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16 septembre 2009 3 16 /09 /septembre /2009 18:30

En 1973, James Coburn tapi dans la pénombre, attendait que Kris Kristofferson sorte de la chambre où il venait de faire l’amour à sa maîtresse mexicaine, pour l’abattre de sang-froid, d’une balle en plein cœur. Puis son regard croisait son propre reflet dans un miroir, et incapable de se supporter, vidait son chargeur dessus. Une séquence mythique de « PAT GARRETT & BILLY THE KID », qui marqua tellement les esprits, qu'il est difficile d’imaginer les deux comédiens réunis à l’écran, dans d’autres rôles.

Pourtant, 25 ans plus tard, Kristofferson et Coburn se sont bel et bien retrouvés sur le même plateau, celui de « PAYBACK » une sorte de remake du « POINT DE NON-RETOUR ».
Ce ne fut pas chose aisée, puisque le premier était totalement absent du montage du réalisateur Brian Helgeland. Quand la vedette du film, Mel Gibson reprit les choses en main, il imposa un re-tournage de plusieurs semaines, incluant un nouveau personnage, le caïd mafieux Mr. Bronson, pour lequel Kristofferson fut contacté.

À présent aussi ridés l’un que l’autre, les ex-Pat et Billy apparaissent côte à côte dans deux petites séquences, sans réel échange. Juste le temps de constater, comme dans « PAT GARRETT & BILLY THE KID » que, effectivement, « Les temps changent… ». « Les temps, peut-être... Pas moi », répondait le kid, à l’époque.

Un petit peu, tout de même…
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22 août 2009 6 22 /08 /août /2009 16:40

Si James Coburn débuta avec un classique du western, « LA CHEVAUCHÉE DE LA VENGEANCE », son second film de cinéma – toujours un western – est demeuré curieusement obscur et oublié. Réalisé en 1959 par Paul Wendkos, « FACE OF A FUGITIVE » n’est jamais sorti en France, et n’a bénéficié d’aucune édition vidéo. Le seul nom à peu près familier du générique est Fred McMurray, qui n’a jamais connu une réelle renommée en Europe, ce qui explique peut-être pourquoi le film est resté dans les tiroirs, tout comme « GOOD DAY FOR A HANGING », dont nous parlons par ailleurs, avec le même acteur.

Pour Coburn, c'est un petit rôle d’homme de main nommé Purdy, comme il en jouait déjà beaucoup à la télévision, mais la reconnaissance allait bientôt arriver, grâce aux « 7 MERCENAIRES ».

La seule trace qui demeure de ce film est donc ce photoroman (photos) sorti sous le titre « LE VISAGE DU FUGITIF » (pour une fois correctement traduit !), et nous y apprenons que le scénario contre l’histoire d’un homme condamné à tort pour meurtre, et perpétuellement poursuivi par son passé. S’il a déjà sauté les cases VHS et LaserDisc, ce western connaîtra peut-être une sortie en DVD ?

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14 juillet 2009 2 14 /07 /juillet /2009 10:26

Si James Coburn a fait un parcours des plus honorables au cinéma, qui lui valut d'ailleurs un Oscar pour son rôle de père-fouettard dans « AFFLICTION », il a à son actif une filmographie parallèle à la télévision, et presque exclusivement consacrée au western. L’acteur a imposé sa marque dans le genre au cinéma (nous en parlons dans la rubrique « LES ACTEURS »), mais c'est au petit écran qu'il a trouvé le plus de rôles de westerners, la plupart du temps des « méchants » sarcastiques, dans à peu près toutes les séries qui se tournaient alors.

C'est ainsi qu’on peut le voir débutant dans « LA GRANDE CARAVANE », « TRACKDOWN », « BLACK SADDLE »,  en shérif-adjoint dans « THE CALIFORNIANS », « THE RESTLESS GUN », en tueur à gages dans « TOMBSTONE TERRITORY », en ami d’enfance du héros dans « THE DEPUTY ». Il incarne plusieurs hors-la-loi ayant réellement existé : Idaho, le lieutenant de Butch Cassidy dans « THE TALES OF WELLS-FARGO », Jesse James dans « BRONCO », Buckskin Frank Leslie dans « THE LIFE AND LEGEND OF WYATT EARP », il tourne deux « HAVE GUN – WILL TRAVEL », trois « AU NOM DE LA LOI » aux côtés de son ami Steve McQueen, et dans l’un d’eux campe un vieux copain tenant un saloon. Coburn tourne deux « ZANE GREY THEATER »,  trois « BONANZA » avec Pernell Roberts, son co-équipier de « LA CHEVAUCHÉE DE LA VENGEANCE », il est colonel dans « RAWHIDE », fait le coup de feu dans « LARAMIE » et « L'HOMME À LA CARABINE ».

Bref… Un panorama quasi exhaustif de l’activité western à la télé U.S. dans les années 50 et 60 !

Coburn n’a tourné qu’une seule série en personnage récurrent : « KLONDIKE », où en tandem avec Ralph Taeger, il incarnait un escroc sympathique en Alaska. Série de très courte durée, précisons-le.

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1 juillet 2009 3 01 /07 /juillet /2009 11:45

James Coburn revint en Italie, un an après « IL ÉTAIT UNE FOIS… LA RÉVOLUTION », pour tourner avec un ancien assistant de Leone, Tonino Valerii, le très méconnu « UNE RAISON POUR VIVRE… UNE RAISON POUR MOURIR ».

Hélas ! Les miracles ne se produisent qu’une fois, et malgré tous les bons augures jouant en sa faveur, ce western italo-franco-hispano-allemand n’utilise pratiquement aucun de ses atouts.

Le scénario est calqué sur celui des « 12 SALOPARDS », et aussi du plus récent « LA POURSUITE SAUVAGE », les relations entre Coburn et Bud Spencer sont très inspirées de celle que l’Américain entretenait avec Rod Steiger dans le film de Leone (« Dieu t’a mis sur ma route ! »). Si Valerii a prouvé son talent dans « MON NOM EST PERSONNE », ce présent film n’est guère probant. La photo est laide, les comédiens absurdement castés (les français Georges Géret et Guy Mairesse, tentent de faire croire qu'ils se nomment Allan Leroy et Robert Burton !), et toute l’action est tendue vers une banale attaque de fort, déjà vue et revue.

« UNE RAISON POUR VIVRE… UNE RAISON POUR MOURIR » est sorti en Italie en DVD, ainsi qu’aux U.S.A. aux éditions Wild East, dans une version anglaise curieuse, puisque Coburn lui-même est doublé par un autre comédien ! Image et son n’étant pas non plus extraordinaires, peut-être qu’une belle édition française, soigneusement re-mastérisée redonnerait sa chance à ce film bâtard, où on retrouve tels quels des décors de « IL ÉTAIT UNE FOIS DANS L’OUEST » (photo), des stars du genre, comme Telly Savalas, Bud Spencer, et l’inévitable Benito Stefanelli, second rôle et maître d’armes de la plupart des westerns italiens.

 

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