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28 décembre 2012 5 28 /12 /décembre /2012 16:19

Il faut être fou ou inconscient pour vouloir passer après « L’EXORCISTE », le traumatisant chef-d’œuvre tant plagié et jamais égalé de William Friedkin. Mais tant d’années se sont écoulées, qu’on finit par se dire qu’après tout, une nouvelle histoire de possession démoniaque, pourquoi pas ?

« LE RITE » commence d'ailleurs très bien. Belle ambiance morbide de ce ‘funeral home’, RITEprésence inquiétante de Rutger Hauer en croque-mort pas très net, très flippante BO signée Alex Heffes, dépaysante arrivée au Vatican. Mais avec l’apparition d’Anthony Hopkins en vieux prêtre exorciste entouré de matous, les choses commencent à prendre une autre tournure. On a tellement vu le vieil acteur dans des personnages diaboliques, pervers ou fous à lier, qu’on sait – qu’on attend ! – qu'il soit à son tour possédé par le Démon, pour en avoir pour notre argent. Et quand cela arrive enfin (non vraiment, ce n’est pas un ‘spoiler’ !), on a droit à un festival : le brave papy gallois se transforme en une sorte de fils caché d’Hannibal Lecter et de Pazuzu. Et le film sombre dans les clichés usés jusqu'à la corde : portes qui claquent, rugissements de fauves, têtes qui tournent, injures en latin et en grec ancien, etc. Ne pouvant tout de même pas aller jusqu'à réutiliser les jets de bile, les auteurs y font une plate allusion en forme de clin d’œil.

Dommage oui, que « LE RITE » se réduise dans sa seconde moitié à une propagande catholique et délaisse l’ambiguïté qui faisait tout l’intérêt du début du film. Car pour peu qu’on se sente un peu rieur, on décroche complètement et on s'esclaffe de bon cœur au cabotinage éhonté de Sir Hopkins qui avale tout cru son jeune partenaire. Pour finir sur une note plus positive, disons qu'il ne s’agit pas là un nanar irregardable. C'est bien filmé, la bande-son est soignée et si on n’a pas peur une seconde, si à peu près tous les effets horrifiques tombent à plat, on passe deux heures inoffensives. Une façon comme une autre de tuer le temps. Pas plus, mais pas moins…

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17 décembre 2012 1 17 /12 /décembre /2012 16:35

AUDELA (1)Il faut croire que « L’AU-DELÀ » n’est pas un titre qui porte bonheur. Clint Eastwood a récemment signé un de ses films les plus décevants intitulé ainsi et trente ans plus tôt, c'est l’italien Lucio Fulci qui tournait ce film d’horreur à New Orleans.

Plutôt bien coté chez les amateurs de cinéma d’horreur et de ‘gore’, « L’AU-DELÀ » est pourtant un drôle de salmigondis. Le scénario tient en quelques lignes (écrites en gros AUDELAcaractères !) et ressasse l’éternelle histoire de la maison hantée bâtie sur une des sept portes de l’Enfer (sic !) et on passe gaiment des fantômes aux zombies sans rime ni raison.

En fait, ce qui passionne réellement Fulci, ce sont les effets vomitifs. Là, il s’en donne à cœur-joie et s’attarde bien au-delà du raisonnable sur des gros-plans de visages rongés par la chaux-vive, fondant comme des chandelles sous l’effet de l’acide ou dévorés à pleins crocs par un chien féroce ou des mygales morfales. Sans compter les yeux crevés, les poignets percés par les clous et autres festivités.

Tout le reste est bâclé au zoom, sous-éclairé, on ne profite même pas des extérieurs de la Nouvelle Orléans. Et que dire du casting, uniformément désastreux ? Parmi ces pauvres acteurs qui finissent tous avec des lentilles de contact blanchâtres, l’amateur de Sergio Leone reconnaîtra au début le squelettique Antoine Saint-John, le ‘colonel Guittierez’ de « IL ÉTAIT UNE FOIS… LA RÉVOLUTION » en peintre lynché par les habitants.

Il faut sans doute être un vrai aficionado de cinéma-bis italien pour goûter les délices d’un tel film. Pour les autres, c'est à éviter.

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17 décembre 2012 1 17 /12 /décembre /2012 09:43

Alors ça, pour une surprise... ! Franchement, qui aurait misé un kopeck sur les chances de réussite du ‘reboot’ d’une trilogie aussi récente et qui a rencontré un tel succès ? D'ailleurs, la première réaction n’est-elle pas d’ignorer « THE AMAZING SPIDER-MAN » et de le considérer comme une vulgaire resucée destinée à soulager le public de quelques dollars de plus ?

Grossière erreur ! Ce film régénère complètement la mythologie du superhéros adolescent de Stan Lee et donne même un coup de jeune à ce genre de produit tout entier. ChapeauSPIDERMAN bas à l’équipe de scénaristes qui a eu l’intelligence de malmener les sacrosaintes bases des anciennes BD : excellente idée que d’intégrer les parents de Peter Parker à l’action, heureuse initiative d’avoir modernisé les personnages généralement ridicules de ‘Tante May’ et ‘Oncle Ben’, formidable invention que ce flic qui est aussi le père de ‘Gwen’. Et surtout, bonheur de constater que celui-ci n’est pas un abruti borné, mais un personnage à part entière. Bref, Marc Webb a tout bon !

Outre donc, un scénario sérieusement écrit, qui ne méprise pas son matériau d’origine, mais n’hésite pas à le revisiter en profondeur, le film bénéficie de F/X stupéfiants de perfection, qui renvoient le triptyque de Sam Raimi aux oubliettes. Ici, nulle impression de jeu vidéo ou de cartoon, c'est magnifiquement intégré aux prises de vue réelles et – plus important – à la dramaturgie. Et puis il y a l’excellent Andrew Garfield, né pour incarner ‘Spidey’, un personnage de répertoire auquel il donne vie et profondeur, sans le caricaturer ou le schématiser. Il en va de même pour Rhys Ifans en ‘bad guy’ tourmenté, Denis Leary en superflic psychorigide mais intelligent, Sally Field et Martin Sheen superbement complémentaires.

On ne sent pas passer les deux heures et quelques de projection, on compatit aux malheurs du héros, on s’émeut de la mort de certains protagonistes. Oui, c'est du bon, du très bon cinéma de distraction, jamais infantile, soigné jusqu'au moindre détail et truffé de morceaux de bravoure.

Que dire de plus ? À part que pour une fois, on attend la suite !

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23 novembre 2012 5 23 /11 /novembre /2012 09:17

Étonnante et inattendue conséquence des incroyables restaurations effectuées par Universal sur son catalogue de classiques de l’horreur : nettoyés, liftés, sans le moindre scratch, le WOLFMAN (1)son parfaitement audible, le plus menu détail visible, les films apparaissent à nos yeux d’aujourd'hui, tels qu'ils sont réellement et ne génèrent donc plus la même indulgence, la même nostalgie. C'était le cas pour « DRACULA », ça l’est à nouveau pour « LE LOUP-GAROU ». Ce qui tendrait à prouver que, comme pour ces peintures noircies par le temps qui deviennent méconnaissables une fois restaurées, ce genre d’opération n’est pas forcément bénéfique à certaines œuvres. À méditer…

Le scénario est linéaire, simpliste, voire bébête, les décors de studio et matte-paintings sautent aux yeux et les fautes de casting sont impossibles à ignorer. Ainsi, Lon Chaney, Jr. avec son physique de pilier de bar, sa voix encrassée de tabac, est-il censé jouer le fils de Claude Rains, qui paraît bien plus jeune que lui ! L'effet frôle le comique involontaire. 

Il y a eu beaucoup de films sur la lycanthropie depuis celui-ci, aussi tout ce qui pouvait sembler nouveau concernant le folklore entourant ce mythe, a pu intéresser en 1940, mais paraît aujourd'hui redondant et laborieux : les gitans, la canne à pommeau d’argent, etc. Seule la pleine lune n’est pas utilisée comme composante de la métamorphose du brave ‘Larry Talbot’ en satyre poilu.

On s’ennuie donc pas mal, on aimerait se montrer plus patient et indulgent, mais le film n’avance pas ou plutôt, il progresse mais « by the book », sans laisser l’espace à la moindre surprise. Les comédiens n’étant pas particulièrement passionnants (le pauvre Bela Lugosi apparaît quelques minutes en diseur de bonne aventure nommé… Bela, avant de se transformer en loup et d’être tué à coups de canne), l’heure et des poussières que dure le film semble bien longue.

WOLFMAN

On préfèrera plutôt revoir « LE LOUP-GAROU DE LONDRES » ou même le récent remake avec Benicio Del Toro.

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9 novembre 2012 5 09 /11 /novembre /2012 18:32

DRACULAInspiré d’une pièce de théâtre elle-même adaptée du roman de Bram Stoker, classique parmi les classiques du cinéma d’horreur Universal des années 30, « DRACULA » estDRACULA (1) incontestablement une date dans l’Histoire du genre. Il fallait que cela soit dit ! Car, sans vouloir adopter une posture iconoclaste à tout prix, il faut bien admettre que le revoir 70 ans après sa réalisation tient de l’exploit. Même restauré en HD par le Blu-ray.

Le scénario est immuable depuis toujours et a déjà été bien exploré par l’immortel « NOSFERATU » de Murnau. Ici, l’histoire est condensée, les personnages télescopés les uns dans les autres, tout le monde joue comme s’il ignorait le passage au Parlant et on a souvent du mal à garder son sérieux. Ah ! L’inénarrable Dwight Frye dans le rôle d’un Renfield mâtiné de Jonathan Harker, qui cabotine tellement qu'il en ferait passer Klaus Kinski pour un acteur bressonien.

Mais le pire est encore Bela Lugosi, dans ce qui demeure pourtant le rôle de sa vie, pour lequel il sera toujours cité en référence. Son Dracula est une sorte de Luis Mariano au sourire figé, dont le regard de braise est rendu « hypnotique » par des petites lampes de poches braquées sur ses yeux dans les gros-plans. Il bouge avec la grâce d’un automate grippé et si lentement qu'il casse littéralement le rythme du film tout entier.

Car malgré ses petites 74 minutes, « DRACULA » paraît interminable et quand DRACULA (2)arrive la fin, elle est « torchée » en quelques secondes : Lugosi lui-même est tué hors-champ par le pieu fatal de ce gâteux de Van Helsing, ses râles de douleur dans le lointain, provoquant un ultime éclat de rire involontaire.

Le temps ne fait pourtant rien à l’affaire comme disait Brassens… Les contemporains « FRANKENSTEIN » de la même firme sont des œuvres achevées et encore émouvantes aujourd'hui.

Si vous aimez les chauve-souris en tissu gigotant au bout d’un fil, si vous êtes sensibles aux bellâtres gominés roulant des « r », si vous n’avez jamais vu aucune autre version du roman original, alors peut-être que ce « DRACULA » est pour vous… Ce n'est évidemment qu'un avis et il n'est pas majoritaire !

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7 novembre 2012 3 07 /11 /novembre /2012 16:04

BLACK LAGOON (1)Les amoureux du premier « KING KONG » et des aventures de Tarzan et leur exotisme de BLACK LAGOONstudio aiment forcément « L’ÉTRANGE CRÉATURE DU LAC NOIR », qui suit une expédition scientifique sur l’Amazone à la recherche d’un humanoïde amphibie hantant un lagon depuis des millénaires.

Le scénario est réduit à sa plus simple expression : après un laborieux début de mise en train, le film se concentre sur le lagon et la façon de capturer le monstre, puis accessoirement de lui échapper. On essaie toutes les techniques de pêche, on s’engueule entre savants, on se fait déchiqueter de temps en temps. Comme il y a une jeune première, celle-ci consacre une bonne partie de ses scènes à pousser des hurlements stridents en se protégeant avec son avant-bras. La belle Julie Adams méritait tout de même un peu mieux ! Le héros, Richard Carlson passe tout le film en slip de bain noir peu seyant et BLACK LAGOON (2)ne risquait pas d’obtenir l’Oscar pour sa prestation.

Malgré tout, le film se laisse regarder et il est même plutôt sympathique dans son ensemble. Bien sûr, les effets « 3D » sont un peu redondants à force, mais les décors de carton-pâte ont acquis une certaine poésie avec le temps et le monstre lui-même est une réussite esthétique. L’étrange ballet lors de sa rencontre sous-marine avec Julie Adams est encore très beau à voir. À la fin du film, on ne peut qu’en vouloir à cette bande d’imbéciles armés jusqu'aux dents, d’être venus embêter ce pauvre homme-poisson qui ne demandait rien à personne.

Le film passe aujourd'hui pour un classique au même titre que les œuvres mythiques du cinéma d’horreur Universal des années 30. C'est peut-être lui faire beaucoup d’honneur, mais il demeure un aimable spectacle au kitsch émouvant.

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24 octobre 2012 3 24 /10 /octobre /2012 09:09

Des séries comme « AMERICAN HORROR STORY », on n’en trouve pas beaucoup par décennie. Prenant ses racines – comme le titre l’indique parfaitement – dans l’horreur américaine, qu'elle soit réelle ou cinématographique, elle revisite le mythe de la maison AMERICAN H Shantée et parvient à générer une trouille profonde, inédite, en fourrageant dans les angoisses de l’inconscient collectif. Les auteurs brassent très large : Frankenstein avec cet avorteur des années 20 devenu ‘reanimator’, le bébé de Rosemary avec cet enfant né d’un spectre et d’une « mortelle », le Dahlia Noir ressurgi des brumes du passé, sans oublier l’horreur quotidienne avec ce jeune ‘mass murderer’ façon Colombine. Et même les légendes urbaines…

L’approche scénaristique des fantômes est extrêmement inventive et perturbante. Rien ne les différencie au premier abord des vivants, ils peuvent influer sur leur environnement, se montrer ou choisir de demeurer invisibles, changer d’âge et d’apparence. Mais surtout, ils souffrent. Ils restent enchaînés à cette maison maudite à ruminer leurs échecs, leurs perversions, leurs péchés, pour l’Éternité.

Les 12 épisodes constituant la 1ère saison sont très homogènes et font plutôt penser à un long-métrage de dix heures. Pas de chute de tension, des coups de théâtre toujours plus surprenants et glauques, hormis peut-être l’ultime épisode passionnant, mais qui semble affublé de trop nombreuses fausses-fins successives.

C'est de la très grande télévision, visuellement somptueuse, qui va au bout de son sujet avec une témérité inouïe. Au sein d’un casting de premier ordre, se détache la grande, l’immense Jessica Lange étourdissante dans un rôle complexe de maîtresse-femme étroitement liée à l’au-delà et aux enfers. Et aussi Frances Conroy en femme de ménage protéiforme.

Il ne faut pas trop en dire sur « AMERICAN HORROR STORY » pour ne pas en déflorer les plaisirs et les pièges, mais c'est un magnifique accomplissement à tous niveaux. Chef-d’œuvre ? Oui, chef-d’œuvre.

Et un générique qui continue de donner la chair de poule, même au bout de la douzième vision !

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6 octobre 2012 6 06 /10 /octobre /2012 09:07

Allez ! Lâchons tout de suite le morceau : l’attente était probablement trop forte, l’anticipation trop longue. « PROMETHEUS » est une déception.

Quel que soit le bout par lequel on le prend, on n’y trouve pas son compte. Bien sûr, la PROMETHEUSsignature de Sir Ridley et l’excitation de le voir retourner sur les territoires du premier « ALIEN », plaçaient la barre très haut. Trop, sans aucun doute. Mais même… Même…

Après un prologue intrigant, une séquence étonnante sur la création de l’Homme sur terre, le scénario démarre fort : le vaisseau spatial ‘Promethée’ s'en va dans l’Espace à la rencontre de… Dieu. Pas moins ! Ou en tout cas, de l’extra-terrestre qui a offert son ADN pour donner naissance aux humains.

Une fois ces bases établies, il n’y a plus grand-chose à raconter, hélas. On assiste à d’incessants allers-retours sur une planète lointaine, entre le vaisseau terrien et l’énorme ‘spaceship’ des extra-terrestres. On se retrouve rapidement en terrain connu – et même archi-connu ! – avec le robot incontrôlable à bord, l’équipe conflictuelle, les monstres infiltrés à bord, etc.

Ça discute énormément, les personnages n’ont aucune épaisseur et le casting pour alléchant qu'il soit, s’avère uniformément désappointant et sous-utilisé. Ainsi Charlize Theron écope-t-elle d’un rôle quasi-incompréhensible de « méchante » aux motivations plus que floues. Noomi Rapace paraît égarée, Idris Elba méritait mieux. Seul Michael Fassbender s’en sort à peu près dans un rôle de cyborg policé, fan de Peter O’Toole dans « LAWRENCE D’ARABIE ».

Une ou deux séquences bien troussées comme la césarienne-express, le combat final entre le géant et la pieuvre (don’t ask !) rattrapent un peu le sentiment de vide laissé par « PROMETHEUS » et l’épilogue est heureusement là pour nous rappeler pourquoi le film fut annoncé comme une ‘prequel’ à la saga « ALIEN », mais le compte n’y est pas. Énervant !

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5 octobre 2012 5 05 /10 /octobre /2012 07:44

Les contes de fées ont déjà inspiré nombre de films et de séries télé, dont la récente et réussie « ONCE UPON A TIME », mais jamais semble-t-il aucun n’avait capturé l’essence singulière de ces récits, aussi parfaitement que « BLANCHE NEIGE ET LE CHASSEUR ».

En abordant cet univers à bras-le-corps, sans chercher à trop le décaler, sans forcer sur SNOWl’humour ou le clin d’œil, en gardant une approche concrète et le plus « réaliste » possible dans le traitement de l’image ou de la violence, le film entraîne dans son sillage avec une énergie qui fait plaisir à voir. Le travail sur le décor, la discrétion des F/X numériques, la poésie de certaines images, participent de la réussite de cette œuvre ambitieuse littéralement grouillante d’idées visuelles ou scénaristiques.

Le film appartient tout entier à Charlize Theron, absolument magistrale en reine cruelle et à demi-folle, sorte de succube monstrueuse qu’un flash-back discret, rend subitement presque humaine. Sans céder au cabotinage, l’actrice passe par tous les états pour créer une silhouette marquante, une « méchante » d’anthologie. Quelques images comme celle où – composée d’une nuée de corbeaux – elle rampe dans une flaque gluante, sont dignes des cauchemars les plus élaborés. Face à elle, Kristen Stewart, peut-être un peu trop contemporaine dans son allure et son jeu, est une Blanche Neige acceptable, mais dénuée de magie, Chris ‘Thor’ Hemsworth est très bien en chasseur-mercenaire au grand cœur et on a la joie de retrouver quelques immenses seconds rôles anglais comme Bob Hoskins, Eddie Marsan, Toby Jones, Ian McShane, Ray Winstone et Nick Frost, incarnant… les 7 nains !

Même s’il tire un peu trop à la ligne sur la fin et que la transformation de l’héroïne en Jeanne d’Arc en armure à la fin semble sortie d’un autre film, « BLANCHE NEIGE ET LE CHASSEUR » est une franche réussite, qui utilise toutes les données simplistes et enfantines du vieux conte, pour les transcender en un film puissant et lyrique, d’une beauté plastique qui coupe fréquemment le souffle. Belle surprise…

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6 septembre 2012 4 06 /09 /septembre /2012 07:08

WAKELe label ‘Hammer’ fait toujours tilter quelque chose au fond de l’âme nostalgique du cinéphile. Aussi est-on automatiquement attiré par un nouveau film où ce nom magique figure sur l’affiche. C'est le cas pour « WAKE WOOD », même si le résultat n’est pas à la hauteur des espérances.

Ce qui frappe d’abord et avant tout, c'est l’extrême laideur de l’image, au rendu HD plutôt cru et ingrat, la mise en scène pas très gracieuse tout en focales courtes. On peut passer sur ces fautes de goût quand le scénario est original et prenant. Mais celui-ci est copieusement inspiré du « SIMETIERRE » de Stephen King. Donc côté nouveauté, on repassera ! Le thème des morts que l’on ramène parmi les vivants et qui reviennent un peu « modifiés » a déjà été bien traité dans l’adaptation du roman.

« WAKE WOOD » nous inflige des images d’animaux mutilés, qu'il s’agisse de la « césarienne » à vif d’une vache, de l’écorchage d’un chien, de l’égorgement d’un taureau, cela semble une constante. On n’est pas obligé d’aimer ça.

Difficile de se raccrocher au cast, pauvret et dénué de personnalité, hormis bien sûr le toujours excellent Timothy Spall, jouant une sorte de sorcier boiteux et débonnaire, avec sa rouerie habituelle. Nous lui sommes reconnaissants d’être là. Que dire de plus d’un film d’angoisse qui n’angoisse pas, d’un film de trouille qui laisse de marbre, d’un suspense qui ennuie ? Pas grand-chose d’autre, hélas. Espérons que la vieille firme anglaise nous proposera plus de « DAME EN NOIR » que de « WAKE WOOD » à l’avenir.

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