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« SEVEN DAYS ON ROUGH STREET » est un passionnant épisode de la série « EMPIRE », qui fait s’affronter deux conceptions de la vie : celle du jeune Ryan O’Neal, l’héritier d’un gros ranch arrogant et impétueux et celle de Charles Bronson, un de ses employés, qui vient d’un milieu misérable et a dû s’élever à la dure. Quand O’Neal renvoie un cowboy sur un coup de tête, Bronson le défie de passer une semaine seul dans une ville inconnue et sans un dollar en poche, pour qu'il comprenne ce qu’est la vraie « galère ». Le jeune crétin relève le défi.
Le film suit la longue semaine du poupin « gosse de riche », qui va passer sa première nuit en prison, puis vendre son sang pour quelques cents et laver la vaisselle pour le compte d’un ignoble exploiteur de misère.
Richard Egan, le contremaître du ranch, oblige Bronson à lui raconter ce qu'il s’est passé. Celui-ci parle encore de son passé (« Lui, il va passer une semaine là-dedans. Moi, j'ai passé quinze ans dans une ville comme celle-là ! ») et de ses années ‘on rough street’, ce à quoi Egan lui répond assez finement : « Tu sais quoi, Moreno ? À ta façon un peu tordue, tu es un snob ! ». Bronson va donc chercher O’Neal, qu'il retrouve légèrement amoché, mais enfin devenu un ‘hombre’.
Un scénario malin et bien mené, un face à face entre deux comédiens idéalement utilisés : O’Neal étonnamment intense et Bronson quasiment dans son propre rôle de ‘Weedsoup Charley’, tirant fierté et orgueil de ses années difficiles qu'il brandit en étendard. Il faut l’avoir vu « dégainer » son peigne, comme s’il s’agissait d’un cran d’arrêt ! À noter la présence de l’excellent John Davis Chandler, dans un rôle de paumé pitoyable mais attachant.
Une bonne façon donc, de fêter le 100ème post de la rubrique « LES FILMS DE CHARLES BRONSON » !