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27 octobre 2010 3 27 /10 /octobre /2010 20:32

On a beaucoup parlé polar français sur « WWW » ces derniers jours. Surtout depuis l’anniversaire de Jean-Pierre Melville.

Ce qui nous ramène à « À BOUT DE SOUFFLE » où quelques plans semblent recéler – et de façon inconsciemment prémonitoire – un grand pan de l’Histoire du cinéma policier hexagonal.

POLAR français

D’abord, Bébel s'arrête devant un cinéma affichant des photos de Bogart dans « PLUS DURE SERA LA CHUTE ». Fasciné, le jeune homme passe son doigt sur ses lèvres, imitant un des tics de l’acteur américain. C'est un peu comme si Belmondo annonçait le virage qu’allait bientôt prendre le polar français avec les films de Melville (qui apparaît également dans le film de Godard, d'ailleurs !), profondément influencés par le cinéma U.S.

Et puis plus tard dans « À BOUT DE SOUFFLE », Belmondo accompagné de Jean Seberg croise pendant quelques secondes Roger Hanin, qui critique… ses chaussettes. Hanin, le futur Navarro de la télé, le pionnier d’une myriade d’autres séries qui allaient enterrer le genre dans notre pays en le banalisant. Un ‘caméo’ qui prend aujourd'hui des airs d’avertissement…

Tout un parcours en quelques plans. Et même pas fait exprès !

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commentaires

A
Ce qu'il manque aujourd'hui, ce sont des polars urbains bien poisseux et méchants comme savaient si bien les faire les Italiens dans les années 1970, même si je ne vois pas trop Daniel Auteuil ou<br /> Roshdy Zem en mode "Maurizio Merli"... ^^ Et puis avec le politiquement correct omniprésent de nos jours... Le renouveau du polar français serait à chercher du côté de Fred Cavayé, espérons qu'il<br /> continuera dans la même veine que Pour elle et surtout A bout portant (quelle idée géniale que de mettre Lanvin en flic ripoux, pourquoi on n'y a pas pensé avant ?) ! De son côté, Olivier Marchal<br /> commence à tourner en rond. Les Lyonnais m'a beaucoup déçu, il aligne trop de clichés, et je ne parle même pas de Tchéky Karyo...
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D
Cher Fred, je ne voudrais pas squatter ton blog pour faire de la promo pour le thriller hexagonal.<br /> Cependant j'ai vu hier un très bon polar qui démontre que le genre est loin d'être mort dans notre pays : il s'agit de LE GUETTEUR.<br /> Mise en scène virtuose, interprétation étonnante (Auteuil, mais ce n'est pas une surprise, Gourmet dans un rôle inhabituel et surtout Kassovitz, acteur plutôt transparent dans ses précedents films)<br /> photo froide et soignée (Decae en plus gris), scénario plein de rebondissements.<br /> Il me paraît important de saluer cette réussite, d'autant qu'une partie de la critique, marquée par le racisme anti-polar, le massacre injustement.<br /> Voilà, c'est dit, c'est une bonne toile à la hauteur de UNE NUIT.
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F
<br /> <br /> Tu es le bienvenu, Dino. N'hésite pas à poster des commentaires sur des films que tu aimes.<br /> <br /> <br /> <br />
D
Bien d'accord avec Daniel, on ne peut pas résumer BULLITT en un film de bagnoles. Tout comme on peut apprécier un film sur sa forme plus que sur son fonds ou sur l'épaisseur de ses caractères.<br /> Cela étant, inutile de s'énerver, cher Marc. Je ne suis certes pas un puriste du western ni critique intello-parisien... Mais ADIEU POULET a été qualifié de western "à la française"par notre cher<br /> Lino, lors de sa sortie. Et même si les décors et les dialogues sont furieusement contemporains, on peut aisément transposer les personnages et l'action dans l'Ouest américain de la grande époque :<br /> le shérif intègre, son assistant admiratif, le maire douteux, les bandits, le bordel, etc. Mais je ne suis pas suffisamment en désaccord avec toi pour m'accrocher à cette idée.<br /> Pour le reste, l'exemple que tu cites (VERTIGO) est convaincant.<br /> Deux points de désaccord cependant : au faîte de leur carrière, Bébel et Delon ont tourné chacun un film (deux énormes succès) où ils se faisaient flinguer à la toute fin. Devinette : lesquels (pas<br /> compliqué). Cela étant ça ne change pas grand-chose à la pertinence de ton analyse sur les "happy ends".<br /> En revanche, s'il te plaît, ne qualifie pas la musique de François de Roubaix de "morriconienne". De Roubaix avait un immense talent et une vraie personnalité musicale qui faisait reconnaître<br /> immanquablement sa patte les yeux fermés. La musique de de Roubaix était roubaisienne et rien d'autre.
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D
Avec Marc,on touche au pointu..Réduire "Bullitt"a un simple film de poursuites automobiles est une hérésie dans le sens ou ce qui a marqué les critiques de l époque était le fait de découvrir pour<br /> la première fois a l écran un flic moderne,dur mais certainement pas pur(une vraie nouveauté)cela combiné a la fameuse poursuite(decors réel,acteur au volant,vitesse réelle)et malgré un scénario<br /> simpliste donna ce film culte encore imité aujourd hui..A ma connaissance Eastwood et McQueen ont rarement joué des héros purs et durs,toute la différence avec leurs ainés..Aujourd hui,les plus<br /> grands polars sont coréens..Remplissent ils les salles de cinéma??Non!A cela des tas de raisons mais leurs remakes américains ont permis aux initiés de découvrir de vrais perles venus d ailleurs et<br /> si certains films aux fins tragiques pour le héros permettent de découvrir ce cinéma italien dont tu parles c est tant mieux mais ,qu on le veuille ou pas,c est la popularité qui fait le succès et<br /> c est ce qu on retient(qui n a pas découvert "Les 7 samourais"après avoir vu "Les 7 Mercenaires")!Quand aux "Grandes Gueules"est ce un western francais???Dans certaines lignes..cent fois oui comme<br /> "Le clan des irréductibles"(a ce propos a qui je dois envoyer un don pour enfin trouver le dvd)peut etre un western forestier et les bars américains de l époque de la ruée vers l or(pas ceux du<br /> cinéma)n avaient rien a envier aux bars francais des villages dans les années 60/70 vu les litographies de l époque!!
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M
« Tu cites très justement DERNIER DOMICILE CONNU qui précisément est une adaptation et une transposition à un univers parisien d'un polar américain de Joseph Harrington. Alors : authenticité réelle<br /> ou transposition réussie ? Autre exemple : ADIEU POULET ou LES GRANDES GUEULES. Films authentiquement français ou westerns (réussis) à la française ? »<br /> <br /> La transposition d'un roman à l'écran permet tous les changements qu'on veut. Ou alors il faudrait dire que VERTIGO d'Hitchcock est un film français, au fond, vu qu'il transpose à l'écran le génial<br /> et mystifiant suspense de Boileau-Narcejac (sauf la fin, jugée trop dure pour Hollywood : le héros étrangle Madeleine et FIN.)<br /> <br /> Quand à ton deuxième exemple, là je vais m'énerver vraiment. ADIEU POULET un western ? Qu'est-ce que c'est que cette histoire ? Ça se passe dans l'Ouest américain au XIXème siècle ou au début du<br /> XXème, peut-être ? À force de galvauder le sens des mots, on finit par "tout est dans tout", tu ne crois pas ? Je reconnais bien là les définitions issues des petits jeux formalistes à la sauce des<br /> critiques de cinéma intello-parisiens, ou intello-marseillais peut-ètre. Un peu comme Melville qui qualifiait LE CERCLE ROUGE de "western". N'importe quoi ! Quant aux GRANDES GUEULES, il y a un<br /> clin d'oeil au western à la rigueur, parce qu'une histoire de bûcherons peut être sur les marges du western et aussi à cause de la mélodie "morriconienne" de F. De Roubaix, mais encore là, c'est<br /> tiré par les cheveux. Difficile de faire plus français que LES GRANDES GUEULES, avec Bourvil et ses malfrats à tronches et son encan municipal. (Inoubliable film. Avec des amis du Vermont, aidés de<br /> bons sous-titres anglais, j'ai encore vu ce classique cet hiver et on ne s'en lasse pas : more French than this you die !).<br /> <br /> Quant au film de poursuites en bagnoles qu'est BULLITT et au (petit) film de flic à gros canon qu'est le DIRTY HARRY, j'ai proposé plus haut mon alternative : THE FRIENDS OF EDDIE COYLE par le même<br /> Peter Yates, KILL CHARLEY VARRICK par le même Don Siegel. Ces films-là sont vraiment bons à mes yeux, car ils campent de vrais personnages et non les sempiternels héros à regard d'acier communs aux<br /> films américains et soviétiques. (Ah, j'me sens en forme).<br /> <br /> S'il faut utiliser le terme "révolutionnaire" (ah là, là) pour parler de polars, disons que la vraie "révolution" avait lieu à ce moment-là non aux USA ou en France, mais en Italie où la stupide et<br /> sacro-sainte règle du happy-end se fait enfin dézinguer dans des thrillers anti-mafia (Petri, Damiani et même Squitieri) qui se terminent sur la victoire de la mafia, du mensonge et de la<br /> corruption, autrement dit de façon réaliste ! Pourquoi Popeye Doyle se fait pas flinguer par Fernando Rey à la fin de FRENCH CONNECTION ? Voilà qui serait "révolutionnaire" ! Je me rappelle encore<br /> quand, adolescent, j'ai vu en salle UN JUGE EN DANGER : là, il y avait un VRAI suspense, une VRAIE tension, car c'était loin d'être gagné d'avance que le héros (Gian-Maria Volontè) allait s'en<br /> sortir vivant ! Tandis qu'avec Clint Eastwood ou Steve McQueen (ou Alain Delon ou Bébel), pas la moindre chance que ça arrive, donc moins de suspense.
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D
Pour répondre à notre ami Marc le Québecois :<br /> * Bien d'accord avec ton analyse sur "l'authenticité" des films qui nous fait préférer LE VOYOU (Trintignant y porte d'ailleurs un imper mastic) ou LE CORPS DE MON ENNEMI au CASSE ou à PEUR SUR LA<br /> VILLE. Mais il y a des limites : tu cites très justement DERNIER DOMICILE CONNU qui précisément est une adaptation et une transposition à un univers parisien d'un polar américain de Joseph<br /> Harrington. Alors : authenticité réelle ou transposition réussie ? Autre exemple : ADIEU POULET ou LES GRANDES GUEULES. Films authentiquement français ou westerns (réussis) à la française ?<br /> * Sur les polars US qui ont fait évoluer le genre (en résumé : BULLITT, FRENCH CONNECTION auxquels on peut ajouter DIRTY HARRY et POINT BLANK), tu t'étonnes que les Français en fassent une fixette.<br /> Tu leur reproches un manque de substance ou de résonance. Tu as raison sur un point : leurs scénarii sont certes irréprochables mais, disons, minimalistes. Ils sont articulés autour de thématiques<br /> classiques : poursuites (BULLITT), enquête (FRENCH CONNECTION), vengeance (POINT BLANK) et tueur en série (DIRTY HARRY). Peut-être peut-on reprocher à leurs personnages principaux un certain<br /> "manque d'épaisseur".<br /> Mais ce qui provoque notre fixette, c'est surtout leur mise en scène en forte évolution (pour ne pas dire révolutionnaire) par rapport aux autres polars de l'époque 67/71. Et c'est la nervosité de<br /> cette mise en scène (montage cut, violence, ellipses, séquences courtes...) qui a influencé avec plus ou moins de bonheur le cinéma policier à partir de ces années là.<br /> J'espère ne pas avoir été trop confus...
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V
A part la jeunesse insolente de Jean Paul Belmondo et la beauté de Jean Seeberg je n'ai jamais aimé ce soi disant polar. Il ne suffit pas qu'un film soit en noir et blanc avec une musique entêtante<br /> pour en faire un vrai. Pour me contredire:"Ascenseur pour l'échafaud" et "Quai des Orfèvres", la comparaison est impitoyable.
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D
Interessant le parrallèle entre le polar américain des années 70 et le nouveau polar francais qui a suivi d autant plus,Dino,que Roschdy Zem a avoué s etre largement inspiré de l attitude de Steve<br /> McQueen dans "Bullitt" pour interpreter son role dans "Une nuit"(bon film,par ailleurs)!Donc la boucle est bouclée..pour le moment!Il est de toute facon indéniable que "Bullitt" et peu etre un peu<br /> plus "French Connection"ont révolutionné le genre en donnant un sacré coup de jeune au cinéma de tous les pays dont la France a,je pense,bien négocier ce passage en nous offrant des films de bonne<br /> qualité en particulier ceux cités plus haut mais il y avait Belmondo,Ventura...il y avait....
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M
Je ne vais pas me faire d'amis, mais pour ma part, le polar à la française part en couille justement quand il se met en tête d'imiter le "modèle" américain. En version intellectualisée et<br /> formaliste du côté de Melville, en version plus ado du côté de Verneuil. 'Le Corps de mon ennemi' est meilleur (ou moins pire) que 'Peur sur la ville' parce qu'il est plus... français.<br /> <br /> Être influencé par, c'est une chose ; imiter en est une autre.<br /> <br /> Nord-Américain moi-même, je n'ai jamais compris cette espèce de fixette des Français sur des films comme 'Bullitt' ou 'French Connection', de bons divertissements certes, mais fort superficiels et<br /> qui n'ont pas grand-chose à communiquer hormis un peu d'adrénaline. J'ai revu 'Bullitt' avec plaisir récemment, mais c'est surtout pour me délasser... Ces interminables poursuites en bagnoles sont<br /> le début d'un cinéma qui dans la décennie suivante va s'orienter de plus en plus vers le public ado. À la même époque, par contre, il y a des choses comme 'The Friends of Eddie Coyle' ou 'Kill<br /> Charley Varrick' qui ont une certaine substance, une certaine résonance.<br /> <br /> J'aime bien les polars américains (qui sont d'ailleurs souvent tournés à Montréal avec des équipes locales, ce qui fait vivre nos gens de cinéma), mais quand je mets un film français dans ma<br /> machine, ce n'est pas pour y trouver une imitation, un sous-produit de colonisés culturels. À la rigueur je préfère '36, quai des Orfèvres'<br /> <br /> Les meilleurs polars français que j'ai vus pour la période correspondante se font non en bagnoles et treillis pare-balles, mais à pied et en imperméable mastic. On notera que Melville est sauvé, vu<br /> que Delon en porte un dans 'Le Samouraï', même si Ventura marche davantage dans 'Dernier domicile connu' - sans compter que dans 'Cadavres exquis', il utilise carrément les transports en commun, un<br /> comble !
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F
<br /> <br /> On est globalement d'accord, ami Marc.<br /> <br /> <br /> Le problème du polar en France, c'est qu'il a été pollué par des années, des décennies d'ersatz télé à la "NAVARRO" ou<br /> "JULIE LESCAUT" qui ont imposé une esthétique, un ton, un rythme qui n'ont rien à voir avec le genre lui-même, mais l'ont<br /> banalisé jusqu'à l'écoeurement. Rares sont les polars actuels qui échappent complètement à l'influence visuelle de cette abâtardisation.<br /> <br /> <br /> Comme chanterait Johnny : "On a tous en nous quelque chose de Navarro..."<br /> <br /> <br /> <br />
D
Chacun ses obsessions... Pour moi, ce ne sont pas les polars gays, l'avatar de Monsieur Eddy ou les fantômes (joke, cher Fred), c'est la réhabilitation du polar français d'aujourd'hui !<br /> J'ai déjà eu l'occasion de vous dire tout le bien que je pensais de LA PROIE, SWITCH, R.I.F. et LES LYONNAIS, sortis en 2010. J'ai vu hier soir une toile qui leur est sans doute supérieure : UNE<br /> NUIT.<br /> Presque tout y est : ambiance glauque, réalisme, tension, rebondissements, interprétation monolithique mais impressionnante de Roschdy Zem.<br /> Bref : à voir. Lemmy jugera sans doute que c'est un film de couilles et il aura peut-être raison. Mais TROIS HOMMES À ABATTRE n'était-il pas aussi un film de couilles ?
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F
<br /> <br /> Tu sais quoi ? Tu devrais créer un p'tit blog sur le polar français d'hier et d'aujourd'hui.<br /> <br /> <br /> Je ne plaisante pas, je suis sûr que ce serait passionnant. Que penses-tu du concept ? En tout cas, si quelqu'un peut convaincre d'aller voir ces films en salles, ce serait bien toi !<br /> <br /> <br /> Penses-y...<br /> <br /> <br /> <br />
D
<br /> Pour ma part, cet artifice de mise en scène ne m'avait pas gêné. Il y avait quelques autres maladresses, comme dans tous les films de Verneuil : une gamine un peu âgée pour être dans un parc, les<br /> séquences homo-sado, la vision incongrue de Bébel à cheval.<br /> Malgré tout l'intrigue tient la route, les dialogues d'Audiard font passer bien des choses, Blier, Pisier et Belmondo sont très bien.<br /> <br /> <br />
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F
<br /> <br /> C'est dans ce film qu'il y a Claude Brosset en travesti ? Aïe, aïe, aïe...<br /> <br /> <br /> <br />
L
<br /> Ouiiiii, je me souviens de ça !<br /> <br /> <br />
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L
<br /> A revoir "le corps de mon ennemi"... C'est vrai que par rapport aux autres, il a quasiment l'air d'un film d'auteur, mais il n'est pas si différent du système bébel. Mais oui, on va dire qu'il est<br /> un peu à part et surtout qu'il va fallir que je le revoie pour en juger. J'ai l'âge on je dois revoir les Belmondo pour m'en souvenir :-)<br /> <br /> <br />
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F
<br /> <br /> Je ne me souviens que d'un artifice qui m'avait empêché d'apprécier le film : à un moment Belmondo est censé avoir 20 ans et sa voix "off" nous explique que lorsqu'on se revoit il y a des années,<br /> on s'ilmagine toujours physiquement comme on est maintenant !<br /> <br /> <br /> Emballé, c'est pesé !<br /> <br /> <br /> <br />
D
<br /> Dans le système Bébel des années 70/80 (schématiquement : marketing puissant, tête d'affiche écrasante, dialogues adaptés, rôles stéréotypés...), peut-être pouvons-nous classer à part LE CORPS DE<br /> MON ENNEMI. A la réflexion c'est un Verneuil honorable.<br /> <br /> <br />
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L
<br /> Pour moi et pour beaucoup d'autres, Bébel a un goût d'enfance et d'adolescence prolongée. J'ai tous ses dvds, mais je n'ai pas encore tout vu et encore moins revu (les plus récents et les plus<br /> anciens). Tiens, c'est vrai, ça fait une éternité que je n'ai pas vu un de ses films, le dernier étant au ciné pour son triste retour. Faut croire qu'il y a des choses qu'on connaît tellement qu'on<br /> ne veut plus les voir. Ah si, j'ai revu le formidable "les mariés de l'an deux".<br /> <br /> C'est vrai que Belmondo est devenu Bébel et ça a beaucoup changé dans la perception de ses films et de ses rôles. Au cinéma, le fait de de venir un mythe, de se construire mythe, rime avec<br /> industrie. Et bon, quel film de la fin des années 70 ou des 80 n'a pas vieilli ?<br /> <br /> Mais je l'aime :-)<br /> <br /> <br />
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F
<br /> <br /> Les potes d'adolescence, ça ne se discute pas !<br /> <br /> <br /> <br />
L
<br /> Pour moi le culte de la personnalité a commencé avec "Borsalino", pour les deux.. Ils ont quand même fini par se mettre des procès sur le dos car untel (Delon) avait mis plusieurs fois son nom au<br /> générique. De grands enfants...<br /> <br /> Second degré ou pas (selon les ans, il y a plus ou moins de second degré, mais tout est centré et passe par le héros), "Le magnifique" est le summun du système Belmondo naissant : "Bébel", ainsi<br /> que le suivant le génial "L'incorrigible", énormes et massifs numéros de cabotinage de Belmondo/Guimar.<br /> <br /> <br />
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F
<br /> <br /> J'ai toujours du mal à faire le lien entre le jeune et incroyable acteur de "A BOUT DE SOUFFLE" ou "CLASSE TOUS RISQUES" et ce qu'il est devenu ensuite. A part quelques rôles épars ("LE<br /> VOLEUR") j'avoue ne pas faire partie des fans de Bébel.<br /> <br /> <br /> <br />
L
<br /> Oui, ça été été, par exemple, l'équivalent de Willis en marcel, ou celui de Delon axant tout son jeu sur ses sourcils ou sus ses retournés dos/visage vers la caméra.<br /> <br /> <br />
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C
<br /> Le cerveau, non, un film d'Oury est avant tout un film d'Oury avant d'être un film d'acteur. Borsalino non plus, il partage l'affiche avec Delon. Le Magnifique, je ne pense pas, puisqu'on est à<br /> fond dans le 2e degré… Mais Peur sur la ville est le premier du genre, qui trouvera son paroxysme avec Le Marginal…<br /> <br /> <br />
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F
<br /> <br /> La première fois qu'il a enfilé un blouson de cuir sur un T-shirt moulant, c'en était fait de lui.<br /> <br /> <br /> <br />
L
<br /> L'hyper méga ultra fan XX de Belmondo que je suis osera même dire que le culte belmondesque de la personnalité a commencé avant, à partir de "Le magnifique", de "Borsalino" ou voire même de "Le<br /> cerveau" ?<br /> <br /> <br />
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C
<br /> Non… Peur sur la ville est le premier des films avec Belmondo ou le culte de la personnalité de l'acteur prend un peu le pas sur le reste… Et c'est un hyper mega fan de Belmondo qui vous dit<br /> ça ! En même temps, je signerai des deux mains pour voir de nos jours un polar de cette qualité avec un realisateur comme Verneuil…<br /> <br /> <br />
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