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22 juillet 2010 4 22 /07 /juillet /2010 10:39

Puisque c'est son anniversaire aujourd'hui, rappelons que la vie n’a pas toujours été facile pour le futur Roger Murtaugh de « L’ARME FATALE ».

GLOVER dur

Ainsi, s’il fit sa première apparition à l’écran dans « L’ÉVADÉ D’ALCATRAZ » face à Clint Eastwood, on ne peut pas dire que Danny Glover ait eu la tâche aisée. Alors que Clint s’arrange avec un taulard noir nommé ‘English’ pour distribuer des bouquins aux prisonniers, il en propose à un grand black dans sa cellule. « Où est English ? » demande celui-ci, « Qu'est-ce qu'ils foutent ? Ils donnent à un négro son propre négro, maintenant ? ».

Un plan large, une unique réplique, une silhouette entrevue derrière des barreaux. Et voilà pour l’entrée fracassante de Mr Glover dans le cinéma. Les choses s’arrangeront vite, heureusement.

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16 juillet 2010 5 16 /07 /juillet /2010 11:57

Le brave Ward Bond, meilleur copain de John Wayne, souffre-douleur de John Ford, second rôle tous-terrains spécialisé dans le western. Ward Bond qui se fera connaître en jouant le wagon master dans la série TV « LA GRANDE CARAVANE »… Ward Bond, quoi !

Sur notre photo, Ingrid Bergman semble accablée. Déjà, jouer une pucelle française quand on est suédoise et qu’on a 33 ans, ça n’a rien d’évident. Mais en plus, avec une coupe de cheveux monstrueuse et une armure, ça commence à faire beaucoup.

WARD BOND dur

Mais que devrait dire Ward Bond, alors ! À gauche sur la photo, il joue le capitaine La Hire (déjà, on y croit !) dans « JEANNE D’ARC » (1948), engoncé dans une cote de maille et une cuirasse de fer blanc. Oui, le brave cowboy qui a littéralement dû cuire sous les spotlights des studios, dans sa tenue grotesque et ce contremploi absurde.

Et que dire des moqueries dont n’ont certainement pas manqué de l’accabler ses copains ‘Duke’ et ‘Papy’ en sortant de la projection ? Oui, décidément, il est dur parfois de gagner quelques dollars…

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9 juillet 2010 5 09 /07 /juillet /2010 18:12

Débuter à 28 ans, dans un film de Michael Crichton avec Michael Douglas, Geneviève Bujold et Richard Widmark, c'est plutôt bien. Sans compter que « MORTS SUSPECTES » est un vrai bon film.

HARRIS dur

Le jeune Ed Harris, encore à peu près chevelu et blondinet, apparaît donc dans un rôle d’interne-légiste dans l’hôpital de Boston. Avec un collègue, il manipule et dépiaute des morceaux de barbaque peu ragoûtants et échange deux répliques avec Bujold. C'est la première apparition du jeune Ed au cinéma. Moins d’une minute. Et pas vraiment glamour, la minute !

Un autre (presque) débutant apparaît dans le même film : Tom Selleck qui lui, a encore moins de chance, puisqu’il parle un peu plus, mais se fait voler ses organes !

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7 juillet 2010 3 07 /07 /juillet /2010 10:24

À la vue de cette photo, on peut se demander en quoi il était dur pour Paul Newman de gagner sa vie en tournant « VERDICT » en 1982, qui lui offrait un de ses meilleurs rôles. Légitime questionnement ! La réponse est simple : ce n’est pas pour Newman, que c'était dur. Mais pour le pauvre figurant derrière lui, tout flou, derrière le monsieur chauve. Un débutant perdu au milieu du public assistant au procès. Un jeune homme appelé Bruce Willis.

WILLIS dur

Deux ans plus tôt, il avait croisé Sinatra le temps d’entrer dans un diner, et à présent, il bouchait les trous pour Sidney Lumet.

Des débuts, comment dire… modestes. Douze ans plus tard, le brave Bruce – devenu vedette entretemps – apparaîtra dans un rôle secondaire de « UN HOMME PRESQUE PARFAIT » de Robert Benton, aux côtés de Newman. Et cette fois, ses plans étaient nets et il avait de droit de parler !

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27 juin 2010 7 27 /06 /juin /2010 12:07

Comme cette rubrique l’a déjà souvent démontré, il est effectivement « dur parfois de gagner sa vie ».

Preuve cette fois, cette image tirée d’un film allemand indéterminé de la série des « Edgar Wallace » des années 60.

BULLDOG dur

En l’occurrence, nous ne pensons pas à Klaus Kinski, qui avait déjà tourné des wagons de joyeux nanars de cette collection et fera bien pire par la suite, mais plutôt… au chien. Ce pauvre bulldog à qui on n’avait pas demandé son avis et qui se retrouve au lit, dans les bras d’un Kinski mal rasé, manifestement de mauvais poil et armé qui plus est…

Que faisait la SPA ?

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24 juin 2010 4 24 /06 /juin /2010 08:16

Célébrée aujourd'hui comme une des « grandes dames » du cinéma U.S. contemporain, alternant les blockbusters et les films d’auteurs plus difficiles d’accès, optant souvent pour des personnages sur le fil, à fleur de peau, Julianne Moore s’est peu à peu imposée comme la nouvelle Meryl Streep.

JULIANNE dur

Mais comme il faut bien débuter dans une carrière d’actrice, la belle Julianne fut aussi, il y a vingt ans, une voleuse de bijoux irascible dans « HIGH RISE » un épisode de la série TV « UN PRIVÉ NOMMÉ STRYKER ». Elle y était raide-dingue de son boss, ce bon vieux Ricardo Montalban. Le héros de la série ? Burt Reynolds, auprès duquel la belle actrice rousse se fera connaître dans « BOOGIE NIGHTS » sept ans plus tard.

En attendant, mitraillette au poing, l’air farouche, le brushing estampillé eighties, Miss Moore jouait les ‘bad girls’ à la gâchette sensible et filait des baffes à Rita Moreno.

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18 juin 2010 5 18 /06 /juin /2010 11:24

La ‘bombe’ des sixties, la star de « UN COLT POUR TROIS SALOPARDS » un des westerns-culte de « WWW » (d'ailleurs annoncé pour très bientôt en zone 1 !), j'ai nommé Raquel Welch a débuté… modestement.

Si elle est mentionnée comme « l’hôtesse » au générique de l’épisode « ÉPOUSE OU SORCIÈRE » de la 1ère saison de la série « MA SORCIÈRE BIEN-AIMÉE », Raquel a bien deux ou trois répliques à l’adresse d’un Dick York tout effrayé d’avoir vu sa femme à l’extérieur de l’avion, mais elle n’apparaît que de dos. Ce qui est tout de même un comble, s’agissant de Raquel Welch !

WELCH dur

Mais comme cette rubrique l’a déjà souvent démontré, il faut bien débuter par quelque chose dans la vie…

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10 juin 2010 4 10 /06 /juin /2010 18:56

Débuter comme comédien en violant la fille de Charles Bronson, c'est ce qu’on appelle une entrée fracassante. C'est ce qu’a accompli Jeff Goldblum en 1974 au début de « UN JUSTICIER DANS LA VILLE ». Pas un rôle énorme d'accord, mais inoubliable.

Par contre, quand un an plus tard il se retrouve à jouer les manifestants dans « A CASE OF IMMUNITY » un épisode de « COLUMBO », tournant en rond en brandissant un panneau, au milieu d’une foule de figurants, on se dit que les temps devaient être durs pour la future mouche. On l'entrevoit dans trois plans muets, avant qu'il ne se fasse évacuer avec ses amis par les flics. Par contre, on notera qu'il porte à peu près les mêmes favoris et lunettes que dans « JURASSIC PARK » !

GOLDBLUM dur

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7 juin 2010 1 07 /06 /juin /2010 17:42

Après avoir été un athlète olympique, Woody Strode se lança dans une carrière d’acteur hollywoodien, ce qui n’était pas chose facile pour un « African American » à cette époque-là.

STRODE dur

La preuve ? Son personnage de chef africain rendant visite au Pharaon. Il apparaît quelques secondes, emplumé, l’air digne (vu l’accoutrement, ça n’était pas évident !), avec sa femme et disparaît. Enfin – pas tout à fait. L’œil exercé de certains spectateurs peuvent le revoir dans le même film, « LES DIX COMMANDEMENTS » mais… dans un autre rôle ! Un anonyme porteur, cette fois-ci. Arborant un joli casque bleu...

STRODE dur2

Il faut croire que les acteurs de couleur n’étaient pas très nombreux à L.A. en 1956 ! Tant mieux pour notre ami Woody, qui a pu ainsi cumuler les cachets... 

 

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4 juin 2010 5 04 /06 /juin /2010 13:04

« On demande M. Ellis ! On demande M. Ellis ! » clame le jeune groom tout de vert vêtu, en arpentant le hall du palace. Un client l’interpelle, c'est James Coburn. On échange deux répliques et le groom repart.

FORD dur

C'est une séquence d’une minute (à peine) du film « UN TRUAND » datant de 1966. À l’instar de Ryan O’Neal qui endossa avant lui une panoplie à la Spirou, le débutant Harrison Ford creva très moyennement l’écran pour cette première apparition.

Ce pauvre groom de 24 ans, si bien peigné aurait bien eu besoin d’un fedora et d’un fouet pour se faire un tant soit peu remarquer…

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