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Inspirée d’une BD, la (mini)série TV « THE WALKING DEAD », développée et en partie réalisée par Frank Darabont, est un mix des thèmes de Richard Matheson (« JE SUIS UNE LÉGENDE ») et de l’œuvre de George Romero. Autrement dit, du pain-béni pour « WWW » !
La série démarre très fort, plongeant brutalement dans une ambiance post-apocalyptique déjà bien balisée par des films de cinéma récents comme « LA ROUTE » ou « INFECTÉS ». Les personnages sont bien brossés, les moyens imposants et les F/X remarquables. Surtout quand on pense qu'il s’agit d’un téléfilm. C'est incontestablement addictif, même si on sent rapidement l’économie télé dans cette sensation de va-et-vient dans les mêmes décors et dans une certaine prévisibilité des évènements.
Darabont signe quelques plans anthologiques comme celui – qui sert d'ailleurs d’affiche à la série – où le héros, un shérif à cheval, arrive en ville, rejoignant l’imagerie héroïque des pionniers du western. Pour le reste, c'est un ‘survival’ bien structuré, ménageant des conflits plausibles, des comportements crédibles et même un triangle amoureux des plus compliqués.
Le casting est homogène, même s’il paraît un peu pâlot. Seul Norman Reedus sort vraiment du rang dans un rôle de ‘redneck’ sanguin, adepte de l’arbalète.
« THE WALKING DEAD » laisse plus la sensation d’un très long-métrage dans la lignée de l’excellent « L’ARMÉE DES MORTS » que d’une série à proprement parler. En tout cas, on est curieux de suivre les développements.
Et les zombies, au fait ? Eh bien… Ils sont moins rapides que dans le film précédemment cité, plus vifs que dans les Romero, et il faut toujours leur exploser le cerveau pour les tuer. Il est bon parfois de s’accrocher à de vraies certitudes…