18 mars 2012
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La mythologie grecque revue et corrigée par le prisme du réalisateur de l’hallucinant « THE CELL », ça peut être absolument sublime, comme totalement kitsch. Eh bien, pas de jaloux, « LES IMMORTELS » c'est les deux à la fois !
Utilisant la technique numérique créée par « 300 » et récemment affinée dans la série « SPARTACUS », le film entraîne dans un univers visuel factice à 100% et mise tout sur le mouvement, la surenchère et… le manque de complexe. On peut sourire au début d’un dialogue ampoulé et solennel, de la voix de bande-annonce du méchant roi Hypérion et de la luxuriance presque écœurante du moindre décor, mais force est de reconnaître qu’on est peu à peu happé par ce monde inconnu, d’autant que Tarsem Singh a l’intelligence de faire se dérouler tout son film dans une semi-pénombre mordorée où on devine les lieux et les silhouettes plutôt que de les voir vraiment. Hormis les scènes dans l’Olympe, franchement risibles et dignes d’une opérette gay, le film réussit son incroyable pari et finit par convaincre, presque malgré soi.
Si les héros Henry Cavill, le prochain Superman by the way et Stephen Dorff, sont un brin pâlichons et manquent de présence épique, Mickey Rourke déchire l’écran dans le rôle du méchant roi scarifié et suant la testostérone. Qu'il arrive à « vendre » un tel personnage et même à le rendre effrayant, prouve la puissance de l’acteur. Il vaut à lui seul qu’on voie le film. Quant à Freida Pinto, elle est une Phèdre qui donne envie de relire ses classiques.
Ni chef-d’œuvre, ni catastrophe, « LES IMMORTELS » imprime dans la mémoire des images dignes des rêves les plus déments, comme ce village à flanc de montagne, ces vierges enfermées et cuites vivantes dans un taureau d’acier ou cette montagne qui s’effondre sur ces milliers d’attaquants. Du vrai grand spectacle visionnaire et sans limite, qui n’a pour seul ennemi que ses propres excès, qui finissent par endormir l’émerveillement. À voir, de toute façon.
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HORREUR - SF ET FANTASTIQUE
28 février 2012
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« ATTACK THE BLOCK » est un film d’ados pour ados. Il a beau avoir les mêmes producteurs que l’ineffable « SHAUN OF THE DEAD », il ne vise – et n’atteint – pas le même public. Le ‘pitch’ est simplissime : une bande de ‘djeuns’ « issus de l’émigration » de la banlieue sud de Londres, assiste à l’arrivée d’extra-terrestres hargneux. C'est grâce au chef de gang de 15 ans nommé Moses que l’invasion sera repoussée.
Si le pitch est rudimentaire, le scénario l’est plus encore. Et l’énergie forcenée, le montage frénétique, l’agitation des interprètes peinent à masquer l’absence de vraies péripéties, d’un semblant de développement de personnages. Le film arrive à bout de carburant à mi-chemin et on assiste à la seconde partie d’un œil morne et indifférent, d’autant que les F/X ne sont franchement pas terribles et que les aliens ne sont pas du tout convaincants avec leurs dents vertes fluo.
« ATTACK THE BLOCK » n’en demeure pas moins et très miraculeusement sympathique, par le regard positif qu'il porte sur les loubards des cités, par le charisme de son jeune héros qui ressemble de façon frappante à Denzel Washington en culottes courtes et par son amateurisme généralisé qui incite à l’indulgence. On se souviendra de quelques bonnes séquences d’action, d’inserts ‘gore’ surprenants et de seconds rôles bien croqués.
À noter que la v.o. uniquement parlée en argot est quasiment incompréhensible, quel que soit le niveau d’Anglais qu’on peut avoir. Ça tient quasiment du patois !
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HORREUR - SF ET FANTASTIQUE
25 février 2012
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Ça démarre bien. Et même très bien. Avec un générique-hommage à Hergé et à son œuvre étonnamment peu « américain », un début de film charmant et mouvementé et l’émerveillement de voir littéralement incarnés les personnages de la légendaire BD sans qu’on ressente la moindre trahison ou interprétation excessive.
« LES AVENTURES DE TINTIN : LE SECRET DE LA LICORNE » s’annonce donc sous les meilleurs augures et on s'apprête à retomber en enfance avec délectation. Mais voilà… Spielberg étant Spielberg, son côté ‘Monsieur Plus’ finit par prendre le dessus, le film s’emballe progressivement, la machine devient folle et à partir de l’arrivée de nos héros au Maroc, rien ne va plus. Le scénario se transforme alors en une longue course-poursuite conçue pour la 3-D, la caméra virevolte au-dessus des toits, flotte dans les ruelles, s’insinue au milieu d’une bataille de grues géantes et… tout semble se dissoudre sous nos yeux impuissants (sans parler de nos oreilles malmenées) : l’histoire, les personnages, les enjeux, l’ébahissement qu’on pouvait ressentir jusque-là pour la technique de ‘motion capture’. Ne reste qu’une profonde lassitude, une envie pressante que tout cela se termine au plus vite. Un peu ce qu’on avait déjà vécu avec le dernier opus des aventures d’Indiana Jones ou – et là, Spielberg n’y était pour rien – avec le premier Sherlock Holmes de Ritchie.
Alors bien sûr, il y a de magnifiques morceaux de bravoure, comme le flash-back avec Rackham le Rouge, oui Andy Serkis donne une vie incroyable au capitaine Haddock et oui encore, Milou a beau n’être qu’une créature numérique, il n’en est pas moins tout à fait attachant. Mais trop c'est trop. Le charme singulier de l’œuvre d’Hergé ne fait surface qu’à de rares occasions, il y a quelques ratages (l’apparition poussive et hors-sujet d’une Castafiore beaucoup trop mince) et le mot ‘FIN’ apporte un vrai soulagement.
Rageant !
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HORREUR - SF ET FANTASTIQUE
18 février 2012
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Le film « d’infectés » est devenu, ces dernières années, une sorte de sous-genre du film de zombies. En fait, il n’y a pas grande différence entre les premiers et les seconds, à part que les infectés ne mangent apparemment pas les gens « sains », ils se contentent de les attaquer bêtement. Ça nous évite les habituels plans de tripaille à l’air et de vomissures noirâtres. Mais c'est tout !
« THE DEAD OUTSIDE » est un petit film anglais qui n’a pas dû coûter très cher : trois acteurs (amateurs ?), une maison de campagne, quelques figurants maquillés à la hâte, une image crade et désaturée (le monde post-apocalyptique est TOUJOURS incolore, c'est la règle !) et un scénario qui tient sur un ticket de métro miniaturisé. Le film est court, mais semble très long. Il ne s’y passe pas grand-chose et quand il survient enfin quelque évènement, il fait trop sombre pour qu’on y comprenne quoi que ce soit ! L’intérêt est à peu près maintenu pendant une demi-heure par la construction même du film : on s’attend à ce que la tension monte progressivement, que le suspense augmente jusqu'à l’explosion cathartique, on espère des révélations-choc, voire – pourquoi pas ? – un ‘twist’ à nous laisser sur le cul. Mais non… Amateurs de films de zombies rigolos et ultra-gore, passez votre chemin : « THE DEAD OUTSIDE » est un film d’horreur en creux. Toutes les pistes qu'il emprunte mènent à des culs-de-sac, les personnages sont incompréhensibles ou pire, inintéressants et les comédiens n’ont certes pas le métier ou la présence, pour rendre le spectacle supportable.
C'est un minuscule exercice de style fauché, une carte de visite peu onéreuse pour ses auteurs. Mais on peut voir tellement mieux dans le genre !
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HORREUR - SF ET FANTASTIQUE
5 février 2012
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Il fallait l'oser : tirer un long-métrage d’un conte pour enfants d’à peine quelques pages ! Évidemment, pour arriver à un tel résultat, les auteurs n’ont pu se contenter d’étirer le matériau existant, il a fallu puiser ailleurs, aller piller « LA COMPAGNIE DES LOUPS » ou « VAN HELSING » et mixer le tout avec la mythologie du loup-garou. Le résultat ? Difficile à dire, en fait. « LE CHAPERON ROUGE » n’est pas un échec complet, ce n’est pas non plus un très bon film.
Les symboles sexuels étaient déjà présents dans le conte originel, ils sont ici pimentés d’inceste et le scénario pendant une bonne partie de son déroulement, se contente de n’être qu’un ‘whodunit’ des plus banals : lequel des villageois est-il le loup-garou ? L’enquête est menée par une sorte de Grand Inquisiteur incarné avec la sobriété qu’on lui connaît par un Gary Oldman qui fait son numéro habituel avec un panache teinté de lassitude. Si Amanda Seyfried semble déjà un peu trop mûre (et pas très innocente !) dans le rôle-titre, on a plaisir à retrouver des têtes qu’on aime bien comme Lukas Haas, Virginia Madsen et Julie Christie en « mère-grand ». La fameuse scène « Oh ! Mère-grand, comme vous avez de grands yeux ! » est joliment traitée en cauchemar et s’avère la meilleure du film.
La photo est uniformément sombre n’aidant pas à la lisibilité des scènes d’action, les F/X numériques du monstre ne sont pas toujours convaincants, mais le film parvient à n’être pas trop ennuyeux, même s’il rappelle le vieil adage shakespearien : « Beaucoup de bruit pour rien ».
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16 janvier 2012
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« INSTINCT DE SURVIE » (le titre anglais est « LA NOUVELLE FILLE », mais bon…), c'est l’exemple-type du film dont la forme écrase le fond. Autrement dit, le film est bien plus soigneusement manufacturé qu'il n’est écrit. Le scénario n’est qu’un énième démarquage de « POLTERGEIST », cimetière indien inclus, et s’il tient à peu près le coup pendant la première moitié, malgré une accumulation inouïe de clichés et de mauvais dialogue, il part en quenouille par la suite, avec l’arrivée de monstres ahurissants, échappés de « THE DESCENT » qui ont l’air de s’être trompés de film.
Tant qu’on pouvait lire « INSTINCT DE SURVIE » comme une métaphore sur la peur d’un père de voir grandir sa fille et qu'il était loisible d’interpréter les monstres de la forêt comme les potentiels ‘boy friends’ qui allaient lui voler sa virginité, tout passait plus ou moins, mais à partir du moment où Kevin Costner prend son fusil pour dégommer des mutants gluants, mi-humanoïdes mi-fourmis (sic !), rien ne va plus. C'est d’autant plus dommage que Costner qui mûrit bien et laisse tomber ses tics de jeu si irritants jadis, est très bien et crédible en romancier largué et patient. Il dépasse de plusieurs têtes le reste d’un casting faiblard et sans intérêt au sein duquel on reconnaît – avec difficulté – James Gammon, récemment décédé, qui fut un partenaire régulier de Costner depuis de longues années.
Pour une mise en scène élégante, de jolis cadrages, une bonne exploitation des extérieurs du Sud, « INSTINCT DE SURVIE » vaut peut-être un coup d’œil curieux. Pour le reste, il vaut mieux détourner pudiquement le regard et se demander comment et pourquoi la carrière de l'homme de « DANSE AVEC LES LOUPS » a pu tomber aussi bas…
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15 janvier 2012
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Il y a quelques années, « OPEN WATER » renouvelait le ‘film de requins’ en optant pour une histoire dépouillée, « tirée de faits réels » et une réalisation à l’arrache, proche du documentaire. Avec ses maigres moyens, il parvenait à générer quelques moments de pure trouille inoubliables.
Production australienne, « THE REEF » chasse sur les mêmes terres et son scénario est à peu près aussi peu élaboré. Même chose pour le dialogue, tellement simpliste et sans recherche qu'il finit par participer de l’impression de réalité de l’ensemble. Quand on est harcelé par un requin affamé au milieu de l’océan, on ne pense pas à faire des mots d’auteur ! Parfaitement interprété et filmé avec rigueur, le film tient en haleine du début à la fin. Bien sûr, il n’évite pas toujours le cliché : le squale boulote d’abord les comparses avant de s’attaquer aux personnages principaux. Voilà un poisson respectueux des traditions ! Mais impossible de détourner les yeux de l’écran une seconde. Et c'est d’autant plus admirable, qu’on ne voit pas le moindre bout d’aileron – hormis un petit requin inoffensif au début – avant 45 minutes.
L’accent a été mis sur la crédibilité des réactions des protagonistes, sur les terreurs primitives que tout le monde partage : peur de l’inconnu sous nos pieds, peur du noir, peur des monstres symboles de mort. Il plane sur « THE REEF » un sentiment extrêmement stressant d’inéluctable et d’abandon.
En bref, à éviter À TOUT PRIX, si vous avez l’intention d’aller vous baigner cet été et d’aller nager à plus de trois mètres de la plage.
Conseil d’ami…
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9 janvier 2012
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Dans la vie faut pas s’en faire ? disait la chanson. Et effectivement, nos amis transalpins n’ont jamais eu de complexe à pomper joyeusement les succès venus d’Amérique. « LES DENTS DE LA MER » a servi de « patron » à d’innombrables clones, mais « LA MORT AU LARGE » n’y va pas par quatre chemins en plagiant ouvertement le film de Spielberg et surtout sa première sequel signée Jeannot Szwarc. Le décalque d’un ersatz, en somme…
Autant le dire tout de suite, « LA MORT AU LARGE » dépasse l’entendement en nullité. C'est… abyssal ! Le politicien insistant pour maintenir un concours de surf malgré la menace d’un squale, le vieux loup de mer bourru, l’explosion finale proviennent du n°1, les ados en goguette et l’hélico bouloté par le poisson sortent tels quels du n°2. Mais dans quel état ! C'est joué de façon abominable par quelques acteurs italiens au brushing hideux et on a peine de voir James Franciscus et Vic Morrow, deux ex-stars de la télé U.S. comme anesthésiées par la honte d’en être réduits à tourner ça, venus cachetonner dans des rôles insauvables : le second surtout, tente de singer Robert Shaw dans un personnage de loup de mer bourru.
Et que dire du requin lui-même ? Celui du Spielberg n’était pas toujours convaincant d'accord, mais là, c'est un mélange grotesque d’images documentaires, de plans illisibles d’un requin mort tracté par un filin et d’une espèce de gros thon de caoutchouc qui flotte mollement à la dérive.
Bâclé, amateur dans sa facture, ce « Jaws pour les nuls » pourrait provoquer de beaux fous-rires entre copains un soir de beuverie, s’il n’était aussi sinistre.
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26 décembre 2011
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Les chienchiens hollywoodiens sont généralement des amis fidèles et dévoués auxquels ne manque que la parole, et ils se sortent indemnes de cataclysmes majeurs. Parfois, ils sont dangereux comme dans « DRESSÉ POUR TUER » ou « CUJO ». Les canidés de « THE PACK » appartiennent clairement à la seconde catégorie. Celle qu’on préfère !
L’auteur-réalisateur Robert Clouse, qui signa le culte « OPÉRATION DRAGON », a calqué sans complexe son scénario sur « LES OISEAUX », le chef-d’œuvre d’Hitchcock : abandonnés sur une île par des touristes, des chiens s’unissent en meute et affamés, s’attaquent aux humains. Pour leur barrer la route, rien moins que Joe Don Baker, qui tient ici un rôle mixant deux des héros des « DENTS DE LA MER », le shérif et l’océanographe, puisqu’il joue un ex-marine devenu spécialiste des… crevettes.
Tout ceci est bien entendu idiot et convenu, mais Clouse sait indéniablement filmer ses séquences d’action et quelques attaques de la meute sont assez impressionnantes. Sans compter que ses personnages, pour clichés qu'ils soient, n’en sont pas moins habilement croqués (le fils obèse et puceau du banquier, le sous-directeur en short à carreaux). Délaissant pour un temps son emploi de pithécanthrope mal embouché, Joe Don Baker s’essaie à un personnage plus nuancé de père de famille bourru mais au cœur tendre. La preuve ? Il fera ami-ami avec le dernier survivant des clébards, en lui offrant des crackers. On nous l’a changé, le Joe…
« THE PACK » est donc finalement une série B agréable, dont le message militant pour les animaux est rafraîchissant et original. Car ce qu’on oubliait de dire, c'est que pendant les 98 minutes de projection, on espère qu’une seule chose : que les chiens bouffent tout le monde !
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26 décembre 2011
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Le 3ème « MISSION : IMPOSSIBLE » avait été une excellente surprise au sein d’une ‘franchise’ qu’on avait du mal à aimer. Le ‘reboot’ de « STAR TREK » était sympathique et soigné. Aussi accueille-t-on avec bienveillance le « SUPER 8 » de J.J. Abrams, produit par Spielberg. Ou le « SUPER 8 » de Spielberg réalisé par J.J. Abrams ?
La patte, l’influence, le style, la domination du « boss » se ressentent en effet à chaque plan, à chaque image, à chaque décor. On passe de « RENCONTRE DU TROISIÈME TYPE » à « E.T. », sans oublier les films pour ados produits dans les années 80. C'est un festival de références, d’hommages révérencieux, un « à la manière de » assumé d’un bout à l’autre. Alors évidemment, « SUPER 8 » ne déborde pas de personnalité, même si on sait gré à Abrams d’avoir mis la pédale douce sur le sentimentalisme et la musique sirupeuse. Son film d’extra-terrestre est aussi un coup de chapeau à cette génération de self-made-men, à tous les Lucas, Coppola, Scorsese, DePalma, qui ont fait leurs premières armes en tournant des films de zombies à deux balles avec la caméra de papa, au fond de leur jardin. En cela, le film est émouvant et attachant.
Tout cela est proprement fait, parfaitement rythmé, les F/X ne débordent jamais, le cast de pré-ados est remarquable, tout particulièrement la jeune Elle Fanning. Et Kyle Chandler est excellent en shérif-adjoint et père démuni.
Reste à savoir si ce genre de produit de « seconde génération » laissera un quelconque souvenir. « SUPER 8 » est en quelque sorte l’hommage nostalgique d’un fan qui parle non pas de son enfance, mais de celle des cinéastes qui l’ont précédé. Un joli film en tout cas, qui laisse imaginer ce qu’auraient pu être les classiques commerciaux des années 80, s’ils avaient bénéficié de la technologie d’aujourd'hui.
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