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16 octobre 2009 5 16 /10 /octobre /2009 09:02

Énième variation sur le vieux thème de Jack l’Éventreur, « THE LODGER » a tout du premier film : réalisation à effets appuyés, clins d’œil maladroits à Hitchcock, direction d’acteurs flottante, et scénario tellement retourné en tous sens, qu'il en perd toute épaisseur. C'est une succession de fausses pistes, de chausse-trappes, de coups de théâtre, dont certains tellement tirés par les cheveux, qu'ils en deviennent incompréhensibles.

Pourtant, le concept de base, de lâcher un « copycat » du tueur de Londres, dans un quartier de L.A. appelé « Whitechapel » en valait bien un autre, mais il aurait fallu l’aborder de façon plus stylée, plus esthétique. Dans « THE LODGER », tout est extrêmement rudimentaire, frisant même souvent l’amateurisme.

Le casting est inégal : Alfred Molina, bon acteur anglais, est horriblement mal distribué en superflic américain obsessionnel (un peu comme si Peter Lorre avait joué Dirty Harry…), Simon Baker (héros de la série « THE MENTALIST ») est plus intrigant, en possible éventreur, et il faut tout le talent de l’excellente Hope Davis, pour maintenir un semblant d’intérêt jusqu'à la fin. Shane West, Rachael Leigh Cook ou Rebecca Pidgeon, l'égérie de David Mamet, n’ont pas grand-chose à faire.

C'est de la série B, que son évidente ambition de départ rend d’autant plus agaçante. À tout prendre, si l’on tient absolument à voir un film sur Jack l’Éventreur dans l’Amérique moderne, mieux vaut revoir le délicieux quoiqu’un peu désuet « C'ÉTAIT DEMAIN », beaucoup plus ludique.

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