La 2ème saison de la série « RIZZOLI & ISLES », un peu plus conséquente que la première, confirme le bien qu’on en pensait déjà, mais persiste et signe dans ses défauts également. Dans la colonne des « plus », l’incroyable complicité entre les deux comédiennes-en-titre : Angie Harmon et Sasha Alexander, aussi vives, futées, pétillantes et sexy l’une que l’autre, dans des emplois radicalement opposés. Un vrai plaisir de les regarder bouger, d’écouter leurs voix, de les voir échanger des vacheries, se chamailler. Celui ou celle qui a eu l’idée de les réunir a eu un coup de génie !
Dans la colonne des « moins » : des intrigues policières excessivement simplistes dont il est trop aisé de dénouer les fils. Les enquêtes font vraiment figure de prétexte à mettre les héroïnes en valeur, mais pas davantage. D’où un diffus sentiment de déjà-vu et de bâclage. On peut aussi déplorer le disparition soudaine du personnage du père (Chazz Palminteri dans la saison précédente), dont on apprend le « départ pour la Floride », alors que rien ne le laissait prévoir. Sans compter la pénible Lorraine Bracco, catapultée serveuse à la cantine du commissariat (sic !), au jeu toujours plus lourdingue et peu amusant.
Mais malgré tout cela, la série demeure très attachante et sympathique. Les ‘guests’ sont de qualité : Jacqueline Bisset en maman snob, Michael Massee qui reprend son rôle de serial killer, Richard Thomas en prof violeur, Peter Bogdanovich en suspect égrillard, etc.
Une fois ses scories améliorées, « RIZZOLI & ISLES » a de bonnes chances de s’installer comme une excellente série policière discrètement féministe. À suivre.