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7 mai 2010 5 07 /05 /mai /2010 09:30

CAVALIERS APOCALYPSE (1)Le film de serial killer, sous-genre florissant du polar compte ses classiques, ses films de référence, ses codes et (déjà) ses clichés.

CAVALIERS APOCALYPSE« LES CAVALIERS DE L’APOCALYPSE » puise allègrement dans ce vivier, mixant « LE SILENCE DES AGNEAUX » à « SE7EN » avec un brin de l’imagerie SM de « HELLRAISER ». Cela donne une série B sans âme, exécutée de façon scolaire, pataugeant dans tous les lieux communs imaginables (le flic veuf, les fausses pistes, les plans gore). Si Dennis Quaid dans le mood dépressif qu'ilCAVALIERS APOCALYPSE (2) maintient depuis « FLESH AND BONE », s’acquitte honnêtement de son personnage de policier obsessionnel et mauvais père, Zhang Ziyi (qu’est-elle venue faire là-dedans ???) est complètement à côté de la plaque en émule chinoise d’Hannibal Lecter. Ses face à faces en prison avec le flic frisent le n'importe quoi le plus total. Et que dire de Peter Stormare, qui apparaît et disparaît si vite, qu’on se souvient à peine de sa présence ?

Quant à la conclusion, qu’on voit arriver depuis un bon moment, faute de coupable de substitution, elle est tellement absurde qu’on n’en est même pas choqué. Curieusement, la seule vraie qualité du film vient d’un montage elliptique et hyper-efficace, qui donne une sensation de mouvement incessant et un semblant de rythme qui maintient éveillé.

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30 avril 2010 5 30 /04 /avril /2010 08:16

MICHAEL CLAYTONTrès réminiscent des thrillers paranoïaques des seventies comme « À CAUSE D’UN ASSASSINAT » ou « LES TROIS JOURS DU CONDOR » (sensation renforcée par la MICHAEL CLAYTON (2)présence de Sydney Pollack en tant que comédien), « MICHAEL CLAYTON » est un film austère et monochrome, dont le sujet aurait pu donner lieu à un « courtroom drama » comme on en a tant vu.

L’auteur concentre plutôt l’intérêt sur un personnage d’entremetteur, « d’homme de ménage » comme il se définit lui-même, qui se retrouve coincé entre plusieurs machines à broyer. Parfaitement maîtrisé – un peu tropMICHAEL CLAYTON (1), peut-être ? – le film pâtit de sa construction en flash-back. Si le début est indéniablement dynamisé par l’explosion de la voiture du héros, la suite s’en retrouve quelque peu désamorcée. Le « QUATRE JOURS PLUS TÔT » inscrit sur l’écran indique qu'il ne risque rien de lui arriver de grave entretemps !

Ceci mis à part, et nonobstant quelques séquences par trop sibyllines, « MICHAEL CLAYTON » est un bon film qui tient en haleine et bénéficie de la présence de George Clooney. Moins séduisant que d’habitude, d’une sobriété impeccable (il ne décroche pas un sourire de tout le film !) il habite son rôle avec une belle intensité. À ses côtés, deux grands comédiens anglais : Tilda Swinton dans un personnage glorieusement antipathique et le remarquable Tom Wilkinson magistral en avocat maniaco-dépressif avide de rédemption morale.

À condition de s’accrocher dans le premier quart, une jolie réussite, un bon suspense nocturne et pluvieux dans la lignée des Pakula et Pollack d’antan.

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19 avril 2010 1 19 /04 /avril /2010 11:31

LINE (1)Le scénario de « THE LINE » ressemble à un pot-pourri de tout ce que le cinéma U.S. a pu tourner sur la mafia et les narcotrafiquants ces deux dernières décades. Même chose pour le casting : Andy Garcia tient le rôle de Pacino dans « LE PARRAIN III » où lui-mêmeLINE jouait le jeunot, Esai Morales lui, joue plus ou moins Scarface et ressort même les outils coupants pour tailler dans la chair de ses ennemis, Ray Liotta quant à lui se calque sur Denzel Washington dans « MAN ON FIRE » et ainsi de suite. Cela ressemble à un collage et c'est tellement épileptique que l’attention se relâche au LINE (2)bout de quelques minutes.

La mise en scène tente maladroitement de singer celle des séries comme « THE SHIELD » ou « SUR ÉCOUTE » et se perd dans des effets visuels et sonores aussi incessants que parasites. En voyant « THE LINE », on se souvient d’une excellente minisérie : « KINGPIN » qui étudiait le même milieu avec autrement plus de mordant.

On peut se consoler en visitant Tijuana, en s’amusant des petits rôles d’Armand Assante en faux-curé nonchalant et bien sûr de Danny Trejo (who else ?) en porte-flingue au look insensé. Liotta, Garcia, Bruce Davison ou Joe Morton font leur job en vieux ‘pros’ blasés, répétant des gestes et des phrases qu'ils ont déjà faits et dits bien des fois.

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5 avril 2010 1 05 /04 /avril /2010 18:25

RANCON PEUR (1)Cousin direct du ‘spaghetti western’, le thriller all’Italiana qui connut une grande vogue dans les seventies était également violent, racoleur, souvent torché à la va-vite, un peu plus RANCON PEURpolitisé et recyclait les mêmes vedettes internationales.

« LA RANÇON DE LA PEUR » qui jouit d’une bonne réputation chez les aficionados, est une série B ancrée dans la réalité sociale explosive du Milan de 1974. Un voyou psychopathe et deux complices débiles kidnappent la fille d’un riche patron et exigent une rançon, semant la mort gratuite pendant leur périple, tuant aveuglément femmes et enfants. 

Le scénario ménage des plages dialoguées, tentant gauchement de donner un sous-texte politique à une succession d’actes ignobles : non, ce ne sont pas les pauvres qui par désespoir s’en prennent aux riches, mais des abrutis sanguinaires lâchés dans la nature armés de mitraillettes.

Autant voir le film pour ce qu'il est, et s’amuser de la prestation éructante de Tomás Milian qui joue ce parasite sadique avec une jouissance mal dissimulée. Face à lui, l’habituellement excité Henry Silva n’a pas d’autre choix qu’être d’une parfaite sobriété dans un rôle de flic impuissant qui passe tout le film à constater lesRANCON PEUR (2) dégâts. À la fin bien sûr, il n’aura plus qu’une chose à faire : oublier d’être flic et endosser la panoplie de « vigilante ». Après tout, le film fut tourné la même année que « UN JUSTICIER DANS LA VILLE » !

La BO obsédante d’Ennio Morricone, les pulls à col roulé de Silva, le slip rouge de Milian, les femmes inutilement dénudées, tout s’accorde pour créer une ambiance kitsch qui aide à supporter un dialogue d’une platitude inouïe et un déroulement dénué de la moindre surprise. Une époque…

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26 mars 2010 5 26 /03 /mars /2010 07:49

SUSPECTBien sûr, ce genre de « courtroom drama » à suspense a été terriblement banalisé par les séries TV du style « LAW AND ORDER », mais pour son époque « SUSPECT DANGEREUX » est un excellent thriller judiciaire signé du réalisateur de « BULLITT ». Alors qu'il n’a que 23 ans, le film prend un méchant coup de vieux par l’absence de téléphone portable ou d’ordinateurs, donnant une vertigineuse mesure de la vitesse à laquelle le monde a évolué en si peu de temps. On n'a pas ce sentiment, dans les films des décennies précédentes.

Le scénario est haletant, même si bourré d’invraisemblances et même si le ‘twist’ final est quand même un peu gros. Mais ce qui frappe surtout dans « SUSPECT DANGEREUX », c'est l’incroyable jeunesse de ses protagonistes principaux : Dennis Quaid, Liam Neeson ou Joe Mantegna, tous fringants avec leurs brushings et leurs silhouettes élancées. Alors qu'ils sont encore tous trois très actifs aujourd'hui, les revoir au début (ou presque) de leur carrière, ajoute au charme du film. Neeson est particulièrement intéressant en SDF sourd-muet, aussi pathétique qu’inquiétant. Cher n’a pas changé, mais c'est ainsi depuis les années 60. À leurs côtés, d’excellents seconds rôles comme John Mahoney, malveillant à souhait, Philip Bosco ou Michael Beach.

Un film carré et efficace à l’actif de l’éclectique Peter Yates, dont on préfèrera tout de même les œuvres plus personnelles comme le remarquable « L’HABILLEUR » tourné dans son Angleterre natale.
SUSPECT (1)

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19 décembre 2009 6 19 /12 /décembre /2009 09:47

CRIMSON KIMONO (3)
Deux ans après « LE JUGEMENT DES FLÈCHES », Samuel Fuller maître d’œuvre omniprésent (producteur, auteur, réalisateur), explore à nouveau un de ses grands CRIMSON KIMONO (1)thèmes : les racines et paradoxes du racisme, la difficulté des panachages culturels, la force des préjugés, avec « THE CRIMSON KIMONO », un film noir situé dans le « Little Tokyo » de L.A.CRIMSON KIMONO (2)

Malgré toute l’admiration que l’on doit à « Sam », force est de reconnaître qu'il ne s’agit pas là d’une de ses grandes réussites. Après une intro fulgurante, montrant le meurtre de la strip-teaseuse la plus joviale de l’Histoire du cinéma, le scénario devient terriblement inégal. Fuller déclenche une enquête policière qu'il n’hésite pas à délaisser complètement pendant un bon tiers, avant de la résoudre en deux minutes, par le plus grand des hasards : le témoin-clé croise tout bêtement le tueur dans la rue ! Le film est de plus, handicapé par un casting très faible, James Shigeta et Glenn Corbett se montrant d’une gaucherie et d’un amateurisme invraisemblables. Seule Victoria Shaw, au physique étonnamment moderne, au jeu subtil, parvient à composer un personnage crédible.

« THE CRIMSON KIMONO » demeure néanmoins intéressant, par les univers explorés (temples bouddhistes, cimetière pour soldats americano-japonais, boîtes de strip), et la CRIMSON KIMONOrelation entre ces deux flics, ex-copains de régiment. Le blanc tout d’un bloc, « All American », et le Japonais paranoïaque, complexé, et au fond, profondément raciste, même si c'est lui qui finit avec l’héroïne dans les bras.

Souffrant d’un évident manque de budget, d’un dialogue excessivement « fullerien », à l’emporte-pièce, sans nuance (la séquence avec l’indic semble sortie d’un épisode de « POLICE SQUAD »), et de portraits grossièrement esquissés (la copine artiste pochtronne, le karatéka obèse), « THE CRIMSON KIMONO » est un Fuller mineur, dont le thème aurait mérité un traitement plus soigné.

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13 décembre 2009 7 13 /12 /décembre /2009 22:31

5 AGAINST HOUSE (1)
Écrit par Stirling Silliphant qui fera ses preuves quelques années plus tard, réalisé par le bon faiseur de séries B Phil Karlson, « ON NE JOUE PAS AVEC LE CRIME » flirte avec le 5 AGAINST HOUSE« caper movie » (film de braquage) et le film noir sans jamais se décider tout à fait et monte un soufflé qui met longtemps à se mettre en place pour décevoir quelque peu à la fin.5 AGAINST HOUSE (3)

L’originalité vient de l’identité des apprentis-braqueurs, une bande d’étudiants infantiles qui organisent le hold-up d’un casino à Reno dans le seul but de s’amuser. En oubliant que l’un d’eux est un vétéran de la guerre de Corée, revenu du front plutôt dérangé et qui emporte un revolver à l’insu de ses copains.

Si le scénario se traîne un peu, le dialogue est vif est souvent amusant, et l'image possède ce look particulier des photos noir & blanc de l’époque. Le casting est faible, tout particulièrement les rôles principaux : Guy Madison, Kerwin Matthews et même Kim Novak aussi gauches et inexpressifs les uns que les autres, qui 5 AGAINST HOUSE (2)empêchent qu’on éprouve la moindre empathie pour leur problèmes. Heureusement, Brian Keith est excellent dans le rôle du psychopathe et ses crises de violence sont impressionnantes, le défigurant complètement. On reconnaît de bons seconds rôles comme William Conrad en employé du casino, John Larch en flic et la sexy Jean Willes, draguée par Keith, au début du film.

« ON NE JOUE PAS AVEC LE CRIME » est une agréable série B bâtie sur pas grand-chose, qui ne laisse guère de souvenir mais annonce les « OCEAN’S ELEVEN » à venir.

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11 décembre 2009 5 11 /12 /décembre /2009 08:45

AGENT DOUBLE (2)
Un vieil espion vendu à l’Ennemi, qui joue les mentors pour la jeune recrue chargée de le surveiller, une « agent spéciale » obnubilée par l’idée de coincer le traître depuis des années, la recrue dont le couple bat de l’aile… Des éléments familiers, qui font penser que AGENT DOUBLE« AGENT DOUBLE » aurait fait un véhicule exemplaire pour Al Pacino, qu’on aurait entouré de Matt Damon et Meryl Streep. Bien sûr, il aurait alors fallu rajouter quelques séquencesAGENT DOUBLE (3) d’action, une petite poursuite en hélico, une scène de sexe « hot », et une explosion de colère libératrice à la fin.

Mais « AGENT DOUBLE » a décidé de la jouer profil bas, et de traiter son scénario en mode intimiste, feutré, de prendre des comédiens subtils et peu connus du grand public. Ainsi, Chris Cooper, exceptionnel acteur de composition, au visage marqué et tourmenté, endosse-t-il brillamment le rôle paradoxal de ce bigot obsédé sexuel, de traître patriote, d’introverti exhibitionniste, auquel il donne une profondeur, une réalité inouïes. À ses côtés, Ryan Philipe fait étonnamment le AGENT DOUBLE (1)poids, et la scène de l’embouteillage, où il convainc Cooper de remonter dans sa voiture est franchement virtuose. La toujours remarquable Laura Linney, compose un personnage très concret de femme seule, tellement obsédée par son job, qu'elle en a oublié de vivre. Sans jamais céder à l’émotion facile, elle parvient à laisser filtrer un vrai désarroi. De bons seconds rôles comme Dennis Haysbert (le président Palmer de « 24 ») et la toujours sensuelle Kathleen Quinlan, complètent le tableau.

« AGENT DOUBLE » est un film exigeant, sans concession au spectaculaire, qu'il faut voir pour son scénario (tiré de faits réels) pétri d’ambiguïté, et surtout pour Chris Cooper, grand acteur trop rarement tête d’affiche.

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2 décembre 2009 3 02 /12 /décembre /2009 16:18

Classique mineur du film noir, « THE LINEUP » est un bel exercice de style de Don Siegel, qui – après un début laborieux, suivant un tandem de flics – se concentre sur un autre duo, autrement plus captivant.

Eli Wallach et Robert Keith, deux tueurs à gages, sont chargés de récupérer des sachets d’héroïne, et d’éliminer les transporteurs innocents au passage. Le premier, « Dancer », est selon les termes de son co-équipier, un « psychopathe désinhibé », une sorte de brute sournoise et inculte, adorant donner la mort. Le second est peut-être pire encore : théoricien du crime, il coache son partenaire, l’instruit, le calme, et note soigneusement dans un petit carnet, les derniers mots de ses victimes, avec une gourmandise mal dissimulée. Conduits à travers San Francisco par un chauffeur alcoolique (Richard Jaeckel), ils ont quelques heures pour remplir leur mission, et rendre la drogue à « The Man », un dangereux caïd en fauteuil roulant. Évidemment, rien ne se passe comme prévu…

Si le film est un peu trop touristique, et s’attarde complaisamment sur les sites de San Francisco, si les scènes avec les flics sexagénaires en costard-cravate et chapeau mou, sont franchement ennuyeuses comme c'est fréquemment le cas dans les polars de cette époque, tout ce qui concerne les tueurs est hautement réjouissant. Wallach compose un personnage unique, inflammable et incontrôlable, et son rapport extrêmement malsain à son collègue, oscille entre l’homosexualité quasiment affichée, et la relation gourou-disciple. Quand Robert Keith parle de lui, c'est comme de sa créature, de son « golem » personnel : « Il n’y a jamais eu personne comme Dancer », s’extasie-t-il, l’œil humide.

Écrit par Stirling Silliphant, un des grands scénaristes des seventies, « THE LINEUP » fonce droit devant, ne souffre d’aucun chichi, et s’achève brutalement, en pleine action.

Et le « Dancer » fait partie, avec Tuco, le Don Altobello du « PARRAIN III », des tout meilleurs rôles d’Eli Wallach.

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27 novembre 2009 5 27 /11 /novembre /2009 09:56

Les deux chocs consécutifs que furent « LE DERNIER DES MOHICANS », puis « HEAT », ont donné à Michael Mann un crédit illimité auprès de ses admirateurs. « RÉVÉLATIONS », excellent film par ailleurs, suscita un engouement démesuré, même s’il n’était pas tout à fait au niveau de ses deux chefs-d’œuvre, « ALI » ressemblait à du Oliver Stone jusque dans ses montages et re-montages, « COLLATERAL » et « MIAMI VICE » étaient brillants stylistiquement parlant, mais froids et trop longs.

Malgré tout, l’annonce d’une vie de Dillinger par l’auteur de « HEAT », fit battre le cœur des cinéphiles pendant des mois. La déception causée par « PUBLIC ENEMIES » est à la hauteur de l’attente. Ce qui frappe avant toute chose, c'est la laideur agressive du rendu de l’image HD, qui ôte toute poésie au film et ne laisse pas profiter du travail de l'excellent chef-opérateur Dante Spinetti, puis l’insignifiance des deux vedettes : Johnny Depp dans son sempiternel numéro taciturne, et Christian Bale falot et inexpressif. N’est pas De Niro et Pacino qui veut ! D'ailleurs, il semblerait que Mann ait du mal à se trouver des vedettes s’intégrant bien à son univers. Ses réussites avec « Bob » et « Al », ou Daniel Day-Lewis, tendent à démontrer qu'il a besoin de vraies « pointures », ce que – malgré leurs qualités – ne sont tout de même pas Depp, Bale, Will Smith ou Colin Farrell.

Souvent réduit à des poursuites en voiture, des fusillades nocturnes interminables, « PUBLIC ENEMIES » ne décolle jamais, et donne envie de revoir le « DILLINGER » de John Milius, certes moins clinquant, mais autrement plus authentique.

Il n’empêche… On a trop aimé « LE DERNIER DES MOHICANS » et « HEAT », pour ne pas continuer à espérer.

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