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29 juillet 2009 3 29 /07 /juillet /2009 13:13

« UNTIL THE MAN DIES » démarre sur les chapeaux de roues, avec un lynchage en cours, interrompu par un honnête rancher exigeant que l'homme – manifestement coupable – passe devant un tribunal. Le producteur Dick Powell semblait décidément très préoccupé par ces considérations généralement négligées dans le western télé, au profit de l’efficacité immédiate.

Le vaurien emprisonné s’évade en tuant le shérif, qui était justement l’époux de la femme qu’a toujours aimée le rancher. Celui-ci se lance à la poursuite du saligaud, et… la fin d’une totale misogynie ressemble fortement à ces histoires « à chute » du genre « ALFRED HITCHCOCK PRÉSENTE », c'est à dire très noires et assez inattendues.

Si le mollasson John Payne (le « P » au début du nom de famille, au lieu d'un « W », change tout !) n’est pas un héros très passionnant, on retrouve avec plaisir Stuart Whitman en crapule totale, prêt à toutes les bassesses, et surtout la toujours parfaite Carolyn Jones (la seule, l’unique Morticia de la série TV « LA FAMILLE ADDAMS »), dans un personnage à facettes, qu'elle campe avec un mélange de candeur et de perversité.
Un très bon scénario, à la fois mélodramatique et ludique, qui vaut pour sa fin.
Notons au passage, le manque total de complexes des réalisateurs, qui se fichaient royalement qu'on voie le visage des cascadeurs lors des bagarres. Il y a dans cet épisode, une baston dans une fontaine, où les deux cascadeurs sont parfaitement identifiables, et ne ressemblent en rien aux comédiens qu'ils doublent...

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