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News, photos, critiques films et DVD, avis et commentaires sur le cinéma populaire, ses stars, ses mythes, mais aussi sur les séries TV et quelques à-côtés.

"DEXTER" : saison 4

Les auteurs de « DEXTER » semblent avoir compris que pour qu’une série TV ne lasse pas et ne s’encroûte pas dans son propre ‘pitch’, elle doit évoluer. Et si possible son personnage principal avec. La 4ème saison confronte le sympathique « tueur de serial killers » à une volonté touchante de devenir quelqu’un de « normal » et surtout à un tueur en sérieDEXTER 4 surnommé le ‘Trinity killer’ qui lui semble être une version plus âgée de lui-même et dont il pense pouvoir tirer des enseignements. Aussi, au lieu de le trucider immédiatement, il va l’étudier. Big mistake !

Les 12 épisodes de la saison tiennent essentiellement au face à face Michael C. Hall de plus en plus identifié à son personnage et John Lithgow. On a souvent vu cet excellent comédien dans ce genre d’emploi, ne serait-ce que chez Brian DePalma, mais il parvient à contenir son goût pour le surjeu, en se montrant d’une maîtrise à glacer le sang. Prédateur implacable, bon samaritain, tyran domestique, il offre à plusieurs personnages – dont Dexter – une figure du père corrompue et pervertie. Lithgow crée à lui seul une tension extraordinaire au fil des épisodes, réduisant notre antihéros au stade d’amateur erratique.

Tout n’est pas parfait et on sent par moments la difficulté à remplir les 48 minutes réglementaires. Ainsi la relation entre Batista le flic mexicain et sa supérieure hiérarchique, piétine et se répète jusqu'à l’exaspération. Idem pour les valses hésitations de Dexter à tuer sa proie, qui finissent par devenir incompréhensibles. Mais alors que s'approche la fin du dernier épisode, dans la douce quiétude d’une voix ‘off’ prête à tirer la morale de l’aventure, survient un ‘twist’ totalement imprévisible et la saison s’achève sur une image traumatisante.

Alors « DEXTER » retrouve toute sa force, sa spécificité et nous oblige à espérer que la suite sorte le plus vite possible…

À noter, outre la présence de Lithgow, l’utilisation de plusieurs comédiens des années 70-80 comme Keith Carradine ou plus brièvement Adrienne Barbeau.

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