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9 décembre 2010 4 09 /12 /décembre /2010 17:37

La série « LES TÊTES BRÛLÉES » qui n’a connu que trois saisons de 13 épisodes chacune à partir de 1976, a néanmoins laissé une empreinte indélébile à tous ceux qui l’ont découverte au fil des (re)diffusions. Le personnage de Greg ‘Pappy’ Boyington a même réussi à faire oublier James T. West, l’autre rôle emblématique de Robert Conrad

« FLYING MISFITS » est le pilote (c'est le cas de le dire !) de la série, un film de 98 minutes dont la re-vision est plus que surprenante. Pourquoi ? Pour la bonne raison qu'il a extraordinairement peu vieilli et qu'il est porté par un rythme infernal : une séquence est à peine achevée, que la suivante semble en être déjà à son milieu !

BAA BAA

Mélange détonnant des « 12 SALOPARDS » (l’officier insubordonné, la bande de gibiers de potence qu'il recrute) et du film « M*A*S*H* » pour le ton nonchalant et légèrement subversif, ce téléfilm installe avec un réel brio les composantes de la future série et campe ses personnages récurrents avec une précision bluffante. Mais c'est son « message » qui étonne le plus : un vrai héros n’a pas besoin de suivre les règles. Mieux : un vrai héros ne doit pas suivre les règles ! Pas si courant que ça, dans une série U.S. ‘mainstream’ !

Incarné avec l’énergie et la sympathie inimitables de Robert Conrad, le personnage de Boyington a réellement existé et servit d'ailleurs de conseiller technique aux tournages. Le rôle fut d’abord proposé à Charles Bronson (un peu âgé, déjà à l’époque !) avant de revenir à Conrad, qui l’a fait sien en quelques minutes de présence à l’image. Ses face à faces saignants avec le colonel Dana Elcar qui veut sa peau, sont absolument réjouissants.

Mention aussi aux séquences « en l’air », où les ‘Corsairs’ U.S. affrontent les ‘Zéros’ nippons : convaincant mélange de plans d’actualité d’époque, de transparences et de maquettes, « mixés » sans complexe, malgré de fortes variations de granulation. On s’y croirait.

Dans le casting, on reconnaît deux « fils de » : James Whitmore, Jr. et Dirk Blocker, rejeton du ‘Hoss’ de « BONANZA », l’excellent Simon Oakland en général rigolard, Sharon Gless en infirmière peu farouche et Charles Napier dans un petit rôle de chef d’escadron incompétent.

 

À NOTER : un coffret contenant les 3 saisons de la série est disponible pour la période des fêtes, à un prix tout à fait abordable. Le titre original peut se traduire par « BÊÊÊ ! BÊÊÊ ! MOUTONS NOIRS ». Pour une fois, on ne regrettera pas le titre français !

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commentaires

L
<br /> Oui. Que dire à part que cette série est culte ?<br /> <br /> Quant au formidable Conrad, je ne l'ai vu au cinéma que dans "Le jouet"...<br /> <br /> Il faut que je revoie "Colorado". Tiens, un autre rôle refusé par Bronson...<br /> <br /> <br />
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C
<br /> Une de mes 3 ou 4 séries cultes, avec cet acteur formidable qu'est Robert Conrad, qui impose de son charisme et de sa présence son personnage. C'est d'ailleurs une totale injustice que Conrad n'ait<br /> pas connu une vraie carrière au cinéma.<br /> <br /> <br />
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