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Le cocher conduisant Jill McBain à la ferme de son mari, s'arrête pour boire un coup dans un relais de diligences, au milieu de nulle part. Là se trouvent quelques passagers en attente, Harmonica et bientôt Cheyenne, qui s’évade justement à quelques pas de là, descend ses gardiens et pénètre dans la bâtisse sombre.
Comme il est enchaîné, il demande à Harmonica – qu'il ne connaît pas encore – de lui prêter son colt. C'est alors qu’un des clients approche précautionneusement sa main de son holster. Cheyenne pointe son index sur lui : « Je t’ai vu ! ». L’autre se pétrifie. Cheyenne le toise avec mépris : « Tu ne sais pas jouer avec ça… », dit-il.
Puis il oblige le malheureux, sous la menace d’une arme, à faire sauter ses chaînes d’un coup de revolver. Complètement liquéfié, l’autre s’en sort de justesse, et Cheyenne lui dit « Bravo ! » comme à un cancre débile.
Que dire de ce personnage quasi-suicidaire ? Il est tellement trouillard, qu'il n’ose même pas tirer sur Cheyenne quand il est désarmé. Alors qu’espérait-il, en essayant de prendre son arme ? D'ailleurs, qui est-il au juste ? Il semble vêtu en notable, porte une chemise blanche, une petite cravate, il est rasé de près. Comment se fait-il qu'il porte un revolver en holster, comme un pistolero ?
Encore un mystère niché au cœur de « IL ÉTAIT UNE FOIS DANS L’OUEST ».
On va encore se demander longtemps quelle était l’occupation du passager de la diligence. Représentant en armes, peut-être ?