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Richard Bright est un troisième couteau de polars et de westerns des seventies aperçu chez Peckinpah : en voleur dans « GUET-APENS », en membre du gang de « PAT GARRETT & BILLY THE KID » et en figurant dans le bar au début de « APPORTEZ-MOI LA TÊTE D’ALFREDO GARCIA ».
Malgré sa petite taille et son physique anodin, Bright dégage une aura de brutalité sournoise qui en fait une présence efficace et ce, dès ses débuts à la fin des années 50, en homme de main efféminé dans « LE COUP DE L’ESCALIER ».
On le revoit en frère cambrioleur d’Al Pacino dans « PANIQUE À NEEDLE-PARK », en amant d’un soir dans « À LA RECHERCHE DE MR. GOODBAR », en faux flic dans « MARATHON MAN », en ouvrier improvisé justicier dans « VIGILANTE : JUSTICE SANS SOMMATION », en gangster arrosant Treat Williams d’essence dans « IL ÉTAIT UNE FOIS EN AMÉRIQUE », en coéquipier abattu dans « DOUBLE DÉTENTE », en inspecteur dans « L’AMBULANCE ».
Richard Bright apparaît en malfrat ivrogne dans « THE REF », en père abruti de télé dans le très joli « BEAUTIFUL GIRLS » et dans un seul plan de « DANS L’OMBRE DE MANHATTAN » en lieutenant de police qui témoigne au procès.
Il a surtout marqué de son empreinte les trois « PARRAIN » en y incarnant Al Neri, garde-du-corps discret mais incontournable de Pacino : il abat Don Barzini dans le n°1, se charge d’exécuter Fredo dans la barque dans le n°2 et descend l’archevêque en plein Vatican dans le n°3 !
Aujourd'hui, il aurait fêté ses 77 ans. Happy birthday, Richard.