WESTERN BLINIS

Les éditions « LES FILMS DU COLLECTIONNEUR » viennent de sortir « LE ROMAN D’UN VOLEUR DE CHEVAUX », un film bien étrange sorti en 1971.

« Le duo Birkin-Gainsbourg fait merveille dans ce western au casting international ! » nous invective une phrase entre guillemets sur la jaquette. Bien sûr, le fait que l’action se déroule à la frontière germano-polonaise au début du 20^ème siècle, n’est en rien gênant ! Ça ne peut être qu’un western.

Il faut dire que les têtes d’affiche peuvent prêter à confusion : Yul Brynner et Eli Wallach, réunis onze ans après « LES 7 MERCENAIRES ». À leurs côtés, outre le couple déjà cité plus haut, un autre chanteur : Mort Shuman (également auteur de la BO). Et puis aussi l’Italienne Marilù Tolo, le bellâtre anglais Oliver Tobias, le second rôle américain David Opatoshu (également scénariste du film, d'après un roman de son père). Ajoutons que c'est réalisé par Abraham Polonsky scénariste blacklisté, réalisateur trois ans plus tôt de « WILLIE BOY ».

C'est donc cet OVNI qui est aujourd'hui disponible dans une copie 16/9 présentée en v.f. uniquement. Nous y reviendrons…

Comments

[lemmy]

Je te recommande son interprétation dans le "Code da vinci" (en version française), notamment lorsqu'il évoque la grandeur de dieu, ou du fils de dieu, avec un sanglot. Un infime moment mais si
inoubliable.

Pour Clavier, j'ai envie d'être intolérant ;-) Et là je me dis que si John Wayne était vivant et sortait certaines choses qu'il a pu sortir (notamment en 71 dans son fameux entretien pour
"Playboy") ce que j'aurais pensé de celui qui est peut-être mon acteur fétiche... Remarquez que j'aime toujours Delon, au premier et au second degré (je trouve les échappatoires que je peux...).
Eternel problème.

[Dino Barran]

Tiens ! Une pointe d'intolérance dans ce blog ? Heureusement l'humour n'est jamais loin...
Et RONIN ?

[Fred Jay Walk]

De l'intolérance ? Jamais ! Une pointe de mauvaise humeur teintée de mauvaise foi, c'est tout.


On ne peut pas apprécier tout le monde. Et la subjectivité règne ici en maître. Il est vrai que Reno est mieux dans les rôles de factotums quasi muets comme dans "RONIN" ou "MISSION : IMPOSSIBLE". Mais c'est tout personnel, je le répète.


Et voyant finalement peu de films français, j'ai peut-être loupé quelques immenses interprétations du monsieur...

[lemmy]

Voyons, ses fans vont te rappeler "Le dernier combat", et "Subway" et "Le grand bleu"... Réno est bon quand il ne parle pas au cinéma. Il a une présence.

Dans son dernier film (petit H.S.), "L'immortel", il est éclipsé en médiocrité par l'abominable Kad Mérad qui faut n'importe quoi, de grands moments de fous rires involontaires et gênés (dont
encore meilleurs).

Mais assez de Réno dans un chronique illustrée par une photo de Wallach...

[Fred Jay Walk]

Oui, assez de Réno. Sinon à ce train-là, on va bientôt parler de Clavier.

[lemmy]

Sortir cette news surréaliste un 1er avril, attention, qui va y croire ? c'est comme si tu disais que Jean Réno avait sorti un bon film.

[Fred Jay Walk]

Réno un bon film ? Ce n'est plus surréaliste, c'est de la pure science-fiction !

[lemmy]

Grand amateur de Gainsbourg, je ne connaissais ce film que de nom et l'avait enterré dans une mémoire cinéfantasmatique. Brynner et lui étaient proches, Brynner était même le parrain de Charlotte
Gainsbourg.

Mais cette chose filmique a l'air assez déroutante. C'est sorti en zone 2 ?

[Fred Jay Walk]

C'est sorti tout récemment. Et ce n'est pas une blague.