MICHAEL WINNER : Happy birthday

Il ne tourne plus depuis 1999, s’est fait une réputation comme critique culinaire dans un quotidien londonien et a écrit un livre de souvenirs très fantaisiste et nombriliste. De plus, Michael Winner est unanimement méprisé par la critique. Il faut dire que sa fin de carrière fut navrante et d’un cynisme total.

Pourtant… Il a au moins signé deux chefs-d’œuvre : « L'HOMME DE LA LOI » et « LE FLINGUEUR », un western marquant : « LES COLLINES DE LA TERREUR », un bon film d’espionnage : « SCORPIO », une œuvre ambitieuse : « LE CORRUPTEUR » et un film-phare des seventies : « UN JUSTICIER DANS LA VILLE ». Ce qui, en fin de compte, n’a rien de déshonorant.

Aujourd'hui, il fête (certainement avec zèle !) ses 76 ans. Happy birthday, Sir.

Comments

[Dino Barran]

Son remake du GRAND SOMMEIL avec Mitchum en tête d'un casting d'enfer n'avait rien de déshonorant non plus.

[FJW]

Le cast valait le déplacement, mais le film était assez vilain esthétiquement parlant...

[valcogne]

Remettre en place les idées reçues sur les créateurs est une bonne chose: Eastwood serait fasciste, Michael Winner taxé du même qualificatif, sans oublier Peckinpah.La plupart de ceux qui les
critiquent n'ont jamais rien créé de leur vie et sont à côté de la plaque pour apprécier les caractères en profondeur. Alors vive les faiseurs de série A, B jusqu'à Z!

[Fred Jay Walk]

Eh oui, à l'heure des bilans, Winner n'est pas le plus mal loti !