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4 juillet 2010 7 04 /07 /juillet /2010 16:46

NOSFERATU VENISE (2)Qu'est-ce que « NOSFERATU À VENISE » ? C'est la sequel d’un remake. Ça vous pose déjà un film ! C'est aussi une production italienne interprétée par des vétérans des copros, NOSFERATU VENISE (1)musiquée par Vangelis et réalisée par le producteur de « KING OF NEW YORK ». Autrement dit : une bouillie.

Reprenant (plus ou moins) son rôle du semi-classique de Werner Herzog, Klaus Kinski a refusé de retrouver son aspect repoussant (crâne chauve, oreilles en pointe, teint plâtreux).NOSFERATU VENISE (3) Aussi s’est-il concocté un look de vieux marquis libidineux avec extension capillaire et yeux charbonnés au khôl. L’air allumé – ce n’est pas nouveau – il déambule dans Venise, jouant un vampire assez inédit : il ne craint ni les crucifix, ni la lumière du jour, se voit dans un miroir et possède des superpouvoirs à rendre jaloux les X-Men. Autant dire qu’on nage dans le n'importe quoi le plus total.

Si le film a cru bon de se passer d’un scénario ou même d’une trame, on devine par instants ce qu'il aurait pu être. La photo magnifie Venise, dans une atmosphère baroque et NOSFERATU VENISEdécrépite, capte ses ambiances mieux encore que ne l’avaient fait « NE VOUS RETOURNEZ PAS » ou « LA CLÉ ». Certains extérieurs sont filmés aux premières lueurs de l’aube ou à « l’heure magique » et restent imprimés dans la mémoire. Ces plans valent à eux seuls qu’on voie ce nanar sans queue ni tête. Enfin – façon de parler, puisque le cher Klaus a tenu à assurer deux scènes érotiques avec des nymphettes dénudées.

À ses côtés, Christopher Plummer joue les ersatz de Van Helsing. Vu ce qu'il a à faire, on lui souhaite d’avoir été correctement payé. Idem pour Donald Pleasence qui joue un curé morfal en roulant des yeux effarés.

« NOSFERATU À VENISE » aurait pu être financé par l’office du tourisme vénitien, tant il n’est au fond qu’un somptueux dépliant, avec de beaux plans du carnaval et de gondoles au lever du jour.

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16 juin 2010 3 16 /06 /juin /2010 18:34

ORME (1)Drôle d’objet que « LE ORME », qui a la réputation d’être un ‘giallo’, alors qu'il n’en a ni la forme ni même le fond. Si on veut absolument situer le film, on peut éventuellement le ORMEclasser dans la même étagère que « NE VOUS RETOURNEZ PAS » de Nicolas Roeg.

Film d’ambiance au rythme excessivement lent, œuvre d’esthète façonnée par la photo délicate de Vittorio Storaro, « LE ORME »ORME (2) suit la dérive d’une femme dans l’île de Garma, à la recherche de son passé – proche et lointain – et de sa propre identité. Rêve ? Folie ? Histoire de fantôme ? Difficile à dire, d’autant que la logique du récit n’a rien d’évident et les réactions de l’héroïne sont parfois incompréhensibles. Heureusement, celle-ci a les traits de Florinda Bolkan, longue femme féline au masque impassible, au regard froid, qui occupe l’écran du début à la fin, avec une rigueur sans défaut. À ses côtés, on aperçoit la ORME (3)toujours excentrique Lila Kedrova. Quant au fan de Klaus Kinski qui râlait lorsque son idole n’apparaissait que quelques minutes dans ses ‘spaghetti westerns’, il va carrément pester en voyant ce film où il figure en bonne place au générique, puisqu’il n’y passe que quelques poignées de secondes dans un rôle abstrait de savant (fou, n’en doutons pas !) mal embouché.

Avec ses beaux paysages, les contrejours oniriques de Storaro, ses flash-backs en noir & blanc sur la lune (pas compris…) et son ambiance qui rappelle parfois « L’ANNÉE DERNIÈRE À MARIENBAD », « LE ORME » n’est pas aussi indigeste qu'il ne paraît et contient de jolis instants de pure poésie.

 

À NOTER : le film est récemment sorti en Angleterre en DVD aux éditions « SHAMELESS » sous le titre « FOOTPRINTS ON THE MOON ». Une copie intégrale péniblement reconstituée et donc très inégale.

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1 mai 2010 6 01 /05 /mai /2010 12:34

BURDEN DREAMSPassionnant projet de documentaire, allant beaucoup plus loin qu’un simple ‘making of’, « BURDEN OF DREAMS » en suivant le tournage en Amazonie du film « FTIZCARRALDO », finit par devenir un concentré cauchemardesque des difficultés de toute création artistique.

Le projet du héros du film de hisser un bateau sur une langue de terre entre deux rivières, paraît presque dérisoire comparé aux problèmesBURDEN DREAMS (2) rencontrés par l’équipe de tournage du film. Le moindre n’étant pas son concepteur lui-même, Werner Herzog personnage hermétique et obsessionnel qui semble sorti d’un de ses propres films ! Comparé à lui, Klaus Kinski – du moins tel qu'il est montré dans le docu – semble presque affable et facile à vivre.

« BURDEN OF DREAMS » capture parfaitement l’absurdité de cette fiction s’embourbant au sens littéral du terme dans une réalité qui la dépasse complètement. La séquence où BURDEN DREAMS (1)Herzog est englué dans la gadoue jusqu'à la taille est à ce titre hautement symbolique. Et le regard que portent les Indiens sur ces ‘gringos’ incompréhensibles est presque embarrassant.

En tournant « AGUIRRE, LA COLÈRE DE DIEU » dix ans plus tôt au même endroit, Herzog avait signé en cinq semaines, un chef-d’œuvre inaltérable du 7ème Art. En revenant sur les lieux avec beaucoup plus d’argent, de temps et d’ambition, il n’a réalisé qu’une grosse production opulente, traversée de grandes idées, mais manquant cruellement de l’essentiel.

« BURDEN OF DREAMS » permet aussi de voir quelques plans tournés par Jason Robards (premier choix pour le rôle-titre) et Mick Jagger (dans un personnage qui disparut du scénario final).

En fait, l’impensable s’est passé : le ‘making of’ d’un film s’est révélé plus proche du sujet de fiction que voulait traiter son auteur ! Une mise en abyme vertigineuse…

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23 avril 2010 5 23 /04 /avril /2010 12:02

CLINT SOLITAIRE (1)Pour situer historiquement « LE RETOUR DE CLINT LE SOLITAIRE », c'est le ‘spaghetti western’ que tourna Klaus Kinski juste avant de partir tourner « AGUIRRE, LA COLÈRE DE CLINT SOLITAIREDIEU » en Amazonie. Et il semblerait qu'il n’y ait rien de plus palpitant à dire sur ce film !

Dès la première séquence, le réalisateur pompe ouvertement les flash-backs de « …ET POUR QUELQUES DOLLARS DE PLUS », jusqu'à leur étalonnage rougeâtre. La vengeance du héros moustachu comme un ‘Village People’, est expédiée en deux minutes. Ah oui ! Le héros en question se nommeCLINT SOLITAIRE (2) ‘Clint’ en version italienne (histoire de faire un peu Eastwood) et ‘Trinity’ en Anglais (histoire de faire un peu Terence Hill). Ensuite, il sort de taule, vient retrouver sa famille, mais il est traqué par un chasseur de primes. Il prend tout de même le temps de libérer un village du joug de vilains hors-la-loi qu'il cogne avec des bruitages à rendre jaloux Bud Spencer.

La présence de Kinski est bien l’unique raison de rester jusqu'au bout de la projection : emmitouflé dans une sorte de couverture marronnasse, suçotant pensivement un cigare long comme un bras (il ne s’en sépare d'ailleurs pas de tout le film !), la crinière très ‘aguirrienne’ au vent, le cher CLINT SOLITAIRE (3)Klaus se balade nonchalamment, tire quelques coups de feu et attend son chèque sans même prendre la peine de cabotiner. On eût aimé quelques crises de démence, une ou deux explosions de rage écumante, mais non… Kinski reste maître de lui, et se révèle même un brave type au bout du compte. Un comble !

Mal photographié dans des décors minables, bourré de coups de zoom hideux, « LE RETOUR DE CLINT LE SOLITAIRE » s’est quand même payé le luxe d’une BO d’Ennio Morricone. Et comment est-elle, cette BO ? Eh bien disons que le maestro s’est à peu près autant impliqué que Klaus.

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11 avril 2010 7 11 /04 /avril /2010 08:15

KINSKI CDOn connaît Klaus Kinski pour ses polars tournés en Allemagne d'après les romans d’Edgar Wallace, pour ses ‘spaghetti western’ fauchés, pour ses films avec Werner Herzog, pour sa tentative de carrière française et finalement son exil dans la série B U.S.

Ce qu’on sait moins, c'est que dans sa jeunesse, il fut une vedette de ‘one man show’ en Allemagne, où il donnait des récitals en lisant des extraits de romans et de poèmes, essentiellement Goethe, Rimbaud et tout particulièrement François Villon (dont il pensait être la réincarnation !). Kinski enregistra une vingtaine de disques à cette époque pré-spagh’ aujourd'hui disponibles dans un coffret intégral comprenant 20 CD (quand même !) édité par Universal et intitulé « KINSKI SPRICHT WERKE DER WELTLITERATUR ».

Seul minuscule souci : pour profiter de cette facette méconnue du cher Klaus, il faut évidemment, parler Allemand… Ou investir dans des cours Assimil.

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14 février 2010 7 14 /02 /février /2010 18:51

BUDDY BUDDY (2)Avant d’être un film avec Jacques Brel et Lino Ventura, « L’EMMERDEUR » fut une pièce de théâtre, puis il en fut récemment tourné un remake par son auteur, Francis Veber. Ce qu’on BUDDY BUDDY (1)sait moins – car le film n’est jamais sorti en salles en France – c'est qu'il en existe une version américaine. Et qu'elle est signée par... Billy Wilder. Eh oui ! Quand même…

« BUDDY BUDDY » met l’eau à la bouche : le tandem Jack Lemmon-Walter Matthau reformé, le vieux scénariste de WilderBUDDY BUDDY (3) qui reprend du service, et même… Klaus Kinski ! Cela paraît trop beau… Et en effet, le film est une cruelle déception pour les admirateurs du gang de vétérans hollywoodiens. Les acteurs sont visiblement trop âgés, n’y croient pas une seconde, le scénario avance au ralenti, le dialogue est un peu rance, vaguement réac et les rebondissements sont d’une lourdeur extrême.

Il n’y a pas grand-chose de bon à retirer de tout cela, si ce n’est l’incongruité de retrouver Kinski dans un rôle de « médecin du sexe » de petite taille, à la permanente impeccable. Le voir faire un cours sur l’éjaculation précoce ou admirer respectueusement les « cojones » de Matthau est un spectacle franchement surréaliste. La charmante Paula Prentiss est clairement sous-utilisée.
BUDDY BUDDY
La musique de Lalo Schifrin semble dater le film dans les années 70, tout comme les costumes des protagonistes. Tout cela n’est pas bien grave, mais on est juste un peu triste que la magnifique carrière de Billy Wilder s’achève avec un film aussi insipide et inutile, car malgré l’admiration qu’on peut avoir pour Lemmon et Matthau, Brel et Ventura étaient si idéalement castés dix ans plus tôt, qu’on imagine mal qui pourrait les faire oublier. Une leçon qu’auraient dû retenir les producteurs du remake suivant…

 

À NOTER : le film connut une sortie vidéo en France, sous le titre (splendide) de « VICTOR LA GAFFE ».

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9 février 2010 2 09 /02 /février /2010 19:17

PROEZ LES MORTS (1)« PRIEZ LES MORTS, TUEZ LES VIVANTS » (ah ! Ces titres inimitables !) est un film qui n’a pas dû coûter très cher : la première moitié se passe dans le huis clos d’un relais de PROEZ LES MORTSdiligence, dans lequel une bande de hors-la-loi se bouffe le nez autour d’une cargaison d’or volé. La seconde est une longue traversée du désert en direction du Mexique. Avec en bonus, un guide aux motivations obscures, qui paraît en vouloir au leader du gang.

C'est du ‘spaghetti’ sans relief ni idée. La mise en scène se résume à des cadrages systématiquement penchés et des visages déformés par l’utilisation de focales courtes. PROEZ LES MORTS (3)

Si on peut encore y jeter un coup d’œil, ce sera bien sûr pour la présence de Klaus Kinski. En chef de bande psychopathe et sadique, il s’en donne à cœur-joie dans la grimace méprisante et les coups de gueule : il faut l’avoir vu laisser sa maîtresse s’enfoncer dans les sables mouvants : « Je suis vraiment une charogne », admet-il avec un petit sourire satisfait. Sa crise de démence quand il découvre qu'il a été blousé, est un petit morceau de bravoure digne du making of d’un film de Werner Herzog.

Quelques répliques bien ringardes viennent réjouir l’amateur : « Sam ! » appelle un bandit. « Il est là », répond un acolyte. « Pourquoi il vient pas ? », « Parce qu'il est mort ». Anthologique !

Le fan exhaustif de Kinski s’amusera de ce film ultra-fauché, et profitera de la présence de l’acteur qui apparaît ici plus longtemps que de coutume.
PROEZ LES MORTS (2)

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17 janvier 2010 7 17 /01 /janvier /2010 14:37

Miles Deem – Demofilo Fidani pour les intimes – s’est acquis avec les années, une enviable réputation de « Ed Wood du spaghetti » auprès des spécialistes. Autrement dit, de plus mauvais réalisateur de l’Histoire du cinéma. Ce n’est pas donné à tout le monde. En voyant « MACHO CALLAGHAN SE DÉCHAÎNE », force est de reconnaître que le bougre n’a pas usurpé sa couronne !

MACHO CALLAGHAN SE DECHAINE (1)
L’histoire ? Un agent infiltré dans une bande de hors-la-loi veut se venger de Butch Cassidy & le Kid (sic !) qui ont tué ses amis. Avec l’aide d’un ancien du gang, il va remonter jusqu'aux méchants.MACHO CALLAGHAN SE DECHAINE

Déjà, il faut noter l’insurpassable laideur des décors : on a peine à croire qu'il n’existe pas de coins plus photogéniques dans la campagne romaine ! Ensuite, le casting… Tous les acteurs, le héros Jeff Cameron compris, ont des têtes de figurants dans les comédies de Totò. Que dire de Gordon Mitchell, qui roule des yeux déments, serre ses grandes dents, dans un rôle de traître d’opérette ?

Klaus Kinski, malgré sa place prédominante au générique, n’apparaît que dans une poignée de séquences, dans un rôle de prêtre bizarroïde : champion de lancer de fer à cheval, relevant sa frange de façon peu virile, mangeant salement une pomme, il se demande (comme nous) ce qu'il fait dans cette histoire. Il faut l’avoir vu séparer deux hommes en pleine bagarre, en hurlant comme un possédé, qu'il faut s’aimer les uns les autres. Du Kinski pur jus. Mais même lui ne justifie pas qu’on s’inflige ces abominables 90 minutes d’amateurisme.

Notons que le film porte deux titres italiens : « DOPPIA TAGLIA PER MINNESOTA STINKY » et « GIU LA TESTA… HOMBRE ! », et qu'il est connu sous les titres « BALLAD OF DJANGO » (pas trace de Django dans le film, cela va sans dire) et « FISTFUL OF DEATH » aux U.S.A.

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21 novembre 2009 6 21 /11 /novembre /2009 12:58

Un fan de western (William Devane) découvre une photo de 1886, sur laquelle un pistolero (Klaus Kinski) tient un .357 Magnum estampillé 20ème siècle. Aidé de Lauren Hutton, il va voyager dans le temps, et retourner à l'époque du Far West, pour résoudre l’énigme.

« TIMESTALKERS » est un téléfilm de 1987, écrit par Brian Clemens (« CHAPEAU MELON ET BOTTES DE CUIR »), et annonçant avec trois bonnes années d’avance « RETOUR VERS LE FUTUR III ». Aux côtés des trois comédiens déjà cités, on voit également Forrest Tucker dans son dernier rôle, et des « tronches » comme Tracey Walter ou R.D. Call.

Kinski, vêtu d’un cache-poussière blanc, et portant un chapeau trop grand pour lui, transpose son personnage de tueur de « spaghetti western » dans un Ouest 100% made in U.S., ce qui est déjà très intrigant en soi, et le nom de Clemens incite à la curiosité.

Le film fut jadis édité en VHS sous le titre « TUEUR DU FUTUR », et mériterait peut-être une petit exhumation en DVD ?

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18 novembre 2009 3 18 /11 /novembre /2009 18:56

Il est certain, que s’il se réfère uniquement aux classiques de Leone ou Corbucci, ou aux quelques westerns italiens connus du grand public comme « EL CHUNCHO » ou « LE DERNIER FACE À FACE », le néophyte aura du mal à comprendre pourquoi le genre fut si décrié, pourquoi il a encore parfois une si exécrable réputation.

Pour bien saisir que les films cités font plutôt partie des exceptions confirmant la règle, il serait édifiant de visionner des films comme « BLACK KILLER », qui aide à comprendre pourquoi le terme « spaghetti western » a pu être péjoratif.

Tourné avec un budget de misère, sur un scénario évoquant vaguement « POUR UNE POIGNÉE DE DOLLARS », le film se passe à « Tombstone » (quelques baraques de bois blanc, alignées au milieu de nulle part), et fait s’affronter une famille de Mexicains appelés… O’Hara, un vengeur mal rasé nommé shérif, et un avocat planquant des armes dans ses livres de droit.

« BLACK KILLER » dépasse presque l’entendement : festival de maquillages hideux, de costumes hilarants (les tenues de velours rouge-sang ou vert-pomme des méchants !), de papiers-peints monstrueux, ce n’est qu’une enfilade de séquences bavardes et répétitives, d’angles de prises de vues inutilement biscornus, d’acteurs innommables. Les deux comédiennes se déshabillent dans pratiquement toutes leurs scènes, sans aucune justification scénaristique, bien évidemment. À voir : le héros ôtant une balle du corps d’une Indienne complètement nue, déconcentré par son fessier.


Au milieu de ce marasme, Klaus Kinski vient cachetonner. En faux avocat, il passe son temps à palabrer avec un juge ripou, à apparaître mystérieusement derrière des rideaux, et à tripoter son colt à l’intérieur de ses bouquins. Il faut l’avoir vu, portant ceux-ci, aussi gros que des annuaires téléphoniques, et flinguant les méchants, sans même viser, en tirant sur un anneau. Énorme !

Pratiquement irregardable, « BLACK KILLER » est donc le témoin de ce que pouvait être un mauvais « spaghetti » bas-de-gamme, et ne vaut même pas pour Kinski, qui ne prend pas la peine de cabotiner. Service minimum, comme tout le monde !

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