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Charley Bronson n’avait peut-être pas les yeux bleus de Paul Newman ou de Steve McQueen, il n’avait sans doute pas l’œil de velours de Clark Gable, mais c'est tout de même grâce à son regard qu'il a capté l’attention des foules.
Sergio Leone, grand physionomiste devant l’Éternel est le premier à avoir cadré les yeux de chat de Bronson en extrême gros-plan, lors du duel de « IL ÉTAIT UNE FOIS DANS L’OUEST ». Un plan d’une incroyable intensité qui fait encore référence aujourd'hui et a fait entrer l’acteur dans le panthéon des stars « séminales ».
Quelques-uns ont tenté de l’imiter ensuite, sans avoir le même impact. Il ne suffit pas d’avoir un objectif « macro » pour avoir le génie du maestro italien. C'est un autre Italien pourtant, qui le premier a imité Leone dans « CITÉ DE LA VIOLENCE » : c'est même le dernier plan du film. Bronson vient d’être tué et tombe en arrière. La caméra filme ses yeux… à l’envers ! Clin d’œil malicieux au légendaire ‘spaghetti western’.
Michael Winner retente le coup deux ans plus tard dans « LE FLINGUEUR », lorsque Bronson réalisé que son disciple est un traître. Un gros-plan pas très joli, à la fin d’un vilain coup de zoom, où on voit un morceau du nez. Pas fameux !
Dans « CHASSE À MORT », c'est la première vision qu’on a du visage de Bronson dans le film. Ses yeux maintenant bien ridés, sous sa toque de fourrure. Un plan référentiel et plutôt efficace.
Sans oublier bien sûr l’affiche – assez laide – mais mettant en avant le regard de Bronson à la façon de Leone pour « LE JUSTICIER DE MINUIT ».