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C'est Sergio Leone qui a offert à Clint Eastwood son premier gros-plan en couleurs. C'était au début de « POUR UNE POIGNÉE DE DOLLARS » : l’Étranger mal rasé en poncho s'arrête pour boire quelques gorgées d’eau du puits. Pendant qu'il boit, il voit un enfant qui s’introduit dans une maison pour rendre visite à sa mère. Il en est violemment chassé par des brutes épaisses qui lui tirent dans les pattes, lui bottent les fesses et vont ensuite tabasser celui qui semble être son père.
Clint lui, observe tout cela tranquillement, sans réagir. SANS RÉAGIR !
En un seul plan, la mythologie de l’acteur et plus généralement du nouveau héros des sixties sont établis. Le défenseur de la veuve et de l’orphelin n’est plus. Ou en tout cas, il a bien changé !