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Qu’avait donc Sergio Leone contre les petits vieux ?
C'est une question qu’on est en droit de se poser au vu des traitements qu'il leur fait subir dans ses westerns.
Dès « POUR UNE POIGNÉE DE DOLLARS », le serviable Silvanito est suspendu devant son saloon, après avoir été copieusement tabassé. Dans « …ET POUR QUELQUES DOLLARS DE PLUS », un pauvre télégraphiste âgé est traité « d’insecte » par Clint. C'est plus drôle qu’en v.o. où il était appelé « shorty », autrement dit « nabot ».
Dans « LE BON, LA BRUTE, LE TRUAND », c'est Sentenza qui s’en prend à un vieillard dans son lit, à qui il fourre son oreiller sur la figure avant de tirer dedans. Bon… Celui-là ne l’avait pas volé.
Dans « IL ÉTAIT UNE FOIS DANS L’OUEST », c'est l’apothéose : outre le légendaire chef de gare odieusement enfermé dans un placard à balais, on ne peut passer sous silence le nez écrasé du pauvre cacochyme, pendant la vente aux enchères.
Il y a sûrement une explication psychanalytique…