LEGEND OF MACHINE GUN KELLY » et incarne le général israélien dans « VICTOIRE À ENTEBBE » (deux rôles créés par Bronson), Jesse James dans « THE LAST RIDE OF THE DALTON GANG », le sénateur McCarthy dans « ROBERT KENNEDY AND HIS TIMES », un justicier dans la ville dans un « S.W.A.T. », un shérif ripou dans « THE GREATEST GIFT » et J. Edgar Hoover dans « FBI STORY ». Yulin apparaît brièvement dans « IF THESE WALLS COULD TALK », en prof de fac conseillant Sissy Spacek, il est membre du Conseil dans un « BUFFY CONTRE LES VAMPIRES », conseiller militaire dans « 24 HEURES CHRONO ».

Aujourd'hui, il fête ses 74 ans. Happy birthday, Harris.

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3 novembre 2011 4 03 /11 /novembre /2011 07:38

« WWW » se devait de fêter dignement (enfin… façon de parler) les 90 ans de sa mascotte Charles Bronson, en recensant toutes ses scènes d’amour à l’écran. Ce qui fut vite fait, puisqu’il n’y en a pratiquement aucune ! À l’instar de tous les grands machos du cinéma, l’acteur détestait tourner des scènes dénudées ou se retrouver au lit avec une partenaire inconnue. D'ailleurs, il faudrait étudier un jour les raisons de cette phobie !

Nous avons déjà parlé de ses « tentatives » légèrement brutales. Mais en cherchant bien, nous avons découvert que ‘Charley’ était devenu une sorte de spécialiste des scènes « post-coïtum ». Il ne rechignait pas à se montrer dans les bras de ses collègues féminines, APRÈS l’acte, l’air souvent satisfait de lui-même.

POST COITUM

Dans « LE CALIFORNIEN », il est couché dans l’herbe avec Susan Oliver et celle-ci semble positivement enchantée de l’expérience. Il dort grossièrement dans « PROPRIÉTÉ INTERDITE », alors que Natalie Wood paraît moins emballée par la nuit qu'elle vient de passer. C'est plus mignon dans « L’ANGE ET LE DÉMON », où Susan George et Charley portent de jolis pyjamas et discutent devant un horrible poster de pieds.

Dans « CITÉ DE LA VIOLENCE », Bronson a fait connaître le bonheur à Jill Ireland et termine sa nuit en la braquant avec son flingue. Même chose dans « SOLEIL ROUGE » où réveillé en sursaut par Capucine, il sort son colt de sous son oreiller. Dans « C'EST ARRIVÉ… ENTRE MIDI ET TROIS HEURES », tout le monde est ravi du voyage : Jill a des étoiles dans les yeux et Charley s’allume un cigare au lit. Le panorama s’achève avec « MONSIEUR SAINT-IVES » : À l’arrière-plan, Jacqueline Bisset est toute seule dans le grand lit, pendant que Bronson finit sa toilette en s’admirant dans le miroir. La boucle est bouclée : le regard le plus tendre qu'il ait porté à quiconque post-coïtum, c'est… à lui-même.

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3 novembre 2011 4 03 /11 /novembre /2011 04:59

C'est le troisième anniversaire que « WWW » souhaite à Charles Bronson, devenu rapidement la mascotte du blog, par l’assiduité de ses admirateurs à fréquenter la place et par sa présence toujours sensible dans l’univers des rééditions DVD ou Blu-ray à travers le monde.

L'homme à l’harmonica aurait eu 90 ans aujourd'hui. On a du mal à imaginer le vieux monsieur qu'il serait devenu s’il n’avait pas été fauché par la maladie. Mais de toute façon, ‘Charley’ ne vieillira jamais. On repensera toujours à sa première apparition dans « IL ÉTAIT UNE FOIS DANS L’OUEST », tête baissée, regard dissimulé par le bord de son chapeau, jouant son air lugubre à l’harmonica. Ou à cet index pointé sur des loubards excités à la fin de « UN JUSTICIER DANS LA VILLE ». Ou à sa hache dans « LES 7 MERCENAIRES ». Les images sont innombrables… Beaucoup sont disséminées ici même. Happy birthday, Charley.

BRONSON 90

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2 novembre 2011 3 02 /11 /novembre /2011 06:53

MONA LISA SMILECurieuse entreprise que ce « SOURIRE DE MONA LISA », qui reprend les fondamentaux du « CERCLE DES POÈTES DISPARUS », en féminise les protagonistes et tente de retrouver la magie de son aîné. C'était faisable, encore eut-il fallu que les enjeux soient clairement définis et que les conflits soient plus intenses et chargés de conséquences. Nommée prof dans un collège ultra-conservateur en 1953, Julia Roberts « esprit libre »MONA LISA SMILE (1) new-yorkais va tenter d’ouvrir des horizons à des élèves formatées à devenir de parfaites femmes au foyer. On s’attend à des confrontations dramatiques, des drames, des déchirements, mais tout se fait à fleurets mouchetés, tout reste très poli. On dirait que le scénario a été gommé de toutes ses aspérités pendant une longue écriture, pour arriver à ce film pas désagréable mais totalement lisse et aseptisé.

L’intérêt qu’on a pour Julia Roberts (ou pas) sera pour beaucoup dans l’opinion qu’on pourra se faire de ce film dont le thème semble à peine traité. Comédienne limitée au jeu très mécanique, elle se repose sur ses mimiques familières et ne parvient jamais à insuffler la vie dans ces images bien léchées. Elle est éclipsée par un excellent casting de jeunes comédiennes qui feront toutes leur chemin : Kirsten Dunst excellente dans un rôle antipathique de peste façonnée par son milieu. Maggie Gyllenhaal nympho émouvante et « fille perdue », Julia Stiles impeccable et la débutante (et toute ronde) Ginnifer Goodwin dans le personnage le plus attachant du film. La toujours formidable Marcia Gay Harden est magnifique en prof vieille fille confite dans sa solitude. 

Mike Newell est un réalisateur éclectique capable de grandes choses. Ce n’est pas le cas ici, mais on peut voir « LE SOURIRE DE MONA LISA » d’un œil distrait, pour sa jolie photo, le confort de ses clichés et la joliesse de ses images. Et surtout ses jeunes actrices à l’aube de leur carrière.

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2 novembre 2011 3 02 /11 /novembre /2011 06:28

Signalons la sortie d’un livre consacré à James Garner, comédien qui trouva la gloire grâce à la télévision et à ses plusieurs séries à succès : « THE GARNER FILES : A MEMOIR » de Jon Winokur aux éditions Simon & Schuster.

L’acteur s’y montre paraît-il impitoyable avec ses propres films et va jusqu'à leur donner des notes ! Les seuls trouvant grâce à ses yeux sont « LES JEUX DE L’AMOUR ET DE LA GUERRE » (c'est Julie Andrews, sa partenaire dans cette comédie qui a signé la préface) et le plus récent « N’OUBLIE JAMAIS ».

C'est oublier un peu vite quelques classiques comme « LA GRANDE ÉVASION », « VICTOR/VICTORIA » ou le charmant « NE TIREZ PAS SUR LE SHÉRIF », mais après tout… c'est son livre !

BOOK GARNER

L’acteur étant moins connu en Europe qu’aux États-Unis, il est probable que l’ouvrage ne sera pas traduit. Pour les anglophones, donc.

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