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Dans « LES INCONNUS DANS LA VILLE », le cher Ernest Borgnine jouait un Amish qui finissait par transpercer Lee Marvin de sa fourche. 25 ans plus tard, il retrouve sa fausse
barbe qui le transforme en clone de Robert Hue et devient le patriarche d’une secte quasi-Amish, les ‘Hittite’ dans « LA FERME DE LA TERREUR ».
Quand on sait que la dite-secte compte Michael Berryman dans ses rangs, que le scénario confronte un trio de pin-ups à des ploucs fanatiques, un travesti illuminé, sa mère folle à lier et un « incubus » sorti tout droit des enfers, on s’imagine que c'est un probable film-culte pour « WWW ».
Hélas ! Mille fois hélas ! Malgré la signature relativement rassurante de Wes Craven, ce film est une bouillie absolument indigeste, aux effets horrifiques atterrants, aux scènes à faire vues et revues (l’héroïne prenant son bain pendant qu’un serpent se glisse dans la baignoire) et au rythme languissant.
Craven accumule les scènes à suspense interminables, les plans de nu totalement gratuits (le fessier de Maren Jensen est largement mis à contribution) et sur-mixe la BO de James Horner pour tenter de cacher la misère générale.
Que retenir de cette déception sur toute la ligne ? Quelques scènes de Borgnine, tout de même, l’œil exorbité, la narine frémissante, qui s’en donne à cœur-joie, malgré un rôle assez secondaire. Et puis la curiosité de voir une toute jeune et poupine Sharon Stone. On lui tire son chapeau pour les moments où une grosse tarentule crapahute sur sa poitrine ou fonce droit dans sa bouche ouverte, mais pour le reste, tout ce qu’on peut dire – pour rester charitable – c'est qu’entre ce film et « CASINO » par exemple, elle a fait d’ÉNORMES progrès ! Seule petite surprise dans ce fatras, le numéro hystérique de l’habituellement si douce Lois Nettleton.